Les Critiques de Los Angeles plébiscitent (eux aussi) Boyhood

Posté par vincy, le 8 décembre 2014

Pour une fois, les critiques de Los Angeles sont d'accord avec leurs rivaux de New York (voir le palmarès du NYFCC). Boyhood est le meilleur film de l'année et Richard Linklater le meilleur réalisateur. Boyhood a triomphé à New York. L'Association des Critiques de Los Angeles l'a également sacré (avec en bonus le prix de la meilleure actrice pour Patricia Arquette et le prix du meilleur montage). Une razzia. Notons qu'Arquette avait été honorée par les confrères new yorkais mais dans la catégorie second-rôle féminin.

Autant dire que Boyhood est d'ores et déjà le grand favori de la saison des prix. Mais là encore, il y a du chemin avant les Oscars. Depuis 2000, un seul film (The Hurt Locker/Démineurs) a réalisé le doublé. Toujours depuis 2000, les critiques de L.A. et de NY n'ont choisi le même film qu'à quatre reprises.

Le perdant c'est évidemment Wes Anderson avec The Grand Budapest Hotel. Deux prix (scénario et décor) mais finaliste trois fois (film, réalisateur, montage). Anderson avait là aussi été primé à New York la semaine dernière pour son scénario.

Pour le reste, les critiques angelinos ont réservé quelques surprises: Ida, le drame polonais de Pawel Pawlikowski, l'emporte sur la Palme d'or Winter Sleep, mais s'octroie en plus le prix du meilleur second-rôle féminin. Ida avait aussi été gagnant à New York. Idem côté documentaire: le même choix pour Citzenfour.

Tom Hardy est récompensé pour son rôle / one-man show dans Locke, devant le favori Michael Keaton dans Birdman, qui ne repart qu'avec le prix de la meilleure image. C'est d'ailleurs le quatrième prix des critiques de L.A. pour le directeur de la photographie Emmanuel Lubezki, et le deuxième consécutif après Gravity l'an dernier. Birdman a aussi échoué pour le prix du meilleur second-rôle masculin puisque Edward Norton s'est fait supplanté par J.K. Simmons (Whiplash), déjà récipiendaire du même prix à NY.

Dernière surprise: le film d'Isao Takahata a mis K.O. les Lego côté animation.

Que faut-il en déduire? La course aux Oscars est très ouverte. Même si on voit se profiler, déjà, quelques films indépendants favoris (Boyhood, Birdman, The Grand Budapest Hotel) et quelques stars incontournables (Patricia Arquette, Michael Keaton, Julianne Moore, Jessica Chastain, J.K. Simmons, Edward Norton) pour les Oscars. Feront-ils le poids face aux films des studios (The Imitation Game, Invincible)? Pour les Oscars, on devra attendre le 15 janvier.

Le palmarès intégral:

Meilleur film: Boyhood ; finaliste: The Grand Budapest Hotel

Meilleur réalisateur: Richard Linklater (Boyhood) ; finaliste: Wes Anderson (The Grand Budapest Hotel)

Meilleur acteur: Tom Hardy (Locke) ; finaliste: Michael Keaton (Birdman)

Meilleure actrice: Patricia Arquette (Boyhood) ; finaliste: Julianne Moore (Still Alice)

Meilleure second-rôle masculin: J.K. Simmons (Whiplash) ; finaliste: Edward Norton (Birdman)

Meilleur second-rôle féminin: Agata Kulesza (Ida) ; finaliste: Rene Russo (Night Call)

Meilleur scénario: Wes Anderson (The Grand Budapest Hotel) ; finaliste: Alejandro Gonzalez Inarritu, Nicolas Giacobone, Alexander Dinelaris et Armando Bo (Birdman)

Meilleur film en langue étrangère: Ida ; finaliste: Winter Sleep

Meilleur documentaire: Citizenfour ; finaliste: Life Itself

Meilleur film d'animation: Le conte de la Princesse Kaguya ; finaliste: The Lego Movie

Meilleure image: Emmanuel Lubezki (Birdman) ; finaliste: Dick Pope (Mr. Turner)

Meilleurs décors: Adam Stockhausen (The Grand Budapest Hotel) ; finaliste: Ondrej Nekvasil (Snowpiercer)

