Rachel Weisz dans la peau d’Elizabeth Taylor

Posté par vincy, le 1 novembre 2019

Rachel Weisz, oscarisée en 2006 pour The Constant Gardener et nommée en début d'année pour The Favorite, va incarner Elizabeth Taylor dans A Special Relationship. Le film se focalisera sur l'engagement de la star dans la lutte contre le SIDA dans les années 1980, bataillant avec le gouvernement de Ronald Reagan qui ignorait la pandémie.

Taylor a d'ailleurs profité de l'absence de propositions intéressantes dans le cinéma pour endosser un rôle plus politique dans ces années là, n'hésitant pas à mettre sa notoriété au service de ce combat contre le virus et plus globalement contre l'homophobie. Le scénario, selon les informations de la presse américaine, fait écho à la relation qu'elle avait avec son assistant personnel, Roger Wall, ouvertement gay, ayant grandit dans la pauvreté et un environnement homophobe dans le sud profond des USA. Taylor a pris de nombreux risques à ce moment là de sa carrière, quitte à enfreindre la loi, et à subir des menaces de morts ou voir des amis de longue date l'abandonner.

« Je regardais toutes les actualités sur cette nouvelle maladie et je me demandais pourquoi personne ne faisait rien. Et ensuite je me suis rendu compte que j’étais comme eux. Je ne faisais rien pour aider » expliquait l’actrice sur le site de l’American Foundation for AIDS Research (amfAR), qu'elle a fondé aux côtés du Dr Mathilde Krim et de médecins et scientifiques après la mort de son ami et partenaire (au cinéma) Rock Hudson en 1985.

En 1991, elle a créé sa propre organisation The Elizabeth Taylor AIDS Foundation et elle a apporté son soutien à plusieurs événements majeurs, dont la Journée mondiale de lutte contre le SIDA ainsi que les soirées organisées au Festival de Cannes chaque année. En 1999, elle aurait contribué à la collecte d’au moins 50 millions de dollars pour financer la recherche contre le SIDA.

L'histoire a été écrite par Simon Beaufoy (The Full Monty, Slumdog Millionaire, Hunger Games : L'Embrasement, Battle of the Sexes) et sera réalisée par le duo de réalisatrices Bert & Bertie (Troop Zero, Dance Camp). Ce film "est un hommage sur la manière dont l'amitié peut changer les vies des gens et comment Elizabeth a aidé à changer le monde" expliquent-elles.

On reverra d'ici là Rachel Weisz dans Black Widow, le premier film du nouveau cycle Marvel, aux côtés de Scarlett Johansson, dans le rôle de Melina Vostokoff.

120 BPM s’associe à la Journée nationale de lutte contre le Sida

Posté par vincy, le 29 novembre 2017

Plus de 800000 spectateurs en France : le Grand prix du jury cannois, 120 Battements par minute, est au service d'une juste cause cette semaine. Son distributeur Memento Films et les producteurs du film (Memento, Page 114, France 3 Cinéma et FD Productions) ont décidé de reverser leur part des recettes récoltées en salles du 29 novembre au 5 décembre à l'association Act Up Paris.

Rappelons que le film de Robin Campillo raconte l'émergence de cette association qui lutte contre le Sida depuis la fin des années 1980.

Cette opération est exceptionnelle et coïncide avec la Journée nationale de lutte contre le Sida, le vendredi 1er décembre. A Paris, le film bénéficie encore de cinq séances dans différents cinémas en 13e semaine d'exploitation. Au total, en France, une centaine de salles se sont engagées à participer à cet effort financier.

Enfin, pour marquer cette Journée nationale, le cinéma parisien Le Louxor organisera vendredi 1er décembre à 19h30 une séance spéciale en présence de l'équipe du film. L'intégralité de la recette de cette séance sera reversée à Act Up Paris.

5 raisons d’aller voir 120 battements par minute

Posté par wyzman, le 23 août 2017

En salle à partir d'aujourd'hui, 120 battements par minute est sans l'ombre d'un doute l'incontournable de la semaine. Mais pourquoi faut-il le voir ?

