Un nouvel « Ocean’s 11″? George Clooney et Sandra Bullock ne se quittent plus

Posté par vincy, le 1 novembre 2015

george clooney sandra bullock

Hollywood est accusé de sexisme depuis quelques mois: seulement 17% des rôles principaux seraient tenus par des femmes. Pourtant, les actrices rapportent parfois davantage que les acteurs. De Jennifer Lawrence à Melissa McCarthy, les comédiennes prouvent qu'elles sont populaires et bankables.

Manière de se repentir ou volonté de toucher un autre public? Après la relance des Ghostbusters, avec un casting exclusivement féminin, c'est au tour de la séries des Ocean's 11 de se voir offrir une nouvelle vie au cinéma, avec là aussi une équipe composée uniquement de femmes. La première fois que le projet a été officiellement dévoilé était d'ailleurs venu du côté de Sony, quand le studio s'est fait "hacké". Parmi tous les courriels de la directrice du studio, Amy Pascal, on découvrait l'existence d'un "Ocean's" au féminin, qui a conduit Sony a accéléré le projet du Ghostbusters au féminin...

C'est ce que révèle IndieWire. George Clooney et Sandra Bullock commencent à bien se connaître. Le premier à accepter le second-rôle masculin dans Gravity au pied levé pour jouer avec l'actrice. Ils se sont retrouvés cette année, lui en tant que producteur, elle comme comédienne principale pour le film Our Brand is Crisis, qui sort ce week-end aux Etats-Unis. Le rôle de consultante politique dans ce film était destiné, au départ, à George Clooney, et, finalement l'acteur l'a transmis à Sandra Bullock.

Un projet démarré il y a plus d'un an

Les voici qui réfléchissent désormais à une nouveau film où Sandra Bullock dirigerait une équipe de braqueuses. Gary Ross (Hunger Games, Seabiscuit, Pleasantville), très proche de Steven Soderbergh, réalisateur des trois premiers "Ocean's" (Ocean's 11 est sorti en 2001, Ocean's 12, avec Vincent Cassel et Catherine Zeta-Jones, en 2004, Ocean's 13, avec Al Pacino, en 2007), est déjà sur les ranges pour la réalisation.

A l'origine, le producteur Jerry Weintraub, disparu cet été, avait lancé l'idée l'année dernière pour prolonger la franchise lucrative, où l'on croisait Clooney en chef de bande, avec Brad Pitt, Matt Damon, Julia Roberts, Casey Affleck, Bernie Mac, Don Cheadle... et en méchant suprême Andy Garcia. Weintraub a alors enrôlé Olivia Milch pour écrire le scénario. Malgré le décès du producteur, le projet semble toujours sur les rails. Le scénario a été rendu, sans qu'on sache vraiment comment il connecte avec les trois précédents films: reboot, suite, spin-off? On sait seulement que George Clooney y aurait une apparition dans son personnage de Danny Ocean.

Reste à savoir qui va entrer dans le groupe de braqueuses. On imagine mal Julia Roberts, épouse de Danny Ocean dans la trilogie originelle. Mais il faut de ce calibre là pour que le projet ait une valeur égale. Au moins deux ou trois actrices de catégorie A vont sans doute harceler leur agent pour être de la "party".

Les trois premiers films ont rapporté 1,1 milliard de dollars de recettes dans le monde.

Star Wars épisode 9 : Colin Trevorrow décroche les étoiles

Posté par MpM, le 17 août 2015

rogue one

C'est donc Colin Treworrow, fort de l'immense succès de Jurassic World, qui dirigera le 9e volet de la franchise Star Wars. "Nous sommes ravis d'avoir un talent incroyable comme Colin qui rejoint notre famille et entre dans l'univers de Star Wars", a indiqué Kathleen Kennedy, présidente de Lucasfilm, lors du salon D23.

Ce sera seulement le troisième long métrage réalisé par le jeune cinéaste (il n'a pas 40 ans) dont le premier film, Safety not guaranteed n'est pas sorti en France. Bien sûr, cette marque de confiance de la part des studios Disney a tout à voir avec le fait que Jurassic World soit devenu cet été le troisième plus gros succès de tous les temps.

Autre annonce du studio, le casting du premier épisode du spin off Star Wars Anthology, intitulé Rogue One et signé Gareth Edwards, sera composé de Mads Mikkelsen, Forest Whitaker, Felicity Jones, Diego Luna, Ben Mendelsohn, Donnie Yen, Jiang Wen, Alan Tudyk et Riz Ahmed (notre photo). Le film est prévu pour décembre 2016.

D'ici là, on aura découvert Star Wars : Episode VII - Le Réveil de la Force réalisé par J.J. Abrams, en salles le 18 décembre prochain. L'épisode VIII, réalisé par Rian Johnson (Looper), est quant à lui attendu le 26 mai 2017.

Star Wars: Han Solo, star du second spin-off

Posté par cynthia, le 8 juillet 2015

On en sait désormais un peu plus sur le deuxième volet de Star Wars Anthologie, la série de spin-offs autour de la saga. Celui-ci aura pour héros Han Solo. Il sera mis en scène par Christopher Miller et Phil Lord, deux réalisateurs habitués des sommets du box office avec  La Grande aventure Lego, Tempête de boulettes géantes ou encore 21 et 22 Jump Street.

