Julie Delpy recherche Woody Allen désespérément

Posté par vincy, le 16 août 2012

En voyant Two Days in New York, on aurait pu s'en douter : il y a du Woody Allen dans Julie Delpy.

Dans un entretien à The Hollywood Reporter, la réalisatrice-scénariste-actrice a avoué qu'elle voulait Allen dans le rôle principal d'un de ses prochains films, Virgo Rising.

Elle confesse qu'elle a écrit Two Days in New York en espérant que Woody la remarque. Mais pas pour jouer dans l'un de ses films. Pour qu'il joue dans un de ses films à elle.

Et ce pourrait être Virgo Rising. Une comédie déjà écrite mais qu'elle n'est pas encore sûre de tourner. "Peut-être que c'est mauvais" dit-elle. "Je ne sais même pas si j'oserai lui offrir le rôle" ajoute-t-elle en parlant de Woody Allen. "Pour l'instant je dois continuer de travailler sur le script. A l'heure actuelle, il est un peu bordélique".

Si elle surpasse ses craintes et que le projet se concrétise, elle voudra jouer sa partenaire à l'écran.

Pour l'instant Delpy pourrait retrouver Ethan Hawke sous l'oeil de Richard Linklater dans la suite de Before Sunset.

Elle prépare également un autre film, en tant que réalisatrice, The Right Profile, sur le leader des Clash, Joe Strummer.

Alf, son amour des chats et ses 9 estomacs arrivent sur grand écran

Posté par vincy, le 10 août 2012

The Hollywood Reporter a annoncé la mise en production de l'adaptation sur le grand écran de la série télévisée Alf (Alien Life Form). Vous savez cet extra-terrestre de la planète Melmac assez canaille, très sarcastique, un peu alcoolique, persécuté par le gouvernement, et plutôt inadapté au quotidien terrestre, doté de neuf estomacs et amoureux des chats (enfin disons obsédé à l'idée de les manger, vidéo). Au total, la série comporte 102 épisodes diffusés avec succès aux USA entre 1986 et 1990 sur le réseau NBC. Les tensions sur le plateau de tournage et l'inflation des cachets ont eu raison d'une cinquième saison. Un téléfilm avait été réalisé en 1996, sorte d'épisode final. Une série animée a vu le jour. Marvel avait également décliné le personnage sous forme de BD (plus d'une soixantaine d'épisodes). Sans oublier tous les produits dérivés : peluches, t-shirts, mugs... Alf état une marque, un empire commercial précurseur, avant qu'on ne transforme les jouets en héros de cinéma.

Sony Pictures Animation, qui en acquis les droits, a déjà signé le contrat pour que Paul Fusco, cocréateur de la série, reprenne la voix du personnage velu. Fusco a mis à peine deux mois à convaincre Sony avec un pitch et une vision du film. Le film sera tourné dans un mélange de prises de vues réelles et d'images de synthèse par ordinateur, à l'instar des Schtroumpfs, carton 2011 du studio (563 millions de $ dans le monde, une suite annoncée pour juillet 2013).

C'est d'ailleurs le producteur Jordan Kerner, à l'origine du succès des petits lutins bleus, qui sera en charge, avec les deux créateurs de la sitcom, Fusco et Tom Patchett, du film.

Il reste à choisir le scénariste et le réalisateur. Et les acteurs qui reprendront les rôles de la famille Tanner.

Retirées dès vendredi, les drôles d’affiches du film Les Infidèles vont devenir « collector »

Posté par vincy, le 2 février 2012

Stéphane Guillon en a fait la cruelle expérience il y a moins d'une semaine : On ne badine pas avec les affiches dans les transports publics. Fussent-elles drôles ou au second degré. La campagne du film à sketches Les infidèles, avec Jean Dujardin et Gilles Lellouche en tête de colonnes Morris, va être retirée, après quelques jours de campagne. Le film sort le 29 février, ce qui laisse le temps à Mars distribution de revoir sa campagne. Mais le distributeur a voulu profiter de l'omniprésence de Jean Dujardin dans les médias (avec The Artist), de la couverture du magazine Première (Dujardin et Lellouche en costards, mais sans le bas) et surtout d'une période où les français ne sont pas encore en vacances, afin de frapper le plus grand nombre.

