7 films pour survivre au confinement (partie 4)

Posté par wyzman, le 27 avril 2020

Pour ne pas sombrer dans l’ennui pendant ce confinement, la rédaction d’Ecran Noir vous propose toutes les semaines une sélection de 7 films disponibles en VOD. L’occasion de redécouvrir des pépites oubliées ou de prendre de belles claques !

Forrest Gump de Robert Zemeckis (Netflix)

Atteint du coronavirus et contributeur VIP du futur vaccin, Tom Hanks est devenu malgré lui l’un des visages phares de la crise sanitaire que nous vivons actuellement. Dans Forrest Gump, portrait anormalement comique des Etats-Unis de la deuxième moitié du 20ème siècle, l’acteur désormais âgé de 63 ans se donne à fond quitte à nous faire fondre. Un must-see !

Love, Rosie de Christian Ditter (Netflix)

Rencontrés à l’âge de 5 ans, Rosie et Alex sont les meilleurs amis du monde. Mais au moment où leurs études doivent les emmener loin, un moment d’égarement et des non-dits vont bouleverser toute leur relation. Un très beau film sur l’amour, le grand, celui qui ne s’éteint jamais.

Monsieur Smith au Sénat de Frank Capra (La Cinetek)

Alors qu’on débat des libertés individuelles, menacées, revoyons ce bijou de la comédie politique américaine avec James Stewart et Jean Arthur. De quoi bien comprendre le poids des lobbys, des médias et retrouver un peu de candeur dans ce monde pourri, entre blasés et hystériques. Garanti sans chloroquine mais de la bonne vitamine.

La chambre interdite de Guy Maddin (Universciné)

Avec La Chambre interdite, Guy Maddin ne nous offre pas une histoire, mais des dizaines, imbriquées les unes dans les autres dans un mélange de cadavre exquis, d'associations d'idées et de variations autour d'un même thème. C'est à la fois follement romanesque, et d'une beauté visuelle à couper le souffle, comme un voyage initiatique dans les recoins les plus reculés de l'histoire du cinéma.

Le monocle rit jaune de Georges Lautner (6play)

Incontournable, quoiqu'injustement méconnue,  voilà une comédie qui parodie avec délice les films d'espionnage à la James Bond. Paul Meurisse est merveilleux en agent spécial sûr de lui qui sème les cadavres dans les rues de Hong Kong et de Macau, tout en multipliant les répliques cultes et les faits d'armes improbables. Peu importent le réalisme et l'intrigue, on se laisse emporter par cette large vague burlesque et irrévérencieuse.

Panic Room de David Fincher (Universciné)

A priori c’était le rêve : une chambre forte dans son appart en cas d’agression. Finalement on comprend que c’est un cauchemar d’être entre quatre murs avec un monde extérieur hostile. Ce thriller virtuose où Jodie Foster s’échappe furtivement sans attestation de son bunker nous interroge finalement sur notre aspiration à être safe dans une vie imprévisible.

The Descent de Neil Marshall (Universciné)

Partir entre copines faire un peu de spéléologie sous terre ça pourrait être sympa sauf quand on y reste coincé, et pour revoir la lumière du jour il faudra se confronter à bien des dangers d'autant plus qu'elles ne seront pas seules à être confinées dans ce gouffre... Si vous avez peur du noir et  si vous être claustrophobe dans l'espace de vos quatre murs vos voisins vont vous entendre hurler.

BONUS : The Hole de Tasai Ming-liang (Universciné)

Une mystérieuse épidémie à Taïwan oblige les habitants à fuir cette pluie contagieuse. Un homme et une femme décident de rester chez eux et communiquent par un trou dans le plafond (ou le plancher, selon). Rien de mieux pour comprendre comment l’homme redevient animal en étant enfermé : la bouffe, le sexe, la slow life, et what else finalement ?