1. C'est un film important et nécessaire - dont voici le pitch : au début des années 1990, alors que le sida tue, les militants d'Act Up-Paris tentent de contrer l'indifférence générale. Parce qu'en 2017 on pourrait penser que l'épidémie de sida est derrière nous, le film de Robin Campillo s'avère d'autant plus important. Comme l'a prouvé la série When We Rise, l'histoire des luttes LGBT+ est encore trop méconnue - et cela même par les membres de la communauté "concernée". Et à défaut de vous sentir concerné par les combats d'Act Up-Paris, il convient de rappeler que 120 BPM (comme l'appellent les initiés) est une vraie leçon d'histoire et de lutte sociale.

2. C'était l'événement de Cannes 2017. Comme nous, vous adorez aller au cinéma et vous jetez forcément un coup d'œil aux films présents (et récompensés) au Festival de Cannes. Grand prix du jury, 120 BPM méritait la Palme d'or pour notre rédaction tant l'histoire des membres d'Act Up-Paris a passionné et touché le public et la critique. Si l'on zappe la polémique Netflix et le revival de Twin Peaks, 120 BPM est l'œuvre dont on a le plus entendu parler sur la Croisette. Ce serait dommage de passer à côté !

3. Le casting est on point. Commençons avec Arnaud Valois, puisque c'est l'acteur sur lequel les yeux des spectateurs (et des journalistes) ne peuvent s'empêcher de se poser. Personnage principal de 120 BPM, il incarne Nathan, un jeune militant séronégatif qui tombe amoureux de Sean. Ce dernier est interprété par l'Argentin Nahuel Pérez Biscayart, déjà vu dans Je suis à toi et Grand Central. Autour d'eux gravitent petits nouveaux, visages familiers et acteurs bankables : Adèle Haenel, Antoine Reinartz, Felix Maritaud, Mehdi Touré, Simon Bourgade, Aloïse Sauvage et j'en passe. Ensemble, ils forment une distribution de rêve, jeune et impressionnante.

4. La bande originale est géniale. Omniprésente, la musique (et en particulier la house) permet de faire vivre les corps des personnages de 120 BPM qui, bien qu'ils luttent, sont nombreux à se diriger vers une mort certaine. Composée par Arnaud Rebotini, celle-ci est moderne, entraînante et aide à oublier la maladie et ses symptômes. Je valide personnellement et plus particulièrement les infrabasses et l'usage du piano. (Ne jamais sous-estimer l'effet du piano dans une bande originale !)

5. Les dialogues sont aussi bons que les scènes de sexe. De "Des molécules pour qu'on s'encule" à "On n'a pas envie de crever, darling !", 120 BPM est truffé de répliques bien senties et qui font un bien fou. A l'instar de ces scènes de baise qui, en plus d'être ultra réalistes, dénotent de l'envie du réalisateur d'Eastern Boys de montrer comme il se doit le quotidien de ces militants passionnants et passionnés.

Pierre Deladonchamps et Vincent Lacoste vont se plaire chez Christophe Honoré

Posté par vincy, le 25 juin 2017

Christophe Honoré tourne depuis quelques jours son nouveau film, un an après avoir signé son plus gros succès populaire avec l'adaptation des Malheurs de Sophie (540000 entrées). Plaire, baiser et courir vite est un scénario original du réalisateur, le premier depuis Les bien-aimés en 2011. Pierre Deladonchamps et Vincent Lacoste partagent l'affiche.

Comme pour les deux précédents films de Christophe Honoré, Métamorphoses et Les malheurs de Sophie, celui-ci sera produit par Les films Pelléas.

Le film suit Jacques Tondelli, un écrivain de théâtre parisien. "Il n’a pas quarante ans mais il a déjà envers la vie une défiance qui l’empêche d’imaginer que le meilleur est à venir. Plus à l’ouest, du côté de Rennes, il y a Arthur Prigent, étudiant, qui lit et sourit beaucoup et refuse de douter que tous les espoirs lui sont permis. Jacques et Arthur vont se plaire. A travers la rencontre entre cet écrivain interprété par Louis Garrel et ce jeune homme solaire par Vincent Lacoste, Christophe Honoré évoque les sentiments contraires que les années 90 ont fait peser sur la jeunesse". C'est une attraction amoureuse au temps du Sida et de la britpop.

Pierre Deladonchamps remplace Louis Garrel , initialement prévu pour le rôle. Tout comme pour Vincent Lacoste, ce sera une première fois avec le réalisateur..

Le tournage a commencé mi-juin et passera par la Bretagne, Paris et Amsterdam.