Pourquoi ces affiches gênent-elles? Provocantes, elles montrent les deux acteurs en costumes, l'un avec les jambes d'une femme vers le haut, l'autre avec une tête féminine au niveau du bassin. Le message est sans équivoque. D'autant qu'avec ironie, le slogan joue sur le mensonge : le premier dit qu'il entre en réunion (le meeting étant une partie de jambe en l'air), l'autre affirmant que la conversation va couper car il entre dans un tunnel (métaphore de la bouche qu'il pénètre).

L'autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) a reçu quelques plaintes de particuliers contre ces affiches qui se moquent de l'infidélité masculine. Stéphane Martin, directeur général de l'ARPP, avoue n'avoir reçu que quatre plaintes. Mais cet homme, abusant sans aucun doute de son pouvoir, avoue que "même sans ces demandes, nous serions intervenus. Il y a une représentation sexuelle explicite à la vue de tous, et ce n'est pas acceptable. Les images portent en plus atteinte à la dignité de la femme... Ces affiches ne respectent pas les “convenances”, selon le terme de notre code de la chambre de commerce internationale". Oh My God! Ou plus prosaïquement #WTF.

Cela commence en effet à faire beaucoup. Pas de message ambivalent politique, pas de message "explicitement" inconvenant. l'intégrisme moral fait des ravages (et rappelons bride la créativité et porte atteinte à la liberté d'expression). Si ça ne plait pas, on ne va pas voir le film.

De là à affirmer, comme M. Martin l'a fait que "Jean Dujardin voulait casser son image..."... Jean Dujardin est un comédien populaire qui a réalisé une partie de ce film, en plus d'en être un des comédiens. Si l'affiche choque certaines personnes, alors interdisons les promotions vers les îles avec "bimbos" photoshopées, les campagnes pour des régimes minceurs qui ne fonctionnent pas, les nouvelles publicités "animées" à l'instar de The Darkest Hour où une femme se fait exploser devant nos yeux...

Le jury de déontologie de l'ARPP doit encore statuer pour savoir si la campagne doit être interdite. A titre préventif, JC Decaux a confirmé le retrait ds affiches à partir de vendredi. En attendant les nouveaux visuels.

L'équipe du film a posté sur Twitter une image d'une publicité dans Paris : "On vous a fait une petite photo car nos affiches risquent de devenir collector ". Le politiquement correct a gagné.

Oscar en péril?

Mais les effets collatéraux vont aussi au-delà de ce puritanisme. Même si tout cela doit ravir les féministes intégristes (et, de fait on peut se désoler de cette réalité misogyne, qui a inspiré tous les grands auteurs et cinéastes...), cela ne fait pas les affaires de Dujardin à Hollywood.
En course pour un Oscar, l'acteur est en "campagne". On se souvient d'un fait divers paru en plein hiver en France autour de l'adolescence délinquante de Gérard Depardieu, qui avait détruit ses chances d'obtenir la statuette pour Cyrano de Bergerac. Les médias américains s'en étaient régalé.
Dès ce matin, The Hollywood Reporter a publié un article sur l'affaire Dujardin. Une campagne "provocatrice", "dégradante pour les femmes". Le "politiquement correct" si cher aux Américains s'en trouve meurtri, paraît-il (il leur en faut peu).

Donc, amis distributeurs, vous le savez désormais : pas d'armes, pas de cigarettes, pas de sexe. La publicité pour les films va devoir être très imaginative. Le cinéma n'est certes pas un produit comme les autres, mais les censeurs exigent qu'ils se vendent comme des soldes en magasins ou une exposition dans un Musée.

