Deux séries cultes se préparent pour le grand écran

Posté par vincy, le 8 novembre 2018

Deux séries d'AMC vont être transposées sur grand écran. Breaking Bad aura sa version cinéma, selon Bryan Cranston qui y incarnait le personnage principal Walter White.

La série a duré 5 saisons (62 épisodes), de 2008 à 2013 sur la chaîne AMC. En France, elle a été diffusée sur Orange Cinémax, puis sur Arte. Elle est toujours accessible sur Netflix en intégralité. Elle a reçu 16 Emmy Awards, deux Golden Globes, 8 Satellite Awards, 3 Screen Actors Guild Awards, deux Directors Guild of America Awards, etc....

"Honnêtement, je n'ai pas lu le script", a expliqué Bryan Cranston lors d'un passage dans l'émission de radio The Dan Patrick Show. "Donc la question se pose de savoir si Walter White sera ou non dans ce film," a-t-il ajouté, tout en précisant qu'il serait partant pour reprendre le rôle du professeur devenu fabricant de drogue.

Le long métrage serait une prolongation de la série. A priori, selon plusieurs informations croisées, le film se tournerait dès cet hiver au Nouveau-Mexique. Mais, pour l'instant, ni Cranston, ni Anna Gunn, ni Aaron Paul, qui forment le trio principal, ne sont annoncés dans un projet ayant l'un lien de près ou de loin avec la série.

AMC avait également confirmé en début de semaine la transposition de sa série phare The Walking Dead en film. Là encore, c'est un de ses comédiens phares, Andrew Lincoln, qui a dévoilé le pot aux roses dans le New York Times. L'interprète de Rick Grimes en sera le personnage principal, en tout cas celui du premier film. Ce sera une trilogie cinématographique dont les tournages commenceront l'année prochaine. Le scénario est en cours d'écriture.

Carton en BD, la série est née en 2010. Elle en est à sa neuvième saison, même si son audience décline depuis l'an dernier. Lauréate de 30 prix, cette histoire de zombies est devenu un phénomène de société.

Avec ces deux projets, AMC confirme l'intérêt de multiplier les écrans - du jeu vidéo au cinéma - pour des univers "globaux" et "brandés".

Cannes 2018: Qui est Steven Yeun ?

Posté par vincy, le 16 mai 2018

Il est américano-coréen. Steven Yeun est né en Corée (du sud) et a grandi dans le Michigan où ses parents étaient commerçant en maquillage et beauté. Inutile de dire que la beauté, il l'a et le maquillage semble superflu pour ce jeune homme de 34 ans.

L'an dernier, Steven Yeun était à l'affiche d'un film en compétition à Cannes, membre du Front de Libération Animale dans Okja, qui défraya la chronique non pas pour les qualités du film mais pour son appartenance à la galaxie Netflix.

Mais c'est avant tout sur le petit écran qu'il s'est fat connaître. Aux côtés d'innombrables petits rôles dans diverses séries, il tourne six saisons de The Walking Dead, incarnant Glenn Rhee, intrépide et chanceux, enclin à aider les autres, mais néanmoins froidement assassiné au début de la septième saison.

Après avoir débuté dans l'impro, il a préféré devenir acteur que de suivre des études classiques, se heurtant à ses parents, pas farouchement enthousiastes. Alors que sa carrière s'épanouit, il investit dans le restaurant Bun Shop de son frère.

Car depuis qu'il a quitté The Walking Dead, Steven Yeun s'investit avant tout dans le cinéma. En 2014, il est de l'aventure du poétique I Origins de Mike Cahill, prix du meilleur film à Sitges et récompensé à Sundance. Puis on le retrouve dans l'horrifique Mayhem de Joe Lynch, où la encore la science lui joue des tours. Il s'avère à l'aise dans l'univers du film d'action, ce qui lui sera utile dans Okja.

Steven Yeun enchaîne les films, refusant d'être cantonné au personnages de l'asiatique de service. Doubleur hors-pair et voix de films d'animation très divers, on le retrouvera dans Sorry to Bother You de Boots Riley, comédie fantastique avec Armie Hammer et Tessa Thompson qui sortira cet été.

