Tran Anh Hung se lance dans la cuisine française

Posté par vincy, le 27 novembre 2017

Le cinéaste franco-vietnamien Tran Anh Hung a révélé au Festival de Singapour les détails de son prochain film. Dodin-Buffant sera une plongée dans la cuisine française.

Il adaptera le roman de Marcel Rouff, La vie et la passion de Dodin-Bouffant, gourmet, plusieurs fois réédité depuis 1924 et adapté en BD par Mathieu Burniat (La passion de Dodin-Bouffant). Le personnage de Dodin-Bouffant est fictif mais s'inspire de la vie de Brillat-Savarin, célèbre gastronome et auteur culinaire (Physiologie du goût) du XVIIIe et XIXe siècles.

Dodin-Bouffant est un vieux magistrat à la retraite, raffiné et délicat, qui a un appétit d'ogre et qui, du fond du Jura, consacre sa vie à son amour de la cuisine. Il règne sur la table des princes et sait qu'un pot-au-feu peut élever les âmes. Las, un jour meurt Eugénie Chatagne, sa fidèle cuisinière, capable de comprendre, suivre et prévenir les désirs du maître. Il commence à chercher la perle des fourneaux qui sera digne de lui succéder et de lui satisfaire son palais...

Tran Anh Hung termine actuellement le scénario et va partir en quête de financements. Son dernier film, Eternité, sorti en 2016, avait été un échec public (130000 entrées en France) et critique. Dans les années 1990, le réalisateur a remporté la Caméra d'or à Cannes pour L'odeur de la papaye verte et le Lion d'or à Venise pour Cyclo.

Tran Anh Hung s’offre trois stars françaises

Posté par vincy, le 22 février 2014

audrey tautou mélanie laurent bérénice bejoTran Anh Hung a choisi trois actrices françaises renommées internationalement pour son prochain film Eternité : Audrey Tautou, Mélanie Laurent et Bérénice Bejo trois actrices césarisées qui se sont souvent aventurées hors des frontières françaises. Chacune a même été à l'affiche d'au moins un film cité aux Oscars.

Le Film Français a annoncé hier le casting du premier film du réalisateur tourné en français, au budget confortable de 10 millions d'euros.

Adaptation de L'élégance des veuves, le deuxième roman d'Alice Ferney (1995), l'histoire raconte plusieurs destins de femmes piégées par les schémas d'une société conservatrice et bourgeoise et la transmission de ces valeurs de génération en génération. Un cycle sans fin qui pousse les femmes à se marier, à enfanter, puis à mourir.

Tran Anh Hung, 52 ans, a réalisé en 2010 La ballade de l'impossible, d'après le livre de Haruki Murakami. On lui doit aussi Je viens avec la pluie et sa trilogie vietnamienne - L'odeur de la papaye verte (1993, Caméra d'or à Cannes et César du meilleur premier film), Cyclo (1995, Lion d'or à Venise), A la verticale de l'été (2000).

L’instant court : Speechless, réalisé par Tran Anh Hung

Posté par kristofy, le 20 février 2012

Comme à Ecran Noir, on aime vous faire partager nos découvertes, alors après It's Halftime in America réalisée par David Gordon Green, avec Clint Eastwood, voici l’instant Court n° 66.

A l'occasion du 18ème Festival international des cinémas d'Asie (FICA) de Vesoul,  Ecran Noir a pu rencontrer Tran Anh Hung, invité de la section "francophonie d'Asie" avec ses 4 longs métrages L'odeur de la papaye verte, Cyclo, A la verticale de l'été et La ballade de l'impossible.

L'occasion de revenir avec lui sur son travail, et d'évoquer rapidement son expériences dans le domaine du format court. Expériences dont nous vous proposons ici un exemple à travers une publicité volontairement "orientalisante" et glamour.

Ecran Noir : Vos premiers courts-métrages, La femme mariée (à Cannes en 1989) et La pierre de l’attente, sont devenus quasiment invisibles  ?

Tran Anh Hung : Je souhaite qu’ils restent invisibles, ce sont les films les plus tristes qu’on ait pu faire. Je broyais du noir sûrement, je devais être dans une période sombre de ma vie, il n’y a pas beaucoup de plaisir à les voir.

EN : Il vous est également arrivé de réaliser des films publicitaires...

TAH : Je fais très peu de publicités, vraiment quand mon compte en banque est vide c’est à ce moment-là que j’accepte. Pour le spot Marionnaud, c’est leur agence de communication qui a eu ce genre d’idée avec un côté un peu asiatique, c’était leur envie. Je crois que l’agence a bien aimé la réalisation de cette pub mais en fait pas leur client.

Je fais très peu de publicité parce que pour moi faire une image c’est très précieux, je ne voudrais pas m’épuiser à ça. J’en ai fait une dizaine dans ma vie mais c’est minuscule, ce n'est pas grand chose.