Daily Cannes: colis suspect, 120 battements par minute et marches militantes

Posté par cynthia, le 20 mai 2017

Une alerte à la bombe a chamboulé le festival. La projection presse du Redoutable a été retardée de trois quart d'heure, le temps de faire reculer les centaines de journalistes, puis de les faire revenir en salle Debussy, après le passage des Démineurs. Conséquence, projetée dans la même salles, la séance officielle de Wind river a pris ainsi une demi heure de retard. L'activité cannoise à repris sa routine, doucement mais sûrement. Car pendant ce micro-événement, dans l'auditorium Lumière, était projeté officiellement le coup de cœur du Festival.

En ce samedi 20 mai, ce sont les larmes qui sont en vedette. Le film qui a foudroyé la rédaction (et en fait à part les journaux de droite comme Le Figaro, Le Point et La Croix, à peu près toute la presse française) c'est 120 battements par minute. On comprend que les journalistes de la presse réac aient été choqués: une sodomie, une branlette entre mecs et une euthanasie, ça fait beaucoup pour leur esprit étriqué.

La conférence de presse du jour : 120 battements par minute de Robin Campillo

Silence religieux dans la scène, la profession a dû mal à se remettre de la baffe considérable que ce film nous a mis (lire notre critique). Un film sur le sida, le mouvement Act Up, la communauté LGBT, les morts qui tombent sous le virus... Un film qui dénonce l'hypocrisie autour de cette maladie considérée comme une honte et longtemps suggérée comme contagieuse rien qu'avec une poignée de main, c'est une première! Car ici on parle d'une œuvre aussi politique qu'intime.

"Généralement lorsque l'on fait ce genre de film, on tend vers l'émotion. Moi j'ai voulu aller vers le côté froid." dit son réalisateur, Robin Campillo, lors de la conférence de presse. Pourtant, même si c'est la froideur de la maladie qui est montrée, l'émotion est constamment palpable au point d'avoir fait dire à une journaliste amie: "Notes pour plus tard : penser à ne plus jamais mettre de mascara avant un film de Campillo...".

Robin Campillo ajoutera d'ailleurs que "l'émotion ressort de ces moments un peu glacials." Claque pour le public mais aussi pour son équipe. Adèle Haenel avoue ne pas avoir hésité avant de dire oui pour le rôle (secondaire pourtant): "j'ai tout de suite été très emballée par le projet, ça m'a enthousiasmé!" Quant à Antoine Reinartz, qui a fait chavirer notre cœur tant il est beau et charismatique, il confesse qu'il y avait une vrai communauté sur le tournage : "c'était un vrai lieu de démocratie, un lieu de débat!" Le réalisateur, également président de l'association des élus contre le Sida et ancien d'Act up, souhaiterait d'ailleurs voir bouger les choses grâce à son œuvre: "J'espère que des films comme celui-là vont aider à démontrer que pour que les politiques agissent, il faut la pression des gens!"

Le focus du jour : l'équipe de 120 battements par minute

Comment faire un focus sur une sublime star alors que le film de Robin Campillo nous a offert la plus belle montée des marches de la semaine?

"Le silence, c'est la mort", "assez", "Tchétchénie", voilà ce que l'on pouvait lire sur les pancartes qu'arboraient le jury de la Queer Palm sur le tapis rouge lors de la montée des marches de 120 battements par minute. Des pancartes dénonçant le calvaire des homosexuels dans ce pays d'Europe orientale, qui scandalise la communauté internationale et plonge les grands de ce monde dans le silence. Peut-être qu'enfin les choses vont se remuer afin d'arrêter ce massacre inhumain!

Le tweet du jour

Un résumé de l'ambiance après la projection de 120 battements par minute.

Fairyland, le prochain film de Sofia Coppola?

Posté par kristofy, le 25 avril 2015

sofia coppola

Fin 2013, American Zoetrope (*) avait acquis les droits du livre d'Alysia Abbott, Fairyland: A Memoir of My Father, pour Sofia Coppola. La cinéaste avait confié vouloir en faire son prochain film, avouant adorer le livre pour la douceur et la singularité de cette histoire d'amour qui se déroule dans le San Francisco des années 70 et 80, avant et après l'arrivée du SIDA: "Je pense que ce livre fera un film aussi touchant qu’engagé" expliquait-elle.

