100 Suffragettes à Hollywood

Posté par vincy, le 21 novembre 2015

Les femmes ne sont pas assez présentes à Hollywood. Peu de réalisatrices ont pris les commandes d'un blockbuster ou sont engagées sur leur seul nom, contrairement à leurs confrères masculins. Et on ne parle pas de l'inégalité salariale. Les studios se justifient avec mauvaise foi en expliquant qu'il n'y a pas assez de "talents" féminins sur le marché. La 20th Century Fox, Sony, Paramount et Weinstein Company n'ont pas distribué un seul film réalisé par une femme cette année. Et sur les vingt plus gros succès de l'année, seulement deux ont une réalisatrice à leur générique (Pitch Perfect 2, Cinquante nuances de Grey). Depuis 1980, seulement trois femmes ont été nommées à l'Oscar du meilleur réalisateur!

Le magazine Vulture a donc décidé de lister 100 réalisatrices, parmi lesquelles des françaises, que les producteurs devraient engager pour donner un nouveau souffle à leurs films. Cette liste a l'avantage de brasser des talents internationaux et divers, reconnus par des prix dans des festivals, repérés grâce à des séries TV admirées (le petit écran leur offre souvent une meilleure place) ou même ayant connu des jolis succès au box office.

Andrea Arnold, Elizabeth Banks (Pitch Perfect 2), Susanne Bier, Kathryn Bigelow (évidemment, seule réalisatrice oscarisée de l'Histoire!), Jane Campion (seule réalisatrice ayant reçu une Palme d'or à Cannes), Niki Caro, Gurinder Chadha, Isabel Coixet, Gia Coppola, Sofia Coppola (Lion d'or à Venise), Ava DuVernay, Valerie Faris (Little Miss Sunshine), Jodie Foster (qu'on ne présente plus), Catherine Hardwicke (le premier Twilight), Agnieszka Holland, Nicole Holofcener, Angelina Jolie, Miranda July, Mimi Leder, Julia Leigh, Phyllida Lloyd, Nancy Meyers, Mira Nair, Kimberly Peirce, Sarah Polley, Lynne Ramsay, Kelly Reichardt, Patricia Rozema, Lone Scherfig, Lynn Shelton, Barbra Streisand, Sam Taylor-Johnson (Cinquante nuances de Grey), Julie Taymor : la liste est longue, riche et passionnante.

Côté françaises, Vulture a repéré Julie Delpy, Claire Denis, Anne Fontaine, Mia Hansen-Love, Marjane Satrapi et Alice Winocour.

Fairyland, le prochain film de Sofia Coppola?

Posté par kristofy, le 25 avril 2015

sofia coppola

Fin 2013, American Zoetrope (*) avait acquis les droits du livre d'Alysia Abbott, Fairyland: A Memoir of My Father, pour Sofia Coppola. La cinéaste avait confié vouloir en faire son prochain film, avouant adorer le livre pour la douceur et la singularité de cette histoire d'amour qui se déroule dans le San Francisco des années 70 et 80, avant et après l'arrivée du SIDA: "Je pense que ce livre fera un film aussi touchant qu’engagé" expliquait-elle.

Pour l'instant, le projet est toujours en cours d'écriture, mais le livre vient enfin de paraître en France. « Le plus beau livre que j’aie lu ces dernières années » selon Augustin Trapenard (France Inter, Canal +). Fairyland, un poète homosexuel et sa fille à San Francisco dans les années 1970 est publié par les éditions Globe.

Dans le livre, Alisia et son père Steve Abbott, écrivain et militant homosexuel, déménagent à San Francisco après la mort de la mère dans un accident de voiture. Là elle voit les amants passer, la culture hippie envahir la ville, les colocataires changer, le militantisme gay remporter ses premières victoires. Steve Abbott est mort du Sida en 1992.

Dans ce livre, il y a tout pour plaire à Sofia Coppola: d'abord San Francisco, où la famille Coppola s'est installée pour fuir Hollywood. Ensuite le rapport fusionnel père/fill qui devrait séduire la progéniture de Francis Ford Coppola. Le livre pourrait même être un écho nord-californien à Somewhere, qui se déroulait à Los Angeles, et explorait aussi la relation père/fille.

