The Artist et Tintin font un pas de plus vers les Oscars

Posté par vincy, le 22 janvier 2012

Les Producers Guild of America Awards ont récompensé samedi soir The Artist et Les aventures de Tintin comme meilleur film et meilleur film d'animation. Thomas Langmann a reçu le prix Darryl F. Zanuck du meilleur producteur de l'année pour un film, tandis que Peter Jackson, Kathleen Kennedy et Steven Spielberg obtenaient celui de meilleurs producteurs d'un film d'animation.

Il s'agit du prix se rapprochant le plus de l'Oscar du meilleur film et du meilleur film d'animation. Cela conforte les deux films dans la course aux Oscars, puisqu'ils ont reçu dimanche dernier le Golden Globe du meilleur film / comédie ou musical et du meilleur film d'animation.

Sur les vingt dernières années, le prix du meilleur producteur a conduit 12 fois à l'Oscar du meilleur film (et tous les films récompensés par la PGA l'ont gagné depuis 2007). Depuis 2008, tous les films d'animations qui ont reçu ce prix ont gagné l'Oscar du meilleur film d'animation.

Le nouveau projet de Michel Hazanavicius s’inspirera d’un film de Fred Zinnemann

Posté par vincy, le 9 janvier 2012

Après le triomphe de The Artist auprès des professionnels et critiques américains, et le succès public en France du film primé à Cannes, Michel Hazanavicius se sent pousser des ailes. Il vient d'annoncer au Hollywood Festival à Capri, en Italie, que son prochain film serait inspiré de celui de Fred Zinnemann (réalisateur du mythique Le train sifflera trois fois et de Tant qu'il y aura des hommes), Les anges marqués. Ce drame de 1948, originalement titré The Search, a été cité 5 fois aux Oscars. Sa star, Montgomery Clift, avait reçu sa première nomination avec ce film.

Hazanavicius transposerait l'histoire dans l'actuelle guerre en Tchétchénie (dans le film de Zinnermann, l'action - une femme qui recherche un jeune garçon ayant survécu aux camps-  se déroule à Berlin à la fin de la Seconde Guerre Mondiale).

Berenice Bejo, son épouse à la ville et sa muse à l'écran, incarnera une femme travaillant pour une ONG en Tchétchénie. Thomas Langmann, déjà producteur de The Artist, a resigné pour cette nouvelle aventure, en couleur et pas muette.

L’inconnu Ymanol Perset en héros de polar face à Gérard Lanvin et JoeyStarr

Posté par vincy, le 6 janvier 2012

Après Mesrine et The Artist, Thomas Langmann (La petite Reine) s'engage dans un polar belge. Le réalisateur de Calvaire et Vinyan, Fabrice Du Welz prépare actuellement Colt 45, l'histoire d'un jeune armurier et instructeur de tir à la Police Nationale, Vincent Milès.

Celui-ci sera interprété par un inconnu, Ymanol Perset (photo), qui sera à l'affiche cette année de Montana, avec Vincent Rottiers et Olivier Gourmet. L'acteur, 23 ans, avait été vu dans La désintégration, de Philippe Faucon. Il pratique notamment la boxe anglaise, boxe thaïlandaise et le Krav Maga.

Son personnage fera la rencontre d'un flic trouble qui va l'entraîner dans une violente guerre des polices, l'obligeant ainsi à faire un choix radical pour survivre.

Si Perset est inconnu, les flics qui l'entourent sont des vedettes du genre : JoeyStarr dans le rôle du flic trouble, Gérard Lanvin et Simon Abkarian dans ceux des policiers qui s'affrontent.

Le scénario est signé de Fathi Beddiar. La production est assez ambitieuse avec un budget de 11,5 millions d'euros.

Le film se tournera à Paris et dans ses environs dès le printemps.

Rien à déclarer : les héritiers de Claude Berri gagnent leur procès contre Pathé

Posté par vincy, le 21 septembre 2011

Les héritiers de Claude Berri, Thomas et Darius Langmann, ont gagé une bataille judiciaire qui aura duré deux ans contre Pathé et son patron Jérôme Seydoux.

