Le 4e Prix Toscan du Plantier est décerné aux Films du Poisson

Posté par MpM, le 22 février 2011

Le 4e  Prix Toscan du Plantier a été décerné à Yaël Fogiel et Laetitia Gonzalez des Films du Poisson, les heureuses productrices de deux très jolis films français de 2010, L'arbre, de Julie Bertuccelli, et Tournée, de Mathieu Amalric.

 Ce prix  est décerné par un jury composé des artistes et techniciens nommés aux César ces trois dernières années, ainsi que des 45 membres de l'Assemblée Générale de l'Académie. Il peut être décerné à tout producteur (ice) ayant produit au moins deux films dont un sorti en 2010 et pouvant concourir au César du Meilleur Film, soit 158 personnes  éligibles cette année.  

Un signe d'encouragement à quelques jours des Césars, puisque l'Arbre et Tournée sont chacun nommé trois fois, dont meilleure actrice (Charlotte Gainsbourg), meilleur film (Tournée), meilleur réalisateur (Mathieu Amalric) et meilleure adaptation (Julie Bertuccelli).

Les Trophées du Film Français font un triomphe à L’Arnacoeur

Posté par vincy, le 4 février 2011

Trophée de la première oeuvre, Trophée du public TF1, 2e Duo révélation cinéma, 3e film français le plus populaire, L'Arnacoeur a clairement dominé le palmarès des Trophées du Film Français (le magazine des professionnels de la profession). En réunissant 31% des votes pour le Trophée du public, loin devant Les petits mouchoirs (13%), il a su séduire le public (3,8 millions d'entrées) et se rappeler à leurs bons souvenirs. Cette comédie se paie même le luxe de multiples nominations aux César.

Guillaume Canet peut se consoler : 3e pour le Trophée de la personnalité de l'année, Trophée du film français le plus populaire;, 2e pour le Trophée des trophées. Cela compense sa quasi-absence des prochains César.

Trophée de la personnalité de l'année : Laetitia Gonzales et Yaël Fogiel (Les films du poisson), productrices de Tournée et de L'arbre

Trophée des trophées : Harry Potter et les reliques de la mort 1 (5,9 millions de spectateurs)

Trophée du film français : Les petits mouchoirs (5,3 millions de spectateurs)

Trophée de la première oeuvre : L'Arnacoeur (3,8 millions de spectateurs)

Trophée de l'oeuvre européenne : Le voyage extraordinaire de Samy (1,3 million de spectateurs)

Trophée du public TF1 : L'Arnacoeur (31% des 3 000 votes)

Trophée duo cinéma : Des Hommes et des Dieux (Xavier Beauvois réalisateur, Why Not productions)

Trophée duo révélation cinéma : Le nom des gens (Michel Leclerc réalisateur, Karé et Delante Films)

Trophée de l'exploitant : Antoine Cabot, directeur de l'UGC Cité-Ciné Les Halles à Paris (3,16 entrées en 2010, voir aussi actualité du 18 février 2009)

Les prix Lumières révèlent leurs nominations

Posté par vincy, le 23 décembre 2010

Les prix Lumières sont l'équivalent des Golden Globes. La presse étrangère basée à Paris décerne ses prix depuis 1995. On ne connaîtra les lauréats que le 14 janvier prochain, mais les nominations ont déjà été révélées.

Des hommes et des Dieux est en tête de la liste avec 4 citations tandis que Carlos, Gainsbourg (vie héroïque), The Ghost-Writer sont à égalité avec trois nominations. Notons la présence d'un film d'animation dans la catégorie meilleur film, et la forte présence des films présentés au Festival de Cannes (toutes sélections confondues) avec 20 nominations sur 50.

Meilleur film
Carlos d’Olivier Assayas
Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois
Gainsbourg (vie héroïque) de Joann Sfar
The Ghost Writer de Roman Polanski
L’illusionniste de Sylvain Chomet.

