3 raisons d’aller voir Le procès du siècle

Posté par vincy, le 26 avril 2017

Deborah Lipstadt, historienne et auteure reconnue, défend farouchement  la mémoire de l’Holocauste. Mais un universitaire extrémiste, David Irving, avocat de thèses controversées sur le régime nazi, la met au défi de prouver l’existence de la Shoah. Pour lui c'est une manière d'exposer et banaliser le révisionnisme. Pour elle c'est une question de vie. Sûr de son fait, Irving assigne en justice Lipstadt, qui se retrouve dans la situation aberrante de devoir prouver l’existence des chambres à gaz. Comment, en restant dans les limites du droit, faire face à un négationniste prêt à toutes les bassesses pour obtenir gain de cause, et l’empêcher de profiter de cette tribune pour propager ses théories nauséabondes ?

Un débat fondamental. Prouver que l'holocauste existe n'est pas si facile si on retire les témoignages des survivants. Pourtant, il est indéniable que ceux qui "minore" ou "doute" de la Shoah sont dans un déni total, historique, politique, scientifique. Le film propose un débat toujours essentiel, qui ne convaincra peut-être pas ceux qui croient à un complot sioniste. Pourtant, là, on nous explique par A+B comment on peut prouver l'existence d'une extermination massive des Juifs, homos, handicapés, tziganes, opposants politiques... Cela permet de rappeler à quel point l'horreur a existé, réellement. Qu'il est toujours vital de s'en rappeler. Mais, au-delà de cet angle, on retient que la visite d'Auschwitz par l'avocat interprété par Wilkinson est de loin la meilleure séquence du film: seule la honte nous envahit en contemplant ce camp de la mort.

Un quatuor parfait. Rachel Weisz n'a plus à nous convaincre de son talent, même dans un film "classique". On comprend que le personnage de cette justicière dans l'âme obligée de se taire l'ait séduite. L'actrice s'impose naturellement à l'écran comme la star autour de laquelle tourne trois astres: son opposant, l'affreux pro-Nazi incarné par un Timothy Spall au sommet de l'ambiguïté, passant du père aimable au détestable négationniste, de l'employeur a priori non raciste au populiste le plus xénophobe ; Andrew Scott hérite du rôle le plus discret, celui de l'avocat travailleur, mais c'ets aussi le lien entre tous, capable de perdre son flegme britannique tout en ayant un humour froid ; enfin, l'avocat orateur, celui qui va croiser le fer dans l'arène, est joué par un Tom Wilkinson impeccable, malaxant chaque relief de la personnalité colorée de son rôle, et qui, finalement s'avère être le véritable astre solaire du groupe.

Un film pédagogique. Mick Jackson, 74 ans, n'a pas beaucoup tourné pour le cinéma. Le réalisateur ne s'embarasse pas d'ailleurs d'une quelconque mise en scène originale, préférant l'efficacité (quitte à être didactique). De la part du cinéaste auteur du charmant Los Angeles Story (L.A. Story), du lourd mais très profitable Bodyguard (The Bodyguard) ou de la série B catastrophe Volcano, il ne fallait pas forcément s'attendre à autre chose. Pourtant, on peut reconnaître au film une vertu: sa pédagogie. Pas seulement sur la Shoah, mais aussi sur le fonctionnement du négationnisme, du populisme, et de la justice britannique. En prenant le spectateur pour un apprenant intelligent, Le procès du siècle réussit à être intéressant et instructif.

Le Jour le plus Court 2014: bons baisers d’Hollywood avec 9 Kisses et 18 stars

Posté par kristofy, le 21 décembre 2014

A l'occasion de la 3e édition du Jour le plus court, la grande fête du court métrage (avec des séances gratuites dans les cinémas) qui a lieu cette année sur plusieurs jours du 19 au 21 décembre, Ecran Noir a choisi une collection produite par le New York Times Magazine, avec des duos de stars hollywoodiennes. Variations autour du baiser.