Meilleure musique de film (ex-aequo): Jonny Greenwood (Inherent Vice) ; Mica Lev (Under the Skin)

Meilleur montage: Sandra Adair (Boyhood) ; finaliste: Barney Pilling (The Grand Budapest Hotel)

Prix nouvelle génération: Ava DuVernay (Selma)

Prix Douglas Edwards (film ou vidéo indépendant ou expérimental): Walter Reuben (The David Whiting Story)

Prix pour l'ensemble de sa carrière: Gena Rowlands

Mention spéciale: Leonard Maltin (critique)

Boyhood triomphe auprès des critiques de New York

Posté par vincy, le 1 décembre 2014

Non content d'être parmi les favoris des Independent Spirit Awards, Boyhood de Richard Linklater, prix de la mise en scène au dernier Festival de Berlin, a glané un laurier supplémentaire dans la course aux prix.

Le New York Film Critics Circle l'a choisi comme meilleur film de l'année. Mais les critiques de New York lui ont ajouté deux autres prix avec la réalisation et le second rôle féminin.

Notons que Marion Cotillard est consacrée meilleure actrice et que Timothy Spall, prix d'interprétation à Cannes, reçoit encore cet honneur dans la Grosse pomme.

Enfin que ce soit pour Linklater, Spall, Cotillard et Anderson sont honorés pour la première fois par les critiques new yorkais.

Le palmarès
Meilleur film: Boyhood
Meilleur réalisateur: Richard Linklater (Boyhood)
Meilleure actrice: Marion Cotillard (The Immigrant, Deux jours Une nuit)
Meilleur acteur: Timothy Spall (Mr. Turner)
Meilleure image: Darius Khondji (The Immigrant)
Meilleur scénario: The Grand Budapest Hotel
Meilleur second-rôle féminin: Patricia Arquette (Boyhood)
Meilleur second-rôle masculin: J.K. Simmons (Whiplash)
Meilleur documentaire: Citizenfour
Meilleur film en langue étrangère: Ida
Meilleur film d'animation: The Lego Movie
Meilleur premier film: The Babadook
Prix spécial: Adrienne Mancia (mécène)

Boyhood, film de l’année pour la critique internationale

Posté par redaction, le 8 septembre 2014

Est-ce vraiment une surprise? Boyhood de Richard Linklater a été reconnu comme meilleur film de l'année par la Fédération internationale de la presse cinématographique (FIPRZESCI). 533 membres de la fédération ont désigné ce film réalisé sur douze ans comme leur favori, loin devant les trois autres finalistes: Ida de Pawel Pawlikowski, Grand Budapest Hotel de Wes Anderson et Winter Sleep de Nuri Bilge Ceylan.

Ours d'argent du meilleur réalisateur au dernier festival de Berlin, et joli succès public international (30 millions de $ au B.O.mondial), le film est encore à l'affiche en France, plus de 6 semaines après sa sortie.

Richard Linklater recevra son prix au Festival du film de San Sebastian, le 19 septembre. Boyhood sera projeté à cette occasion.

Le réalisateur américain succède à Abdelattif Kechiche (La vie d'Adèle). Depuis la création de ce Grand prix en 1999, ont été récompensés Pedro Almodovar (Tout sur ma mère, Volver), Paul Thomas Anderson (Magnolia, There Will Be Blood), Jafar Panahi (Le cercle), Aki Kaurismäki (L'homme sans passé), Nuri Bulge Ceylan (Usak/Loin), Jean-Luc Godard (Notre musique), Kim Ki-duk (Locataires), Cristian Mungiu (4 mois, 3 semaines, 2 jours), Michael Haneke (Le ruban blanc, Amour), Roman Polanski (The Ghost Writer) et Terrence Malick (The Tree of Life).

L’instant Court : Castello Cavalcanti, réalisé par Wes Anderson

Posté par kristofy, le 1 mars 2014

Comme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, alors après le court-métrage vietnamien On duty with Shu Qi, voici l’instant Court n° 131.