Meilleur réalisateur
Olivier Assayas (Carlos)
Xavier Beauvois (Des hommes et des dieux)
Roman Polanski (The Ghost Writer)
Joann Sfar (Gainsbourg (vie héroïque))
Mathieu Amalric (Tournée).

Meilleur scénario
Julie Bertuccelli (L’arbre)
Olivier Lorelle et Rachid Bouchareb (Hors-la-loi)
Robert Harris et Roman Polanski (The Ghost Writer)
Michel Leclerc et Baya Kasmi (Le nom des gens)
Géraldine Nakache et Hervé Mimran (Tout ce qui brille).

Meilleur actrice
Juliette Binoche (Copie conforme)
Isabelle Carré (Les émotifs anonymes)
Catherine Deneuve (Potiche)
Ludivine Sagnier (Pieds nus sur les limaces)
Kristin Scott Thomas (Elle s’appelait Sarah)

Meilleur acteur
Romain Duris (L’arnacoeur et L’homme qui voulait vivre sa vie)
Eric Elmosnino (Gainsbourg (vie héroïque))
Michael Lonsdale (Des hommes et des dieux)
Édgar Ramírez (Carlos)
Lambert Wilson (Des Hommes et des dieux et La princesse de Montpensier)

Meilleur espoir féminin
Lolita Chammah (Copacabana)
Linda Doudaeva (Les mains en l’air)
Marie Féret (Nannerl, la sœur de Mozart)
Nina Rodriguez (No et moi)
Yahima Torres (Vénus noire)

Meilleur espoir masculin
Emile Berling (Le bruit des glaçons)
Nahuel Perez Biscayart (Au fond des bois)
Antonin Chalon (No et moi)
Jules Pelissier (Simon Werner a disparu)
Aymen Saïdi (Dernier étage, gauche, gauche)

Meilleur film francophone
Amer d’Hélène Cattet et Bruno Forzani
Les amours imaginaires de Xavier Dolan
Un homme qui crie de Mahamat Saleh Haroun
Illégal d’Olivier Masset-Depasse
Orly d’Angela Schanelec

RIHL 2010 : Mimi Le Meaux et Kitten on the Keys, artistes à part et femmes entières

Posté par Benjamin, le 6 décembre 2010

Les 33ème Rencontres Henri Langlois de Poitiers ont débuté vendredi avec quelques flocons de neige et des températures franchement basses. Il fallait alors des femmes dans toute leur splendeur, des artistes accomplies et extraverties, pour donner au festival toute la chaleur qui lui est dû.

Avec leur corps, leur mise en scène et leur musique, elles ont donné le top départ des festivités. Mimi Le Meaux, Kitten on the Keys et Julie Atlas Muz ont enflammé la scène du TAP après avoir chauffé les salles avec le film de Mathieu Amalric, Tournée. Retour sur ces artistes à part entière qui nous ont livré les détails de leur création et la difficulté de faire du « New Burlesque » au XXIème siècle.

Une sensibilité pour une musique et une époque.

Le New Burlesque est une façon pour ces artistes de s’exprimer avec leur corps mais également de créer un univers qui leur est propre. Elles mettent en avant une autre féminité, un corps plus rond, plus exhibé, des décors, une musique et des costumes bien particuliers. Mimi Le Meaux et Kitten on the Keys nous ont parlé de leurs influences musicales notamment mais également cinématographiques. Kitten explique alors ses influences et inspirations : « Mon nom de scène : Kitten on the keys, vient d’une chanson des années 20. J’ai toujours été très influencée par la musique des années 20 et 30, pendant la Dépression où les chansons étaient écrites pour redonner le moral à la nation ». Elle cite par ailleurs avec humour Shirley Temple qui « a presque sauvé le pays » selon elle. Les années 20 sont très importantes pour elle car c’est le moment où « les femmes se sont débarrassées de leur corset, ont coupé leurs longs cheveux et ont exprimé cet espèce d’appétit sexuel. »

Pour le cinéma, l’une de leurs références reste Mae West, et beaucoup d’actrices des années 50 tels que Jayne Mansfield ou encore Marlène Dietrich. Des femmes qui savaient exprimer leur liberté sexuelle. Mais Kitten revient sur d’autres influences d’ordre « scénique » comme Busby Berkeley, grand chorégraphe et metteur en scène de comédies musicales dans les années 30 et 40, dont la mise en scène l’a beaucoup inspirée.