L'intégrale

Steve Carell & Laura Dern

Jack O’Connell & Shailene Woodley

Benedict Cumberbatch & Reese Witherspoon

Rosario Dawson & Jenny Slate

Chadwick Boseman & Kristen Stewart

John Lithgow & Julianne Moore


Gugu Mbatha-Raw & Miles Teller


Patricia Arquette & Jason Schwartzman

David Oyelowo & Timothy Spall

Ida grand vainqueur des European Film Awards

Posté par vincy, le 14 décembre 2014

Ida de Pawel Pawlikowski

Ida, le film polonais de Pawel Pawlikoswki, n'en finit pas de récolter des prix aux Etats-Unis (il est même nominé aux Golden Globes). Hier soir, à Riga, il a triomphé aux European film Awards avec 5 prix majeurs : meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario, meilleure photo, prix du public. C'est la première fois depuis 1988 qu'un film polonais reçoit la récompense du meilleur film. Il l'a emporté sur la Palme d'or, Winter Sleep, Leviathan, Force majeure (Snow Therapy) et Nymphomaniac (Director's cut). Autant dire qu'Ida a écrasé toute la concurrence.

Marion Cotillard (Deux jours une nuit) reçoit pour la première fois le prix de la meilleure actrice. Timothy Spall (Mr. Turner), prix d'interprétation masculine à Cannes, a été sacré par le prix du meilleur acteur.

Deux prix honorifiques ont été décernés: pour l'ensemble de son oeuvre, Agnès Varda a succédé à Catherine Deneuve et pour sa contribution au cinéma européenne, Steve McQueen (oscarisé pour son film 12 Years a Slave en février) a succédé à Pedro Almodovar.

Le palmarès de cette cérémonie qui ne parvient toujours pas à s'imposer comme un rendez-vous majeur du cinéma européen, a récompensé des films très variés.
Meilleure comédie: La Mafia uccide solo d'estate (La mafia tue seulement en été)
Prix Fipresci - découverte: The Tribe
Meilleur documentaire: Master of the Universe
Meilleur film d'animation: L'arte della felicita (L'art du bonheur)
Meilleur court métrage: The Chicken
Meilleur montage: Locke
Meilleur décor: The Dark Valley
Meilleurs costumes: The Dark Valley
Meilleure musique: Mica Levi pour Under the Skin
Meilleur son: Les poings contre les murs
Meilleure prix Eurimages de la coproduction: Ed Guiney

Boyhood triomphe auprès des critiques de New York

Posté par vincy, le 1 décembre 2014

Non content d'être parmi les favoris des Independent Spirit Awards, Boyhood de Richard Linklater, prix de la mise en scène au dernier Festival de Berlin, a glané un laurier supplémentaire dans la course aux prix.

Le New York Film Critics Circle l'a choisi comme meilleur film de l'année. Mais les critiques de New York lui ont ajouté deux autres prix avec la réalisation et le second rôle féminin.

Notons que Marion Cotillard est consacrée meilleure actrice et que Timothy Spall, prix d'interprétation à Cannes, reçoit encore cet honneur dans la Grosse pomme.

Enfin que ce soit pour Linklater, Spall, Cotillard et Anderson sont honorés pour la première fois par les critiques new yorkais.

Le palmarès
Meilleur film: Boyhood
Meilleur réalisateur: Richard Linklater (Boyhood)
Meilleure actrice: Marion Cotillard (The Immigrant, Deux jours Une nuit)
Meilleur acteur: Timothy Spall (Mr. Turner)
Meilleure image: Darius Khondji (The Immigrant)
Meilleur scénario: The Grand Budapest Hotel
Meilleur second-rôle féminin: Patricia Arquette (Boyhood)
Meilleur second-rôle masculin: J.K. Simmons (Whiplash)
Meilleur documentaire: Citizenfour
Meilleur film en langue étrangère: Ida
Meilleur film d'animation: The Lego Movie
Meilleur premier film: The Babadook
Prix spécial: Adrienne Mancia (mécène)

La suite d’Alice au pays des merveilles en tournage

Posté par vincy, le 5 août 2014

C'est cette semaine que la suite d'Alice au pays des merveilles entre en tournage. Alice in Wonderland : Through the Looking Glass ne sera pas réalisé par Tim Burton (qui reste producteur) mais par James Bobin (Les Muppets, Ali G).