Crédit photo : image modifiée, d’après un extrait du film Speechless.

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Vesoul 2012 : rencontre avec Tran Anh Hung

Posté par kristofy, le 19 février 2012

Le FICA de Vesoul s’attache à mieux faire découvrir le cinéma des pays francophones d’Asie, et cette année, c’est le réalisateur franco-vietnamien Tran Anh Hung (ci-contre, et ci-dessous avec le réalisateur japonais Kore-Eda)  qui est invité. Dès son premier film, Tran Anh Hung s'est fait connaître et surtout reconnaître pas seulement comme un nouveau talent à suivre mais déjà comme un cinéaste qui va compter.

L’odeur de la papaye verte reçoit le prix de la Caméra d’or au festival de Cannes en 1993 et le César de la meilleure première œuvre, et il concourt à l’Oscar du meilleur film étranger. En 1995, son second film Cyclo gagne le Lion d’or au festival de Venise, en 2000 il est de retour à Cannes avec A la verticale de l’été, et en 2010 de nouveau à Venise pour La ballade de l’impossible.

Ce sont ces quatre films que Vesoul a programmés, une initiative d’ailleurs très appréciée par le public car chaque séance affichant complète, il a fallu en organiser des supplémentaires.

EN : Dans L’odeur de la papaye verte on est plongé dans le Vietnam pourtant le film n’a pas été tourné là-bas mais en studio en France, pour quelle raison ?

TAH : Le tournage en studio, c’est une erreur que nous avons faite, mais heureusement on a réussi à restituer parfaitement le Vietnam. En fait c’était mon premier film mais aussi le premier de mon producteur ce qui fait qu’on manquait un peu d’expérience, on manquait aussi d’un manque de connaissance du Vietnam.

On avait pensé à recréer le décor, on a commencé à raser un endroit pour poser une chape de béton où construire dessus. Seulement on n’avait pas anticipé l’extrême lenteur du Vietnam, et on s’est rendu compte que si on continuait à cette vitesse là alors le tournage ne pourrait pas commencer avant la saison des pluies, ce qui serait catastrophique. Le décor je le voulais en extérieur là-bas et pas en studio pour hériter de la lumière naturelle et de la végétation, mais vraiment ça ne pouvait pas être possible.

EN : Le film suivant Cyclo est tourné lui sur place au Vietnam, et il a gagné le Lion d’or au festival de Venise. Pourtant il y a eu des soucis de censure de la part de Vietnam, d’où vient ce décalage d’appréciation ?

TAH : En fait le Vietnam a vu le film comme quelque chose qui pouvait abîmer l’image de leur pays, voilà. Ils ont considéré que Cyclo noircit la société vietnamienne. Le film a eu de belles critiques de journalistes occidentaux, avec dedans cet aspect du banditisme, et ça n’a pas plu à la censure idéologique du Vietnam, il y a eu quelques reproches. Mais c’était le moment où les dvd piratés au Vietnam sont apparus, et le film existait normalement dans les bacs des magasins vidéo.

EN : Pour adapter en film un roman aussi dense que La ballade de l’impossible de Murakami Haruki comment se fait le choix des passages à supprimer ou à écourter ?

TAH : Ce sont des choses qui se font naturellement. Je me suis donné comme ligne directrice le développement de la psychologie du personnage Watanabe et je voulais que le spectateur soit le plus proche possible de ça. Je voulais que le spectateur puisse être dans la tête et dans le cœur de Watanabe. Tout ce qui pouvait distraire ou emmener le spectateur loin de cette ligne, je le supprimais du livre.

EN : Vous travaillez sur plusieurs projets de nouveaux films dans différentes langues, mais le prochain serait un retour en France ?

TAH : Oui, mon prochain film sera français, je ne peux pas dire grand-chose dessus encore sauf qu’il s’agit de l’adaptation d’un livre absolument magnifique. Quand je l’ai lu, c’est devenu tellement évident que je devais en faire un film, il n’y a eu aucun obstacle pour que je l’adapte. J’espère accélérer mon rythme de travail, pour ne pas espacer de trop d’années mon dernier film et le prochain. Il y aura comme un retour aux sources car ça sera aussi les retrouvailles avec mon producteur historique des trois films vietnamiens, et je pense que les choses iront plus vite.

EN : Le FICA de Vesoul a choisi de présenter vos films presque comme une forme de rétrospective, quand vous regardez en arrière, quel sentiment avez-vous ?

TAH : Ce n’est pas un secret, j’ai commencé par refuser tout d’abord. Pour moi l’œuvre est comme un corps qui n’a pas encore toutes ses jambes ni tout ses bras, j’ai trouvé que c’était un peu tôt. Quand je suis ici, je suis content de rencontrer le public de Vesoul autour de ces films, ils affichent complet, ce qui me surprend et me fait très plaisir, mais je pense que j’ai encore quelques films à donner pour que le panorama soit assez complet pour un vrai corps avec tout ses membres.

