Pour ses 20 ans, le Festival Chéries-Chéris s'est offert Arielle Dombasle comme marraine. La vedette ouvrira le Festival le 25 novembre (au MK2 Bibliothèque).
Quelques jours après la révélation du programme de son nouveau concurrent, Le Marais Film Festival, qui se déroulera deux semaines avant, l'historique Festival LGBT de la Capitale a dégainé ses compétitions.
Deux avant-premières nationales feront l'ouverture et la clôture du Festival : Praia do Futuro, du réalisateur brésilien Karim Aïnouz (le film était en compétition au dernier Festival de Berlin) et Pasolini d'Abel Ferrara (le film était en compétition au dernier Festival de Venise).
Le Festival s'est également offert un programme spécial - « 20 ans - 20 films » - sélection de longs métrages qui ont marqué ces deux dernières décennies.
La compétition des longs métrages comprend 11 films dont le dernier film de Larry Clark, tourné à Paris. 52 Tuesdays de Sophie Hyde (Australie), Appropriate Behaviour de Desiree Akhavan (USA), L’Art de la fugue de Brice Cauvin (France), Je suis à toi de David Lambert (Belgique), Nordland de Ingo J. Biermann (Norvège-Allemagne-Suisse), Les Nuits d’étéde Mario Fanfani (France), Quick Change de Eduardo Roy (Philippines), The Smell of Usde Larry Clark (France), Stand de Jonathan Taïeb (France), Ye de Hao Zhou (Chine) et Yo soy la felicidad de este mundo de Julian Hernandez (Mexique).
La compétition des documentaires rassemble Le Dernier Voyage de Madame Phung de Thi Tham Nguyen (Viêt Nam), God Loves Uganda de Roger Ross Williams (USA), Out in the Line-up de Ian W. Thomson (France-Australie), Peter de Rome, Grandfather of Gay Porn de Ethan Reid (Royaume-Uni), Le Projet Sex Toy de Anastasia Mordin et Lidia Terki (France), The Punk Singer de Sini Anderson (USA), Rien n’oblige à répéter l’histoire de Stéphane Gérard (France) et Vivant!de Vincent Boujon (France).
Le Festival du film d’Amérique latine de Biarritz (29 septembre - 5 octobre), a fêté sa 23e édition avec un record de records de fréquentation (35 000 entrées).
Le Jury, présidé par Atiq Rahimi, entouré de María Kodama, Miguel Courtois Paternina, Catherine Dussart et Joan Aguilar, a décerné son grand prix au nouveau film de Laurent Cantet, déjà primé à Venise. Retour à Itahque se déroule sur une terrasse qui domine la Havane, au coucher du soleil. Cinq amis sont réunis pour fêter le retour d'Amadeo après 16 ans d'exil. Durant toute la nuit, ils évoquent leur jeunesse, la bande qu'ils formaient alors, les 400 coups qu'ils ont vécus à l'époque et la foi dans l'avenir qui les animait...
Le prix du jury a récompensé Las Búsquedas du mexicain José Luis Valle. Le film suit les traces d'Ulysse qui veut assassiner l’homme qui lui a volé son portefeuille, dans lequel il gardait l’unique photo de sa fille disparue.
Les nouveaux sauvages, en compétition à Cannes et récemment choisi comme représentant du cinéma argentin pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère, a reçu le prix d'interprétation féminine en plus de celui du public.
Le Syndicat français de la critique a élu La salada de Juan Martín Hsu, un premier film: Mosaïque de l’expérience vécue par les nouveaux immigrants, à leur arrivée en Argentine, La Salada raconte les histoires de 4 personnages qui font face à la nostalgie de leur pays
et à la solitude.
Palmarès de la compétition
Abrazo du meilleur film : Retour à Ithaque de Laurent Cantet (Cuba)
Prix du Jury : Las Búsquedas de José Luis Valle (Mexique)
Prix d’interprétation féminine : Erica Rivas pour Les nouveaux sauvages (Relatos Salvajes) (Argentine)
Prix d’interprétation masculine : Héctor Noguera et Néstor Guzzini pour Mr Kaplan(Uruguay)
Ont également été attribués :
Prix du public : Les nouveaux sauvages(Relatos salvajes) de Damián Szifron (Argentine)
Prix du Syndicat français de la critique de cinéma : La salada de Juan Martín Hsu
Le 71e festival de Venise s'est achevé ce soir avec la remise du palmarès. Et le jury d'Alexandre Desplat a créé la surprise en récompensant deux vétérans : le Suédois Roy Andersson, dont les comédies absurdes et humanistes nous ont toujours séduits sans être jamais vraiment récompensées à la hauteur de son talent à Berlin comme à Cannes, et le Russe Andreï Kontchlovski.
