Les 5 premiers films nommés aux European Film Awards

Posté par vincy, le 15 octobre 2013

L'Académie du cinéma européen a choisi les 5 films qui seront en course pour le prix Fipresci - European Discovery qui récompense un nouveau talent pour son premier long métrage.

La sélection a été faite par un comité réunissant 5 membres de l'European Film Academy et deux de la Fipresci. Signalons que deux films suédois sont en lice : ils s'étaient d'ailleurs partagés les nominations (et les récompenses des Guldbagge (les César locaux).

- Âta Sova Dô (Eat Sleep Die) de Gabriela Pichler (Suède) qui représente la Suède pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère. Le film a reçu le prix du public à la Semaine de la critique du Festival de Venise en 2012. 4 Guldbagge : meilleur film, réalisateur, scénario et actrice.

- Call Girl de Mikael Marcimain (Suède). Le film a reçu le prix Fipresci de la découverte et le prix du meilleur réalisateur d'un premier film au Festival de Toronto en 2012. 3 Guldbagge : meilleure image, meilleurs costumes, meilleur son.

- Miele de Valeria Golino (Italie). Sélectionné à Un certain regard au dernier festival de Cannes (mention spéciale du jury oecuménique) , prix du public au Festival de Bruxelles, meilleur premier film et meilleure actrice aux Golden Globes italiens, meilleur nouveau réalisateur, meilleure actrice et meilleur son pour le Syndicat national italien des journalistes de cinéma.

- Oh Boy de Jan Ole Gerster (Allemagne). Le film a 6 German Film Awards (meilleur film, réalisateur, acteur, scénario, second rôle masculin, musique).

- La Plaga de Neus Ballus (Espagne), présenté au dernier festival de Berlin.

Le gagnant sera révélé le 7 décembre lors de la cérémonie des European Film Awards, à Berlin.

Independent Spirit Awards 2013 : Moonrise Kingdom et Happiness Therapy en tête des nominations

Posté par vincy, le 28 novembre 2012

Première salve de nominations aux USA, : les Oscars du cinéma indépendants, les Independent Spirit Awards 2013, ont fait leur choix. Et parmi eux des films primés par le public ou/et les critiques à Sundance, Berlin, Cannes, Toronto... mais aussi quelques beaux succès en salles (Moonrise Kingdom, 46 M$, End of Watch, 39 M$), quatre films issus de pays francophones dans la catégorie des films étrangers (dont deux en compétition à Cannes), etc.

On notera aussi la double nominations de Matthew McConaughey, la présence de Jennifer "Hunger Games" Lawrence dans la liste des meilleures actrices.

4 films se disputent les principales nominations (films, réalisateur, ...) : Moonrise Kingdom, qui avait ouvert Cannes, Happiness Therapy, film favori à Toronto, Les bêtes du sud sauvage, primé à Sundance, Cannes et Deauville, et Keep the Lights on, Teddy Award à Berlin.

5 nominations
Moonrise Kingdom : Film, réalisateur (Wes Anderson), scénario (Wes Anderson & Roman Coppola), second rôle masculin (Bruce Willis), image
Happiness Therapy (Silver Linings Playbook) : Film, réalisateur (David O. Russell), scénario (David O. Russell), actrice (Jennifer Lawrence), acteur (Bradley Cooper)

4 nominations
Les bêtes du sud sauvage : Film, réalisateur (Benh Zeitlin), actrice (Quvenzhané Wallis), image
Keep the Lights On : Film, réalisateur (Isa Sachs), scénario (Ira Sachs), acteur (Thure Lindhardt)

3 nominations
Middle of Nowhere : actrice (Emayatzy Corinealdi), second rôle féminin (Lorraine Toussaint), second rôle masculin (David Oyelowo)

2 nominations
Bernie : Film, acteur (Jack Black)
Seven Psychopaths : scénario (Martin McDonagh), second rôle masculin (Sam Rockwell)
Fill the Void : premier film, premier scénario
Gimme the Loot : premier film, Someone to Watch Award
Safety Not Guaranteed : premier film, premier scénario
Sound of My Voice : premier film, second rôle féminin (Brit Marling)
The Sessions : acteur (John Hawkes), second rôle féminin (Helen Hunt)
End of Watch : second rôle masculin (Michael Pena), image

