120 battements par minute, Faute d’amour et Grave primés par le Syndicat de la critique

Posté par vincy, le 30 janvier 2018

Le Syndicat français de la critique de cinéma a dévoilé ses lauréats pour l'année 2017, lundi 30 janvier. Sans trop de surprises, 120 battements par minute, Grand prix du jury à Cannes, a été distingué comme meilleur film français. Le film de Robin Campillo est l'un des favoris pour les prochains César et prix Lumière.

Faute d'amour de Andreï Zviaguintsev, Prix du jury à Cannes, a remporté le prix du meilleur film étranger. Et c'est l'une des révélations du Festival de Cannes 2016, Grave, de Julia Ducournau, sélectionné alors à la Semaine de la critique, qui a gagné le prix du meilleur premier film français. I'm not a Witch de Rungano Nyoni s'est vu décerner le prix du meilleur premier étranger.

Le Syndicat a aussi récompensé Va, Toto! de Pierre Creton (Film singulier francophone) et Des hommes à la mer de Lorris Coulon (court métrage français).

Côté petit écran, les critiques ont choisi Un ciel radieux de Nicolas Boukhrief comme meilleure fiction française, Un Français nommé Gabin d'Yves Jeuland et François Aymé comme meilleur documentaire français et Manon 20 ans de Jean-Xavier Lestrade comme meilleure série française.

Pour les DVD/Blu-Ray, les lauréats sont Poesia sin fin d'Alejandro Jodorowsky (DVD/Blu-ray récent), Alfred Hitchcock, les années Selznick (coffret), J'accuse de Abel Gance (patrimoine), et Le complexe de Frankenstein d'Alexandre Poncet et Gilles Penso (Curiosité).

Enfin 3 livres ont été distingués: Continental film, cinéma français sous contrôle allemand de Christine Leteux (meilleur livre français), Aventures de John Boorman (meilleur livre étranger) et Cinéma d'animation, la French Touch (album).

« Le nom des gens » remporte le 22e Grand Prix du meilleur scénariste

Posté par MpM, le 27 novembre 2008

Pour sa 22e édition, le Grand Prix du meilleur scénariste a été attribué à Michel Leclerc et Baya Kasmi pour Le Nom des gens, une comédie sur les apparences trompeuses. Ce prix récompense traditionnellement un scénario de long métrage écrit par un auteur n’ayant pas eu plus de trois scénarios portés à l’écran. Il consiste en l’achat des droits du scénario pour une mise en onde par France culture et en l’attribution d’une dotation de la chaîne ARTE.

Le jury, présidé par Anne Parillaud et composé de professionnels du cinéma et des médias, remettait également le Prix Arlequin ouvert aux auteurs de moins de 28 ans et récompensant un scénario de long-métrage au stade de l’écriture. C’est Stéphane Cazes qui l’a emporté avec Le Sens de nos peines, l’histoire d’une jeune femme élevant son premier enfant en prison. Deux prix spéciaux ont été attribués dans chaque catégorie : à Karin Albou pour Je l’aimerais jusqu’à la fin de sa mort (une adaptation de La douleur de Marguerite Duras) en section Grand prix et à Katell Quillévéré pour Un poison violent en section junior.

On pourra découvrir dimanche 30 novembre à 20h la réalisation radiophonique de Noces Ephémères de Reza Serkanian, prix spécial du jury 2007, réalisé par Myron Meerson pour France culture. Quant aux lauréats 2008, on leur souhaite la même carrière qu'à Séraphine de Martin Provost, L'emploi du temps de Laurent Cantet ou encore Va, vis et deviens de Radu Mihaileanu, tous trois récompensés au stade de l'écriture par le prix du meilleur scénariste.