Lire l'intégralité de l'interview

Crédit photo : Michel Mollaret

Vesoul 2012 : cinq bonnes raisons de participer à la 18e édition du Festival international des cinémas d’Asie

Posté par MpM, le 13 février 2012

La 18e édition du Festival international des cinémas d'Asie (FICA) ouvrira ses portes à Vesoul mardi soir pour une semaine de partages, d'échanges et de découvertes autour du cinéma asiatique.

Depuis plusieurs années, la manifestation est devenue un rendez-vous incontournable pour les passionnés de cinéma et de culture asiatiques en général, mais aussi pour tous les spectateurs cinéphiles ou simplement curieux.

Envie d'aller vérifier par vous-meme ? Ecran Noir a listé au moins cinq bonnes raisons de ne pas louper l' événement.

L’intégrale Kore-Eda, en sa présence, avec la première française de I wish

Le réalisateur japonais (Nobody knows, Still walking, Air doll...), habitué de Cannes, recevra un Cyclo d'or d'honneur lors de la soirée d'ouverture du FICA 2012. Pour l'occasion, il viendra avec son dernier film, le magnifique I wish, présenté en première française, et bénéficiera d’une rétrospective présentant l’ensemble de son œuvre.

90 films à (re)découvrir

A Vesoul, on peut voir des films de 9h le matin à minuit. Le plus difficile est donc de choisir entre les longs métrages de fiction de la compétition internationale, les documentaires, les films proposés dans le cadre de la thématique "Les brûlures de l'histoire", la japananimation, les séances grand-public... Quelques titres au hasard, juste pour donner une idée : Les citronniers d'Eran Riklis, Tonnerres lointains de Satyajit Ray, Return ticket de Teng Yung-shing...

Regard sur le cinéma kazakh : 20 films-clef de cette cinématographie méconnue

Un petit tour d’horizon du cinéma kazakh de 1938 à nos jours, vous n’en retrouvez pas un de sitôt ! L’occasion de découvrir de véritables pépites comme le Léopard d’or 1993, Ma vie sur le bicorne d’Ermek Chinarbaev.

La section francophonie d’Asie consacrée à Tran Anh Hung, en sa présence

Le réalisateur franco-vietnamien Tran Anh Hung (L’odeur de la papaye verte, Cyclo) est au cœur de la désormais traditionnelle section "Francophonies d’Asie" et viendra en personne présenter son travail. A ne pas rater, le superbe A la verticale de l’été, et son adaptation sensible de La balade de l’impossible.

L’ambiance du festival : convivialité, échanges et rencontres avec les invités

C’est une dimension importante du FICA : sa tradition de convivialité et de bonne humeur. Ici, les grands réalisateurs côtoient les jeunes débutants, et tous se mêlent au public lors des repas pris en commun et des soirées ouvertes a tous. Apres quatre ou cinq films dans une journée, quoi de plus agréable que d’échanger avec d’autres passionnés, interroger les organisateurs sur leurs choix de sélection, ou tout simplement aller féliciter un cinéaste dont on a apprécié le travail ? Les cinéphiles du monde entier en rêvaient, Vesoul l’a fait !

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18e édition du Festival international des cinémas d'Asie de Vesoul
Du 14 au 21 février
Informations et programme sur le site de la manifestation

Rendez-vous au Japon à La Pagode avec La ballade de l’impossible

Posté par vincy, le 7 avril 2011

Samedi 9 avril , de 10h30 à 13h30, le cinéma La Pagode (Paris 7e) vous donne rendez-vous avec le Japon.

Le cinéma projettera en avant-première La ballade de l'impossible (voir actualités autour du film), présenté l'an dernier à Venise. Le film de Tran Anh Hung est l'adaptation du célèbre roman de Haruki Murakami (publié en France chez Belfond).

Une rencontre avec le réalisateur et la traductrice française de l'écrivain suivra. Ce sera sans doute l'occasion d'évoquer les tourments que traversent le pays actuellement.

La ballade de l'impossible se déroule à Tokyo à la fin des années 60. Watanabe vient d'y emménager, après le suicide de Kizuki, son meilleur ami, pour commencer ses études universitaires. Il va croiser l'ancienne petite amie de Kizuku, Naoko. Ils vont tenter de se reconstruire ensemble pour évacuer la douleur qui pèse sur leurs épaules. Elle disparaîtra le lendemain de leur premier nuit partagée. Et ne réapparaîtra que plus tard, alors que Watanabe a rencontré une autre fille.

Le film sort le 4 mai prochain.