1 nomination
The Loneliest Planet : réalisateur (Julia Loktev)
Elle s'appelle Ruby (Ruby Sparks) : scénario (Zoe Kazan)
The Perks of Being a Wallflower : premier film
Robot & Frank : premier scénario
Celeste and Jesse Forever : premier scénario
Gayby : premier scénario
Return : actrice (Linda Cardellini)
Smashed : actrice (Mary Elizabeth Winstead)
Killer Joe : acteur (Matthew McConaughey)
Four : acteur (Wendell Pierce)
Your Sister's Sister : second rôle féminin (Rosemarie DeWitt)
Compliance : second rôle féminin (Ann Dowd)
Magic Mike : second rôle masculin (Matthew McConaughey)
Valley of Saints : image
Here : image
Pincus : Someone to Watch Award
Electrick Children : Someone to Watch Award

  • et sinon :

Prix Robert Altman (récompensant le réalisateur, le directeur de casting et l'ensemble des comédiens)
Starlet, de Sean Baker, avec Dree Hemingway, Besedka Johnson, Karren Karagulian, Stella Maeve et James Ransone. Le film est également nominé pour le Prix John Cassavetes.

Prix John Cassavetes (pour les films au budget inférieur à 500 000$) :
Breakfast with Curtis, de Laura Colell
Middle of Nowhere, d'Ava DuVernay
Mosquita y Mari, d'Aurora Guerrero
Starlet, de Sean Baker
The Color Wheel, d'Alex Ross Perry

Film étranger :
Amour, de Michael Haneke
Il était une fois en Anatolie, de Nuri Bilge Ceylan
De rouille et d'os, de Jacques Audiard
L'enfant d'en haut, d'Ursula Meier
Rebelle, de Kim Nguyen

Piaget producers Award :
Nobody Walks - Alicia Van Couvering
Prince Avalanche - Derrick Tseng
Stones in the Sun - Mynette Louie

Documentaire :
How to Survive a Plague, de David France
Marina Abramovic: The Artist is Present, de Matthew Akers
The Central Park Five, de Ken Burns, Sarah Burns et David McMahon
The Invisible War, de Kirby Dick
The Waiting Room, de Peter Nicks

Stella Artois Truer than Fiction Award (documentaire jamais récompensé auparavant)
Leviathan, de Lucien Castaing-Taylor et Véréna Paravel
The Waiting Room, de Peter Nicks
Only the Young, de Jason Tippet & Elizabeth Mims

Toronto 2012 : Silver Linings Playbook, de David O’Russell, primé par le public

Posté par vincy, le 16 septembre 2012

Le 37e Festival de Toronto a révélé son palmarès, essentiellement des prix décernés par le public.

Très attendu, le grand prix du public a été remis à Silver Linings Playbook, le nouveau film de David O'Russell (Les rois du désert, I Love Huckabees, Fighter). Cette adaptation du roman de Matthew Quick réunit un casting "hype" : Jennifer Lawrence, Bradley Cooper, Robert De Niro, Julia Stiles et Chris Tucker. Le film, l'histoire d'un homme qui tente de reconstruire sa vie après avoir tout perdu, sort le 30 janvier en France. D'ici là, il risque de faire beaucoup parler de lui. Le gagnant du prix du public est généralement un favori pour les Oscars. Et maintenant on va où?, Le discours du Roi, Precious, Slumdog Millionaire, ou encore Hotel Rwanda, Le fabuleux destin d'Amélie Poulain, Tigre et dragon, America Beauty, La vita è bella en savent quelque chose...

A noter les médailles d'argent pour Argo de et avec Ben Affleck et de bronze pour Zaytoun d'Eran Riklis (avec Stephen Dorff et Alice Taglioni).

Le prix du public du meilleur documentaire est revenu à Artifact, produit par Jared Leto et réalisé par Bartholomew Cubbins. ce documentaire est le portrait d'une industrie musicale en crise à travers le combat juridique entre le groupe de Leto, 30 seconds to Mars, et leur maison de disque.

Enfin, le public a voté pour Seven Psychopaths pour lui donner le prix dans la sélection "Midnight Madness". Le film de Martin McDonagh réunit Colin Farrell, Christopher Walken, Sam Rockwell, Woody Harrelso, Tom Wait et Olga Kurylenko.