Avec A Pigeon Sat on a Branch Reflecting on Existence, Roy Andersson reçoit le Lion d'or tandis que The Postman's White Nights vaut à Andreï Kontchalovski le prix du meilleur réalisateur. Deux cinéastes dont la longévité et la maîtrise ont apparemment conquis le jury face à une compétition jugée très faible globalement. Le film d'Andersson, son premier long depuis 7 ans!, est une réflexion sur l'absurdité et le sens de la vie à travers la vie d'un vendeur d'articles de fantaisie et d'un ami atteint de légers troubles psychologiques.
"Nous avons choisi des oeuvres au geste artistique fort dont les dimensions humaniste et politique nous ont touchés" a déclaré le compositeur Alexandre Desplat, président du jury cette année.
En couronnant des fables esthétiques, atemporelles et sans références réelles au présent, le jury de cette année a semble-t-il préféré la forme au fond, oubliant volontairement les films massacrés par la critique (Fatih Akin, Shinya Tsukamoto, Andrew Niccol...). Mais il a surtout choisi d'occulter les oeuvres romanesques et émouvantes de la sélection (Abel Ferrara, Alejandro Gonzalez Inarritu, pourtant parti favori, Benoît Jacquot, Ramin Bahrani...).
Au-delà du palmarès, le Festival de Venise n'a jamais réussi a créé le "buzz", l'évènement qui pourrait le remettre dans la course face à Cannes. Certes, Toronto semble souffrir de la même déconvenue. Mais plus généralement, ce sont les déceptions qui ont dominé les commentaires et les conversations, alors que peu de films ont été réellement "descendus" par la critique. Sans flamme, cette édition de la Mostra aura quand même eu le mérite de célébrer des jeunes cinéastes (le documentariste Joshua Oppenheimer notamment) qui ont mis leurs pas dans les pas de leurs pairs...
PALMARÈS
Compétition
Lion d'or : A Pigeon Sat on a Branch reflecting on Existence, de Roy Andersson
Lion d'argent du meilleur réalisateur : Andreï Konchalovski pour The Postman's White Nights
Grand prix du jury : The Look of Silence, de Joshua Oppenheimer
Coupe Volpi du meilleur acteur : Adam Driver dans Hungry Hearts de Saverio Costanzo
Coupe Volpi de la meilleur actrice : Alba Rohrwacher dans Hungry Hearts de Saverio Costanzo
Prix Marcello Mastroianni de la meilleure révélation : Romain Paul dans Le dernier coup de marteau d'Alix Delaporte
Meilleur scénario : Rakhshan Banietemad et Farid Mostafavi pour Tales (Ghesseha)
Prix spécial du jury : Sivas de Kaan Müjdeci
Autres prix de la sélection officielle
Prix Luigi de Laurentiis pour un premier film : Court de Chaitanya Tamhane
Prix Orizzonti du meilleur film : Court de Chaitanya Tamhane
Prix Orizzonti du meilleur réalisateur : Naji Abu Nowar pour Theeb
Prix spécial du jury Orizzonti : Belluscone. Une storia siciliana de Franco Maresco
Prix spécial Orizzonti du meilleur interprète : Emir Hadžihafizbegovic dans These are the Rules d'Ognjen Svilicic.
Prix Orizzonti du meilleur court métrage : Maryam de Sidi Saleh
Lion d'or pour l'ensemble de leur carrière : Thelma Schoonmaker et Frederick Wiseman
Prix Jaeger-Lecoultre "Glory to the Filmmaker" : James Franco
Prix Persol hommage pour le talent visionnaire : France McDormand
Prix L'Oréal Paris pour le cinéma : Valentina Corti
Autres prix
Prix Europa Cinemas Label : I nostri ragazzi d'Ivano de Matteo
Future Film Festival Digital Award : Birdman Alejandro González Iñárritu ; mention spéciale à Italy in a day de Gabriele Salvatores
Prix CICAE - Cinema d’Arte et d’Essai : Heaven Knows What de Josh & Ben Safdie
Queer Lion Award : Les Nuits d’été de Mario Fanfani
Prix Signis : Loin des hommes de David Oelhoffen ; mention spéciale à 99 Homes de Ramin Bahrani
Prix FIPRESCI de la critique internationale
Meilleur film de la compétition : The Look of Silence de Joshua Oppenheimer
Meilleur film des autres sélections : Nicije dete de Vuk Ršumovic
Prix Fedeora du meilleur film (Venice Days) : One on One de Kim Ki-duk
Prix Fedeora du meilleur réalisateur pour un premier film (Venice Days) : Aditya Vikram Sengupta pour Labour of Love
Prix du meilleur film à la Semaine internationale de la critique : Flapping in the Middle of Nowhere by Nguy'n Hoàng Ðiep
Prix du meilleur scénario à la Semaine internationale de la critique : Vuk Ršumovic pour No One’s Child
Meilleur film Venice Days : Retour à Ithaque de Laurent Cantet
Fatih Akin est bloqué pour son prochain film.. Le cinéaste n'a trouvé aucun acteur turc pour interpréter le rôle de Hrant Dink, journaliste d'origine arménienne assassiné en Turquie en 2007. Le film devait être basé sur ce fait divers. Akin a annoncé au journal arménien Agos, tel que le rapporte l'AFP, qu'il suspendait ce projet.