Au casting, on retrouve Mia Wasikowska (Alice), Anne Hathaway (la Reine blanche), Johnny Depp (le Chapelier fou) et Helena Bonham Carter (la Reine rouge). Rhys Ifans (le père du Chapelier fou), Ed Speleers (James Harcourt) et Sacha Baron Cohen (qui ibcarnera le Temps) se sont ajoutés à la liste.

Côté voix, la production a recruté Stephen Fry (le chat du Cheshire), Toby Jones (Wilkins), Alan Rickman (Absolem la chenille), Michael Sheen (le lapin blanc), Paul Whitehouse (le lièvre de mars) et le récent prix d'interprétation à Cannes Timothy Spall (le chien Bayard).

Le film sera en salles aux Etats-Unis le 27 mai 2016 et en France le 1er juin 2016.

Sorti en 2010, Alice au pays des merveilles avait rapporté 1,03 milliard de dollars dans le monde. En France, cinquième plus gros succès de l'année, il avait séduit 4,54 millions de spectateurs.

L’instant Glam: Leila Hatami, Uma Thurman, Adrien Brody…

Posté par cynthia, le 24 mai 2014

Uma ThurmanOyé oyé cinéphiles! Cannes s'est terminé sous une pluie de glamour et d'émotions.

Les stars ont eu une dernière chance pour nous faire rêver avec leur prestance sur les marches. Qui a réussi? Qui peut aller se terrer dans une grotte pendant un an pour se faire oublier? Petit récapitulatif de ce qui s'est passé sur les marches de la cérémonie de clôture du 67eme festival de Cannes.

La tristesse régnait en maître sur le tapis rouge. Cannes, c'est fini, et on est triste comme Leila Hatami qui est arrivée en robe noire et la tête couverte d'un foulard noir lui-aussi. Elle était en deuil et elle le montre.

A l'opposé, Uma Thurman, encore une fois resplendissante dans une robe qui procure de la joie, du blanc cette fois. Elle illuminait le tapis rouge aux côtés de son meilleur ami Quentin Tarantino. La classe incarnée cette femme. On a vu aussi le journaliste Laurent Weil qui a essayé de monter les marches mais a dû faire demi-tour à cause du câble trop court de son cameraman. Zut, cher confrère, tu méritais ta montée, surtout que tu étais classe toi-aussi.

Ce qui n'était pas le cas de la compagne de Timothy Spall, qui est officiellement tombée dans un tube géant de peinture ou a été possédée par un arc-en-ciel. Son mari qui a reçu le prix d'interprétation masculin pour son rôle dans Mr Turner, a dû en avoir mal aux yeux tant sa robe dégageait de couleurs. Juste derrière, l'acteur anglais Adrien Brody, venu remettre un prix, était lui plus beau que jamais en costume noir et nœud de papillon.

Aperçu également sur les marches, Michael Madsen qui s'est prêté au jeu des questions/réponses. L'acteur fétiche de Quentin Tarantino a confié aux caméras de Canal + qu'à Cannes "tout le monde est beau!" Bon c'est sûr, il n'a pas lu ma chronique cannoise, celui-là. Doit-on faire un rappel des catastrophes vestimentaires du festival pour remettre en question ses propos ? Souvenez-vous des tétons joyeux de Julie Gayet, du costume sac poubelle de Mika, de la prestance légume de Robert Pattinson, du style Krusty le clown de Sylverster Stallone, du pyjama de Sharon Stone, sans oublier Nabilla et sa robe... non c'était un drap noir transparent qui laissait voir ses seins vraiment naturels.

D'ailleurs Nabilla sur les marches cette année, c'est incroyable, c'est comme si Kim Khardasian venait assister au Prix Nobel. La brune poupée gonflable représentait la marque d'un célèbre bijoutier présent à Cannes. Comme quoi Promotion canapé n'est pas qu'un film de Didier Kaminka sorti en 1990. Bien écarté Nabilla... euh je veux dire bien joué Nabilla (toutes mes excuses, mes mots ont dépassé ma pensée)!