Après avoir fait l’ouverture du Festival de Berlin, où il a reçu le Grand prix du jury, et une avant-première à Lyon, The Grand Budapest Hotel est maintenant dans les salles. Il s’agit du huitième long-métrage de Wes Anderson, qui de films en films continue de jouer avec ses mouvements de caméra géométrique tout en glissant de-ci de-là une référence à la France avec un dialogue ou une chanson…

Cette fois on voit au générique Mathieu Amalric (qui avant avait déjà prêté sa voix au doublage français de Fantastic Mr Fox) et Léa Seydoux qu’il avait déjà dirigée dans un court-métrage publicitaire, à retrouver ici. Le prologue du film A bord du Darjeeling Limited était un court-métrage déjà tourné dans un hôtel, à Paris avec Natalie Portman et Jason Schartzman, à revoir .

Wes Anderson a réalisé récemment un court-métrage en Italie (égalementpour la publicité d’une marque de luxe), au célèbre studio Cinecitta de Rome, avec à ses côtés le directeur de la photographie Darius Khondji. On y retrouve le fidèle acteur Jason Schartzman qui est cette fois un pilote de course automobile dans un petit village…

Voici donc Castello Cavalcanti réalisé par Wes Anderson :

Wes Anderson à Lyon : un Américain au pays des Frères Lumière

Posté par Morgane, le 21 février 2014

wes anderson à lyonÀ l'occasion de la sortie la semaine prochaine de son nouveau film The Grand Budapest Hotel, Wes Anderson était présent à Lyon pour présenter deux avant-premières de son film (l'une au Comoedia et l'autre à l'Institut Lumière) et inaugurer sa propre plaque posée pour l'occasion sur le Mur des Cinéastes, rue du Premier Film.

Ovationné lors de son arrivée dans la grande salle de l'Institut Lumière, le francophile cinéaste de Moonrise Kingdom nous souhaite une bonne séance et se retire rapidement afin de retourner au Comoedia, où le film était projeté plus tôt, promettant de revenir ici à la fin du film pour un débat avec les spectateurs... À l'image de M. Gustave (Ralph Fiennes) dans son film, deux endroits, deux publics à satisfaire, rien de cela n'est impossible pour Mister Anderson. Le générique terminé, la salle se rallume et Wes Anderson réapparait, comme par enchantement.

Généralement les débats peinent à trouver un spectateur qui veuille bien se jeter à l'eau pour la première question. Ici les mains se lèvent avec une rapidité surprenant même Thierry Frémaux. Certains veulent savoir pourquoi Ralph Fiennes? D'autres s'intéressent aux scènes tournées à Londres ou encore à "l'obsession" du réalisateur pour l'uniforme. Wes Anderson, quant à lui, se prête volontiers au jeu, et ce avec beaucoup d'humour.

"Ralph Fiennes était fâché et quand il est faché, j'ai peur"

Pour ce qui est de Ralph Fiennes, il l'avait choisi avant même d'écrire son scenario. Concernant les scènes londoniennes, elles ne sont finalement qu'au nombre de deux, et très courtes. Quant à l'uniforme, et notamment celui de M. Gustave, il nous raconte une petite anecdote. Ils l'ont fait faire à Berlin, mais il a déplu à Ralph Fiennes. Ce dernier ne se sentait pas bien dedans, il voulait pouvoir bouger comme un danseur. "Ralph Fiennes was angry and when he is angry, he's scary!" ("Ralph Fiennes était fâché et quand il est faché, j'ai peur", ndt). Ils ont donc refait les costumes...

Wes Anderson parle également de l'univers de The Grand Budapest Hotel, disant qu'il a inventé son propre monde tout en faisant des références sur le plan historique. Il voulait faire un film européen, continent où il réside depuis 10-12 ans, et indique que sa plus grande source d'inspiration a été les livres de Stefan Zweig, peu connu aux Etats-Unis, et dont son livre préféré est également celui par lequel il a découvert l'écrivain, La pitié dangereuse. Il révèle aussi que l'hôtel du film n'existe pas (dommage!) mais en revanche le hall, lui, est bel et bien réel et se situe dans un petit village à la frontière polonaise.