De Virgin Suicides à The Bling Ring, l'oeuvre de Coppola se centre essentiellement sur la jeunesse et l'adolescence. Le livre est aussi une future compilation musicale en soit: Depeche Mode, The Cure, the Smiths, David Bowie, New Order, Tear For Fears, Duran Duran,... on imagine la bande originale du film.

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(*) American Zoetrope a été créée par George Lucas et Francis Ford Coppola. Aujourd'hui, la société de production est gérée par Roman et Sofia Coppola.

Bill Murray retrouve Sofia Coppola

Posté par redaction, le 19 octobre 2014

bill murray11 ans après Lost in Translation, Bill Murray, l'un des favoris de l'année pour l'Oscar du meilleur acteur pour son rôle dans St. Vincent, et Sofia Coppola vont collaborer de nouveau.

Ce sera à l'occasion d'une émission spéciale télévisée pour les fêtes. Coppola a été engagée pour réaliser le programme et Murray devrait y chanter un chant de Noël. Dans un entretien à Variety, l'acteur précise que ce ne sera pas une performance "live" mais "comme un petit film", avec de "la texture", "un style patiné".

Dans St Vincent, il chante justement. Une chanson de Bob Dylan, Shelter from the Storm. La scène a été réalisée en une seule prise, une fois que le producteur Harvey Weinstein ait accepté de payer les droits.

Changement de cap pour Sofia Coppola

Posté par vincy, le 20 mars 2014

sofia coppolaSofia Coppola est en négociations pour réaliser une version en prises de vues réelles de La petite sirène, adaptation du conte mythique d'Hans Christian Andersen.

Le projet, porté par Working Title et Universal, est en cours de réécriture selon le site Deadline. Caroline Thompson (Edward aux mains d'argent, La famille Addams, Les noces funèbres) revoit les premières versions du scénario de Kelly Marcel (Dans l'ombre de Mary, Cinquante nuances de Grey) et Abi Morgan (Shame, la dame de fer).

La petite sirène a déjà fait l'objet de nombreuses versions cinématographiques depuis 1968 (alors réalisée par Ivan Aksenchuk). L'animation s'est emparée du conte avec les films de Tomaharu Katsumata en 1979 et de John Musker et Ron Clements pour Walt Disney en 1989. De façon plus originale, Hayao Miyazaki s'en est inspiré avec Ponyo sur la falaise.

Le projet est devenu prioritaire pour le studio américain. Ce serait la première fois que Coppola réaliserait un film familial, et la première fois qu'elle accepterait une commande. Comme la Petite Sirène, la cinéaste changerait d'univers, passant des profondeurs maritimes des films art et essai pour la terre des films grand public. La réalisatrice était sélectionnée à Un certain regard l'an dernier au Festival de Cannes pour The Bling Ring.

Cannes 2013 : Palm dog pour Baby boy, le caniche aveugle de Liberace

Posté par MpM, le 24 mai 2013

cat palmPour ce qui est annoncé comme son dernier film, Steven Soderbergh ne repartira pas les mains vides. Quoi qu'il arrive, le cinéaste pourra en effet s’enorgueillir d'avoir au moins reçu l'un des prix les plus exigeants du Festival de Cannes : la Palm dog. Pour obtenir ce prix, la condition sine qua non est en effet... de compter un personnage canin dans son casting, ce qui n'est pas donné à tout le monde.

Behind the candelabra, lui, met en scène un caniche du nom de Baby Boy souffrant de graves problèmes oculaires et qui favorise (bien malgré lui) l'histoire d'amour compliquée entre son maître, le pianiste Liberace (Michael Douglas), et un jeune soigneur d'animaux interprété par Matt Damon.

Cette récompense pourrait être la première d'une longue série, puisque le film est régulièrement pressenti pour un double prix d'interprétation masculine.

Un prix spécial a par ailleurs été accordé aux chiens très toilettés  de The Bling Ring de Sofia Coppola.