Centré sur la jeunesse de Han Solo (Harrison Ford dans la trilogie d'origine et dans le prochain Star Wars qui sort en décembre), le film se passera au moment où le futur héros devient un scélérat et un contrebandier voleur, c'est-à-dire avant que Luke Skywalker et Obi-Wan Kenobi ne le rencontrent. Il s'agit donc d'un prequel à l'épisode IV, se situant à peu près à la même époque que les épisodes I, II et III (la trilogie réalisée à partir de la fin des années 90).

Le premier spin-off, Rogue One, qui sortira en 2016, se situe à la même époque mais aura pour personnages principaux des soldats rebelles. Gareth Edwards réalisera ce film, où l'on devrait revoir Dark Vador.

Les deux cinéastes Christopher Miller et Phil Lord déclarent dans un communiqué avoir hâte de débuter le travail: "C’est la première fois qu’on travaille sur un film en ayant une si bonne idée de départ. On promet qu'on va prendre des risques et offrir au public une nouvelle expérience. On fera tout pour être des serviteurs fidèles à ces personnages qui veulent dire tant de choses pour chacun d’entre nous", déclarent-ils. "Pour nous, c'est un rêve qui devient réalité. Pas le genre de rêve dans lequel vous êtes en retard au boulot, où vous arrivez avec des vêtements qui ne ressemblent plus à rien, mais le genre de rêve où on vous confie la réalisation d’un film avec certains des personnages parmi les plus géniaux jamais créés, pour une franchise que vous avez toujours adorée depuis que vous avez l'âge de vous souvenir de vos rêves."

Cet Han Solo est attendu dans les salles de cinéma le 25 mai 2018. Lawrence Kasdan (Les aventures de l'arche perdue, L'Empire contre attaque, Le Réveil de la Force) et son fils Jon Kasdan (The First Time) ont la responsabilité du scénario. Il ne reste plus qu'à savoir qui incarnera Han Solo "jeune".

Été 2015: les Blockbusters à la conquête du box office (2/2)

Posté par geoffroy, le 3 juillet 2015

Deux moi s après le début de l'été, la deuxième salve de blockbusters va être lancée en Amérique du nord. La première a créé des surprises avec Jurassic World un box office monstre mais aussi des scores inattendu pour Pitch Perfect 2, décevant pour A la poursuite de demain, catastrophique pour Aloha. Il n'empêche c'est une bonne saison pour le moment. Et trois studios ont déjà encaissé plus d'un milliard de dollars de recettes depuis le début de l'année. Et il reste pour l'été quelques cartes mâitresses.

1er Juillet

Terminator Genisys

Arnold Schwarzenegger a finalement accepté de reprendre son personnage le plus emblématique pour une énième déclinaison du Terminator de James Cameron. Son comeback se poursuit dans l’espoir d’accrocher, enfin, un succès et un bon film. Marketé maladroitement en spoliant l’idée forte du pitch, ce 5ème opus va subir la férocité toujours gargantuesque des dinos de Jurassic World. Heureusement pour Genisys, Ted 2 a effectué un démarrage mollasson. Ainsi, il va pouvoir capter une bonne partie du public adulte nostalgique de revoir Schwarzy dans le rôle du T 800. Si l’ombre du quatrième opus risque de lui porter préjudice, nous voyons mal le film rester sous la barre des 100 millions de dollars. Succès, oui. Plébiscite, non.
Démarrage (sur 5 jours) : 48M$
Final : 125-135M$

Magic Mike XXL

Il s’agit sans doute du projet le moins explicable de l’année. En effet, que reste-t-il à raconter après l’épisode de Soderbergh, film de quelques millions de dollars ne justifiant pas la raison d’une suite ? Et puis, rééditer le succès surprise de l’année 2012 (7 millions de budget pour plus de 110M$ de recettes) ne sera pas évident malgré la présence au casting de Channing Tatum. Sinon, il reste bien un moyen. Balancer du divertissement frais et décomplexé qui ne s’embarrasse pas d’une sous-lecture trop complexe vis-à-vis de la seule justification qui vaille la peine : faire remonter sur scène tous ces beaux mâles pour le plus grand plaisir d'un public féminin souvent ignoré par les studios en été.
Démarrage (sur 5 jours) : 42M$
Final : 90-100M$

10 juillet

Minions
Que ferait-on sans Hollywood et ses Spin-off ? Moi, moche et méchant, le carton animé d’Universal, décline dans un long-métrage à part entière une histoire à la gloire des Minions, petits êtres jaunes aussi drôles qu’attachants. Le buzz autour du film a pris des proportions incroyables faisant dire aux spécialistes que Minions pourrait bien établir un record de bananes lors de son week-end de sortie. Si le film n’atteint pas le niveau qualitatif de Vice-Versa, son côté déjanté, absurde et malin peut faire la différence. Mais tiendra-t-il sur la distance ? Nous serions tentés de dire oui puisque, en dehors du Pixar, il n’y a aucune concurrence avant la rentrée de septembre sur ce créneau. Mais attention. L’année dernière, Dragons 2 avait, lui aussi, la faveur des pronostics. On sait ce qui lui est arrivé…
Démarrage : 95M$
Final : 335-345M$