Notons que Laurence Anyways, de Xavier Dolan, a été récompensé par le prix du meilleur film canadien, quatre mois après son avant-première cannoise dans la sélection Un certain regard. Deux autres films canadiens ont été honorés. Antiviral du fils Cronenberg (lui aussi sélectionné à Un certain regard cette année) et Blackbird, premier film de Jason Buxton.

Le prix du meilleur premier film asiatique, le Netpac Award, va à The Land of Hope, du japonais Shion Sono. La critique internationale par l'intermédiaire de son jury a donné le prix FIPRESCI dans la sélection "Présentations spéciales" au film de François Ozon, Dans la maison, avec Fabrice Luchini, Emmanuelle Seigner et Kristin Scott Thomas. Le jury des critiques aussi donné un prix dans la sélection "Découvertes" à Call Girl, polar suédois de Mikael Marcimain.

Enfin, Detroit Unleaded, premier film de Rola Nashef, comédie sur les arabo-américains, a reçu le prix Grolsch Film Works du meilleur film dans la sélection Découverte.

Venise 2012 : Kim Ki-duk, Lion d’or pour une prière contre un monde devenu fou

Posté par kristofy, le 10 septembre 2012

L'histoire : Un homme solitaire exécute sa tâche sans aucune compassion pour autrui, son activité est de récolter le remboursement de prêts d’argent. Qu’importe si les débiteurs qui ont emprunté sont de simples ouvriers qui n’ont pas les moyens de rembourser, qu’importe si le taux d’intérêt prohibitif a multiplié par dix le montant de la somme, son métier est de forcer le remboursement de cet argent. Aucun problème de conscience pour brutaliser les pauvres malheureux qui ne peuvent pas rembourser, la violence extrême est même une solution puisque l’argent peut être récupéré auprès d’une assurance s'ils deviennent handicapés… Un jour une femme se présente à lui en affirmant être sa mère, celle-là même qui l’avait abandonné. Dans un premier temps, il la rejette, avant de l’accepter enfin dans sa vie. Une vengeance se prépare… Et la violence n'est pas absente : "Je veux me concentrer sur les implications de la violence" explique le réalisateur."Je me rends compte que le public peut la ressentir de façon plus forte à travers son imagination au lieu de la voir."

Pieta, Lion d'or de foi et d'argent

Le nouveau film de Kim Ki-duk Pieta est une histoire de vengeance comme les coréens savent si bien les écrire. Une vengeance qui suit un plan machiavélique particulièrement alambiqué comme on peut en voir dans No Mercy de Kim Hyoung-jun. Cependant Pieta est loin de ces thrillers à sensations fortes, il s’agit bien d’une oeuvre s'inscrivant dans la filmographie du cinéaste. Les personnages se décryptent par leurs nuances et leurs motifs. Par exemple, cet homme qui est prêt à se sacrifier une main pour un prêt qui lui permettrait d’offrir un cadeau à son enfant, et surtout jusqu’où peut aller l’amour d’une mère pour son fils. Et puis il y a l'inspiration religieuse de celui qui se rêvait prédicateur et fut pensionnaire dans un monastère étant jeune. Le film se termine  avec le chant religieux "Kyrie Eleison", l'affiche reprend la célèbre sculpture de Michel-Ange où la Vierge contemple son défunt fils. Moralisatrice, cette histoire oscille entre compassion, pénitence et sacrifices et ne manque pas de cruauté. Amen.

La foi versus l'ultralibéralisme. Car c'est bien son regard sur la folie du monde qui lui donne l'envie de se transcender. Kim Ki-duk évoque sa démarche ainsi : "Je crois que le public qui verra le film se posera des questions sur la société capitaliste. Les gens doivent changer et peu à peu se créera un mouvement de transformation" a-t-il déclaré. « Je veux parler du capitalisme extrême, et de ses conséquences sur les dynamiques des rapports humains qui s’en trouvent modifiés. On vit aujourd’hui une situation de crise profonde du capitalisme. Mes films sont mes yeux à travers lesquels je regarde la réalité. L’argent n’est pas important, c’est son usage qui est important. L’argent peut avoir un versant positif comme le don et la charité, et aussi un versant négatif comme la spéculation. C’est à cause de l’argent que les deux personnages de Pieta se rencontrent. Ce ne sont pas une victime et un bourreau : dans chaque être humain il y a en même temps un versant victime et un versant bourreau. Je le pense, et c’est ce que j’ai voulu montrer dans ce film. » L'argent comme ultime pêché.

