Cannes 2018 : Thierry Frémaux impose son style

Posté par wyzman, le 23 mars 2018

A l'approche de la 71e édition du Festival de Cannes, son délégué général, Thierry Frémaux, s'est entretenu avec nos confrères du Film français. L'occasion pour lui de mettre les point sur les "i" après une édition anniversaire qui était malheureusement en demi-teinte. Marquée par ce que l'on appelle communément l'affaire Netflix, Cannes 2017 semblait en effet être un terrain d'affrontement entre les organisateurs du festival et les studios de production et les distributeurs. Voici la liste des mesures entreprises par Thierry Frémaux concernant Cannes 2018 :

  • La fin du selfie : afin de fluidifier la montée des marches, le délégué général du Festival de Cannes l'a annoncé, "les selfies seront interdits pour les spectateurs sur le tapis rouge". Il précise : "Nous avons décidé avec Pierre Lescure de carrément les prohiber. En haut du tapis rouge, la trivialité et le ralentissement provoqués par le désordre intempestif créé par la pratique des selfies nuit à la qualité de la montée des marches. Et donc au Festival tout entier." Une initiative qui devrait ravir les photographes présents sur place mais laisser un goût amer aux anonymes souhaitant immortaliser leur passage sur la Croisette.
  • Plus d'avant-première pour la presse : afin de "redonner toute leur attractivité et tout leur éclat aux soirées de gala", le festival se passera désormais des projections réservées aux journalistes et programmées le matin. En effet, pour s'assurer que "le suspense sera total" au moment des projections publiques, Thierry Frémaux a choisi de modifier complètement la manière dont la presse devra travailler. Les projections presse auront donc lieu le jour même de la montée des marches par l'équipe du film (ou le lendemain matin si le film en question est projeté à 22 heures).
  • Netflix perd sa place en compétition : marqué par le scandale lié à Okja et The Meyerowitz Stories, Thierry Frémaux assure regretter que les deux films se soient "perdus dans les algorithmes de Netflix et n'appartiennent pas à la mémoire cinéphile". Voilà pourquoi un film produit et/ou distribué par Netflix en France ne pourra plus concourir à la Palme d'or. Le géant américain du streaming pourra néanmoins proposer ses films hors-compétition.
  • La place des femmes donnera lieu à une réelle réflexion : persuadé que "sur un sujet pareil, le plus grand festival du monde doit être exemplaire", Thierry Frémaux devrait rencontrer "prochainement" la secrétaire d’État Marlène Schiappa afin de s'assurer que Cannes reste le festival de prédilection des réalisatrices et actrices. Malgré ses 23% de femmes présentes en sélection officielle l'an dernier, l'événement a vu son image terni par l'affaire Harvey Weinstein et le mouvement #MeToo. Pour rappel, Cate Blanchett sera la présidente du jury de cette 71e édition qui se tiendra du mardi 8 mai au samedi 19 mai. Elle est la 12e femme à se voir confier cette fonction.

14 événements marquants de l’année cinéma 2014

Posté par vincy, le 4 janvier 2015

scarlett johansson under the skin

L'année cinéma ne fut pas de tous repos. Hormis ce qui compte le plus, les films, l'industrie a connu de fortes turbulences et parfois même quelques séismes faisant bouger les plaques tectoniques les plus solides. Le cinéma reste un art fragile, mué par une industrie qui cherche en vain des formules, recettes, et autres martingales rassurant les investisseurs.

La preuve la plus spectaculaire est évidemment l'énorme opération de piratage qui a ébranlé le géant Sony Pictures. Alors que le studio lançait en fanfare le tournage du nouveau James Bond, Spectre, ses ordinateurs étaient "hackés". Et les "Gardiens de la Paix", qui revendiquent l'acte de "vandalisme" pour reprendre le mot de Barack Obama, se sont délectés: révélation des salaires des dirigeants, des contrats pour les films, des courriels (parfois très politiquement incorrects) entre les dirigeants, diffusion de films en ligne et, en point d'orgue, menace d'attentats pour quiconque projetterait le film The Interview. Ce dernier fait marquant a créé un dangereux précédent: Sony a d'abord annulé la sortie du film, avant de négocier avec quelques 300 salles et une plateforme en ligne. En capitulant devant des terroristes, en censurant une comédie satirique, Sony s'est mis Hollywood et une grande partie de la classe politique à dos...

Mais l'année 2014 ce n'était pas que ça. A Hollywood, les mines sont peu enjouées: le box office est en retrait, les suites produites n'ont pas été les cartons annoncés. Seuls les super-héros et franchises pour la jeunesse ont vraiment cartonné (les deux films les plus populaires de l'année sont finalement un Hunger Games). Pas étonnant alors que tous les studios se soient lancés dans un programme ambitieux de sagas, avec en tête une guerre déclarée entre Disney-Marvel-Star Wars et Warner Bros-DC Comis-Harry Potter. Les plannings sont prêts jusqu'en 2020. Un véritable travail à la chaîne.