17 juillet

Ant-Man

Tout comme les Gardiens de la galaxie, Ant-Man, nouveau visage héroïque des productions Marvel au cinéma, peut profiter d’une attente légitime du public vis-à-vis d’un super-héros différent mais très surprenant (il est capable de rapetisser à volonté et de communiquer avec les insectes). Porté par Paul Rudd, le film s’inscrit dans la stratégie Marvel de proposer, film après film, un univers cohérent avec des personnages en interaction. Le risque est consubstantiel à cette stratégie d’homogénéisation artistique. Raison pour laquelle Robin Wright (Shaun of the dead) aurait claqué la porte, remplacé par Peyton Reed (La Rupture). Embêtant. Mais sait-on jamais, une surprise à la Iron Man est toujours possible.
Démarrage : 56M$
Final : 160-170M$

Trainwreck

Judd Apatow revient sur le devant de la scène trois ans après la semi-déception publique de 40 ans : mode d’emploi. Hélas ou pas, d’ailleurs, il officie uniquement en tant que réalisateur. Ce qui veut dire qu’il n’a pas écrit le script. C’est Amy Schumer, star américaine du stand-up, qui s’en occupe. Egalement le premier rôle au côté, entre autre, de la sublime Tilda Swinton, Schumer a imaginé une comédie estivale qui semble loufoque, émancipée, un brin féministe. Dans l’ère du temps, en somme. Après Pitch Perfect 2, Trainwreck pourrait bien redonner à Apatow le chemin du succès. À défaut d’un excellent film.
Démarrage : 33M$
Final : 105-115M$

24 juillet

Pixels

Que dire autour de ce Pixels réalisé par le yes man Chris Colombus ? Qu’il est difficile à pronostiquer malgré un casting imposant qui compte Adam Sandler, Kevin James ou encore Michelle Monaghan. Le pitch aussi original soit-il est à la limite de l’ineptie et voit des aliens envahir la Terre à l’aide des personnages de jeux d’arcade des années 80 comme Donkey Kong, PAC-MAN ou encore Centipède. Il fallait oser. Hollywood l’a fait. Ce qui ne veut pas dire (soyons optimiste !!) que le film est forcément mauvais. Néanmoins, la contre-programmation à 110M$ s’affiche sans complexe malgré le risque du bide. Surtout si le film ne fédère qu’un public geek biberonné aux jeux d’arcade.
Démarrage : 55M$
Final : 165-175M$

29 juillet

Vive les vacances (Vacation)

L’été 2015 ne pouvait probablement pas se passer de la comédie itinérante dont les américains ont le secret. Road-movie drolatique portés par deux jeunes réalisateurs, Vive les vacances est en fait un remake d’un grand classique de la comédie américaine : Bonjour les vacances (réalisé en 1983 par Harold Ramis, le papa d’Un jour sans fin). Avec son casting alléchant (Ed Helmes, Christiana Applegate, Chris Hemsworth et Leslie Mann) et son ancrage dans la culture populaire américaine, Vive les vacances, pour peu qu’il actualise avec talent les fondamentaux de la cellule familiale, est presque assurer de faire une belle carrière à défaut de réaliser un véritable hit.
Démarrage : 33M$
Final : 115-120M$

31 juillet

Mission Impossible 5

Et 1, et 2 et…5 Mission Impossible. Malgré l’échec du troisième opus, Tom Cruise revenait plus fort que jamais dans un quatrième épisode rondement mené (merci Brad Bird) et bankable (plus de 200 millions de dollars US). Le 5 était donc inévitable, surtout pour un acteur en perte de vitesse sur le plan du box-office (lui qui fut le roi dans les années 90 et jusqu’au milieu des années 2000). Ce dernier opus, signé Christopher McQuarrie (Jack Reacher), sort judicieusement puisqu’il sera le seul à pouvoir séduire un public en demande d’action live, loin des films de super-héros et autres « movies » à effet numérique. Avec son côté Bebel fait ses cascades, Cruise ne devrait pas décevoir un public avide d'adrénaline. Sans le comparer au raz de marée de Fast and Furious 7, on peut penser que ce Mission Impossible – Rogue Nation ne déméritera pas sur le sol américain.
Démarrage : 57M$
Final : 190-200M$

7 août

Les 4 Fantastiques

Après deux épisodes de piètres qualités, la Fox avait décidé d’arrêter les frais. Huit ans plus tard et un développement artistique totalement différent, voilà que la bande des 4 fait sa réapparition. Aux manettes, un certain Josh Trank. 31 ans au compteur et surtout Chronicle, petite pépite bourrée d’inventivité réactualisant l’univers du super-héros pour trois fois rien. Si le jeune réalisateur a su imposer sa patte sur le développement de personnages toujours très populaires, le film vaudra le détour. Mais rien n’est moins sûr. Seule certitude. Ce deuxième long-métrage ne peut pas être moins bon que les deux essais filmiques autour des 4 fantastiques.
Démarrage: 40-50M$
Final: 120-130M$