Alerte à Hollywood : fiascos en nombre, fréquentation en baisse, 3D en échec

Posté par kristofy, le 5 août 2011

Si le cinéma américain est très présent dans les festivals de Locarno et Venise, il n'empêche qu'il ne se porte pas si bien. Derrière quelques énormes succès (Transformers 3, Harry Potter 7 2e partie), quelques films très rentables (Insidious, Mes meilleures amies, Super 8, Comment j'ai tué mon patron?, Bad Teacher, Very Bad Trip 2, Fast Five, Minuit à Paris, Sexe entre amis), on constate un nombre impressionnant de blockbusters qui n'ont pas pu se rentabiliser sur le sol nord-américain (Pirates des Caraïbes 4, Cars 2, Kung Fu Panda 2, Green Lantern, Captain America, Zookeeper, Cowboys & Aliens, Winnie l'ourson) et d'autres qui équilibrent tout juste leur budget (Thor, Il n'est jamais trop tard, Monte Carlo, M. Popper et ses pingouins).

Seulement 425 millions de billets vendus entre mai et juillet

Les studios font leurs comptes après 7 mois de semi-déprime : les recettes sont en baisse de 5,5 par rapport à 2010, malgré un mois de juillet record et de 1,5% par rapport à 2009 malgré un ticket moyen qui augmente (notamment avec la 3D). Autant dire que le nombre de billets vendus est en chute libre depuis le début de l'année et ce malgré, le lancement de la saison estivale. 425 millions de tickets vendus depuis mai, c'est peu, avec le mois de juin le plus bas depuis 2000 et un mois de mai parmi les plus faibles depuis 2002. Les derniers films à s'être classés dans le Top 100 en nombre de spectateurs estimés sont Toy Story 3 (2010), Avatar (2009) et Transformers 2 (2009).

Les studios dépendent de plus en plus des marchés étrangers pour renflouer le budget initial. Il y a des exceptions comme Insidious qui centuple presque sa mise. Ou encore le film Justin Bieber: Never Say Never qui n'a coûté que 13 millions de dollars et en a rapporté 98 millions de dollars à travers le monde. Les blockbusters du début de l’été ont  bien rempli l'objectif de faire sonner le tiroir-caisse avec des records internationaux : Pirates des Caraïbes 4, Transformers 3, Harry Potter 7 2e partie ont tous rapporté plus d'un milliard de dollars au global. Les dix plus importantes recettes mondiales ont dépassé les 350 millions de $ de recettes, rentabilisant au final leurs coûts de production et de promotion. Il n'y a que Green Lantern qui semble parti pour être un flop intégral et qui compromet sérieusement les projets de suite que Warner Bros espérait.

Le cinéma en relief ne fait pas recette

S'il semble de plus en plus certain qu'un studio peut rentrer dans ses frais avec un film à 20-30 millions de $, les super-productions (des films d'animation, des suites ou des dérivés de Comics) vont devoir se serrer la ceinture, afin de limiter les risques.

D'autant que la 3D n'a pas apporté la potion magique souhaitée. Car, ce qui est intéressant, c’est le basculement ou le rétablissement du partage des tickets vendus pour un même film en faveur du format classique 2D plutôt que le format en 3D. Pour Pirates des Caraïbes 4, Kung Fu Panda 2, Green Lantern et aussi pour Harry Potter 7 2e partie, les spectateurs ont préféré voir le film SANS la 3D. Billet de cinéma trop cher, 3D artificielle qui n'apporte aucun relief particulier, le modèle économique sur lequel a misé Hollywood se plante : les films sortent dans 60% de salles 3D et la fréquentation est de 60% en moyenne dans celles diffusant le film en 2D. Ainsi Harry Potter n'a récolté que 43% de ces recettes en 3D alors que Warner avait projeté le film dans 3 100 salles (sur 4 375).

Les 7 fiascos de l'année

Mais pour Hollywood, il y a surtout les accidents industriels, ces films qui n'ont pas trouvé leur public. Le magazine Hollywood Reporter a dressé une liste des plus gros échecs au box-office, le rapport entre budget de production (hors budget promotion et marketing) et les recettes en salles. Le résultat économique en dollars perdus laisse un peu de côté la critique artistique mais pas complètement : ce sont des films que les spectateurs n’ont pas voulu aller voir.

- Milo sur Mars (Disney), réalisé par Simon Wells, produit par Robert Zemeckis : animation en motion-capture ; budget - 150 millions $ ; recettes - 21 millions (+ 18 millions $ à l’international) : grosse ligne rouge dans les comptes.