Un spectacle osé.

Elles évoquent aussi les difficultés parfois de monter leurs spectacles. Elles arrivent de Hong-Kong où elles ont terminé une tournée entre la mégalopole, Taïwan et Macao.  Mais elles insistent bien qu’il leur était impossible de jouer leur spectacle en Chine, beaucoup trop libéré pour ce pays encore si fermé (une journaliste chinoise leur a d’ailleurs demandé si elles n’avaient pas « honte » de faire ce genre de show). Même dans certaines villes des États-Unis, à Los Angeles par exemple où la loi a changé, elles se doivent de cacher plus qu’elles ne le voudraient les parties intimes de leur corps. La police est plusieurs fois intervenue, à San Diego par exemple, pour arrêter leur spectacle qui était jugé trop choquant. Elles sont habituées à ce genre de restriction, mais cela prouve bien qu’il leur est difficile de s’exprimer pleinement sur scène et de monter le show qu’elles désirent.

Tournée

Bien sur, l’aventure Tournée a été évoquée. Et elles ne réalisent toujours pas être allées au festival de Cannes, avoir monté les marches et s’être retrouvées sur scène pour la remise des prix. Tournée n’a pas changé leur vie, ne les a pas rendu plus célèbres. Mais il a contribué, en partie, à rendre hommage au New Burlesque qui se conçoit comme un pied de nez au modèle féminin stéréotypé que l’on nous impose chaque jour.

Huit films en lice pour le Prix Louis-Delluc

Posté par vincy, le 24 novembre 2010

Huit films ont été sélectionnés par le jury du prix Louis-Delluc pour succéder à Un prophète, de Jacques Audiard. Le Beauvois apparaît comme grand favori, mais Polanski et Amalric peuvent jouer les troubles-fête. Notons que cinq films de la liste étaient sélectionnés à Cannes.

Le prix sera décerné le 17 décembre à Paris, ouvrant ainsi la saison des prix cinématographiques en France.

- Carlos d'Olivier Assayas dans sa version longue. Hors-compétition à Cannes

- Des filles en noir de Jean-Paul Civeyrac. Quinzaine des réalisateurs.

- Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois. Grand prix du jury à Cannes.

- Mystères de Lisbonne de Raoul Ruiz. Festival de Toronto.

- La princesse de Montpensier de Bertrand Tavernier. Compétition à Cannes.

- The Ghost Writer de Roman Polanski. Ours d'argent du meilleur réalisateur à Berlin.

- Tournée de Mathieu Amalric. Prix de la mise en scène à Cannes.

- White Material de Claire Denis. Compétition à Venise (en 2009).

Par ailleurs, six films ont été retenus pour le prix Louis-Delluc du premier film:

- Belle Epine de Rebecca Zlotowski.

- Domaine de Patrick Chiha.

- Gainsbourg (Vie héroïque) de Joann Sfar.

- Une exécution ordinaire de Marc Dugain.

- Un poison violent de Katell Quillévéré.

- La vie au ranch de Sophie Letourneur.

Les 33ème Rencontres Henri Langlois approchent à grands pas.

Posté par Benjamin, le 2 novembre 2010

rencontres henri langlois 20101 302 films sont venus jusqu'à eux. 47 au final ont été sélectionnés pour ces 33èmes Rencontres Henri Langlois. 47 films (28 fictions, 12 films d'animation et 7 documentaires) venus de 22 pays et issus de 33 écoles différentes seront présentés au public du 3 au 12 décembre prochain à Poitiers.

