Kiberlain et Lindon de nouveau en couple chez Stéphane Brizé

Posté par vincy, le 13 décembre 2019

Dix ans après Mademoiselle Chambon, Vincent Lindon et Sandrine Kiberlain font de nouveau équipe. Le Film Français annonce qu'ils se retrouveront devant la caméra de Stéphane Brizé pour Pour le meilleur et pour le pire. Anthony Bajon (La prière, Au nom de la terre, Tu mérites un amour) sera également au générique, recroisant ainsi Lindon, trois ans après Rodin.

Ce sera l'histoire de Philippe Lemesle, 57 ans, qui voit sa femme partir parce qu'il s'est laissé dévorer par son travail. A bout de souffle, il est cadre dirigeant dans un groupe industriel américain et ne sait plus comment répondre aux injonctions de ses supérieurs. A

Ce neuvième film de Stéphane Brizé, histoire coécrite avec son fidèle partenaire Oliver Gorce, sera produite par Nord-Ouest et distribuée par Diaphana.

Brizé a déjà tourné quatre fois avec Vincent Lindon: Mademoiselle Chambon, Quelques heures de printemps, La loi du marché (Prix d’interprétation au Festival de Cannes en 2015 et le César du meilleur acteur en 2016) et En Guerre, en compétition à Cannes également.

Le tournage débutera en janvier 2020.

Vincent Lindon retrouve Stéphane Brizé dans Un autre monde

Posté par vincy, le 20 octobre 2017

Stéphane Brizé a commencé mercredi le tournage de son huitième long métrage, un an après la sortie d'Une vie, Prix Louis-Delluc 2016. Pour Un autre monde, coscénarisé avec Olivier Gorce (Chocolat, La loi du marché, Omar m'a tuer), il retrouve Vincent Lindon avec qui il a déjà tourné Mademoiselle Chambon, Quelques heures de printemps et La Loi du marché (César du meilleur acteur, Prix d'interprétation masculine à Cannes). Le reste du casting est composé de non-professionnels, comme pour La Loi du marché.

Un autre monde raconte une histoire qui fait écho à plusieurs situations réelles qui font l'actualité ces dernières années: Deux ans après avoir signé un accord demandant aux cadres et aux ouvriers de faire un effort pour sauver l'entreprise en échange de la sauvegarde des emplois pendant cinq ans, l'usine Perrin Industrie, 1100 salariés, équipementier automobile reconnu, prend finalement la décision de fermer ses portes. Les salariés, emmenés par leur porte-parole Eric Laurent, refusent l'inéluctable et tentent de sauver leur emploi.

Produit par Nord-Ouest, le film a bénéficié d'une aide de la région Nouvelle Aquitaine. Le tournage a lieu dans le Lot-et-Garonne, entre Agen et Fumel, dans l'ancienne usine MetalTemple, et ce durant un mois.

« Une vie » de Stéphane Brizé reçoit le Prix Louis-Delluc 2016

Posté par vincy, le 14 décembre 2016

L'adaptation de Maupassant Une vie, réalisée par Stéphane Brizé, a été couronné par le jury du Prix Louis Delluc ce mercredi 14 décembre. C'est une surprise puisque le film n'était pas dans la liste des finalistes révélée le 10 novembre dernier et qui comprenait, les derniers films de Bertrand Bonello, Eugène Green, Alain Guiraudie, Mia Hansen-Love, François Ozon et de Claire Simon.

Stéphane Brizé, qui reçoit ici sa première grande récompense française, avait déjà reçu le Prix Fipresci de la critique internationale au dernier festival de Venise pour ce film. Déjà césarisé pour son scénario de Mademoiselle Chambon, il a été deux fois nommé comme meilleur réalisateur aux César. Le film a été un échec au box office puisque depuis sa sortie le 23 novembre il n'a attiré que 75000 spectateurs.

Une vie se déroule en Normandie en 1819: à peine sortie du couvent où elle a fait ses études, Jeanne Le Perthuis des Vauds, jeune femme trop protégée et encore pleine des rêves de l’enfance, se marie avec Julien de Lamare. Très vite, il se révèle pingre, brutal et volage. Les illusions de Jeanne commencent alors peu à peu à s’envoler.

Le prix Louis Delluc du premier film a été décerné à Gorge coeur ventre de Maud Alpi qui met en scène un jeune homme en marge de la société, ayant pour seul compagnon un chien, qui travaille dans un abattoir.

L’Arras Film festival fait le plein d’avant-premières et de découvertes européennes pour sa 17e édition

Posté par MpM, le 17 octobre 2016

Pour sa 17e édition, l'Arras Film Festival revient avec une ambition claire : proposer des films qui "sont là pour nous aider à mieux comprendre le monde, nourrir notre réflexion, mais aussi nous distraire et nous amuser".

Comme le soulignent Nadia Paschetto et Eric Miot, directrice et délégué général de la manifestation, l'objectif est "plus que jamais" de "défendre un cinéma narratif, avec une dimension humaine qui est prioritaire pour nous".