En attendant, il revient à Cannes, en compétition, avec Burning de Lee Chang-dong, cinéaste rare et souvent sélectionné, ancien ministre de la culture de son pays et écrivain. Steven Yeun y sera Ben, homme au mystérieux passé, qui fait la rencontre de Jongsu, jeune coursier, par l'intermédiaire d'une amie commune.

Ce sera sans aucun doute l'occasion pour le comédien de révéler une autre part de son talent, sans exposer ses biceps ou affronter des ennemis de toutes sortes. Un premier grand rôle dramatique qui est aussi son premier grand rôle dans son pays natal...

Les studios et le parc d’attraction de Universal s’offrent un coûteux lifting

Posté par vincy, le 29 août 2016

Face à une concurrence de toujours plus en plus vive du côté des parcs d'attraction (Disney en tête qui a l'intention d'ouvrir un parc Star Wars à côté de l'historique Disneyland), et pour affronter aussi l'inflation de tournages (il n'y a pas que le cinéma), Universal a décidé d'investir 1,6 milliard de dollars pour rénover son QG de Los Angeles.

Le parc d'attraction Universal Studios est en surchauffe avec 7 millions de visiteurs en 2015 (croissance à deux chiffres depuis quelques saisons) et Los Angeles connaît une attractivité touristique enviable (45 millions de visiteurs en 2015). Pour l'agrandir, Universal a décidé de détruire quelques plateaux. Déjà les attractions récentes autour de Fast & Furious et la série The Walking Dead et surtout le nouveau parc Harry Potter (500 M$ d'investissements) font fureur. L'idée est de pouvoir créer de l'espace pour accueillir de futures attractions autour de franchises du catalogue, de The Mummy à Jurassic Park.

Au-delà du parc, Universal va aussi construire dix plateaux de production d'ici cinq ans, refaire complètement le centre commercial CityWalk, inauguré il y a 23 ans et élargir des rues d'accès, construire deux nouveaux parkings et enfin faciliter l'accès au métro avec une passerelle piétonne.

Par ailleurs, si Universal a abandonné son projet de parc à Dubai, il y a en chantier Volcano Bay à Orlando (2017), Universal Studios Beijing à Pékin (2019), un projet en Corée du sud et un autre à Moscou.

Les fondus de la Terre brûlée envahissent les écrans: Keep calm et affronte les zombies !

Posté par wyzman, le 7 octobre 2015

Les zombies sont partout. Voilà notre première pensée à la sortie de la projection de La Terre Brûlée - le second volet de la saga Le Labyrinthe. Les plus pessimistes argueront que c'est un beau foutoir quand les autres noteront les différentes inspirations (honorables) du film. Mais cela ne résout pas notre problème : pourquoi voit-on des zombies partout ? Et ne nous dites pas que cela vous a échappé. De Resident Evil à World War Z, de The Walking Dead à Z Nation en passant par Les Revenants ou encore iZombie, nos salles de cinémas et nos téléviseurs sont désormais envahis de mort-vivants. Et même une saga comme Le Labyrinthe n'a pu passer outre le phénomène !

Dans ce nouveau film porté par Dylan O'Brien (Teen Wolf) et adapté très très très librement du roman de James Dashner, un groupe d'adolescents poisseux (mais toujours propres malgré l'absence évidente d'hygiène quotidienne) fuit une organisation dangereuse (forcément) et tente de trouver refuge dans univers qui lui est fortement hostile. Ces ados doivent ainsi traverser un monde post-apocalyptique transformé en désert et survivre à des attaques de mort-vivants. Si ici les créatures ne s'appellent pas "zombies" mais "fondus", le concept reste le même que celui exploité dans les œuvres citées plus haut : les fondus en ont après les humains en bonne santé et possèdent une force considérable. Ils peuvent contaminer les êtres sains d'un seul coup de griffe ou d'une simple morsure. Sans vous dévoiler quoi que ce soit de l'intrigue de ce blockbuster à 60M$, impossible de masquer pour autant une certaine gêne. Pourquoi faut-il qu'il y ait des zombies partout ? Pourquoi le phénomène ne semble pas prêt de s'arrêter ?