Toutefois, cette année, c'est un chat qui vole la vedette à tous les animaux acteurs du festival. Il faudrait en effet inventer une "Palm Cat" pour récompenser l'interprétation tout en retenue d'Ulysse, très joli félin roux, qui est l'hilarant fil conducteur d'Inside Llewin Davis des frères Coen.

Cannes 2013 / Un film, une ville : Tokyo

Posté par vincy, le 18 mai 2013

Tokyo Tel père tel fils kore-eda

La plus grande ville du monde n'a jamais cessé d'être un lieu de cinéma : ses différents quartiers, son aspect futuriste ou encore son statut de mégapole mondiale ont évidemment servi de décor à de nombreux films japonais, y compris des mangas, des Godzilla et le dernier Kore-eda, Tel père tel fils (en compétition cette année à Cannes). Le cinéaste filme l'aspect moderne de la ville : ses tours glaçées, son métro bondé, la tour Skytree (la plus haute du monde) au loin, ou encore ses quartiers plus résidentiels, presque tranquilles. Il rejoint ainsi les films dOzu qui aimait filmer les mutations post-guerre de cette tentaculaire urbanité.

Les cinéastes étrangers ne sont pas en reste : James Bond y a posé les pieds dans On ne vit que deux fois. Hollywood y a tourné un épisode de Fast and Furious (Tokyo Drift) et Cars 2 faisait aussi des tours de piste là bas. les films d'action, tels Jumper, Inception, ou plus loin dans le temps Black Rain de Ridley Scott se sont déroulés sur les toits ou dans les ruelles de la ville. Hou Hsiao-hsien (Café lumière) et Abbas Kiarostami (Like Someone in Love) ont exilé leur cinéma durant le temps d'un film. Les Français sont tout autant fascinés : Michel Gondry et Leos Carax (en compagnie du sud coréen Bong Joon-ho) ont réalisé un film en trois segments, Tokyo! ; Jean Reno y goûtait l'action sauce Wasabi. Gaspard Noe nous hypnotisait dans Enter the Void, qui fut en compétition à Cannes. Tout comme Babel d'Inarritu, qui y passait une partie de son film puzzle mondialisé.

Quintessence du monde moderne, et dépaysante pour les occidentaux, Tokyo aura surtout été magnifiée par Sofia Coppola. Avec Lost in Translation, la cinéaste se baladait dans Shinjuki, le quartier qui ne dort jamais, et transformé le Park Hyatt, qui occupe les étages les plus hauts d'un immense complexe de gratte-ciels, en attraction touristique. Avec Tokyo sous nos yeux, étendue à l'infini, et à jamais entrée dans l'histoire du 7e art.

Cannes 2013 / Un film, une ville : Beverly Hills & environs

Posté par vincy, le 16 mai 2013

The Bling Ring Los Angeles

Après New York, migrons vers la capitale du cinéma, Los Angeles, l'éternelle rivale américaine. On se concentrera sur la partie ouest de la métropole tentaculaire, là où Sofia Coppola a filmé The Bling Ring, entre les banlieues bourgeoises d'Agoura Hills et de Calabasas, et les quartiers chics de Brentwood, Bel Air et Beverly Hills. Maisons de banlieue cossues, plages à un quart d'heure de voiture, d'un côté de la montagne, villas chics et lieux tendances de l'autre. La réalisatrice nous décrit une ville aux larges avenues et aux rues sinueuses désertes, aux multiples boutiques et surtout, surtout, nous fait visiter les maisons les plus improbables de la région : architecture insolite, jardins mégalos, situations vertigineuses avec vues imprenables sur la ville, piscine obligatoire....

Rien de nouveau à l'Ouest : le shopping à Beverly Hills (sur Rodeo Drive) restera le terrain de jeu de Pretty Woman, les paysages entre la San Fernando Valley et Hollywood demeureront ceux de David Lynch dans Mulholland Drive. Des villas insolites, le cinéma en a souvent fait son décor de prédilection pour glorifier la richesse de son art et la folie de ses stars, de Sunset Boulevard à Drôles de dames. La bourgeoise locale et ses (déjà) "desperate housewives" ont été magnifiées dans Le Lauréat. Quant à la racaille du coin, on en avait déjà tâté des plus coriaces que ce gang de voleurs de bijoux, fringues et autres chaussures de luxe avec Le flic de Beverly Hills (et ses suites).