Réservation conseillée : 01 46 34 82 51 ou par courriel

Deauville Asia 2011 : Tran Anh Hung en ouverture

Posté par kristofy, le 10 mars 2011

Le 13ème Festival du Film Asiatique de Deauville se déroule en ce moment jusqu’au 13 mars. On y verra un panorama des prochains films qui sortiront prochainement sur nos écrans (en salles de cinéma ou en dvd), soit plus d’une trentaine d’œuvres venant de sept pays différents : Chine, Corée du Sud, Hong-Kong, Inde, Japon, Philippines et Thaïlande. Cependant cette année 2011 aura surtout les visages de la Corée avec un hommage à Hong Sang-soo et un regard sur le travail de Kim Jee-woon. Les deux réalisateurs seront d'ailleurs présents pour accompagner l’intégrale de leurs films.

Deauville sera donc l’occasion découvrir en avant-première certains des films asiatiques les plus attendus du moment depuis les échos des autres festivals par lesquels ils sont déjà passés : Cold fish de Sono Sion, Blades of blood de Lee Joo-nik, True legend de Yuen Woo-Ping, Detective Dee et le mystère de la flamme fantôme de Tsui Hark, le court-métrage Night fishing de Park Chan-wook, et évidement I saw the devil de Kim Jee-woon.

La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence de l’ensemble des membres des deux jurys, le réalisateur Pierre Morel préside le jury Action Asia et c’est Amos Gitaï qui est le président pour les films en compétition. Au milieu des amabilités d’usage un "merci" particulier a été adressé aux spectateurs, notamment pour la fidélité de ceux qui sont déjà venus et pour la curiosité des nouveaux venus.

Après avoir été découvert au festival de Venise, c’est La ballade de l’impossible qui a ouvert cette 13ème édition du festival asiatique de Deauville, il est aussi en compétition. Le nouveau film de Tran Anh Hung est une adaptation du célèbre roman de Haruki Murakami. Une phrase en particulier pourrait résumer presque à elle seule l’histoire : ‘ne pas être aimé en retour provoque immanquablement des drames’. Le personnage central est Watanabe, qui est encore étudiant quand son meilleur ami Kizuki se suicide. Lui et la petite amie de Kizuki, Naoko (l'actrice Rinko Kikuchi), se retrouveront des années plus tard avec le poids de cette disparition qui va les empêcher de s’aimer. Naoko ne donne plus aucune nouvelle après l’anniversaire de ses vingt ans et Waranabe rencontre la belle Midori. Une nouvelle histoire d’amour impossible car revient le souvenir de la troublante Naoko…

Le réalisateur franco-vietnamien Tran Anh Hung qui nous avait laissé zen après A la verticale de l’été il y a dix ans avait entre-temps tenté une expérience de thriller en dirigeant Josh Hartnett dans I come with the rain, resté inédit. Avec cette aventure dans un nouveau pays, le Japon, il est en train de renouer avec le succès au box office grâce à de beaux scores à Hong-Kong, au Japon, en Russie et à Taïwan. On découvrira le romantisme exacerbé de La ballade de l’impossible en France le 4 mai.

Crédit photo : Christophe Maulavé

Tran Anh Hung adapte Haruki Murakami et gagne les faveurs du box office

Posté par vincy, le 9 janvier 2011

La nouvelle d'Haruki Murakami, Norwegian Wood (La ballade de l'impossible), a été adaptée par Tran Anh Hung. le film, sélectionné à Venise puis Toronto, sort depuis quelques semaines dans les pays asiatiques: 11 décembre au Japon, 22 décembre au Vietnam, puis à Taïwan, en Russie et  maintenant à Hong Kong.

Il a fallu quatre ans à l'écrivain japonais pour accepter qu'on trahisse son livre, qui raconte l'expérience universelle d'un premier amour et d'un premier deuil. Les négociations avec le romancier à succès ont été longues et compliquées. Le nom de Murakami figure finalement à l'affiche comme co-scénariste.

Norwegian Wood (1987) est son plus grand succès avec plus de 9 millions d'exemplaires vendus. Il emprunte son nom à une chanson des Beatles.

Le film est entré 8e du box office de Hong Kong cette semaine en récoltant 127 000 $ dans 12 salles. Au Japon, il est déjà un joli succès : 6e après 3 semaines d'exploitation, il cumule déjà 9,6 millions de $ de recettes. Il fait ainsi mieux que Robin des Bois sorti la même semaine. En Russie, il est 9e avec un circuit de 6 copies seulement. A Taïwan, il a déjà trois semaines au compteur, 130 000 $ de recettes et se maintient dans le Top 15.

Il sortira en Europe entre mars et juin.

C'est d'ores et déjà le plus gros succès pour le cinéaste franco-vietnamien depuis L'odeur de la papaye verte (Caméra d'or à Cannes et César de la première oeuvre) et Cyclo (Lion d'or à Venise).