Et la réponse est simple : la peur de l'autre. De manière simpliste, certains diront que le zombie est une forme de changement raté, de métissage biologique qui a foiré. Mais c'est plus que faux ! Les zombies qui arpentent tous ces programmes audiovisuels ont tendance à faire resurgir l'instinct de survie des protagonistes mais également une certaine notion de fatalité - dans la mesure où un humain infecté est déjà mort sur le papier ! Plus encore, les zombies semblent aller de pair avec l'idée qu'il n'y a rien de pire qu'une menace qui vient de nos proches. Pas étonnant donc que dans la série Fear The Walking Dead (le spin-off en forme de prequel de The Walking Dead), les zombies ne s'appellent pas (encore) des "zombies" mais des "infectés". Et l'idée est là. Très vite, la famille centrale se retrouve contrainte de tuer ses propres voisins pour espérer rester en vie en attendant de comprendre ce qui se passe. Et tout y est. Peur de l'autre : check. Instinct de survie : check. Menace proche : check.

Et pour ceux qui se le demanderaient : non, la présence de zombies n'enlève rien au charme léger du second volet du Labyrinthe (qui se perd quand même dans son scénario). Parce qu'il y a toujours été question d'expérimentations faites sur l'homme et de la destinée d'un personnage en pleine maturité (Thomas, dont les hormones le conduisent à rêver d'un bisous : pour le dépucelage, on verra plus tard), La Terre Brûlée se regarde avec un certain plaisir (coupable). Qui plus est, nous ne devrions pas attendre longtemps avant que quelqu'un ne réalise que cette saga en dit autant sur les adolescents d'aujourd'hui et leur rapport au monde extérieur que Hunger Games (la plus réussie des franchises "youth adult") et The 100. Les ados doivent survivre à des adultes corrompus (les fondus) autant qu'à un système où l'élite les exploite (l'entité WICKED), tout en essayant de trouver leur place dans un monde qui n'a rien d'accueillant. Passons sur les défauts de l'oeuvre cinématographiques, La terre brûlée s'approche de ces deux œuvres contemporaines que sont Hunger Games et The 100 en rendant la valeur métatextuelle supérieure au scénario. Comme chez les Wachowski. Mais eux, n'ont pas encore fait appel aux zombies pour traduire nos peurs les plus primitives.

L’instant zappette: Dear Black people, arrêtez de mourir dans les séries!

Posté par wyzman, le 30 août 2015

*Si vous n'aimez pas les spoilers, ne lisez pas les lignes qui suivent !* L’événement de la semaine passée était sans aucun doute le lancement de Fear The Walking Dead, le spin-off en forme de prequel de la série que l'on ne présente plus : The Walking Dead. Également diffusée sur AMC le dimanche soir, la nouvelle série en chantier a réussi son lancement puisqu'ils étaient pas moins de 10,1 millions d'Américains à suivre ce qui va être une véritable hécatombe. Si aujourd'hui, nous sommes amenés à vous parler de ce pilote, ce n'est pas pour sa qualité (relative) ou pour vous donner de multiples raisons de regarder la série mais pour évoquer l'un de ses désagréments : le traitement des personnages noirs.

Annoncée et teasée depuis des mois, Fear The Walking Dead a la particularité d'être portée par des acteurs d'origines ethniques diverses style United Colors of Benetton. La série suit en effet les péripéties d'une famille recomposée. Nick et Alicia sont les enfants (blancs) de Madison. Celle-ci est en ménage avec Travis, lui-même incarné par l'acteur néo-zélandais et de couleur Cliff Curtis. Travis a déjà eu un enfant, Chris, avec Liza, une hispanique. Le meilleur ami de Nick, Calvin, est un jeune Afro-Américain. Idem pour Matt, le petit copain d'Alicia. De la diversité, en veux-tu en voilà ! Malheureusement, si producteurs et scénaristes tenaient ici le bon bout, ils se sont littéralement vautrés au moment d'écrire les prémisses de ce qui va être un bain de sang. Explications.