Pour ce faire, le festival propose cette année encore un savant équilibre entre avant-premières populaires, focus sur les cinémas d'Europe centrale et orientale, découvertes européennes et regard sur le cinéma du monde.

Sans oublier deux rétrospectives thématiques : "la guerre d'Espagne" et "Les films d'évasion", une programmation spéciale "jeune public", plusieurs ciné-concerts et des journées professionnelles, les Arras days, qui accompagnent des réalisateurs et producteurs dans leurs projets de long métrage.

Côté avant-premières, on a déjà repéré Carole Matthieu de Louis-Julien Petit, avec Isabelle Adjani et Corinne Masiero, Louise en hiver de Jean-François Laguionie, La confession de Nicolas Boukhrief avec Romain Duris et Marine Vacht, La fille de Brest d'Emmanuelle Bercot, Ouvert la nuit d'Edouard Baer  ou encore Paris pieds nus de Dominique Abel et Fiona Gordon.

Sont également attendus des films découverts à Cannes, de Loving de Jeff Nichols à Patterson de Jim Jarmusch, en passant par Baccalauréat de Cristian Mungiu, Le client d'Asghar Farhadi ou encore Fais de beaux rêves de Marco Bellocchio, ainsi que l'une des grosses surprises de Berlin, Hedi de Mohammed Ben Attia.

Mais comme chaque année, c'est bien sûr la compétition européenne qui sera l'un des principaux temps forts du festival avec neuf longs métrages inédits venus de Géorgie, Norvège, Bulgarie, République tchèque, Hongrie, Allemagne, Croatie, Slovénie et des Pays-Bas. C'est le réalisateur Jean-Pierre Améris, grand habitué d'Arras, qui présidera le jury chargé de décerner l'Atlas d'or.

Enfin, Stéphane Brizé, invité d'honneur de cette 17e édition, viendra à la rencontre du public à l'occasion d'une rétrospective de ses films et de la présentation de son nouveau long métrage, Une vie. Il animera par ailleurs une "leçon de cinéma" sur sa carrière et sa méthode de travail.

Avec 114 films sélectionnés, dont 90% sont européens et plus de la moitié sont des inédits ou des avant-premières, l'Arras Film Festival réaffirme donc sa volonté d'être le rendez-vous incontournable de l'automne pour les cinéphiles et professionnels de la région, et bien au-delà. En 2015, cela lui avait permis d'enregistrer plus de 42000 entrées, soit 4000 de plus que l'année précédente. Au vu de la programmation, en forme de promesse cinéphile, aucune raison pour que le succès ne soit pas une nouvelle fois au rendez-vous.

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17e Arras Film Festival
Du 4 au 13 novembre 2016
Site de la manifestation

Venise 2016: Kusturica, Ford, Malick, Ozon, Brizé, Larrain, Escalante et Wenders en compétition

Posté par vincy, le 28 juillet 2016

La 73e édition du Festival de Venise, du 31 août au 10 septembre, a dévoilé sa sélection officielle. En compétition, on retrouve pas mal de films pressentis pour Cannes, mais pas forcément prêts ou recalés, et un certain nombre de poids lourds du cinéma mondial. Côté français, on note la présence de François Ozon et de Stéphane Brizé. On peut y ajouter deux coproductions françaises signées Wim Wenders et Christopher Murray. Le cinéma latino-américain est bien représenté par trois films, un an après le Lion d'or pour un film vénézuélien. Le chilien Pablo Larrain est cette fois-ci sélectionné avec un film américain, un biopic qu'on n'attendait pas si tôt. Il aura enchaîné El Club (Grand prix du jury à Berlin en 2015), Neruda (Quinzaine des réalisateurs 2016) et donc Jackie en compétition à Venise. Les Etats-Unis sont en force avec sept productions. En revanche, hormis un film philippin, l'Asie est complètement absente. Notons enfin la présence de deux documentaires, dont celui de Terrence Malick.

The Bad Batch d’Ana Lily Amirpour
Une vie de Stéphane Brizé
La La Land de Damien Chazelle ouverture
The Light between Oceans de Derek Cianfrance
El ciudadano ilustre de Mariano Cohn et Gaston Duprat
Spira Mirabilis de Massimo D’Anolfi et Martina Parenti documentaire
Ang Babaeng Humayo (The Woman who left) de Lav Diaz
La region salvaje d’Amat Escalante
Nocturnal Animals de Tom Ford
Piuma de Roan Johnson
Rai (Paradise) d’Andreï Konchalovsky
Brimstone de Martin Koolhoven
Na mlijecnom putu (On the Milky Road) d’Emir Kusturica
Voyage of time de Terrence Malick documentaire
El cristo ciego de Christopher Murray
Frantz de François Ozon
Questi giorni de Giuseppe Piccioni
Premier contact (Arrival) de Denis Villeneuve
Les beaux jours d’Aranjuez (3D) de Wim Wenders
Jackie de Pablo Larrain