Le Tribunal de Commerce de Paris a reconnu "que les droits légitimes de la (société) La Petite Reine sur le film Rien à déclarer n'avaient pas été respectés en dépit des accord signés par Claude Berri, Jérôme Seydoux et Dany Boon" explique le communiqué de l'avocate Maître Florence Watrin.

Pathé est ainsi "condamné à réparer le préjudice et à verser 30% de tous ses droits à recettes sur l'exploitation de Rien à déclarer sans limitation de durée jusqu'à concurrence de 12 millions d'euros". Pathé a désormais un mois pour communiquer les comptes du film, sous astreinte de 3 000 euros par jour de retard.

Voilà ce qui arrive quand on ne respecte par le droit de préférence que Dany Boon avait signé avec Claude Berri pour réaliser son troisième film. Le contrat stipulait en effet que la société de Berri produirait ses deux premiers films en lui garantissant une préférence pour le troisième.

Mais Claude Berri décède début 2009, après le triomphe de Bienvenue chez les Ch'tis et Pathé récupère Boon, évinçant Thomas et Darius Langmann, se considérant comme seul détenteur des droits.

Pathé va cependant faire appel.

Le pactole n'est pas négligeable. Rien à déclarer a attiré 8,1 millions de spectateurs dans les salles françaises, 2 millions de spectateurs dans les pays étrangers où il est sorti (soit 13,5 millions d'euros de recettes!). Il est d'ailleurs, au niveau mondial, la 25e plus grosse recette de l'année (environ 90 millions de $ soit presqu'autant que Green Lantern). C'est le 2e meilleur score pour un film non hollywoodien, derrière Henkyu Densha (120 millions de $)

Le gang des barbares fascine cinéma et littérature

Posté par vincy, le 17 septembre 2011

Thomas Langmann va passer derrière la caméra. Le fils de Claude Berri et producteur de films comme le diptyque sur Mesrine ou La (nouvelle) guerre des boutons avait déjà coréalisé Astérix aux Jeux Olympiques (avec Frédéric Forestier). Ce sera son premier film comme réalisateur unique, en plus d'en être le scénariste et le producteur.

Il s'attaque à un sujet délicat : l'affaire du Gang des barbares. Langmann s'inspirera de la mort épouvantable d'Ilan Halimi, à l'âge de 23 ans, en janvier 2006. En échange d'une éventuelle rançon, sous prétexte qu'il était juif les coupables ont cru qu'il était riche, il fut séquestré et torturé pendant trois semaines en région parisienne. Il avait été retrouvé agonisant avant de mourir lors de son transfert à l'hôpital. Le scénario tournera autour des 73 personnes auditionnées dans l'affaire, les silencieux comme les meurtriers. 27 personnes ont été mises en examen (dont 9 femmes) et 19 ont été emprisonnées.

Les ignorants, le titre du film, devrait se tourner d'ici la fin de l'année.

Cette sale affaire avait déjà inspiré une chanson et surtout de nombreux essais publiés entre 2007 et 2010. L'écrivain Morgan Sportès vient de faire paraître Tout, tout de suite, roman froid retraçant la chronologie des événements à la manière de Truman Capote dans De sang froid. Le livre est édité par Fayard.

Langmann a certainement accéléré le processus de production afin de ne pas subir la même déconvenue qu'avec la Guerre des boutons (deux films, un même sujet). En effet Alexandre Arcady avait annoncé au dernier Festival de Cannes avoir acquis les droits du livre d'Émilie Frèche et de Ruth Halimi, la mère d'Ilan, 24 jours, la vérité sur la mort d’Ilan Halimi, publié au Seuil en 2009.

La guéguerre de La guerre des boutons

Posté par redaction, le 6 septembre 2011

Un nouveau doublon dans le monde du cinéma voit le jour. Et ce n’est ni le premier, ni le dernier. Deux films  avec la même histoire, deux dates de sorties proches (14 et 21 septembre), même titre et même budget (13 millions d'euros, et sans doute un peu plus pour accélérer les délais de post-productions)... Les différences sont sur le générique : deux réalisateurs aux itinéraires différents et des acteurs connus d'un côté comme de l'autre. Deux films que l’on pourrait dire jumeaux. Mais des jumeaux dont la dualité soulève et même fabrique le duel.