"J'ai échoué à convaincre un comédien turc de jouer le rôle de Hrant Dink, tous ont trouvé mon scénario très dur" a-t-il expliqué. “Pour moi c'était important qu'il y ait un film turc à propos de Hrant. Un américain ou un français ne peuvent pas l'incarner. Nous devons traiter cette question nous-mêmes. Mais apparemment, nous ne sommes pas prêts."
Le fait divers fait toujours polémique en Turquie. Le 19 janvier 2007, Hrant Dink, 52 ans, est abattu à Istanbul devant les locaux d'Agos, hebdomadaire bilingue turco-arménien qu'il dirigeait. Un jeune nationaliste âgé de 17 ans lui a tiré deux balles dans la tête. Le crime a fait sensation. Hrant Dink était l'un des artisans de la réconciliation entre Turcs et Arméniens, provoquant la colère des nationalistes turcs, qui le haïssaient. La procédure est toujours en cours, les parents du tueur continuant d'affirmer qu'il obéissait sous les ordres d'une hiérarchie en rapport avec l'Etat.
Fatih Akin marche sur des oeufs : son dernier film, The Cut, qui sera présenté en compétition au prochain festival de Venise, évoque le génocide arménien,sujet tabou en Turquie. Se déroulant en 1915, le film raconte l'épopée d'un survivant qui part à la recherche de sa fille. Le réalisateur avait invoqué des "raisons personnelles" pour justifier qu'il ne le présenterait pas à Cannes (lire notre actualité du 15 avril). La Turquie rejette toujours officiellement la version historique d'un génocide, n'évoquant que des massacres entre Turcs et Arméniens durant la dislocation ottomane. Les tueries et les déportations d'Arméniens ont fait plus de 1,5 million de morts selon les Arméniens, 250.000 à 500.000 selon la Turquie.
The Cut sortira en France le 14 janvier 2015.
Fatih Akin, réalisateur allemand d'origine turque, a remporté l'Ours d'or de la Berlinale en 2004 avec Head On, le prix du scénario à Cannes avec De l'autre côté et le Grand prix du jury à Venise avec Soul Kitchen.
On savait déjà qu'Alexandre Desplat présiderait le jury de la compétition (lire notre actualité) et qu'Ann Hui serait en charge de celui d'Orizzonti. mais on ne connaissait pas encore les autres membres du jury.
C'est chose faite.
Pour décerner le Lion d'or et les autres prix de la compétition, le compositeur de musique de film français sera entouré de l'actrice chinoise Joan Chen, du réalisateur allemand Philip Groning, de la réalisatrice autrichienne Jessica Hausner, du romancier indien Jhumpa Lahiri, de al costumière britannique Sandy Powell, du comédien et réalisateur britannique Tim Roth, du réalisateur palestinien Elia Suleiman et de l'acteur et réalisateur italien Carlo Verdone.
Pour la sélection Orizzonti, la cinéaste hong-kongaise Ann Hui sera accompagne de l'actrice israélienne Moran Atias, de l'actrice et réalisatrice suédoise Pernilla August, du réalisateur et scénariste américain David Chase, du réalisateur tchadien Mahamat-Saleh Haroun, du réalisateur italien Roberto Minervini et du critique turc Alin Tasciyan.
On ajoutera le jury pour le prix du meilleur premier film, le prix Luigi de Laurentiis, qui sera jugé par la cinéaste italienne Alice Rohrwacher (récent Grand prix du jury à Cannes), la réalisatrice argentine Lisandro Alonson, le réalisateur canadien Ron Mann, la réalisatrice et productrice chinoise Vivian Qu et le scénariste et réalisateur roumain Razvan Radulesci.