Cabourg 2013 : le romantisme n’a pas de frontières

Posté par kristofy, le 12 juin 2013

affiche cabourg 2013 laurence anyways

La 27ème édition des journées romantiques du Festival de Cabourg va plus que jamais célébrer l’amour du cinéma : longs-métrages et courts-métrages en compétition, une sélection de films qui résonnent de l’amour de la musique, plus d’une quinzaine d’avant-premières en présence des équipes de films…

Stars

Le tapis rouge sera honoré de la venue de Catherine Deneuve, pour le film Elle s’en va (en compétition au dernier festival de Berlin). On y verra aussi Fanny Ardant pour Les beaux jours avec Laurent Lafitte et Patrick Chesnais, qui lui présentera également 12 ans d’âge. Marilou Berry sera là aussi pour deux films Joséphine et Les reines du ring, Astrid Bergès-Fribey pour Juliette, Marie De Villepin pour Baikonur, Benoit Magimel et Diane Kurys avec Pour une femme. Bien d’autres vedettes vont venir découvrir les kilomètres de plages de Cabourg comme par exemple Jonathan Rhys-Meyers et Natalia Vodianova pour l’adaptation de Belle du Seigneur, ou encore Adèle Exarchopoulos qui sera félicitée pour son premier grand rôle dans le film Des morceaux de moi (avant la Palme d’or pour La vie d’Adèle)… Enfin Aya de Yopougon et le nouveau Claude Duty seront invités dans la section Panorama.

Compétition

Les films en compétition viennent de différents pays comme l’Italie et l’Uruguay et compteront notamment deux découvertes cannoises, Grand Central de Rebecca Zlotowski avec Lea Seydoux et Tahar Rahim, et My sweet pepper land de Hiner Saleem avec Golshifteh Farahani. Outre ces trois films, les festivaliers pourront voir La tour de Guet de Pelin Esmer, Les beaux jours de Marion Vernoux, Chaque jour que Dieu fait de Paolo Virzi et Tanta Agua d'Ana Guevara Pose et Leticia Jorge Romero.

Jurys

C'est le réalisateur Stéphane Brizé qui sera président du jury composé de Mélanie Bernier, Helena Noguerra, Audrey Fleurot, Tchéky Karyo, Guillaume Gouix, Andrée Corbiau (scénariste), Rémy Chevrin (directeur de la photographie) et Raphaël Berdugo (producteur).

Pour le Jury des courts-métrages le président sera Gilles Taurand, qui sera aux côtés de Marie Kremer, Malik Zidi et d'Ernst Umhauer. Dans la sélection des courts il y a notamment 37°4 S de Adriano Valerio (mention spéciale au festival de Cannes), mais on peut déjà parier sur Premiers pas de Grégory Lecocq avec Pauline Brisyet et sur On the beach de Marie-Elsa Sgualdo...

Le jury jeunesse de six lycéens sera lui encadré par la scénariste Agnès de Sacy et par Jules Sitruk.

Cabourg qui avait inspiré Proust pour sa Recherche du temps perdu va retrouver le temps de ces journées romantiques l’amour sur grand-écran. Les prix sont d'ailleurs nommés en son hommage : les Swann d'Or. L'an dernier Xavier Dolan et Laurence Anyways avait été récompensé.

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27e Festival de Cabourg
Du 12 au 16 juin.
Renseignements sur le site de la manifestation

Travelling?: scénario, nouvelle et festival s’emmêlent

Posté par Morgane, le 12 février 2010

En 2008, le festival Travelling a imaginé un projet sur l’adaptation cinématographique?: le scénario d’une nouvelle sous forme d’un concours. Ce dernier donne l’occasion à des scénaristes et réalisateurs d’adapter en scénario court une nouvelle d’un auteur étranger, natif du pays mis à l’honneur lors du festival.

L’année dernière, Jérusalem était au coeur du festival et c’est l’écrivain israëlien Etgar Keret avec sa nouvelle Petit déjeuner de santé qui s’est lancé dans cette aventure. À l’écran, cela va donner naissance au film Le Silence de Gael Naizet produit par Paris Brest et qui sera tourné au printemps prochain.

Pour cette nouvelle édition 2010, Travelling accueille Istanbul et a donc choisi l’écrivaine turque Asli Erdogan et sa nouvelle Le Captif. Trente-huit scénarios ont été reçu et quatre d’entre eux ont été retenus pour participer à cette nouvelle édition de Travelling:

Le captif de Gwendal Quistrebert

Les captifs d’Emmanuelle Gorgiard

Le fébrile de Loïc Barché

Persona non grata de Valérie Reich

Le jury sera composé de Stéphane Brizé (réalisateur), Isabelle Huige (chargée de coproduction fiction à Arte), Frédéric Sabouraud (professeur et journaliste de cinéma). L’heureux gagnant du concours se verra remettre un prix de 1000 euros ainsi que les droits d’adaptation de la nouvelle. Les résultats seront connus le samedi 13 février à 20h30 au cinéma TNB.