14 août

Straight Outta Compton

Film biographique de l’été, Straight Outta Compton relate la création dans le milieu des années 80 – en réaction à l’oppression policière – du groupe de rap N.W.A originaire de Compton, une banlieue réputée dangereuse du sud de Los-Angeles. Dans un climat tendu suite aux récents dérapages de la police à l’encontre de la communauté afro-américaine, le film de F. Gary Gray pourrait résonner comme un rappel d’une situation qui n’aurait pas beaucoup évoluée. Musique + politique : un cocktail explosif pour un biopic qui pourrait bien surprendre.
Démarrage : 32M$
Final : 85-95M$

Agents très spéciaux - Code U.N.C.L.E

Avec ces Agents très spéciaux - code U.N.C.L.E, Guy Ritchie (Sherlock Holmes) adapte au cinéma la série anglaise éponyme sortit en 1964. Ce film d'espionnage à l'ancienne pourrait bien prendre l'aspect d'un buddy movie voyant un agent de la CIA (Henry Cavill - Superman) être contraint de travailler avec un agent du KGB (Armie Hammer - Lone Ranger). L'alchimie entre les deux acteurs sera essentielle. Tout comme l'intégration de la gente féminine (présence d'Alicia Vikander, le robot dans Ex Machina), de l'action, du glamour, de l'ironie (avec Hugh Grant en guest) et de tout ce qui fait le charme des comédies d'action à l'anglaise. Et qui sait, peut-être une surprise à la Kingsman?
Démarrage: 25M$
Final : 75-85M$

19 août

Masterminds

Le réalisateur de Napoléon Dynamite et Super Nacho sort une nouvelle comédie tirée de faits réels. Cette histoire de braquage réunit, comme souvent dans ce genre de production, des têtes d’affiche. Jason Sudeikis, Owen Wilson, Zach Galifianakis et Kristen Wiig. Rien que ça. Si la période est favorable et le réalisateur plutôt doué, le sujet, assez classique et déjà vu à maintes reprises, pourrait refroidir une partie du public.
Démarrage : 24M$
Final : 92-105M$

Felicity Jones dans un spin-off de Star Wars

Posté par vincy, le 3 février 2015

felicity jonesSelon The Hollywood Reporter, Disney et Lucasfilm ont engagé l'actrice Felicity Jones, nommée à l'Oscar de la meilleure actrice cette année pour son rôle dans Une merveilleuse histoire du temps, pour le rôle principal d'un spin-off de Star Wars.

Cet épisode à part de la saga sera réalisé par Gareth Edwards (Godzilla) et scénarisé par Chris Weitz, qui a remplacé Gary Whitta dont la première version du script n'a pas convaincu. Le film doit sortir fin 2016.

Josh Trank (le reboot de Fantastic Four) doit réaliser un autre spin-off de Star Wars, prévu pour 2018. Pour l'instant on ne sait pas si ces deux films auront un lien avec la prochaine trilogie qui se déroule 30 ans après la fin du Retour du Jedi. Le premier opus, Star Wars: Le réveil de la force, sort sur les écrans en décembre 2015. Les rumeurs évoquent plutôt deux films s'intéressant à la jeunesse de la Princesse Leia et celle d'Han Solo, d'autres parlent de personnages secondaires mis au premier plan.

Felicity Jones, 31 ans, est attendue dans trois films: True Story de Rupert Goold, avec James Franco et Jonah Hill, qui vient d'être présenté à Sundance, Autobahn d'Eran Creevy, avec Nicholas Hoult et Anthony Hopkins, tous deux en 2015 et A Monster Calls de J.A. Bayona.

Quels seront les vainqueurs du box office nord-américain d’ici la fin de l’année?

Posté par geoffroy, le 14 novembre 2014

Après avoir décerné à l’outsider Les Gardiens de la galaxie la première marche d’un été US décevant en termes de fréquentation (avec 4,045 milliards de dollars de recettes, l’été 2014 réalise le plus mauvais score de la période depuis 2006 et ses 3,732milliards de dollars), place aux pronostics de fin d’année. Sous le signe de la famille entre comédies loufoques (La nuit au musée : le secret des Pharaons, Dumb & Dumber De avec le duo d’origine Jim Carrey et Jeff Daniels), films d’animation (Les nouveaux héros, Les pingouins de Madagascar), films épiques (Exodus de Ridley Scott et l’épisode final du Hobbit de Jackson), saga adolescente (Hunger Games partie 3) ou trip spatial (Interstellar de Nolan), cette fin d’année risque bien de livrer, comme en 2009 (Avatar) et 2013 (Hunger Games 2) le vainqueur de l’année. Il suffit, pour cela, de faire mieux que les 330 millions de $ des Gardiens de la Galaxie.