Course de vitesse

D’un côté, un film de Christophe Barratier, produit par Thomas Langmann (producteur de Astérix aux Jeux Olympiques), avec Guillaume Canet, Kad Merad, Gérard Jugnot, ou encore Laetitia Casta. Du lourd en cinéma. Le cinéaste de la France du passé (Les Choristes, Faubourg 36), celui d'une carte postale jaunie et nostalgique au service d'une machine de guerre populaire... La (nouvelle) Guerre des boutons est à peine terminée (le tournage s'est arrêté en août) qu'elle est déjà prête à sortir en salles (le 21 septembre).

Et de l’autre, un film de Yann Samuell, plus habitué à la comédie romantique et les rapports entre générations comme L'âge de raison et Jeux d'enfants), produit par Marc du Pontavice (producteur de Gainsbourg, vie héroïque), avec Alain Chabat, Fred Testot, Mathilde Seigner et Eric Elmosnino. Registre un peu plus populaire, quoique. Premier lancé (en production), premier tourné, premier sorti : le 14 septembre.

A l'origine, les deux films étaient prévus pour l'hiver 2012, puis avancés à l'automne 2011, pour finalement se faire leur guerre en pleine rentrée scolaire, rivalisant en affichage publicitaire et en marketing. Si pour l'instant personne ne parle des films, les médias se font une joie de traiter le sujet sur le mode de la rivalité... Lequel finira à poil?

La plus célèbre adaptation du roman de Louis Pergaud (de son titre complet La guerre des boutons, roman de ma douzième année) est celle de Yves Robert, réalisée en 1962, et produite par Claude Berri, père de Thomas Langmann. Barratier et Samuell n'étaient même pas nés. Ce n’était cependant pas la première. En effet, la toute première adaptation de ce roman au cinéma fût réalisée en 1936 par Jacques Daroy et s’intitule La Guerre des gosses (où l’on y retrouve Charles Aznavour). Sans oublier une version québécoise, La guerre des tuques, en 1984.

Cette histoire de gamins et de conflits semble traverser le temps. A la manière d’un arbre, l’histoire voit les époques et les générations évoluer. La guerre des boutons, une histoire indémodable ou un passé révolu et regretté?

Pourquoi un (double) renouveau de cette histoire au cinéma d’un seul coup? Tout simplement parce que les droits du film tombent dans le domaine public. Et ce n’est pas la règle du “premier arrivé, premier servi” qui a prôné pour en refaire une version (enfin deux) 21ème siècle. Les deux producteurs (et les scénaristes associés à ce sale coup) ont un lien affectif avec l'histoire (ou le film) et ont trouvé des financements (TF1, Canal +...) : tout le monde les a aidés à persévérer!

Cependant, en aucun cas, il ne s'agit d'un remake du film culte et populaire de Robert puisque seule Danièle Delorme, la veuve du cinéaste, en a possède les droits. Certaines répliques du film ne seront donc pas entendues dans les nouvelles versions. Pourtant, le fameux "Si j'aurais su, j'aurais pas venu" se serait monnayé très très cher!

"Le premier qui a tiré a gagné" - Mathilde Seigner

Une guerre d’égo plus qu’une guerre de boutons. Une guerre de producteurs où les réalisateurs ne sont que des pantins aux ordres d'un concept. Aucun ne veut capituler. C’est à qui fera le plus d’entrées. Au risque d'avoir deux perdants au bout du compte. Le vrai gagnant pourrait être celui qui séduit les enseignants. On imagine mal les deux nouveaux films recevoir le même accueil que celui de Robert, prix Jean Vigo en 1962, avec ses 9,89 millions d'entrées. Elle pourra être revue en salles, à l'occasion d'une ressortie le 12 octobre en version restaurée.

Mais historiquement, lors de ce genre de doublons, le deuxième film devient vite le "maudit". Valmont après Les liaisons dangereuses, Coco Chanel & Igor Stravinsky après Coco avant Chanel, Robin des Bois en deux versions hollywoodiennes en 1991, Infamous après Capote, et bientôt deux films sur Blanche-Neige...