Mais Hollywood a les yeux rivés au-delà. Du financement à la distribution, désormais c'est du côté de la Chine que ça se passe. L'Empire du milieu, déjà 2e marché cinéphile du monde, va devenir rapidement la plus grosse réserve de spectateurs. Certains films américains y font un box office presque supérieur à celui qu'ils réalisent en Amérique du nord. Partenariat, coopération, joint-venture: tout le monde veut sa place là bas. C'est le nouvel eldorado.

Même les Français s'y investissent. Ironiquement d'ailleurs, c'est un remake chinois d'un film français réalisé par un cinéaste français qui représentait la Chine aux Oscars. Tout un symbole d'ouverture. Tandis que dans l'Hexagone, on joue à Jean-qui-rit/Jean-qui-pleure. La fréquentation des salles est à un excellent niveau. La part de marché des films français a rarement été aussi bonne.  Trop tôt pour dire si l'opération 4€ pour les moins de 14 ans a joué un effet déclencheur sur les films familiaux. Mais avec deux symboles, le carton à 12 millions d'entrées de Qu'est-ce-qu'on a fait au Bon Dieu? et le triomphe international de Lucy, le cinéma français continue de séduire (y compris à la télévision puisqu'Intouchables s'est offert une audience de coupe du monde avec 13 millions de téléspectateurs). Mais, dans le même temps, la production française connaît une crise sans précédent avec une réduction drastique des tournages et des budgets. A cela s'ajoute une véritable vulnérabilité du modèle économique et des tensions sociales toujours d'actualité.

Le cinéma est une économie périlleuse. Des studios Ghibli au Japon qui décident de fermer temporairement leur département long métrage aux festivals (Film asiatique de Deauville, Paris Cinéma) qui mettent la clef sous le rideau, la crise touche tout le monde, même des valeurs qu'on croyaient sûres. Cela oblige de nombreux acteurs de l'industrie de modifier leurs stratégies. L'événement le plus flagrant fut sans doute la mise en ligne par Wild Bunch, en Vidéo à la demande, de Welcome to New York, d'Abel Ferrara, avec Gérard Depardieu, sans passer par la case salles. Evénement qui a parasité Cannes et qui sera de plus en plus courant. Dans le même temps Wild Bunch a d'ailleurs créé une société de e-distribution et s'est marié avec un groupe allemand.

Le numérique est de plus en plus présent dans toutes les strates du cinéma: tournage, diffusion, et même marketing et promotion. Un selfie aux Oscars fait davantage de bruit et d'impact qu'une campagne de publicité massive. Même si la tendance du selfie peut agacer (sur les marches de Cannes), tous les distributeurs profitent désormais des réseaux sociaux pour promouvoir leurs films. Les stars aussi. James Franco en a même un peu abusé...

Évidemment, d'autres faits ont marqué cette année 2014. A commencer par les disparitions de personnalités qui nous manqueront devant ou derrière l'écran. L'émotion mondiale a été à son comble avec l'overdose de Philip Seymour Hoffman et le suicide de Robin Williams, deux immenses acteurs américains. De l'émotion, il y en a eu cette année. Nous resterons marqués par les adieux discrets et humbles, mais ô combien touchants, de Gilles Jacob sur la scène du Palais des Festivals à Cannes, après avoir remis la Caméra d'or, qu'il a créé, à un premier film français revigorant (Party Girl).

Mais finalement, 2014 n'est-ce-pas Scarlett Johansson qui l'incarne le mieux, en étant, paradoxalement, l'actrice la plus désincarnée de l'année? Voix virtuelle et numérique dans Her, super-héroïne se muant en clé USB dans Lucy, girl next door irrésistible en second-rôle dans Chef et personnage de BD en tête d'affiche dans Captain America : Le soldat de l'hiver, elle est toutes les femmes sans en être une seule. Elle est à la fois la belle et la bête. Elle incarne le vide existentiel de notre époque, reflète nos fantasmes, nous renvoie l'image d'une star caméléon, jusqu'à se désintégrer pour bien nous prouver qu'elle n'est pas réelle dans Under the Skin. En cela, en alien-vampire s'humanisant au contact des hommes qu'elle piège, créature hybride mise à nue par la souffrance de notre monde, Scarlett Johansson illustre numériquement et charnellement (antagonismes?) ce que le cinéma cherche encore et toujours: la restitution de la réalité à travers un imaginaire de plus en plus technologique.

L’instant Court : Aspirational, le selfie avec Kirsten Dunst

Posté par kristofy, le 27 septembre 2014

kirsten dunst dans aspirationnalComme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, voici l’instant Court n° 139.

La photo en mode selfie a été le phénomène des réseaux sociaux de ces derniers mois : montrer son  autoportrait pris avec son smartphone aux autres pour récolter des j'aime et des commentaires.  Le plus connu est d’ailleurs celui de Ellen De Generes lors de la 86ème cérémonie des Oscars et toutes les parodies qui ont suivi.