Pour l'instant, le projet est toujours en cours d'écriture, mais le livre vient enfin de paraître en France. « Le plus beau livre que j’aie lu ces dernières années » selon Augustin Trapenard (France Inter, Canal +). Fairyland, un poète homosexuel et sa fille à San Francisco dans les années 1970 est publié par les éditions Globe.

Dans le livre, Alisia et son père Steve Abbott, écrivain et militant homosexuel, déménagent à San Francisco après la mort de la mère dans un accident de voiture. Là elle voit les amants passer, la culture hippie envahir la ville, les colocataires changer, le militantisme gay remporter ses premières victoires. Steve Abbott est mort du Sida en 1992.

Dans ce livre, il y a tout pour plaire à Sofia Coppola: d'abord San Francisco, où la famille Coppola s'est installée pour fuir Hollywood. Ensuite le rapport fusionnel père/fill qui devrait séduire la progéniture de Francis Ford Coppola. Le livre pourrait même être un écho nord-californien à Somewhere, qui se déroulait à Los Angeles, et explorait aussi la relation père/fille.

De Virgin Suicides à The Bling Ring, l'oeuvre de Coppola se centre essentiellement sur la jeunesse et l'adolescence. Le livre est aussi une future compilation musicale en soit: Depeche Mode, The Cure, the Smiths, David Bowie, New Order, Tear For Fears, Duran Duran,... on imagine la bande originale du film.

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(*) American Zoetrope a été créée par George Lucas et Francis Ford Coppola. Aujourd'hui, la société de production est gérée par Roman et Sofia Coppola.

San Francisco 1985: danser au milieu du chaos

Posté par vincy, le 1 avril 2015

L'histoire: San Francisco 1985. Frankie est un jeune danseur qui vient d’intégrer une des plus prestigieuses troupes de danse contemporaine de la ville. Il fait la connaissance de Todd, un des danseurs de la troupe. Leur rencontre ne tarde pas à dépasser le cadre de la danse. Des manifestations contre la communauté gay voient le jour. Elles sont liées à la panique créée par la maladie du VIH que l’on vient de découvrir et qui décime déjà la communauté. Ensemble, Frankie et Todd évolueront dans ces événements hostiles mais aussi parfois plein d’espoir.

La critique: Deuxième long métrage de l'ancien danseur Chris Mason Johnson, San Francisco 1985 s'aventure sur des territoires complexes, entre espoir et peurs, lorsque le virus du SIDA commençait à se répandre au sein de la communauté homosexuelle. A travers les yeux d'un "candide", le cinéaste filme sa passion - la danse, comme exutoire de soi, incarnation de ses sentiments - et la frayeur - les rapports à l'autre, au corps, au sexe contaminés par ce HIV dont on ne sait pas grand chose.

Ce candide, jeune Apollon blond, danse comme un Dieu au milieu des ténèbres, en plein chaos (personnel et sociétal). Son parcours initiatique dans la vie, dans les lits et sur scène, révèle subtilement la difficulté d'être soi dans ce monde turbulent et peu tolérant. Au point de rester entre soi parfois. Le titre anglais - Test - est juste: le test sanguin (l'angoisse d'être positif), le test du public (seul sur les planches), le test d'un amant (lequel sera le "bon" et pas seulement un bon coup).

Le récit est épuré, peut-être un peu trop simple, déjà vu, manquant d'ellipses, mais la métaphore - qui met en parallèle les chorégraphies, les marches solitaires, les instants contemplatifs et les fulgurances sexuelles avec l'itinéraire d'un jeune homme à l'aube de sa vie d'adulte - séduit. L'homoérotisme bandant qu'impose le sujet est contrebalancé par ce portrait assez noir d'une communauté rejetée, contrainte de se replier sur elle-même. La force indéniable de ce film, primé à Los Angeles et nommé aux Independent Spirit Awards, pour nous entraîner dans cette histoire repose sur son acteur principal, Matthew Rish (Looking) qui illumine cette traversée des enfers.

Mais c'est à la fin de la première moitié du film que le spectateur est hypnotisé et que le talent du metteur en scène se déploie autant que les dons chorégraphiques du comédien: une (longue) scène de danse accompagnée de la musique de Ceiri Torjussen qui nous scotche par sa beauté et sa puissance. Le corps se tord dans tous les sens, défiant les lois de la gravité, au point de s'envoler vers une forme de légèreté: l'oubli de soi est alors vertigineux. Il faudra l'amour, un beau matin ensoleillé, à la fin du film, pour que notre personnage retrouve ce sentiment de bien-être dans ce monde brutal.