Son prochain film explorera de nouveau ce thème : "comment les gens se dévorent les uns les autres à cause de l'argent".

Cinéaste sanctifié, par défaut

Le générique de début de Pieta affiche qu’il s’agit du 18ème film de Kim Ki-duk, qui affirme que cette coquetterie est une idée des producteurs. Cette mention a pour effet de se rappeler, si besoin était, que Pieta est peut-être plus que n’importe quel film coréen du moment, le nouveau film d’un maître du cinéma coréen… Kim Ki-duk qui réalisait un nouveau film presque chaque année s’était mis en retrait du monde du cinéma pour divers motifs personnels. Son retour a eu lieu en 2011 avec Arirang au Festival de Cannes (prix Un Certain Regard) puis avec Amen au Festival de San Sebastian.

Ses films ont presque tous été sélectionnés soit à Cannes (Souffle, L'arc) soit à Berlin (Ours d’argent du meilleur réalisateur pour Samaritan Girl, après y avoir présenté Bad Guy, Birdcage Inn) ; depuis son 4ème film, L’île, le nom de Kim Ki-duk commence à faire le tour du monde (2000) avant de nous éblouir en 2003 avec Printemps, été, automne, hiver…et printemps. L’île a été sa première sélection au Festival de Venise, il y sera ensuite pour Adress Unknown et Locataires qui lui avait valu le Lion d’argent du meilleur réalisateur. Après avoir été plusieurs fois sur la deuxième marche du podium, Kim Ki-duk vient donc de décrocher le Lion d’or de Venise. La messe est dite. Kim Ki-duk rentre dans l'Olympe des cinéastes. Par défaut. The Hollywood Reporter indique en effet que le règlement du festival empêchait de donner la récompense suprême à The Master de Paul Thomas Anderson et les prix d'interprétation aux deux comédiens. Deuxième choix, Pieta était, cependant, parmi les 18 films de la compétition, l'un des quatre favoris pour le Lion d'or.

Le distributeur italien du film Pieta avait déjà prévu de sortir le film dans la foulée du festival de Venise, le Lion d’or 2012 sera donc en salles dès ce 14 septembre en Italie. Fin septembre, le réalisateur recevra au Festival d'Hamburg Film Festival le prix Douglas Sirk pour l'ensemble de sa carrière. Le film s'est d'ailleurs vendu à plusieurs distributeurs internationaux avant d'obtenir le Lion d'or. Il sortira en Allemagne, en Russie, en Norvège, en Turquie, en Grèce, à Hong Kong...

Mais pour découvrir ce film en France il faudra attendre… Le film sera présenté au Festival de Toronto cette année. De quoi boucler ses ventes.

Toronto 2012 : 270 avant-premières et une pléiade de stars

Posté par vincy, le 5 septembre 2012

Nous voici à la veille de l'ouverture du plus grand festival de cinéma nord-américain (et l'un des Big Five de la planète). Créé en 1976, le Festival international du film de Toronto, qui ne remet aucun prix hormis ceux du public, s'ouvrira avec un thriller futuriste, Looper, de Rian Johnson, avec Bruce Willis, Joseph Gordon-Levitt, Emily Blunt et Paul Dano.

Directeur artistique du TIFF, Cameron Bailey a décrit la programmation comme étant « l'une des plus internationales et diversifiées ». 72 pays, 270 avant-premières (dont 146 premières mondiales), 289 long métrages projetés, 34 écrans mobilisés : de quoi donner le vertige. Cette année, les conflits internationaux et la vieillesse semblent le fil conducteur du festival.

Certains étaient déjà présents à Venise, comme To the Wonder de Terrence Malick (avec Ben Affleck, Javier Bardem et Rachel McAdams).