Cannes 2013 / Où sont les femmes ? : The Bling Ring

Posté par MpM, le 16 mai 2013

bling ringEt si le sexisme au cinéma ne se mesurait pas tant au nombre de réalisatrices sélectionnées dans les festivals qu'au traitement réservé aux personnages féminins en général ?

Toutes ces "femmes de", "mères de", qui n'ont rien d'autre à jouer que la ménagère appliquée ou l'épouse attentive. La plupart du temps en arrière-plan, et avec une épaisseur psychologique proche du néant.

Quelle image des femmes ce genre de stéréotype véhicule-t-il ? Petite démonstration au cours de la Quinzaine cannoise.

Avec, pour commencer en beauté, le casting féminin de The bling ring (Sofia Coppola), qui fait l'ouverture d'Un Certain regard à Cannes ce soir, quasiment dans sa globalité. Les héroïnes sont jeunes et jolies, issues de milieu favorisé, et complétement obsédées par la mode et les célébrités. Par désœuvrement, par jeu, ou tout simplement parce que c'est possible, elles "visitent" les maisons de leurs stars favorites et emportent des trophées de plus en plus important.

L'histoire étant tirée de faits réels, difficile d'attaquer le film sur le fond. La manière dont sont imaginés les personnages laisse toutefois pantois : interchangeables, dénuées d'intelligence ou de sens moral, futiles et surtout d'une fadeur vertigineuse. Ce qui les distingue les unes des autres, c'est une coup de cheveux ou un goût prononcé pour le léopard. Pas de personnalité, aucun trait de caractère saillant, et pas une once d'imagination.

Même en s'appuyant sur la réalité, Sofia Coppola aurait pu choisir d'affiner ses personnages ou de leur donner un peu de relief. Mais elle a au contraire choisi de les styliser au maximum, pour les réduire à des corps affublés de vêtements de marque et à la personnalité indéfinie. Renvoyant ainsi malgré elle l'image d'êtres décérébrés juste avides de toucher du doigt l'existence de leurs idoles.

Des rêves, des désirs, des fêlures et des frustrations se cachaient forcément derrière les actes des apprenties cambrioleuses. Mais on n'en connaîtra rien. Pourtant, le seul personnage masculin du lot, lui, bénéficie de ce petit supplément d'âme qui permet  de passer de stéréotype désincarné à être humain. On apprend à le connaître, et des bribes du récit donnent des clefs sur sa nature profonde (mal dans sa peau, complexé, solitaire...). Au final, il est le seul à exister individuellement au milieu de poupées à peine esquissées, et c'est logiquement à lui que s'identifie le spectateur.

Cannes 2013 : Qui est Leslie Mann ?

Posté par MpM, le 15 mai 2013

leslie mannLa carrière de l’actrice américaine Leslie Mann est naturellement associée à celle du réalisateur, scénariste et producteur Judd Apatow dont elle est l’épouse depuis la fin des années 90. Pour autant, la comédienne a su quand il le fallait s'émanciper de son compagnon pour emprunter sa propre voie. Et si c'est lui qui a favorisé son retour sur grand écran au milieu des années 2000, elle semble bien décidée à ne pas se laisser étiqueter "Apatow's production".

Leur première rencontre remonte en 1995, sur le tournage de Disjoncté de Ben Stiller que produit Apatow. La jeune actrice, qui a suivi des cours de théâtre au Joanne Baron/D. W. Brown Studio de Los Angeles, y interprète la petite amie d’un autre débutant nommé Owen Wilson. Le film est un cuisant échec mais propulse malgré tout sa carrière.