Les Rencontres Henri Langlois ne comptent plus les années et pourtant le festival a su rester jeune et dynamique. Une manifestation qui, chaque année, prend les devants en dévoilant ceux qui seront peut-être les talents de demain. Si les films d'école peuvent faire fuir le grand public, ils sont pourtant un excellent moyen de se rendre compte de l'évolution du cinéma actuel ; on peut-être surpris par l'inventivité de cinéastes qui font leurs premières armes. Le festival de Poitiers porte bien son nom, ce sont de véritables rencontres avec des artistes en croissance.

Et cette année, les Rencontres Henri Langlois ont décidé de faire plaisir au public avec une soirée d'ouverture qui s'annonce exceptionnelle. Il était venu en 2007 pour une leçon de cinéma (voir l'entretien avec Ecran Noir), il a reçu au dernier festival de Cannes le prix de la mise en scène, Mathieu Amalric, acteur et réalisateur français hors norme ouvrira les festivités avec son film Tournée accompagné de ses actrices principales. Les girls feront un show de New Burlesque pour notre plus grand plaisir !

Une ouverture qui promet un beau spectacle  !

Dernière information, après avoir invité l'an dernier des écoles d'Asie du sud-est, c'est au tour de l'Europe de l'est d'être à l'honneur avec quatre pays: la Pologne, Slovaquie, Hongrie et République Tchèque. Poitiers continue son tour d'horizon du cinéma mondial de demain.

site internet du festival

Cannes migre en Roumanie

Posté par vincy, le 19 octobre 2010

L'initiative mérite d'être soulignée. Le Festival de Cannes et le cinéaste Cristian Mungiu, Palme d'or 2007 pour Quatre mois, Trois semaines et Deux jours, ont organisé conjointement à Bucarest, capitale de la Roumanie, une semaine autour du Festival de Cannes 2010 et des longs métrages "historiques" qui ont été sélectionnés sur la Croisette. Nous vous invitons à relire notre chronique lors du Festival 2009 sur le cinéma roumain présent à Cannes, depuis les années 50.

"Les Films de Cannes à Bucarest" a commencé vendredi et se terminera jeudi soir. Au programme Quatre mois, trois semaines et deux jours évidemment mais aussi  le prix Un certain regard 2005, La mort de monsieur Lazarescu (Cristi Puiu), Hiver en flammes (Mircea Muresan), prix de la première oeuvre en 1966, La Forêt des pendus (Liviu Ciulei), prix de la mise en scène en 1965. Les cinéphiles pourront aussi voir Les dimanches de permission, Une larme de jeune fille, Le chêne, Des animaux malades, Un été inoubliable et Télégrammes. Ces films là sont accessibles gratuitement.

Les spectateurs roumains découvriront aussi la Palme d'Or 2010, Oncle Boonmee qui se souvient de ses vies antérieures du Thaïlandais Apichatpong Weerasethakul, le Grand prix du jury, Des Hommes et de dieux de Xavier Beauvois, Grand Prix du Jury et le prix de la mise en scène,  Tournée de Mathieu Amalric.

Le délégué général du Festival de Cannes, Thierry Frémaux, animera une masterclass mardi tandis que les metteurs en scène Gaspar Noé (France), Sergei Loznitsa (Ukraine) et Kornel Mundruczo (Hongrie)  débattront avec les spectateurs, en plus de la projection de leurs films récemment sélectionnés.

Premier box office des films de Cannes 2010

Posté par vincy, le 17 septembre 2010

tamara drewe

Oublions la qualité, concentrons nous sur les goûts du public. Alors que le déferlement de films cannois va arriver, une quinzaine de films, toutes sélections confondues, est déjà sortie dans les salles françaises. Le Beauvois s'avère être le plus populaire, dès sa première semaine, certain de surclasser ainsi Frears et Amalric, qui ont pourtant connu un bel été. Les autres films, sans subir des scores déshonorants, restent confidentiels. L'impact des prix est limité. Sauf pour Oncle Boonmee, Palme d'or, qui va permettre à son réalisateur de faire son plus gros succès en France. Et surtout il devrait éviter le bonnet d'âne des Palmes d'or détenu par Les meilleures intentions (à peine 100 000 entrées en 1992).