5 novembre

Interstellar. Nolan/McConaughey

Comment ne pas être intrigué par le nouveau film de Christopher Nolan, méga trip écolo-futuriste incarné, entre autres, par l’oscarisé Matthew McConaughey ? Si vous en avez marre des distractions décérébrées d’un Hollywood proprement vulgaire, le voyage intersidéral du père des Batman semble osciller entre 2001, l’Odyssée de l’espace, Tree Of Life, Solaris ou encore Contact. Rien que cela ! Alors ? Pétard mouillé mégalo ou nouvelle référence philosophico-dramatique d’une SF adulte ? Deux ans après le pompeux The Dark Knight Rise, Nolan a l’occasion de rectifier le tire de façon indiscutable. De toute façon, la curiosité autour d’une expérience filmique exclusive – même si bancale – ne laisse que peu de suspense quant au potentiel en salles du nouveau Nolan, bien parti pour terminer sa course entre Gravity et Inception, en tout cas au niveau international. Aux Etats-Unis, le démarrage ce week-end a été légèrement décevant et rien de dit qu'il ira au de-là des 200 millions de $.

Pronostics : 215M$

7 novembre

Big Hero 6 (Les nouveaux héros). Disney/Animation

Disney ne veut pas se laisser enfermer dans le conte pour enfants malgré l’incroyable succès de la Reine des neiges. À la bonne heure! Le studio, qui a racheté la Marvel Entertainment en 2009 pour 4 milliards de dollars, se lance dans sa toute première adaptation de Comics avec ces Nouveaux héros et son univers high-tech décoiffant. La cible, plus adolescente puisque moins familiale, peut néanmoins faire mouche même si le score de la Reine des neiges nous semble inatteignable. La nouvelle crédibilité du studio; ainsi que l’absence de concurrence jusqu’au spin off de Dreamworks les Pingouins de Madagascar, devraient lui assurer le succès. Et avec un très bon premier week-end, surclassant le Nolan, Disney pourrait signer son quatrième gros hit de l'année.

Pronostics : 230M$

14 novembre.

Dumb and Dumber To. Frères Farelly/Jim Carrey & Jeff Daniels

Le duo de D & D des frères Farelly se reforme donc vingt ans après le délire très 90’S d’un premier film devenu culte. On se dit, de prime abord, pourquoi pas ? Et puis, après réflexion, on se dit aussi que le projet laisse quand même songeur. Car revoir nos deux acolytes de 52 et 59 ans faire les pitres n’est peut-être pas la meilleure idée qui soit. S’ils savent mettre en boîte leurs comédies, les Farelly brothers arriveront-ils à se renouveler ou, tout au moins, à retrouver le ton qui a fait, jadis, le succès de leurs comédies ? Une génération est passée par là. Pas sûr que l’actuelle, biberonnée aux réseaux sociaux, plébiscite un humour old school pour quarantenaires nostalgiques.

Pronostics : 100M$

21 novembre

Hunger Games la révolte : partie 1. Francis Lawrence/Jennifer Lawrence

Comme une habitude – mauvaise ? – depuis le dernier film des Harry Potter, l’épisode final des sagas à succès se trouve étrangement diviser en 2. On peut y voir une volonté d’approfondir la densité narrative du dénouement attendu ou, ne s’arrêter, que sur la question pécuniaire qu’un tel découpage engendre. Suite au succès incroyable des deux premiers épisodes, on ne voit pas comment celui-ci pourrait manquer son démarrage et, au final, son exploitation en salles. Néanmoins, l’avant-dernier film a toujours connu (que ce soit sur HP ou sur Twilight) une légère baisse de ses fréquentations avant de repartir à la hausse avec le dernier opus. Portée par la charismatique Jennifer Lawrence, Hunger Games, la révolte partie 1, sera assurément le carton de cette fin d’année et de l’année 2014.

Pronostics : 395M$

26 novembre

Comment tuer son boss 2. Sean Sanders/Jason Bateman

En 2011 la comédie Comment tuer son boss, porté par son casting de star (Jason Bateman, Jennifer Aniston, Kevin Spacey, Colin Farell, Jamie Foxx, Jason Sudeikis), avait réussi, malgré un mauvais goût affiché assez remarquable, à séduire un public nombreux. Trois ans ont passé et le couvert est remis pour cette suite réalisée par le réalisateur de la Famille Miller. Aucune inquiétude à l’horizon puisque la recette semble la même, jusqu’à l’appel de stars. Notons que la sortie de cette suite à été décalée en novembre (juillet pour le premier film), lui assurant ainsi une adversité moins rude mais plus ramassée dans le temps (il faudra compter sur D & D et le troisième film de la Nuit au musée). L’impertinence trash va-t-elle payer ?

Pronostics : 105M$

Les pingouins de Madagascar. Dreamworks/Animation

Dreamworks nous refait le coup. Après le spin off de Shrek, le Chat Potté, voici que débarquent, le temps d’un film, les fameux pingouins issus des trois films d’animation de la série Madagascar. Vraie bonne idée ou manque cruel d’imagination ? S’il est toujours aisé de parsemer un long-métrage de quelques scènes "rigolotes" via des personnages itou (on pense, notamment, au scrat dans l’Age de glace), en faire un film à part entière avec un univers propre l’est beaucoup moins. D'autant, que, de ce côté là, on attend davantage les Minions de Moi, Moche et Méchant. Bon, question box office, Dreamworks s’en était bien tiré avec son Chat Potté (149M$). Il nous semble que ces pingouins aussi barrés que futés peuvent faire aussi bien que le minou aux grandes bottes.