Pour finir cette soirée, Wes Anderson a également eu droit à quelques petites questions difficiles dont il s'est tiré par de jolis traits d'humour. À la question "donnez-nous trois mots pour décrire ce film" il tente d'y répondre mais en vain. "Je ne suis pas bon à ce jeu. Je pense, je suppose... non, je ne sais pas! Mais je ne vous en veux pas!".

wes anderson thierry fremauxLobby boy, nourriture et honneurs

Puis, lorsqu'un spectateur lui demande comment il a réussi à réunir un tel casting, il répond que c'était grâce à la nourriture! "On ne les paie pas donc il faut bien compenser". Un autre spectateur lui demande dans sa filmographie quel est celui qu'il souhaiterait améliorer "Tous. Mais en même temps, c'est comme demander à un parent lequel de ses enfants il aime le moins". Et pour finir, avez-vous besoin d'un lobby boy? "Toujours". La place est à prendre...

Tout le monde s'est ensuite dirigé vers la Rue du Premier Film où, remercié par Thierry Frémaux et sous les flashs crépitants des fans, Wes Anderson a retiré le tissu rouge qui recouvrait sa plaque nouvellement ajoutée au Mur des Cinéastes.

Une soirée pleine de fantaisie dans l'antre des Frères Lumière... Quelques jours après avoir reçu son Grand prix du jury au Festival de Belrin, Wes Anderson est désormais dans la cour des grands.

Berlin 2014 : un Palmarès où l’argent vaut plus que l’or

Posté par vincy, le 15 février 2014

black coal thin ice

Avec une aussi forte présence asiatique, il n'est pas étonnant que le palmarès récompense essentiellement les films venus d'Orient. Le jury de la 64e Berlinale avait un défi à relever : donner du relief à une compétition très inégale, voire assez faible dans l'ensemble. En couronnant Bai Ri Yan Huo (Black Coal, Thin Ice) de Diao Yinan (qui avait présenté son dernier film Train de nuit il y a sept ans à Cannes), la Berlinale s'offre un film noir venu de Chine. Memento distribuera en France cette histoire d'un policier devenu agent de sécurité qui part sur les traces d'un tueur en série dont toutes les victimes sont liées à une seule et même femme dont il tombe amoureux. C'est la quatrième fois dans l'histoire de la Berlinale qu'un film chinois est récompensé par un Ours d'or. Le film remporte également le prix d'interprétation masculine pour Liao Fan, acteur de 40 ans.. Le cinéma chinois, qui a envoyé trois films en compétition, tous autorisés par le système de censure des autorités du pays, est aussi récompensé par un prix technique pour le nouveau film de Lou Ye, Tui Na (Blind massage).

Le cinéma japonais s'est vu distingué par le prix d'interprétation féminine pour la jeune Haru Kuroki pour Chiisai Ouchi (The little House) du vétéran Yoji Yamada (83 ans). L'actrice était notamment la voix de Yuki dans Les enfants loups, Ame & Yuki.

Consécration de deux cinéastes américains

Au-delà de ces trois films archétypes du cinéma oriental, dont la force visuelle ne comble pas forcément le manque de scénario, le jury a récompensé deux autres cinématographies : le cinéma américain et le cinéma français. Oubliant au passage un film comme ' 71 qui avait su fédérer les festivaliers.
Côté américain, le Grand prix du jury pour le fantaisiste et enlevé The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson est une surprise. Cet Ours d'argent si prestigieux récompense sans aucun doute l'oeuvre d'Anderson puisqu'il ne s'agit pas de son plus grand film. A moins que ça ne révèle, en creux, la très grande faiblesse de cette Berlinale, ou le besoin de récompenser un film populaire et léger, en contraste avec un Ours d'or très sombre.
Autre cinéaste indépendant américain, à la marge d'Hollywood, Richard Linklater et son immense Boyhood, est sacré par un Ours d'argent de la mise en scène. Le choix est logique, même si le film méritait davantage, puisque Linklater a passé douze ans à tourner cette histoire et la découpe avec une fluidité saisissante. Diaphana n'a pas encore daté la sortie du film en France.  Avec ces deux films, clairement les Ours d'argent pèsent plus que l'Ours d'or.

Le cinéma français n'est pas en reste : Alain Resnais hérite d'un prix primant une oeuvre "avant-gardiste". Mais surtout, Berlin offre ses deux prix les plus prestigieux dans la catégorie court-métrage à des talents hexagonaux : Caroline Poggi et Jonathan Vinel pour l'Ours d'or et Guillaume Cailleau pour l'Ours d'argent.