En revanche, la fashion girl dont on se souviendra, en ce 67 e festival, est sans nul doute Blake Lively. Sublime du début à la fin, l'ex héroïne de la série Gossip girl rendrait lesbienne même Christine Boutin tant elle émane de beauté. Autre bombe atomique qu'on n'oubliera pas de sitôt, Ryan Gosling , bien-sûr, qui mériterait la palme d'or de l'orgasme visuel.

Du glamour, du ridicule, du what the fuck, le festival de Cannes est terminé et nous laisse un doux souvenir rétinien, de quoi fantasmer... pardon, patienter jusqu'à l'année prochaine.

L’instan Glam’ : Angélique Litzenburger, Blake Lively, Julianne Moore, Sonia Rolland…

Posté par cynthia, le 15 mai 2014

blake lively cannes 2014Oyé oyé cinéphiles! Deuxième jour sur la Croisette en ce 15 mai et c'est toujours sous un soleil radieux qu'une pluie de star a envahi une nouvelle fois les célèbres marches de Cannes. Du transparent, du sex appeal, du ridicule, ce jeudi fut riche en émotion vestimentaire.

L'acteur anglais Timothy Spall (alias Peter Pettigrow, alias Croutard dans la saga Harry Potter) était sur son 31 afin de présenter Mr Turner de Mike Leigh en compagnie de l'équipe du film. Si la montée des marches s'est faite tranquillement pour eux, on ne peut pas en dire autant pour l'équipe du film Party Girl. Du haut de ses 60 ans Angélique Litzenburger représentait à la perfection ce film autobiographique de Marie Amachoukeli, Claire Burger et Samuel Theis en agitant ses attributs à travers une petite danse suave. Elle n'a peur de rien. On s'interroge sur la soirée à venir Plage Magnum. En tout cas, Marion Bailey, venue également représenter Mr Turner, n'aurait pas pu faire la même chose avec sa robe échancrée à souhait.

Parce qu'il faut le rappeler: le Festival de Cannes n'est pas le Berlin Porn Film Festival, alors un peu de tenue que diable! N'est-ce pas Blake Lively? L'actrice aux longues jambes a une nouvelle fois emprunté le tapis rouge (de la moquette en fait). Pour un film? Non, non juste pour montrer à quel point elle est belle dans sa robe semi-transparente, et peut-être pour voir le film Mr Turner. A moins qu'elle ne se soit échappée avant d'entrer dans la salle Lumière.

Aperçue sur le tapis rouge également, Julianne Moore dans une robe indescriptible. Cuir et aluminium étrange, on ne saurait dire. Un semblant du Capitole était sur la croisette à travers elle. L'actrice doit présenter le troisième opus d'Hunger Games ce weekend avant de revenir monter les marches pour Maps of the Stars. Aurait-elle pris de l'avance sur son planning? L'avance, c'est ce que la présentatrice et actrice russe Elena Lenina n'a pas eu la chance d'avoir, retenue au sol par son gigantesque (et ridicule) collier de perles. Enfin collier de perles, collier de perles, je serai tentée de dire un collier de boules, mais je vous répète qu'il y a des enfants qui s'intéressent au Festival de Cannes, alors je vais m'abstenir. S'abstenir, c'est aussi ce qu'aurait dû faire Sonia Rolland venue en robe (oui ça m'a l'air d'être une robe ce truc qui ressemble à des feuilles entrechoquées) rouge pour le film Timbuktu.

Les stars de plus en plus dévêtues à Cannes? Pourtant le petit vent qui souffle sur la Croisette inciterait à se couvrir. A moins que ce ne soit simplement une histoire de (mauvais) goût.

Cannes 2014 : Qui est Timothy Spall?