Pronostics : 135M$

12 décembre

Exodus. Ridley Scott/Christian Bale

Contrairement au Noé d’Aronosky, Ridley Scott s’est emparé d’une mythologie moins "casse-gueule" en réadaptant l’exode, hors d’Égypte, des Hébreux conduits par Moïse. Le péplum s’affiche dans de luxuriantes bandes annonces au souffle épique, ce qui n’est pas sans rappeler un certain Gladiator (le plus gros succès de Scott à ce jour). Si le film ne sort que cinq jours avant le dernier épisode du Hobbit – ce qui risque de le désavantager –, il devra également se défaire de l’ombre tutélaire du film de Cecil B. DeMille, Les dix Commandements, avec Charlton Heston dans le rôle de Moïse. L’universalité du livre de l’exode du dernier Testament devrait, de toute façon, assurer au long-métrage une belle carrière à l’international.

Pronostic : 130M$

17 décembre

Hobbit : la bataille des cinq armées. Peter Jackson/Tolkien

La boucle est désormais bouclée. Surtout pour celui qui ne voulait pas réaliser les aventures de Bilbon. La nouvelle trilogie, 13 ans après la sortie du Seigneur des anneaux, se clôt par l’espoir d’une bataille spectaculaire attendue de pied ferme par une horde de fans soulagée depuis la Désolation de Smaug. La tournure sombre que prend cette trilogie sonne comme une expression juste d’un temps trouble, bien loin du ton général d’une œuvre pour enfant. Jackson aurait donc fait le choix du lien entre deux Hobbits, Bilbon et Frodon, afin de proposer une seule et même saga étalée sur six films. Cette approche sera-t-elle suffisante pour permettre à ces cinq armées de côtoyer les cimes du B.O ? Sans doute même si la concurrence d’Exodus et de Promenons-nous dans les bois (Rob Marshall) peuvent entamer sa marche vers les 300 millions de dollars.

Pronostics : 270M$

19 décembre

La nuit au musée : le secret des Pharaons. Shawn Lévy/Ben Stiller & Robin Williams

Trois ans séparent le premier film du deuxième opus. Cinq et demi séparent le deuxième long-métrage à celui qui sort cette année pendant les fêtes. C’est beaucoup. Surtout pour un film familial. Encore plus pour un film familial au pitch aussi exclusif qui aura permis au premier film de remporter un grand succès. Le risque d’érosion, à l’instar de la trilogie Mon beau-père et moi (Ben Stiller encore), semble inévitable sans pour autant craindre le bide absolu. Seul espoir, la présence, pour son dernier rôle majeur au cinéma, du regretté et génial Robin Williams. À lui seul il peut booster une audience sans doute pas très convaincue de l’utilité d’explorer dans un troisième film un concept déjà fatigué en deux épisodes.

Pronostics : 115M$

25 décembre

Into the Woods (Promenons-nous dans les bois). Rob Marshall/Meryl Streep & Johnny Deep

Promenons-nous dans les bois est un conte horrifique en forme de comédie musicale produit par Disney qui fait se croiser plusieurs personnages de conte aussi différents que Cendrillon, le Petit Chaperon Rouge ou encore Raiponce. Disney, sans surprise, continue à tirer profit d’un filon juteux qui lui aura permis de triompher avec Oz, Maléfique, Alice au pays des merveilles et les deux films d’animation Raiponce et la Reine des neiges. Doté d’un casting prestigieux (Emily Blunt, Chris Pine, Anna Kendrick, Johnny Deep et Meryl Streep), le film de Rob Marshall a toutes les chances de surfer sur la vague des contes revisités – souvent pour le pire. Bon, la fin d’année, très saturée, ne le portera sans doute pas au-delà des 150M$. Mais nous le voyons très bien réaliser un score proche d’Enchanted, film Disney sortit en 2007 et qui cumula en fin de carrière à 127M$.

Pronostics : 140M$

Unbroken. Angelina Jolie/les frères Coen & Jack O'Connell.

Et si c'était la surprise de cette fin d'année? Un film réalisé par Angelina Jolie, écrit par les frères Coen et Richard LaGravenese, et une pléiade de beaux gosses en tête d'affiche, à commencer par Jack O'Connell et Garrett Hedlund. Unbroken est un biopic sur un homme, finaliste olympique, prisonnier de guerre au Japon et survivant à tous ses échecs. Pour peu que le film soit porté par un buzz pré-Oscars et le film pourrait marquer des points durant les fêtes. Cependant les récents films de guerre rapporte rarement plus de 100 millions de $ ces derniers temps.

Pronostics : 100M$

The Interview. Seth Rogen/James Franco.