Le Festival se déroulera du 27 août au 6 septembre.
C'est sans doute là qu'il faut voir le plus d'originalité, formelle, et de diversité, géographique. La sélection Orizzonti (Horizons), l'équivalent d'Un Certain regard à Cannes, se paye quelques audaces : le retour de Makhmalbaf, Houellebecq chez Delépine/Kervern, Dupieux toujours décalé, le prolifique Hong Sangsoo, l'adaptation shakespearienne par Almereyda, ... il y a de quoi assouvir les curieux. Mais avant tout, c'est aussi là que le cinéma asiatique (au sens très large, d'Azerbaïdjan à la Jordanie, d'Inde à la Corée du sud, en passant par la Georgie) réduit la domination européenne et américaine. Ce qui souligne également que le cinéma d'Amérique latine et d'Afrique est quasiment absent de cette 71e Mostra.
Theeb, Naji Abu Nowar Line of Credit, Salome Alexi Cymbeline, Michael Almereyda Senza Nessuna Pieta, Michele Alhaique Near Death Experience, Benoit Delépine & Gustave Kervern Le Vita Oscena, Renato De Maria Realité, Quentin Dupieux I Spy/I Spy, Veronika Franz & Severin Fiala Hill of Freedom, Hong Sangsoo Bypass, Duane Hopkins The President, Moshen Makhmalbaf Your Right Mind, Ami Canaan Mann Belluscone, una storia siciliana, Franco Maresco Nabat, Elchin Musaoglu Heaven Knows What, Josh & Ben Safdie These Are the Rules, Ognjen Svilicic Court, Chaitanya Tamhane
La sélection Hors-compétition de ce 71e Festival de Venise pourrait presque être une compétition très honorable. Oliveira (le vénérable), Im Kwontaek (le grand retour), Seidl, Peter Chan, Gitai, Ann Hui ... ces cinéastes ont déjà reçu les prix les plus prestigieux du monde du cinéma. On peut ajouter les très hollywoodiens James Franco, Joe Dante et Barry Levison et des italiens très populaires dans leur pays. L'Europe se taille la part du lion (qui pour ces films ne sera que sur leur affiche).Mais, il est évident qu'avec de tels morceaux, cette sélection "hors-compet" risque de concurrencer la compétition côté paparazzi et médias...
The Golden Era, Ann Hui (China, Hong Kong) - film de clôture
Words with Gods, Guillermo Arriaga, Emir Kusturica, Amos Gitai. Mira Nair, Warwick Thornton, Hector Babenco, Bahman Ghobadi, Hideo Nakata, Alex de la Iglesia She’s Funny That Way, Peter Bogdanovich Dearest, Peter Ho-sun Chan Olive Kitteridge, Lisa Cholodenko Burying the Ex, Joe Dante Perez, Edoardo De Angelis La zuppa del demonio, Davide Ferrario The Sound and the Fury, James Franco Tsili, Amos Gitai La trattativa, Sabina Guzzanti Make Up, Im Kwontaek The Humbling, Barry Levinson Le vieil homme de Belem, Manoel de Oliveira Italy in a Day, Gabriele Salvatores In the Basement (Dans la cave), Ulrich Seidl The Boxtrolls, Anthony Stacchi & Annable Graham Nymphomaniac Volume II Director’s Cut, Lars Von Trier
Le 71e Festival de Venise a révélé sa sélection officielle. En course pour le Lion d'or, un mélange de vieux e la vieille, d'auteurs déjà primés dans les grands festivals et quelques noms moins connus. Plusieurs des films en compétition étaient plutôt attendus à Cannes (Akin, Inarritu, Wang Xiaoshai, Andersson...). On note également une forte présence française (3 films) et américaine (4 films). Les cinématographies asiatiques et latino-américaines sont plus discrètes. Venise, comme Cannes, a opté pour un programme assez européen.