Et c'est vrai que La guerre des boutons de Samuell semble là encore la mieux partie : première à sortir, casting plus familial (Chabat, Seigner), multiples avant-premières (160 au total), partenariat avec Gulli... Typiquement le film dont les moins de 12 ans peuvent faire le succès, accompagnés de leurs parents. Celui de Barratier mise sur une plus grosse machinerie marketing, mais dispose de quelques faiblesses : un casting connu des adultes mais peu des enfants (hormis Merad), des affiches plus noires, plus sombres,  et une sortie une semaine plus tard.

Même si la presse voyait les films aboutis, la critique ne ferait pas la différence.

Cette guéguerre révèle avant tout un appauvrissement artistique et financier du cinéma français : il y a peut-être mieux à faire avec 13 millions d'euros, qu'un "remake" et surtout deux "remakes" simultanés. Les projets ne manquent pas, et les scénarios brillants et originaux non plus.

La guerre des boutons revient par la bande

Posté par vincy, le 25 novembre 2010

Près de 40 ans plus tard, La Guerre des boutons, film culte (mais daté, certes) d'Yves Robert, va faire l'objet non pas d'une nouvelle adaptation, mais de deux.

Les hostilités ont été lancées mardi par One World Films. Initié il y a déjà un an et demi par les producteurs de Gainsbourg (vie héroïque), ce premier projet restera ancré dans les années 60 (une version actuelle n'aurait-elle pas été plus pertinente pour souligner l'universalité du roman de Louis Pergaud?). Le triomphe du Petit Nicolas donne des idées à ceux qui n'en ont pas.

Yann Samuell (Jeux d'enfants et le récent L'âge de raison) sera aux commandes; tant au niveau du scénario (qu'on annonce très fidèle) que derrière la caméra. Un personnage féminin devrait être introduit dans cette histoire de chenapans.

Le budget est évalué entre 10 et 15 millions d'euros et le tournage devrait débuter au printemps prochain. La sortie est déjà planifiée pour Noël 2011.

Un sérieux avantage qui handicape Thomas Langmann (Astérix, Mesrine) qui a répliqué dès hier pour annoncer son propre film. Problème : le scénario de Christophe Barratier (Les choristes) n'est pas achevé et le tournage n'était prévu que pour l'été prochain. Or, dans ce genre de doublon, on sait que le premier qui dégaine récolte le gros lot.

Le film de 1961 avait attiré près de 10 millions de spectateurs dans les salles.

L’Affaire Bettencourt au cinéma? Parce qu’elle le vaut bien !

Posté par vincy, le 9 août 2010

Le cinéma français est, paraît-il frileux, surtout sur des sujets sensibles (politique, polémiques historiques...). Souvent, quand il aborde des sujets tabous (le Président de la République ou la guerre d'Algérie), le public ne suit pas. Ce qui rend les producteurs encore plus timorés. Une fois n'est pas coutume, le producteur de Mesrine, Thomas Langmann, et le réalisateur d'OSS 117, Michel Hazanavicius, se lancent dans l'épopée politico-financière qui tient en haleine les médias et meublent les conversations de bistro : l'affaire Bettencourt, du nom de l'héritière, principale actionnaire du groupe L'Oréal. le titre du film est tout trouvé : le slogan de la marque de cosmétique : Parce que je le vaux bien. Il devrait être tourné à l'été 2011.

Le travail d'acriture, toujours en cours, a commencé bien avant les révélations de juin, qui ont entraîné le gouvernement et le parti politique du Président de la République dans la tourmente.  C'est Médiapart qui a révélé l'information, commele site avait révélé les imbrications entre Mme Bettencourt et son entourage.

Le budget devrait être largement moins élevé qu'un don à François-Marie Banier, et inférieurs aux budgets communication de L'Oréal. Langmann avoue rêvé de Jeanne Moreau dans le rôle de la vieille dame très digne. Le casting sera, à coup sûr, excitant à connaître : une fille jalouse, un artiste entretenu, un juge ambivalent, un ministre et sa femme à l'entourage huppé, une comptable, un majordome, des médecins (apparemment corrompus), sans oublier l'homme à tout faire, le fidèle conseiller de la milliardaire.