- Le Complexe du Castor (Summit), réalisé par Jodie Foster : drame avec Mel Gibson (qui a eu quelques bonnes critiques mais dont le nom est entaché par une suite de scandales), avant-première à Cannes ; budget - 21 millions $ ; recette - 1 million $ (+ 5,4 millions $ à l'international)

- Votre Majesté (Universal), réalisé par David Gordon Green: comédie encore moins amusante que Médiéval Pie avec James Franco et Natalie Portman ; budget - 50 millions $ ; recettes - 21,6 millions $ (+ 3 millions $ à l’international)

- La Revanche du Petit Chaperon Rouge (Weinstein Cy) : une suite inutile du film d’animation La véritable histoire du petit chaperon rouge ; budget - 30 millions $ ; recettes - 10 millions $ (+3 millions $ à l’international)

- Sucker Punch (Warner Bros), réalisé par Zack Snyder : peut-être trop orienté fantasy et pas assez public familial (alors que certains le considèrent pourtant comme meilleur que The Watchmen) ; budget - 82 millions $ ; recettes 36 millions $ (+59 millions $ à l’international).

- The Conspirator (Roadside), réalisé par Robert Redford : un drame historique avec James McAvoy, Robin Wright Penn, Justin Long et Kevin Kline ; budget - 25 millions $ ; recettes : 11,5 millions $

- Green Lantern (Warner Bros), réalisé par Martin Campbell : le super-héros vert incarné par le sexy Ryan Reynolds a fortement déçu et s'est fait laminé par tous les autres super-héros ; budget de 200 millions $ ;  recettes 114 millions $ (+ 40 millions $ à l’international pour l'instant).

Kathryn Bigelow pourrait réaliser le film sur la traque de Ben Laden

Posté par vincy, le 3 mai 2011

Kill Bin Laden (Tuez Ben laden). Le titre annonce l'artillerie lourde digne d'une propagande guerrière. En même temps, faut-il s'attendre à autre chose de la part d'Hollywood ?  Le scénariste Mark Boal écrivait déjà le script de cette traque visant l'ennemi public numéro un des Etats-Unis quand la cible a été tuée dimanche 1er mai. Désormais, il connaît la fin de son film. Mark Boal a confié au magazine Variety que l'assaut final durerait 40 minutes.  Il a aussi bénéficié d'un accès à une opération commando du même genre, qui elle avait échoué, grâce à ses connexions dans l'armée et son propre réseau en tant que grand reporter.

La mort du leader d'Al Qaida ne pouvait tomber mieux puisque Kathryn Bigelow, oscarisée avec Démineurs il y a un an, spécialiste des films virils et militaires, avait donné son accord pour réaliser ce film.

Une chose est sûre : la mort de Ben Laden change la configuration même du film. Selon The Hollywood Reporter, le projet devait suivre une opération précédente tournant au fiasco. Les producteurs doivent se régaler : un happy end, c'est toujours plus vendeur.

Cette variante peut aussi décider la réalisatrice à abandonner le film : elle a un autre projet, Triple Frontier, sur le trafic de drogue aux frontières du Brésil et du Paraguay (voir actualité du 2 décembre 2010).

Le scénariste et la réalisatrice s'offrent une semaine de réflexion, et attendent de voir comment le monde arabe réagit à la nouvelle donne, avant de lancer l'éventuelle production cet été. Il reste les acteurs à engager - des discussions sont déjà en cours - et surtout un lieu de tournage : du Maroc à la Jordanie, en passant par la Tunisie et l'Egypte, les habituels pays d'accueil pour des productions internationales se déroulant dans le monde arabe, sont tous en période post-révolutionnaire ou fortement agitée politiquement.

Mais on voit mal les producteurs passer à côté d'une telle opportunité, aussi près de l'actualité. Avec ce final de Western (jusqu'au surnom de Ben Laden appelé Géronimo dans le cadre de la mission), Hollywood va sans doute lancer de multiples projets qui séduiront le public Américain, qui n'adhèrent pas aux films de guerres qu'ils ont perdues (Irak, Vietnam).