On la voit dans la foulée dans quatre autres films dont la comédie romantique d’Isabel Coixet, Des choses que je ne t’ai jamais dites, et Petits mensonges entre frères d’Edward Burns. Mais c’est Disney qui lui offre son vrai premier rôle dans George de la jungle, adaptation décalée du mythe de Tarzan. Enorme succès au box office et début de consécration pour l’actrice qui apparaît ensuit aux côtés d’Adam Sandler dans Big daddy puis dans divers comédies comme Orange county ou Harvard à tout prix. Leslie Mann marque toutefois une pause pour s’occuper de sa famille (deux petites filles nées en 1998 et 2002) et quitte un temps les studios de tournage.

Son grand retour se fait dans le premier long métrage réalisé par Judd Apatow, 40 ans toujours puceau. Elle y tient un rôle modeste mais qui marque les esprits, celui d’une jeune femme ivre au volant. Elle sera ensuite présente au générique de tous les autres films du cinéaste : En cloque mode d’emploi, Funny people et 40 ans : mode d’emploi. La jeune femme y dévoile toute la palette de son jeu, et notamment ses prédispositions pour la comédie et l’autodérision.

En parallèle, elle est l’ex-femme de Matthew Perry dans 17 ans encore et celle de Jim Carrey dans I love you Phillip Morris. Ce dernier film "gay firendly" est sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs. Elle participe également à plusieurs films d’animation, dont Rio et L’étrange pouvoir de Norman.

Quinze ans après ses débuts, sa carrière est en dents de scie, composée de rôles inégaux dans des films de qualité diverse. Pourtant, l’actrice n’a pas dit son dernier mot. Elle qui aurait pu se contenter des productions familiales tente des incursions dans d’autres univers, et essaye de se mettre en danger. On la verra ainsi prochainement chez Nick Cassavetes (The other woman), chez Shawn Levy (This is where I leave you) et surtout dans le nouveau Sofia Coppola, The bling ring. Le film fait l'ouverture d'Un certain regard cette année et lui donnera l'occasion de monter les marches.

A à peine quarante ans, l’actrice est peut-être en train de prouver qu’elle a encore plus d’une corde à son arc et suffisamment de talent et de volonté pour s’offrir une carrière à la hauteur de ses ambitions, loin de la zone de confort des productions de son mari.

SOS Rétrospective : Bill Murray à l’honneur au MK2 Hautefeuille

Posté par MpM, le 6 mars 2013

bill murrayUn talent sans fin... C'est ainsi que l'on a envie de résumer la carrière homérique de Bill Murray, qui illumine nos écrans avec son air bougon et son flegme impassible depuis plus de trente ans. On fête d'ailleurs cette année les vingt ans d'un des plus grands films de l'acteur (son premier "grand film" diront certains), l'inénarrable Un jour sans fin de Harold Ramis, Groundhog Day en VO, autrement dit "le jour de la marmotte", où il revit inlassablement la même journée de sa vie, mais en compagnie d'Andie Mc Dowell, ce qui atténue le supplice.

A cette occasion, et pour célébrer également la sortie le 27 février dernier d'Un week-end royal de Roger Michell, dans lequel Bill Murray  incarne en toute simplicité le président américain Franklin Delano Roosevelt, le MK2 Hautefeuille propose jusqu'à la fin du mois une rétrospective choisie de ses films les plus marquants. A savoir Coffee and Cigarettes de Jim Jarmusch (2002), Broken Flowers de Jim Jarmusch (2005), S.O.S Fantômes d'Ivan Reitman (1984), Un jour sans fin de Harold Ramis (1993), Lost In Translation de Sofia Coppola (2004), La vie aquatique (2005) et Moonrise Kingdom (2012) de Wes Anderson.

De quoi se délecter de toutes les facettes de l'immense talent d'acteur (et de caméléon) du grand Bill, en attendant de le retrouver prochainement chez Roman Coppola (frère de Sofia, qui porta chance au comédien) et surtout chez celui qui lui donne avec régularité les rôles les plus excitants de sa carrière, l'exceptionnel Wes Anderson (The grand budapest hotel, annoncé pour 2014).

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Rétrospective Bill Murray
A partir du 6 mars au MK2 Hautefeuille
Séances les samedis et et dimanches en matinée
Programme sur le site de MK2