Côté Hollywood, on découvrira, entre autres, Argo, avec Ben Affleck, Cloud atlas, avec Tom Hanks, The place beyond the pines, avec Ryan Gosling, Thanks for sahring, avec Gwyneth Paltrow , Thee Company you Keep de et avec Robert Redford ; Jayne Mansfield's Car, de et avec Billy Bob Thornton...

Côté cinéma français, trois inédits internationaux : Foxfire de Laurent Cantet, Dans la maison de François Ozon et Capital de Costa Gavras. Auquel il faut ajouter l'avant-première nord-américaine de De rouille et d’os de Jacques Audiard.

Toronto accueillera de nombreuses avant-premières nord-américaines, qui se positionnent souvent pour les Oscars quand elles ont déjà été présentées à Berlin, Cannes, Locarno ou Venise. Ainsi, on trouve dans la programmation : A Royal Affair de Nikolai Arcel, The Reluctant Fundamentalist de Mira Nair, Quelques heures de printemps de Stéphane Brizé , At Any Price de Ramin Bahrani, Dormant de Marco Bellocchio, The Hunt de Thomas Vinterberg, No de Pablo Lorrain, Outrage Beyond de Takeshi Kitano, Reality de Matteo Garrone, Bad 25 de Spike Lee, Pieta de Kim Ki-duk...

On note quelques noms connus parmi les avant premières internationales : le film de Deepa Mehta, une adaptation de Midnight children de Salman Rushdie ; le nouveau Mike Newell, adaptation du classique de Dickens, Great Expectations, avec Ralph Fiennes ; le dernier David O. Russell avec Bradley Cooper et Robert De Niro, Silver Linings Playbook ; Penelope Cruz et Emile Hirsh dans un film de Sergio castellitto, Twice Born ; Anna Karenina de Joe Wright, avec Keira Knightley et Jude Law ; L'attaque de Ziad Doueri, avec Gemma Aterton, Sam Riley et Saoirse Ronan ; Caught in the Web, le nouveau Chen Kaige ; The Deep de l'islandais Baltasar Kormakur ; Ginger and Rosa de Sally Potter ; Hannah Arendt de Margarethe von Trotta ; The Last Supper de Lu Chuan ; Quartet premier film de Dustin Hoffman ; ou encore The Sapphires de Wayne Blair.

Zhang Ziyi, Laura Linney, Marisa Tomei, Uma Thurman, Jake Gyllenhaal, Viggo Mortensen, Chris Evans, Annette Bening, Noami Watts, Philip Seymour Hoffman, Helen Hunt, les championnes de tennis Serena et Venus Williams, Jennifer Connelly, Jackie Chan, Colin Firth, James Franco, Johnny Depp sont également attendus sur le tapis rouge de la métropole canadienne.

Le festival se clôturera avec Song For Marion, avec Gemma Aterton, Christopher Eccleston, terence Stamp et Vanessa Redgrave, histoire d'amour d'un retraité aigri pour sa femme qui tombe malade.

Ryan Gosling passe derrière la caméra

Posté par vincy, le 30 août 2012

Ryan Gosling va réaliser son premier film. How to Catch a Monster (Comment attraper un monstre) est un conte fantastique qu'il a écrit, et dont la rousse Christina Hendricks sera la vedette. L'actrice a partagé l'affiche du film Drive avec Gosling. On l'a aussi vu dans Mais comment font les femmes? et Bébé mode d'emploi, ainsi que dans la série Mad Men.

Produit par Marc Platt Prods, Bold Films et Phantasma Films (la maison de prod de l'acteur), le film sera proposé au marché du film de Toronto dès la semaine prochaine, où Hendricks présentera Ginger et Rosa et Gosling The Place Beyond the Pines. Le tournage ne débutera qu'au printemps prochain.

How to Catch a Monster se déroule dans une ville rêvée et surréaliste. C'est l'histoire d'une mère de deux enfants, célibataire, aspirée dans un monde souterrain sombre et macabre quand son aîné découvre une route secrète conduisant à une ville cachée  sous-marine.

Son producteur, Marc Platt précise : “Il a composé un script hanté de manière très belle et a une vision très claire de la façon dont il veut le rendre vivant. Sa capacité à attirer les spectateurs dans son monde en tant qu’acteur lui servira pour la réalisation.