______
photo de Pete Souza pour la Miason Blanche avec Barack Obama, Joe Biden et Hillary Clinton

Spider-Man à Broadway : critiques assassines, public curieux

Posté par vincy, le 27 février 2011

"'Spider-Man' n'est pas seulement la production la plus chère, elle pourrait aussi être une des pires", "On se demande d'abord 'Où sont passés les 65 millions de dollars?' et après 15-20 minutes 'Quand vais-je pouvoir quitter la salle'?" (New York Times), "L'histoire est à la limite de l'incohérence" (The Hollywood Reporter), "Bazar incontrôlable, avec un trop-plein de ressources, artistiques et financières. Les producteurs de Spider-Man ont par inadvertance financé une forme artistique de mégalomanie" (Los Angeles Times)... N'en jetons plus.

Cinq reports, des accidents à répétition (la chute spectaculaire d'un cascadeur, un acteur blessé),  un départ remarqué d'une des principales actrices : Spider-Man: Turn Off The Dark a coûté 65 millions de $ et a provoqué les railleries voire l'effroi des critiques lors de sa (fausse) avant-première.

Catastrophe industrielle? Pas si simple. Certes le spectacle est maudit. Mais l'enjeu est tellement énorme (pour U2, la metteur en scène Julie Taymor, Marvel) que personne n'a envie d'en rire. Quand un cascadeur, durant une répétition payante (le public accède au spectacle avant sa première officielle), fait une chute de 10 mètres dans le vide, les spectateurs ont du immédiatement sortir, après un baisser de rideau. Le cascadeur s'en sort, malgré une hémorragie interne et pas mal de casse. L'inspection du travail a aussi collé deux avertissements pour violation de mesures de sécurité. Quand l’héroïne de la pièce, jouée par Natalie Mendoza, ramasse sur le crâne une corde d’une dizaine de kilos, elle décide de quitter l'aventure, à quelques semaines de la première.

Et ça ne s'arrange pas depuis les premières représentations : une fois sur deux, Spider-Man ne parvient pas à survoler le public... le mécanisme est coincé, saucissonant le héros dans sa toile. Un rôti de dindonneau. Bien sûr ce sont des répétitions, mais le spectacle a un an de retard. Et sa première définitivement prévue le 11 janvier a été reportée au 7 février puis de nouveau décalée au 15 mars. Le spectacle tourne, mais n'est toujours pas rodé. Mais les critiques se sont lâchés, avant même la première.

Pour l'instant, le spectacle récolte 1,3 millions de $ en moyenne par semaine. Un bon score relatif. Certes, il est le 2e hit sur Broadway, derrière Wicked et devant Le Roi Lion, de la même Julie Taymor. Mais en remplissage, Spider-Man Turn Off the Dark n'est que 5e, avec les deux tiers de ses sièges occupés, à 92$ la place (en moyenne car certaines places sont vendues 275$). À plein, il devrait rapporter 2 millions de $ dans le théâtre de Foxwoods (1 829 places).

L'alliance entre un héros mythique contemporain, Julie Taymor et Bono and the edge  (avec U2) était pourtant une martingale gagnante sur le papier. Sur scène, Reeve Carney, et Matthew James Thomas en remplacement, dans  le rôle de Peter Parker, Jennifer Damiano dans celui de Mary Jane Watson et Patrick Page en Bouffon vert signait pour être les stars du spectacle de l'année 2009, puis 2010 et finalement 2011.

Le spectacle a commencé ses représentations le 28 novembre, et n'ouvrira officiellement que le 15 mars. Près de 80 représentations auront été données, et ont surtout attiré les médias de caniveaux pour les scandales à foison. Maintenant, la presse "sérieuse" s'en empare. Pour l'instant, Spider-Man a rapporté 12,5 millions de $ en dix semaines. Julie Taymor ajuste constamment ce "work-in-progress" et il ne reste plus qu'à espérer un miracle. Mais les musiques "décevantes" (et a priori aucun ajout ou aucune modification n'est planifiée), un deuxième acte "peu excitant", du playback inconcevable pourraient avoir raison de l'optimisme ou du relativisme des producteurs.
Le public est là : mais à Broadway, surtout avec un spectacle aussi cher, c'est la durée qui compte.