Après les jouets Hasbro, Hollywood s’amuse avec les Legos

Posté par vincy, le 18 août 2009

Transformers et GI Joe, des jouets Hasbro, font de mauvais films mais de très bonnes recettes pour Paramount. Cela donne la douteuse intention qui suit : Warner Bros veut développer un film avec Lego, le fabricant danois de briques encastrables colorées.

Cela se déclinera sous la forme d'une comédie familiale d'action et d'aventures, mélangeant prises de vues réelles et animation. Warner a engagé les producteurs des films à venir, Sherlock Holmes et Tom et Jerry.

Cela fait des années que lego essaye de transformer ses briques en film. seuls les Bionicles avaient eut le droit à une série animée en DVD.

Warner est en terrain connu : Batman et Harry Potter sont des licences lucratives chez Lego. Le cinéma est un vecteur promotionnel très fort et en ces temps de domination du jeu vidéo, Légo comme Mattel ou Hasbro ont besoin de séduire les jeunes générations à travers des films pour qu'ils achètent des jeux. Hot Wheels et Monopoly sont déjà dans les tuyaux des studios.

A quand un film sur les Playmobils?

Universal commande un remake de Videodrome

Posté par vincy, le 30 avril 2009

videodrome.jpg26 ans après la sortie du film culte de David Cronenberg, Videodrome, avec James Woods et la chanteuse de Blondie, Universal a demandé à Ehren Kruger d'écrire un remake. Grâce à ce film, Cronenberg avait gagné son premier Prix Génie (les Oscars canadiens) du meilleur réalisateur. Il enchaînait avec The Dead Zone et La Mouche...

Universal avait déjà distribué la version originelle. La nouvelle version actualisera les récentes évolutions scientifiques comme les nano technologies et devrait s'apparenter à un film de science-fiction plus grand public. Le scénariste Egren Kruger a notamment écrit les scripts de Scream 3, Piège fatal, The Ring, et le prochain Transformers.

L'époque n'est plus ce qu'elle était puisque David Cronenberg prépare une adaptation littéraire, Le cercle Matarese, grand public avec Denzel Washington et Tom Cruise dans les rôles principaux.

Décryptage autour du 12e Star Trek

Posté par vincy, le 1 avril 2009

star trek 11

Le 31 mars Paramount  annonçait la mise en route du 12e épisode de Star Trek. Prévu pour l'été 2001, cette suite sera écrite par Roberto Orci, Alex Kurtzman et Damon Lindelof. Ils ont donc 9 mois pour l'accoucher.

Le trio de scénaristes va attendre les réactions du public au 11e épisode de la franchise, qui ne sort que le 8 mai prochain (le 6 en France). Réalisé par J.J. Abrams ("Lost", "Alias", Mission Impossible III), il est censé rafraîchir et dynamiser cette saga qui s'endormait et se ringardisait malgré les inombrables liftings et les séries TV adaptées à l'air du temps.

En annonçant la mise en production du 12e épisode, avant même la sortie en salle du 11e, Paramount envoie deux messages aux fans et au public.

Premièrement, cela signifie ou veut signifier que le prochain Star Trek est si bon que le studio n'a aucun doute sur son succès et mérite déjà une suite pour satisfaire les futures attentes. De quoi créer un buzz positif, ou en tout cas conjurer d'éventuelles rumeurs négatives.

Deuxièmement, à cinq semaines de sa sortie, c'est une manière de faire parler du film. Habile communication pour occuper le terrain face à Wolverine, qui sort juste avant, ou Anges & Démons, qui sort juste après.

Il faut dire que Paramount a de fortes attentes sur la marque Star Trek. Le budget investit est conséquent (150  millions de $ hors marketing). Si Star Trek crashe, il restera  Transformers 2, G.I. Joe et une comédie familiale avec Eddie Murphy pour se rattraper.

 Le 10e opus, Nemesis, remonte à 2002. Avec seulement 67 millions de $ de recettes dans le monde, il est sorti dans l'indifférence. D'autant que cela prouvait un fort déclin. Insurrection (1998) avait récolté 113 millions de $, First Contact (1996) avait cumulé à 146 millions de $ et Generations (1994) avait rapporté 118 millions de $. 30 ans après le premier film de cinéma, Star Trek fait donc de nouveau l'expérience du grand écran.