Pour sauver le déshonneur du cinéma latino-américain, un film mexicain, Güeros , reçoit le prix du meilleur premier film et pour éviter l'humiliation, un film allemand, Kreuzweg (Chemin de croix), là encore une de ses rares oeuvres fédératrices au Festival, reçoit le prix du meilleur scénario. C'est encore Memento qui distribuera le film dans les salles françaises.

Palmarès de la compétition

- Ours d'or du meilleur film: Bai Ri Yan Huo (Black Coal, Thin Ice) de Diao Yinan (Chine)

- Grand prix du jury, Ours d'argent: The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson (Etats-Unis)

- Ours d'argent du meilleur réalisateur: Richard Linklater pour Boyhood (Etats-Unis) - lire notre actualité

- Ours d'argent de la meilleure actrice: Haru Kuroki pour Chiisai Ouchi (The little House) de Yoji Yamada (Japon)

- Ours d'argent du meilleur acteur: Liao Fan pour Bai Ri Yan Huo (Black Coal, Thin Ice) de Diao Yinan (Chine)

- Ours d'argent de la meilleure contribution artistique: Tui Na (Blind massage) de Lou Ye (Chine)

- Ours d'argent du meilleur scénario: Kreuzweg (Chemin de croix) d'Anna et Dietrich Brüggemann (Allemagne)

- Prix Alfred Bauer (en mémoire du fondateur du festival pour un film qui ouvre de nouvelles perspectives): Aimer, boire et chanter d'Alain Resnais (France) - lire notre actualité

- Prix du Meilleur premier film: Güeros d'Alonso Ruizpalacios (Mexique)

- Ours d'or du meilleur court métrage: Tant qu'il nous reste des fusils à pompe de Caroline Poggi et Jonathan Vinel (France)

- Ours d'argent du court métrage, Prix spécial du jury: Laborat de Guillaume Cailleau (France)

- Ours d'or d'honneur: Ken Loach (Grande-Bretagne) - lire notre actualité

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- Les autres prix remis à la Berlinale 2014
- Les prix du public de la sélection Panorama
- Les Teddy Awards 2014

Berlin 2014 : 23 films en compétition

Posté par vincy, le 15 janvier 2014

poster 64e festival de berlin 2014La 64e Berlinale (6-16 février) a révélé aujourd'hui les 23 films de son programme, dont 20 concourront pour le palmarès du jury présidé par James Schamus.
Les stars seront au rendez-vous : Ethan Hawke, Stellan Skarsgård, Bruno Ganz, Vincent Cassel, Léa Seydoux, Forest Whitaker, Harvey Keitel, Jennifer Connelly, Cillian Murphy, Mélanie Laurent, Ralph Fiennes, Tilda Swinton, Mathieu Amalric, George Clooney, Matt Damons, Jean Dujardin et Cate Blanchett.
On note surtout la présence massive de trois films chinois, mais aussi la présentation des nouveaux films de Christophe Gans, Rachid Bouchareb et Alain Resnais.

'71, de Yann Demange (Royaume Uni)
Aimer, boire et chanter (Life of Riley), d'Alain Resnais (France)
Aloft, de Claudia Llosa (Espagne)
Bai Ri Yan Huo (Black Coal, Thin Ice), de Yinan Diao (Chine)
Boyhood, de Richard Linklater (USA)
Chiisai Ouchi (The Little House), de Yoji Yamada (Japon)
Die geliebten Schwestern, de Dominik Graf (Allemagne)
Historia del miedo (History of Fear), de Benjamin Naishtat (Argentine) - premier film
Jack, d'Edward Berger (Allemagne)
Kraftidioten (In Order of Disappearance), d'Hans Petter Moland (Norvège)
Kreuzweg (Stations of the Cross), de Dietrich Brüggemann (Allemagne)
La belle et la bête (Beauty and the Beast), de Christophe Gans (France) - hors compétition
La tercera orilla (The Third Side of the River), de Celina Murga (Argentine)
La voie de l‘ennemi (Two Men in Town), de Rachid Bouchareb (France)
Macondo, de Sudabeh Mortezai (Autriche) - premier film
Nymphomaniac vol. 1 (version intégrale), de Lars von Trier (Danemark) - hors compétition
Praia do Futuro, de Karim Aïnouz (Brésil)
Stratos, de Yannis Economides (Grèce)
The Grand Budapest Hotel, de Wes Anderson (USA) - film d'ouverture
The Monuments Men, de George Clooney (USA) - hors compétition
Tui Na (Blind Massage), de Ye Lou (Chine)
Wu Ren Qu (No Man’s Land), d'Hao Ning (Chine)
Zwischen Welten (Inbetween Worlds), de Feo Aladag (Allemagne)