Birdman, Alejandro Gonzales Inarritu - film d'ouverture
The Cut, Fatih Akin A Pigeon Sat on a Branch Reflecting on Existence, Roy Andersson 99 Homes, Ramin Bahrani Tales, Rakhshan Bani E’temad La rançon de la gloire, Xavier Beauvois Hungry Hearts, Saverio Costanzo Le dernier coup de marteau, Alix Delaporte Pasolini, Avel Ferrara Manglehorn, David Gordon Green Trois coeurs, Benoit Jacquot The Postman’s White Nights, Andrei Konchalovsky Il Giovane Favoloso, Mario Martone Sivas, Kaan Mujdeci Anime Nere (Âme noire), Francesco Munzi Good Kill, Andrew Niccol Loin des Hommes, David Oelhoffen The Look of Silence, Joshua Oppenheimer Nobi, Shinya Tsukamoto Red Amnesia, Wang Xiaoshuai
La sélection des 11e Venice Days a été révélée aujourd'hui. Deux cinéastes français réputés (dont une Palme d'or), un ancien Lion d'or et le retour de Miranda July sont annoncés. Au total, 20 films (dont six premiers films) de 12 pays seront présentés du 27 août au 6 septembre. par ailleurs, les trois finalistes du Prix Lux ont été choisis et seront projetés dans le cadre de cette section parallèle du Festival de Venise.
One on one de Kim Ki-duk (Corée du Sud) - Ouverture Messi d'Alex de la Iglesia - Clôture
Sélection officielle El 5 de talleres d'Adrian Biniez (Argentine) Retour à Ithaque de Laurent Cantet (France, Belgique) Before I disappear de Shawn Christensen (Etats-Unis, Royaume-Uni) The Dinner d'Ivano De Matteo (Italie) Les nuits d'été de Mario Fanfani (France) Patria de Felice Farina (Italie) Métamorphoses de Christophe Honoré (France) Between 10 and 12 de Peter Hoogendoom (Belgique, France, Pays-Bas) The Farewell Party de Sharon Maymon et Tal Granit (Israël) The Goob de Guy Myhill (Royaume-Uni) Labour of love d'Adityavikram Sengupta (Bengale, Inde) They have escaped de Jukka Pekka Valkepaa (Finlande, Pays-Bas)
Séances spéciales 9X10 Novanta de Marco Bonfanti, Claudio Giovannesi, Alina Marazzi, Pietro Marcello e Sara Fgaier, Giovanni Piperno, Costanza Quatriglio, Paola Randi, Alice Rohrwacher, Roland Sejko (Italie) The show mas go on de Rä di Martino (Italie) The lack de Masbedo (Italie) Five star de Keith Miller (Etats-Unis)
Miu Miu Women's Tales
Spark and Light de So Yong Kim Somebody de Miranda July (Etats-Unis)
En deux annonces, le festival du Film de New York a chamboulé la hiérarchie mondiale, au moins pour cette année. Habituellement, la période août-octobre est dominé par deux festivals : Venise et Toronto. Ils lancent les grands films de la fin d'année et servent de tremplin pour les Oscars. Il faut ajouter un troisième festival, celui de Telluride, qui commence à agacer Toronto en lui prenant quelques avant-premières mondiales (comme l'an dernier 12 Years a Slave).
Mais cette année, c'est d'ailleurs qu'arrive la concurrence. Le Festival du Film de New York (26 septembre-2 octobre) s'offre les avant-premières mondiales de Gone Girl, de David Fincher, et d'Inherent Vice, de Paul Thomas Anderson. Deux films qu'on attendait à Venise et/ou Toronto.
Deux productions américaines majeures qui zappent les deux grands rendez-vous médiatiques et professionnels du second semestre? Depuis que le festival de New York a été le théâtre des avant-premières mondiales de films comme L'Odyssée de Pi, Captain Phillips ou Her, il monte en grade auprès des experts marketing des studios (en plus de réduire les coûts pour les déplacements de journalistes). Plus tardif dans la saison, donc plus "collé" aux sorties en salles et plus proche dans la course aux prix de fin d'année, New York est aussi moins chargé en films, permettant un maximum d 'exposition pour chacune des oeuvres.
Gone Girl fera l'ouverture du Festival. L'adaptation du roman de Gillian Flynn, avec Ben Affleck, Rosamund Pike et Tyler Perry, sortira dans la foulée, le 3 octobre, aux Etats-Unis. Fincher avec déjà fait l'ouverture du Festival avec The Social Network.
Inherent Vice est l'adaptation du livre de Thomas Pynchon, avec Joaquin Phoenix, Josh Brolin, Reese Witherspoon, Owen Wilson et Benicio del Toro. La Warner doit sortir le film aux Etats-Unis le 12 décembre. Anderson a déjà présenté Punch-Drunk Love et Boogie Nights à New York.
Pour Venise et Toronto, il reste quand même quelques morceaux de choix. Venise a déjà annoncé le film d'ouverture, Birdman d'Alejandro G. Inarritu. Et il reste les films de Woody Allen, Tim Burton, Terrence Malicjk, Jeff Nichols, Jean-Marc Vallée et Cameron Crowe.