Top 10 2008 : la déception de la VoD

Posté par vincy, le 5 mars 2009

Satellifax a publié un classement qui va prendre de l'importance : les films les plus vus en VoD (Vidéo à la demande) en 2008 en France.

On y retrouve 4 films français parmi les dix films les plus "achetés" mais aussi un dessi animé, trois suites, aucun film art et essai. C'est évidemment une déception puisque l'acte à l'achat (4 euros en moyenne) devrait permettre l'audace dans le choix des films.

Loin de là, et au contraire, comme le marché de la vidéo ou les diffusions télé, la VoD ne fait qu'accentuer les succès des films les plus populaires. Hormis le magnifique Ratatouille, Ecran Noir n'aurait consellé que Die Hard 4. tous les autres ont reçu zéro, une ou deux étoiles par nos critiques. C'est dire la faiblesse artistique des 10 films qui ont dominé la VoD l'an dernier.

Alors certes, le leader est un petit géant puisque les Ch'Tis n'a été acheté que par 94 000 téléspectateurs. mais il serait bon que ldes diffuseurs fassent d'énormes efforts ergonomiques et pédagogiques pour inciter les consommateurs à profiter d'un choix souvent masqué par les gros hits en exclusivité.

1. Bienvenue chez le Ch'tis

2. Astérix aux jeux Olympiques

3. Ratatouille

4. Disco

5. Taken

6. Je suis une légende

7. 99 Francs

8. Benjamin Gates et le livre des secrets

9. Transformers

10. Die Hard 4

2009, des suites à profusion

Posté par vincy, le 15 août 2008

iceage3.jpgL'été 2008 aura donné plus ou moins de bonheur aux suites. Deux d'entre elles triomphent au box office mondial (Batman et Indiana Jones) quand beaucoup sont en deça des scores attendus (Hulk, Hellboy, La Momie, X-Files...).

Hollywood ayant beaucoup de suite(s) dans les idées , l'été 2009 ressemblera d'assez près à cette saison.

Nous allons retrouver Wolverine (X-Men Origins), Star Trek (combien déjà?), Tom Hanks dans le rôle de Langdon (Anges et démons), Ben Stiller dans son musée (Battle of the Smithonian), Christian Bale en Terminator (Terminator Salvation).

Mais nous aurons aussi le droit à un quatrième épisode de Fast and Furious, un deuxième des Transformers, un troisième de L'âge de glace, un quatrième de Final Destination.

Et côté comédie, on reprend les mêmes et on recommence : Eddie Murphy, Adam Sandler, Jake Black, Will Ferrell, Sacha Baron Cohen...

Il faudra compter sur Pixar pour l'originalité avec Up. Ou encore Michael Mann avec son très attendu Public Enemies.

Bernie se casse à 51 ans (1957-2008)

Posté par vincy, le 10 août 2008

berniemac.jpgBernard Jeffrey McCullough, plus connu sous le nom de Bernie Mac, est décédé d'une maladie aux complications pulmonaires à Chicago, le 9 août.

Géant d'un mètre quatre-vingt onze, marié depuis 1997 à Rhonda, il avait débuté dans le "stand up", et est rapidement devenu l'une des gloires du genre. Il a connu une immense célébrité en animant The Bernie Mac Show, deux fois nommé aussi bien aux Emmy Awards qu'aux Golden Globes.

Le cinéma a fait appel à lui dès 1992 (Mo' Money, Whi's the Man, House Party 3...). Mais c'est en 2001 qu'il casse la baraque avec sa participation à Ocean's 11, de Steven Soderbergh. Il appartient à la bande de George Clooney, en bon croupier un peu pourri. Il fera partie des deux autres aventures.