Le retour du duo de This is The End. The Interview a déjà fait le buzz, avec la polémique diplomatiquement incorrecte opposant Rogen & Franco à Kim Jong-un, le dirigeant nord coréen. Pas loin de l'humour de Sacha Baron Cohen, le film sera l'objet de controverses, interdits aux enfants non accompagnés et la satire est toujours difficile à vendre. Mais Seth Rogen n'a jamais été aussi populaire et James Franco est une star. Durant les fêtes, les films excessifs ont toujours trouvé leur public.

Pronostics: 110M$

L’instant court : Aningaaq, spin-off de Gravity, réalisé par Jonas Cuaron

Posté par kristofy, le 22 novembre 2013

AningaaqComme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, alors après le clip City of Angels réalisé par Jared Leto avec Lily Collins, Olivia Wilde, James Franco, Ashley Olsen, Selena Gomez, Lindsay Lohan…, voici l’instant Court n° 121.

Gravity continue de flotter dans l’espace du succès avec plus de 3 millions de spectateurs en France, et un bon accueil similaire dans les autres pays qui lui vaut déjà plus de 500 millions de dollars récoltés dans le monde.

Le film est réalisé par Alfonso Cuaron mais il a aussi été porté depuis le scénario par son fils Jonas Cuaron qui a déjà des projets de films de son côté (dont une histoire avec deux personnages également en situation de survie, mais dans un désert).

Pour l’édition en dvd et blu-ray de Gravity, Jonas Cuaron a réalisé un court-métrage parallèle au film : dans l’espace, le personnage de Sandra Bullock, désespéré, lance un SOS par radio mais une voix inconnue qui ne la comprend pas lui répond, et lui fait entendre des aboiements de chien…

Le court-métrage Aningaaq raconte cet évènement du point de vue terrestre. Il avait été dévoilé lors du Festival de Venise là où Gravity a été présenté en avant-première. Depuis, le distributeur Warner espère des nominations aux Oscars pour Gravity, mais aussi dans la catégorie court-métrage pour Aningaaq…

Voici donc Aningaaq, spin-off de Gravity,  écrit et réalisé par Jonas Cuaron

A noter que, dans le générique de fin, Jonas Cuaron remercie son compatriote Carlos Reygadas…

Une franchise « spin-off » d’Harry Potter sur les rails

Posté par vincy, le 12 septembre 2013

La Warner Bros et J.K.Rowling ont confirmé qu'il y aurait une nouvelle franchise issue de l'univers Harry Potter. L'adaptation des Animaux fantastiques sera écrite par J.K. Rowling elle-même, ce qui constitue une première. Suite à la demande de la Warner, et plutôt que d'écrire une suite ou une préquelle d'Harry Potter, J.K. Rowling a "pensé que c'était une super idée". "Mais la perspective de voir Newt Scamander, l'auteur supposé de 'Fantastic Beasts', mis en scène par un autre écrivain (que moi) m'était difficile à concevoir", a-t-elle dit.

Ce livre (Les animaux fantastiques : vie et habitat des animaux fantastiques : la bibliothèque pour jeunes sorciers du monde de Harry Potter) qui va être réédité dans un mois en Folio, a été publié sous le pseudonyme de Newt Scamander. Il répertorie la faune fantastique - soit 75 espèces - de l'univers du sorcier à lunettes.

Le film racontera les aventures du zoologiste magicien Newt Scamander, arrière grand père de Rolf dans la série Harry Potter, à New York, 70 ans avant les aventures du jeune sorcier. Cependant, on retrouvera les lois et coutumes qui régissent la société cachée des magiciens.

Le tournage est prévu pour l'année prochaine.

Star Wars : le retour de la princesse Leia, Luke Skywalker et Han Solo, et de nouveaux films

Posté par vincy, le 24 mars 2013

Mark Hamill Luke Skywalker Carrie Fisher Princess Leia Harrison Ford Han Solo Star WarsDisney a bien l'intention de rentabiliser son investissement de 4 milliards de $ : en rachetant Lucasfilm, le studio est décidé à transformer Star Wars en poule aux oeufs d'or.

Le 7e épisode de la saga est toujours prévu pour l'été 2015, malgré des retards avoués dans le développement du film. Le studio compte bien est le leader annuel avec, en plus, la sortie de The Avengers 2, Ant-Man et du 5e Pirates des Caraïbes.

Le retour de la princesse Leia, Luke Skywalker et Han Solo

Le 7e épisode sera réalisé par J.J. Abrams (lire notre actualité), qui a déjà relancé la franchise Star Trek. Les deux épisodes suivants sortiront en 2018 et 2021 a priori. George Lucas a annoncé récemment à Bloomberg Businessweek qu'il avait négocié (avant le rachat par Disney) avec Harrison Ford, Mark Hamill et Carrie Fisher pour qu'ils reviennent dans l'aventure. 30 ans plus tard, est-ce bien raisonnable? Mais Lucas a été trop précis : "nous étions à peu près en phase finale de négociation avant le rachat par Disney". Se rendant compte qu'il en avait trop dit, il a cependant ajouté : "Je ne vous dirai pas si les négociations ont abouti." Pourtant, Carrie Fisher, alias princesse Leia, avait un peu anticipé la déclaration de Lucas en clamant qu'elle reprendrait son rôle dans l'épisode 7. Ces couacs de communication ne font pas l'affaire de Disney qui souhaitait réserver la surprise aux fans. Du coup tout s'est emballé. Hamill a confirmé et même le discret Ford a confessé cette semaine que les pourparlers étaient bien avancés : "Je pense que c’est presque vrai. Je suis impatient d’y être. Ce n’est pas encore signé mais je pense que ça va arriver. C'est en train de se faire." On ne sait pas si ce seront des caméos, des seconds-rôles ou des personnages centraux...