The Grand Budapest Hotel ouvrira le Festival de Berlin 2014

Posté par vincy, le 5 novembre 2013

affiche the grand budapest hotel wes andersonThe Grand Budapest Hotel, le nouveau film de Wes Anderson, fera l'ouverture du 64e Festival de Berlin, le 6 février 2014, en avant-première mondiale. Le film est prévu dans les salles américaines le 7 mars. Sa sortie en France est programmée pour le 19 mars.

Après Moonrise Kingdom qui avait ouvert le Festival de Cannes en 2012, c'est donc la deuxième fois consécutive qu'un film d'Anderson s'arroge l'honneur de faire l'ouverture d'un grand festival. Anderson a déjà goûté à la compétition berlinoise avec La famille Tenenbaum et La vie aquatique.

The Grand Budapest Hotel a été tourné à Berlin et en Allemagne. Avec Ralph Fiennes et Tony Revolori dans les rôles principaux, le film rassemble aussi le casting de l'année : F. Murray Abraham, Mathieu Amalric, Adrien Brody, Willem Dafoe, Jeff Goldblum, Harvey Keitel, Jude Law, Bill Murray, Edward Norton, Saoirse Ronan, Jason Schwartzman, Tilda Swinton, Léa Seydoux, Tom Wilkinson et Owen Wilson.

Amalric chez Wes Anderson et Roman Polanski

Posté par vincy, le 17 janvier 2013

Mathieu Amalric sera parmi les résidents du prochain film de Wes Anderson, The Grand Budapest Hotel (voir aussi notre actualité du 13 octobre 2012). L'acteur rejoindra Ralph Fiennes, Jeff Goldblum, Jude Law, Adrien Brody, Saoirse Roman, Harvey Keitel et Willem Dafoe parmi les nouveaux venus dans l'univers du réalisateur de Moonrise Kingdom. Tilda Swinton, Jason Schwartzman, Edward Norton et Bill Murray, les fidèles, sont aussi dans le "listing" de l'Hôtel. Le film sera prêt pour 2014.

Amalric, par ailleurs, remplacera Louis Garrel (18 ans d'écart, ce n'est pas sans conséquences sur le film), dans le prochain Roman Polanski, La Vénus à la fourrure, avec Emmanuelle Seigner. Le film est une adaptation de la pièce de David Ives inspirée du roman érotique et masochiste écrit par Leopold von Sacher-Masoch. Polanski a décidé de réaliser ce film en attendant que la préparation, longue, de son eouvre sur l'Affaire Dreyfus, soit finalisée.

D'ici là, le comédien sera à l'affiche de La dune, d'Yossi Aviram, avec Niels Arestrup et de Jimmy Picard, d'Arnaud Desplechin, avec Benicio Del Toro. Ce dernier film devrait être sélectionné à Cannes ou à Venise. Il tourne Spiritismes, de Guy Maddin, avec Geraldine Chaplin, Maria de Medeiros, Amira Casar et Charlotte Rampling.

Wes Anderson s’installe avec un beau casting au Grand Budapest Hotel

Posté par vincy, le 13 octobre 2012

Après Moonrise Kingdom, Wes Anderson a de quoi appâter les stars. Le film a rapporté 70 millions de $ dans le monde (plus de 4 fois son budget). Après La Famille Tenenbaum, c'est le plus gros succès du réalisateur.

Pour The Grand Budapest Hotel, son nouveau film, il a donc enrôlé Ralph Fiennes, Jude Law, ses fidèles Bill Murray, Owen Wilson et Jason Schwartzman. Johnny Depp n'en est finalement pas. Ni Angela Lansbury, trop occupée sur scène avec l'adaptation de Miss Daisy et son chauffeur. Edward Norton, Jeff Goldblum, Adiren Bordy, Willem Dafoe sont également pressentis. Mais pour l'instant il ne s'agit que de rumeurs.

Fiennes incarnera le concierge de l'hôtel, M. Gustave. Le film se déroulera en Europe.