Le film devrait être très différent d'oeuvres équivalentes comme Stavisky, Le bon plaisir (la fille cachée de Mitterrand), J'ai vu tuer Ben Barka, L'ivresse du pouvoir (sur l'affaire Elf) ou sur le récent Une affaire d'Etat (sur l'Angolagate).

Tous les chemins mènent à Astérix, n’est-il pas?

Posté par vincy, le 2 février 2010

Le groupe a récemment pris la majorité des parts des éditions Albert-René, dans la douleur, devenant ainsi le principal décideur pour les droits d'Astérix, la bande dessinée française la plus lucrative dans le monde. Et à peine quelques mois après cette emprise sur le patrimoine du Gaulois, on note un changement majeur : ce ne sera plus La Petite Reine, la société de production de feu Claude Berri, qui sera en charge de la suite des aventures d'Astérix au cinéma.

En effet, après le désistement d'Europacorp (Luc Besson), Hachette a laissé en concurrence La Petite Reine, désormais gérée par le fils de berri, Thomas Langmann, co-réalisateur du troisième épisode cinématographique, et Fidélité productions, qui vient de signer le plus gros succès français de l'année, Le Petit Nicolas.

Fidélité a gagné la compétition avec un projet rassurant. Car la saga Astérix n'a pas été de tout repos au cinéma. Quand Claude Berri décide de sauter le pas, sous la pression de son fils fan de la BD, il confie la réalisation à Claude Zidi. Avec 9 millions de spectateurs, Astérix et Obélix contre César séduit en France, mais aussi, grâce à un casting européen, à l'international. Hélas, les médiocres effets spéciaux et le scénario ennuyeux ne persuadent pas beaucoup de critiques. Berri pense alors confier le prochain épisode au Splendid, qui cherche alors à se réunir. C'était avant Les Bronzés 3. Ils commencent l'écriture de l'adptation d'Astérix en Hispanie, mais Uderzo, à la lecture du script, rejette le projet. berri change de fusil d'épaule et demande à Chabat une autre version. L'ex-Nul opte pour Astérix et Cléopâtre, à sa sauce. Malgré ses défauts, le film est à la fois le plus gros succès de la série, l'un des plus importants triomphes au box office de ces trente dernières années, et reçoit des critiques plutôt favorables. 14,5 millions de spectateurs plus tard, Berri lance une autre suite. Elle sera co-réalisée par Langman et Frédéric Forestier. Astérix et Obélix aux Jeux Olympiques change d'acteur pour le héros gaulois, embauche Poelvoorde et Delon, coûte 78 millions d'euros et se "plante" à 6,8 millions de spectateurs. Pas un échec mais une sérieuse déception quia certainement pesé dans la décision d'Hachette.

Résultat des courses, Astérix 4 change d'équipe. Après avoir adapté Goscinny pour Le Petit Nicolas, Fidélité et Laurent Tirard s'attaquent à un autre monument de Goscinny, Astérix chez les Bretons. On attend encore de voir qui interprétera les villageois bretons, et quand le tournage débutera.

Prix Daniel Toscan du Plantier : De père en fils

Posté par vincy, le 25 février 2009

Le premier prix Daniel Toscan du Plantier, César du meilleur producteur, avait été créé l'an dernier et remis à Claude Berri, un an avant son décès.

Pour sa deuxième année, le prix aura fait dans la tradition. Après le père, c'est au tour du fils d'être récompensé. Thomas Langmann a en effet hérité du prix, qu'il partage avec Pascal Caucheteau. Le premier a été honoré pour son ambitieux diptyque autour de Mesrine, réalisé par Jean-François Richet. Le second a été récompensé pour le film d'Arnaud Desplechin, Un conte de Noël.

Ironiquement, Caucheteau est le producteur du précédent film de Richet, Assault sur le Central 13 et sera en charge de son prochain film, qui devrait être tourné à Los Angeles et au Mexique. Il a aussi produit des films comme De battre mon coeur s'est arrêté, Le mystère de la chambre jaune, Le petit lieutenant et le prochain Claire Denis, White Material.

En 2008, Langmann avait aussi produit, et co-réalisé, Astérix aux Jeux Olympiques.