Des spin-off écrits par le scénariste historique de la saga

Disney ne s'arrêtera pas là. Une nouvelle trilogie ne lui suffit pas. Le studio a demandé à Lawrence Kasdan et Simon Kinberg de travailler sur des spin-off, des films qui n'interagiront pas directement avec la trilogie Star Wars à venir, mais utiliseront la bible de la saga et certains personnages. Kasdan a été le scénariste de L'Empire contre-attaque et du Retour du Jedi tandis que Kinberg a écrit Sherlock Holmes et le futur X-Men. Ils consulteront Abrams pour scénariser ces films "indépendants".

Ce qui se traduira évidemment par davantage de produits dérivés pour les Disneystores et de nouvelles attractions pour les parcs Disney...

Cannes 2011 : Le Chat Potté présenté par Antonio Banderas et Salma Hayek

Posté par kristofy, le 12 mai 2011

Souvenez-vous du petit chat qui était apparu dans la saga de Shrek, au 2e épisode, présenté hors-compétition à Cannes en 2004 : c’était un hors la loi à l’accent hispanique, sa fougue à l’épée et ses yeux rusés en ont fait un des personnages secondaires les plus appréciés. Si l’ogre vert est laissé à son bonheur avec ses amis des contes, un nouveau film d’animation arrive avec comme héros principal ce chat latino-lover. Ce nouveau film d’animation n’est pas vraiment un spin-off dérivé de Shrek, il s’agit plutôt d’une autre aventure centrée sur un autre personnage. Tout comme Kung-Fu Panda que l’on a pu voir en avant-première à Cannes mardi soir, Le Chat Potté (Puss in Boots) est en 3D.

C’est le dirigeant de Dreamworks Animation, Jeffrey Katzenberg, qui nous a présenté le début de leur nouveau film d’animation : « C’est une tradition pour nous de venir au Festival de Cannes, Shrek a été le premier film d’animation en compétition. » Ce film est réalisé par Chris Miller qui avait déjà travaillé sur la franchise Shrek. Il indique que le chat était bien entendu son personnage préféré à cause de son costume mais aussi parce qu’il avait un grand cœur malgré les apparences frimeuses.

Voici un avant-goût du début de ce nouveau film d’animation dont on a pu apprécier les 20 premières minutes. Une ombre se profile (sur une musique présente dans le Kill Bill de Tarantino), c’est le chat potté qui rentre dans un bar pour y boire un verre de lait. Tout les autres personnages sont des humains qui dialoguent avec lui, ils se moquent d’abord de lui avant de le reconnaître et d’avoir peur : le chat potté est un bandit recherché. On apprend qu’il est en quête de haricots magiques qui ont une grande valeur, mais c’est le couple de bandits Jack et Jill qui en ont pris possession. Alors que le chat potté s’introduit par une fenêtre pour les voler, il tombe sur un autre chat venu en quête des mêmes fèves : ils se poursuivent à travers la ville. Les félins vont se mesurer à un duel de danse flamenco, et le chat potté découvre qui est son adversaire : en fait c’est une chatte…

Après la projection les voix des personnages principaux ont pris corps avec la venue de Antonio Banderas, toujours marié à Mélanie Griffith, et de Salma Hayek, alias Mme Pinault, propriétaire du groupe PPR (la Fnac et quelques grosses marques de luxe, ce qui peut expliquer le chic de ses tenues).

- Salma Hayek : C’est la première fois que je fais le doublage d’un personnage de film d’animation. Je réalise que là avec Antonio Banderas à côté c’est comme un come-back de nous deux à Cannes, on était déjà réunis ensemble il y a douze ans pour Desperado.

- Antonio Banderas : Cette fois c’est pour de l’animation en 3D. Et quand je regarde Salma avec ces lunettes 3D et bien je suis encore plus heureux de la retrouver !

- Salma Hayek : Ce qui n’a pas beaucoup changé ce sont les rôles hispaniques, c’est toujours un peu limité dans le cinéma. Ici on est des chats dans un film animé qui n’est pas un univers 100 % américain, on y voit des choses de notre culture, c’est génial.

- Antonio Banderas : On m’avait montré l’allure du personnage au tout début, il est différent des autres car il est beaucoup plus petit, ma voix grave lui donne de la grandeur et en même temps ça provoque aussi un décalage qui est un élément de comédie.

Le Chat Potté devrait sortir en 3D en France courant novembre 2011. Au même moment, Banderas sera à l'affiche du nouvel Almodovar, La Piel que Habito, présenté dans une semaine en compétition à Cannes.