Tamara Drewe 571 000 entrées (hors compétition)

Tournée 500 000 entrées (prix de la mise en scène)

Des Hommes et des Dieux 470 000 entrées (grand prix du jury) - 1ere semaine

Copacabana 285 000 entrées (semaine de la critique)

L'arbre 280 000 entrées (hors compétition)

Copie conforme 250 000 entrées (prix d'interprétation féminine)

Poetry 112 000 entrées (prix du scénario)

Un poison violent 86 000 entrées (quinzaine des réalisateurs)

Oncle Boonmee 73 000 entrées (Palme d'or)

Cleveland contre Wall Street 58 000 entrées (quinzaine des réalisateurs)

Benda Bilili 42 000 entrées (quinzaine des réalisateurs) - 1ere semaine

Mimi Le Meaux, Kitten on the Keys, Roky Roulette à Paris dès décembre

Posté par vincy, le 10 juillet 2010

mimi le meaux dans tournee de mathieu amalricIrrésistibles au cinéma dans Tournée de Mathieu Amalric, les filles (et le mec) du Cabaret New Burlesque vont se produire au Théâtre de la Cité Internationale du 27 décembre au 15 janvier. 14 performances d'une heure qui mêlent érotsime, humour et satire sociale. Ce spectacle "queer" sur l'identité sexuelle tourne depuis près de 20 ans aux USA.

Mimi le Meaux, Kitten on the Keys, Dirty Martini, Julie Atlas Muz, Evie Lovelle et leur acolyte mâle Roky Roulette enflammeront la scène parisienne après avoir emballé la Croisette. Le filma  déjà séduit plus de 200 000 spectateurs en France depuis sa sortie le 30 juin.

Cannes 2010 : qui est Miranda Colclasure (alias Mimi Le Meaux) ?

Posté par MpM, le 13 mai 2010

mimi le meauxDans Tournée de Mathieu Amalric, on ne voit qu'elle, ou presque. Avec sa blondeur qui tire sur le blanc, ses faux cils et son éternel rouge à lèvres, Miranda Colclasure est une Marilyn moderne, fragile et volontaire, cassée mais pleine d'espoir. Pulpeuse chair qui ne cache pas son regard parfois perdu dans le vague à l'âme. Maîtresse de ses pulsions mais romantique absolue. Sous son nom de scène, Mimi le Meaux, elle est l'une des fondatrices du duo "Dames in dis dress", une troupe américaine qui a participé au renouveau du burlesque au milieu des années 90.

A l'origine, le burlesque est ancré dans la tradition du music-hall anglais et américain. Ses spectacles mêlent satire sociale, numéros musicaux et grivoiseries. Ils nourrissent la comédie américaine jusqu'aux années 30, avant d'être peu à peu réduits à la nudité et aux strip-teases. Dans les années 90, le "New burlesque" reprend la tradition en s'inspirant à la fois du théâtre, des chorégraphies, du glamour et de la satire sociale.

C'est ce renouveau que filme Mathieu Amalric en suivant la tournée de plusieurs stripteaseurs américains sur le sol français. Pour plus d'authenticité, tous les numéros montrés dans le film ont été effectivement réalisés devant un public. On y voit notamment Mimi le Meaux se dissimuler lascivement derrière des plumes roses, mais il y a aussi Kitten on the keys, Dirty Martini, Julie Atlas Muz, Evie Lovelle et Roky Roulette, le seul homme du groupe. Tous attachants et émouvants, ils apportent au film une énergie et une grâce folles.