Dans ce genre d'exercice (le pilote d'une série d'horreur), il est évident qu'il faut un, voire plusieurs morts. Dans Fear The Walking Dead, Calvin, l'ami de Nick, s'avère être son dealer et donc le responsable de son bad trip de la veille. Et un cliché, un ! Plus encore, après une altercation qui mène à la mort de Calvin, celui-ci se retrouve transformé en zombie. Ne nous demandez pas où est la logique, nous nous posons également la question. Mais peu importe ! Transformé, Calvin s'attaque à la mère de Nick avant d'être écrasé par le pick-up familial à de multiples reprises. Et le pilote s'achève sur Calvin, bien amoché, mais encore prêt pour un autre round. Quant à Matt, le petit copain noir d'Alicia, il lui fait faux bond lors d'un rencard et, Fear The Walking Dead oblige, nous supposons qu'il lui est arrivé quelque chose de grave. Comprenez une attaque de zombie.

Questions : pourquoi toujours commencer par sacrifier le personnage noir ? Est-il plus facilement dispensable qu'un autre personnage ? Sa mort est-elle moins signifiante et plus appropriée au moment de lancer une série ? Nous posons la question. Et visiblement, nous ne sommes pas les seuls. Forbes s'amuse déjà à dire que, dans la mesure où le principal du lycée d'Alicia est également un Afro-Américain, on pouvait s'attendre à ce qu'il soit tué et/ou transformé dès le pilote. En face, HitFix fait le parallèle avec The Walking Dead qui, depuis ses débuts, a pris la mauvaise habitude de donner aux personnages Afro-Américains des "storyline minimes juste avant qu'ils ne soient amenés à mourir". Et là, le doute s'empare de nous. L'action de Fear The Walking Dead se situe à Los Angeles, une ville qui compte 4 millions d'habitants intra-muros dont seulement 10% de Noirs. S'il ne fait aucun doute que la série montrera des personnages noirs succomber (ne nous leurrons pas), les scénaristes ne sont pas pour autant allés piocher dans les 49% d'Hispaniques présents à Los Angeles lors du recensement de 2010.

Si la série veut s'affranchir de The Walking Dead, elle a tout intérêt à faire preuve de plus de réalisme ! Hors de toute volonté de politiser son propos, il s'agit d'un simple conseil. Dans Fear The Walking Dead, il n'est pas question de forêts et de bois ou encore de champs mais d'une métropole connue pour sa diversité et son incroyable tolérance. Après la déception Scream (MTV), l'adaptation télé qui s'est débarrassée dans cet ordre de la rousse, la lesbienne et l'Asiatique - faute d'avoir de personnage noir -, il semble qu'aucune nouveauté de cet été ne soit en mesure de lier tension dramatique et bonne représentation de la diversité. Dans la saga cinématographique, il aura tout de même fallu attendre le second volet pour qu'un personnage Afro-Américain apparaisse clairement à l'écran - et décède.

Même UnREAL (Lifetime), drame phénoménal sur les coulisses d'une émission de télé-réalité, n'a pu s'empêcher de faire passer les hispaniques pour des filles exotiques et faciles et les noires pour des aimants à embrouilles vulgaires. Diffusées sur des chaînes du câble, ces trois séries (Fear The Walking Dead, Scream et UnREAL) ne font que confirmer ce que l'on pensait déjà : la diversité se trouve désormais sur les grands networks, dans les œuvres de Oprah Winfrey, Shonda Rhimes et Lee Daniels ou encore Justin Simien (Dear White People) ! Un comble.

Réveillon chez les zombies : un concours photo autour de la série The Walking dead

Posté par MpM, le 16 décembre 2013

concours walking deadEn cette période de fêtes, Wild Side organise un grand concours photo autour de la série The Walking Dead.

Pour participer, déguisez-vous en personnage de The Walking Dead (Michonne Andréa, Rick, Shane, Carl, Daryl… zombie exclu), postez la photo sur la plateforme de jeu et invitez vos amis à "liker" votre photo.

Les photos ayant le plus de "like" remporteront des coffrets de l’intégral de la série saison 1 à 3, des BD, des figurines collector et beaucoup d’autres cadeaux.

Rendez-vous sur la page Facebook du jeu pour tenter votre chance !