Cannes 2014 : Un mammouth en or pour lutter contre le Sida

Posté par cynthia, le 21 mai 2014

Damien Hirst, le célèbre artiste contemporain britannique, offre un mammouth en or contre le Sida. Estimé à plusieurs millions d'euros, il s'agit d'un véritable squelette de mammouth recouvert entièrement à la feuille d'or. Damien Hirst a fait ce don à l'amfAR pour la vente aux enchères qui se déroulera le jeudi 22 mai, à l'occasion du 67e Festival de Cannes.

Appartenant auparavant à un collectionneur privé, ce squelette haut de 3 mètres, a été exposé pendant plusieurs années dans un musée de Marseille avant d'être donné à l'artiste qui l'a transformé en oeuvre d'art dans le cadre de son travail "Histoire naturelle".

L'intégralité de l'enchère gagnante sera reversée à l'amfAR pour la recherche contre le sida et l'aide aux malades dans le monde.

Cannes 2013 : 1,5 M€ pour être figurant, 1,2 M€ pour aller dans l’espace avec DiCaprio

Posté par vincy, le 24 mai 2013
milla jovovich sharon stone jessica chastain gala amfar cannes 2013

Milla Jovovich, Sharon Stone et Jessica Chastain

19,3 millions d'euros (soit 8,3 de plus que l'an dernier) : c'est le montant total des enchères récoltées à l'amfAR, la fondation américaine contre le sida hier soir à Cannes. En présence de Nicole Kidman, membre du jury, Leonardo DiCaprio, Janet Jackson, Milla Jovovich, Jessica Chastain, Kristin Scott Thomas, Harvey Weinstein, Adrien Brody, Guillaume Canet, Mélanie Laurent, Ludivine Sagnier, Audrey Tautou, Paris Hilton, Zhang Ziyi, Dita Von Teese, Aishwarya Rai, les Duran Duran et Kylie Minogue ont participé à l'Eden Roc à l'événement de bienfaisance qui fêtait sa 20e édition en France.

Pour 1,5 M€, un des 900 invités pourra être le figurant dans quatre prochains films de la Weinstein Company, dont un long métrage avec DiCaprio. Globalement c'est le salaire d'une star en France sur une super-production. Cher payé.

Plus fascinant : pour 1,2 M€, un convive partira dans l'espace à bord du Virgin Galactic en compagnie de Leonardo DiCaprio. Pour la même somme, une garde-robe d'une quarantaine de modèles signés des plus grands stylistes, a été vendue

Le juré du Festival de Cannes Christoph Valtz et Mélanie Laurent ont obtenu 140 000 € pour deux places VIP aux prochains Oscars à Hollywood. Et un stage de football avec Zinédine Zidane au Réal de Madrid a été adjugé 380 000 €.

Pour financer cette soirée de sensibilisation à la recherche de studios, il fallait débourser 120 000 € pour une table de dix couverts.

Cannes 2011 – le chiffre du jour : 10 000 euros

Posté par vincy, le 19 mai 2011

10 000 euros. C'est ce qu'il faut débourser pour obtenir une place au dîner de gala de l'AMFAR, organisé par la Fondation américaine pour la recherche sur le SIDA. Ce moment élitiste, glamour et caritatif est l'un des événements hors-festival les plus suivis médiatiquement. Cette année, nul ne doute que l'ancienne marraine de la soirée Elizabeth Taylor aura le droit à un hommage particulier. Sont attendus le 19 mai : Janet Jackson, Brooke Shields, Gwen Stefani, Freida Pinto, Michelle Yeoh, Milla Jovovich, Patrick Dempsey, Karl Lagerfeld, Donatella Versace et le Prince Albert de Monaco. Hélas, la boss de la soirée, Sharon Stone (en photo avec Madonna) ne sera finalement pas présente. On annonce la présence éventuelle de Jodie Foster (pas confrimée) et celles de Jane Fonda, Pedro Almodóvar, Elodie Bouchez, Uma Thurman et Jude Law.

Le dîner et les enchères auront lieu à l'Hôtel du Cap - Eden Roc. Au total, depuis 1993, l'AMFAR a récolté plus de 60 millions de $ grâce à ce rendez-vous annuel.

Pour lutter contre le SIDA, on peut aussi donner à Aides