Posté par vincy, le 15 mai 2014

timothy spallL'ACTEUR NORMAL

A 57 ans, Timothy Spall est loin d'être un inconnu. Certes, il n'a toujours pas de prix BAFTA à son actif, mais en 35 ans de carrière, il a été 5 fois nommé pour la récompense. Ce britannique de 57 ans est en course pour un prix d'interprétation cannois grâce à Mike Leigh, une fois de plus. Il incarne le peintre Turner, icône de l'art anglais. Son jeu, très subtil, loin d'en faire une figure hagiographique, montre l'étendue d'un talent souvent ignoré.

Il faut dire que Spall n'a pas le physique pour être une star. Et il a du longtemps patienter avant que son heure ne vienne. Jusqu'en 1990, il ne tourne que quelques films (Gothic de Ken Russell, Le Complot d'Agnieszka Holland, Chasseur blanc, cœur noir de Clint Eastwood et Un thé au Sahara de Bernardo Bertolucci). Son physique banal d'anglais mal dégrossi est parfait pour incarner un fonctionnaire, bourgeois ou notable...

La télévision est plus généreuse où il enchaîne séries et téléfilms. C'est d'ailleurs pour le petit écran qu'il croise un certain Mike Leigh : un épisode du feuilleton policier Play for Today (Home Sweet Home) en 1982. Sinon il se produit au théâtre, sa passion, ses racines, là où il a pu jouer Shakespeare et Tchekhov.

En 1991, Leigh l'enrôle dans le méconnu Life is Sweet. Mais ce n'est que cinq ans plus tard que Timothy Spall va enfin pouvoir s'imposer. Mike Leigh lui offre le personnage du photographe de mariage dans Secrets et mensonges, Palme d'or en 1996. Dès lors, il va devenir une figure incontournable du cinéma anglais, souvent en second-rôle : Hamlet et Peines d'amour perdues de Kenneth Branagh, Still Crazy de Brian Gibson, Topsy-Turvy de Mike Leigh. Mais paradoxalement c'est le cinéma étranger qui va lui donner ses rôles les plus populaires. Car Spall tourne partout et de tout : Vatel de Roland Jouffé, Intimité de Patrice Chreau, Vanilla Sky de Cameron Crowe, Le Vieux qui lisait des romans d'amour de Rolf De Heer...

Fils d'un postier et d'une coiffeuse, marié depuis 33 ans à la même femme, l'acteur voit sa carrière prendre une tournure inimaginable avec un autre film de Mike Leigh, qui cette fois-ci lui offre le rôle principal d'All or Nothing. Il incarne un chauffeur de taxi proche du pétage de plomb. Anthologique. Le grand public va alors ne voir que lui : Le Dernier Samouraï, Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire, les deux meilleurs Harry Potter, Le Prisonnier d'Azkaban et La Coupe de feu, et tous les suivants, où il est le "rat" Peter Pettigrow, Sweeney Todd, Il était une fois..., Le Discours d'un roi où il incarnait Winston Churchill. Avec Turner, il met à son tableau de chasse les deux plus grands mythes non royaux de l'empire britannique à son tableau de chasse.

Il est formidable en Joseph Mallord William Turner. Montrant qu'un personnage se joue sur la durée et dans le moindre détail. Il aime ces hommes sombres, irrévérencieux, incorrects, presque fous. "Les gens pensent que ce sont des losers. Je considère qu'ils sont représentatifs de la vie normale" explique Spall, homme affable et acteur talentueux. Loin de tout star système.

Leigh et Loach sont de retour

Posté par vincy, le 9 février 2013

Mike Leigh a choisi son nouveau film : un biopic du peintre J.M.W. Turner, sans doute le plus célèbre peintre britannique. L’artiste sera interprété par Timothy Spall. Leigh explique dans une note d’intention qu’il souhaite explorer sa vie professionnelle, ses relations humaines et son quotidien. Le cinéaste veut montrer le lien entre cet excentrique et le monde qu’il dépeint dans ses chefs d’œuvres. Le tournage devrait débuter cette année.

De son côté, Ken Loach présente un documentaire à Berlin, The Spirit of ’45 ; mais son retour à la fiction ne devrait pas tarder. Il devrait réaliser cet automne un film en Irlande, écrit par lui-même et son complice Paul Laverty.