On le remarquera aussi dans Drôles de dames, le deuxième opus, devenant Bosley et remplaçant Bill Murray. Eternel second rôle dont les choix ne feront pas date. Il est le frère du président Chris Rock dans Head of State, le coach de Terrence Howard dans Pride, remplace Spencer Tracy dans le mauvais remake de Qui vient dîner ce soir?, s'invite dans Transformers. Reconnaissons au moins sa participation au culte Bad Santa, où il clame cette phrase incroyable : "certes, Papa Noël a enculé quelqu'un..."

On le verra de manière posthume dans Soul Men, avec Samuel L. Jackson, et dans Old Dogs, avec Robin Williams et John Travolta.

Piratage : propagande ou réelle peur?

Posté par vincy, le 7 août 2008

Ah ces médias officiels et officiellement libéraux (comprendre la presse quotidienne économique) : ils se sont régalés dès ce matin à brandir la menace du piratage. L'Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle a publié la première étude mesurant "précisément" les statistiques de piratage de films. Cette Alpa qui veut alpaguer les corsaires du clic est une vieille association de 23 ans, créée par le Ministère de la Culture et celui de la Justice, financée par les professionnels du cinéma  et présidée par le P-DG de Gaumont. Il y a plus neutre. Sise dans les très chics quartiers du VIIIe arrondissement de Paris, cette Alpa a un site internet qui ne contient que ses contacts et son logo. On fait mieux en guise de transparence.

Alors, certes, l’Alpa a déclenché le signal d’alarme, voudrait que le train s’arrête, parlant de « péril ». L’étude porte sur la période novembre 2007 / juin 2008. Les chiffres son évidemment balancés aux médias pour faire paniquer les professionnels et pointer du doigt les méchants internautes.

De façon grossière, on nous dit « autant de films piratés que d’entrées payées ». Pourtant si l’on sait calculer les chiffres reçus on note 14,1 millions de téléchargements en juin + 62 millions de téléchargements de janvier à mai, soit 76 millions d’actes de piratages. Contre près de 100 millions de vendus. Bien sûr, ça ne retire en rien l’effarante donnée de 450 000 téléchargements illicites par jour en France.

Mais il faut relativiser certaines données et s’inquiéter pour d’autres. Car finalement cela impacte davantage sur le marché du DVD, en chute libre, que sur les entrées, plutôt dynamiques malgré la crise économique. D’abord les films américains s’octroient une part de marché bien plus importante chez les pirates (66%) que chez les spectateurs. Les blockbusters sont made in USA, avec en tête des daubes comme Transformers et Next, mais aussi American gangster, Bee Movie et No country for Old men, tous au dessus de 2 millions de clics. C’est d’autant plus inquiétant que le film des Coen est très loin d’avoir obtenu ce nombre de spectateurs en salles. De même, la part de marché des films européens est de 12% chez les pirates, ce qui n’a rien à voir avec la moyenne de 4% annuelle dans les salles.

Autant de clics pour Bienvenue chez les Ch'tis que pour Persépolis
Mais bizarrement les films français sen tirent bien. Seulement 19% de part de marché sur les ordinateurs contre 40% en moyenne sur les grands écrans. Le plus gros « hit » est évidemment Bienvenue chez les Ch’tis avec 682 000 téléchargements, soit 3,5 % des entrées du film ! De même les 206 000 clics de Disco ou 287 000 clics de La Môme sont très loin des 2,5 millions de clics pour le film oscarisé des Coen mais aussi de leurs scores au box office. A la rigueur le producteur de Survivre avec les loups a raison d’avoir la rage : 149 000 téléchargements pour 650 000 entrées… Pire, Persépolis accumule 675 000 curieux en ligne pour à peine deux fois plus de fidèles des salles obscures.

Mais attention, rien ne dit que ces pirates n’achètent pas le DVD ou ne vont pas aussi voir le film en salles. Il faudra surtout croiser les chiffres de la VOD avec la prochaine étude pour voir si la tendance est à la hausse ou à la baisse.
Enfin, plutôt que de se focaliser sur les Top 10 des œuvres les plus téléchargées, peut-on s’interroger sur les motifs des « pirates » et de se demander comment faire pour les attirer à voir un film brésilien ou japonais sur un ordinateur plutôt que d’aller le voir en salles ?