Faire un selfie avec une star à côté de soi est devenu le genre de photo qui fait plaisir à son égo. Les acteurs acceptent volontiers pour la plupart de prendre la pose deux secondes à côté d’un(e) fan le temps de faire une photo, quand par exemple ils sont en représentation pour la promotion d’un film sur un tapis rouge. Cela représente d’abord un joli souvenir en compagnie de sa star préférée. Lais pour d’autres cela relève d’une pratique de collectionneur. On en arrive à une dérive où si l’on croise quelqu’un qui est une célébrité - que l’on apprécie ou pas son travail n’a guère d’importance - certains demandent une photo avant même de dire bonjour…

Matthew Frost qui réalise régulièrement des films courts en guise de publicité pour différentes marques branchées s’est amusé de ce phénomène avec la complicité de l’actrice Kirsten Dunst. Cette habitude de vouloir en quelque sorte posséder l’image d’une star plutôt que de partager un moment sympa avec elle restait jusqu’à présent une toquade plutôt ludique, avant la déplorable affaire du fappening avec le vol et la diffusion de photos personnelles et privées de quantité de célébrités dénudées. Kirsten Dunst était d’ailleurs l’une de ces victimes. Elle a rapidement et simplement réagi avec un message qui signifiait ‘tas de merde’…. Ce sale moment a également été immortalisé dans The Bling Ring de Sofia Coppola.

Que se soit elle qui participe à ce court-métrage qui défend une communication humaine et réelle plutôt que virtuelle avec un selfie, cela ne peut que renforcer son impact.

Voici donc Aspirational réalisé par Matthew Frost, avec Kirsten Dunst :

Les stars et leurs « selfies » : narcissisme ou marketing?

Posté par cynthia, le 10 mai 2014

le selfie de james franco en boxer dans sa salle de bainSigne d'un narcissisme surdimensionné? Outil de communication du moment? Instrument de pouvoir? Les selfies ou autoportraits sont omniprésents sur la Toile. Et ce n'est pas depuis celui réalisé par Ellen Degeneres à la 86ème cérémonie des Oscars qui va changer la donne, bien au contraire. On imagine à Cannes ce que va donner le phénomène en bas ou en haut des marches.

Élu mot de l’année en 2013 par le dictionnaire Oxford, le selfie (autoportrait en français, tout simplement), témoigne d’une nouvelle pratique photographique très liée aux réseaux sociaux. On se capte dans un moment, en mode autoportrait avec un bras allongé coupé par le cadrage, et on diffuse l'image aux autres dans l'espoir d'avoir des j'aime et des commentaires. Le selfie est un art photographique en expansion grâce aux smartphones.

Ça ne date pas d'hier

Pourtant ça ne date pas d'hier. Non le selfie n'est pas apparu lorsque Scarlett Johanssson a posé nu dans sa salle de bain, il n'est pas apparu non plus lors de la dernière cérémonie des César avec Kev Adams (HEUREUSEMENT!). Le selfie ou autoportrait est aussi vieux que la photographie elle-même, si ce n'est plus. Déjà au temps de la Renaissance, les autoportraits régnaient en maître sur l'art. Bien évidemment Rembrandt ne posait pas la bouche en cul de poule devant son miroir, mais son autoportrait, aussi simple fut-il (et loin d'être futile), était tout de même déjà un selfie. La Bibliothèque du Congrès a déclaré récemment que la première de toutes les photographies "selfies" de l'histoire a été prise en 1839.

Si le selfie ne date pas d'aujourd'hui, sa folie ainsi que sa reconnaissance comme une pratique en soi, est tout à fait dans l’air du temps car elle y est très conjointe aux réseaux sociaux (mais si repensez à la photo de l'une de vos contacts Facebook qui se prend devant un miroir en petite robe noire et l'abhorre fièrement en photo de profil). On peut le définir comme étant: « une photographie que l'on a prise de soi, généralement avec un smartphone ou une webcam et postée sur un réseau social » si l'on en croit le dico Oxford. Mais si le selfie existait depuis tout ce temps, pourquoi, nous en parle-t-on en boucle depuis quelques mois? Et bien le selfie c'est un peu comme la tendance de se raser la tête, de porter la barbe, d'être slip ou caleçon, de conduire un 4x4 hybride ou de manger bio: le stars sont passées par là. La communauté du show-biz ne jure désormais que par ce procédé viral pour consolider sa base de fans, et démultiplier sa popularité.

Mais parmi le nombre de stars accro au selfie, une célérité surpasse tout le monde : James Franco.

James Franco, le roi du selfie

Avoir James Franco sur Twitter, Facebook ou Instagram (le tout est relié, si vous avez les trois, vous risquez la saturation), c'est être prêt à supporter un martèlement photographique toutes les dix minutes. James Franco est aussi fier qu'un paon et l'acteur au sourire enjôleur multiplie les selfies sur son compte Instagram JamesFrancoTV au grand bonheur de ses fans. James Franco se révéille, James France se lève, James Franco va à la douche (on ne bave pas sur l'ordinateur voyons), James Franco va aux WC pour vivre quelques minutes d'humanité, James Franco marche jusqu'à sa porte, James Franco mange une pomme, James Franco lit... L'acteur s'aime et surtout aime le selfie. Il en a d'ailleurs défendu l'utilité le 26 décembre 2013 dans un interview au magazine New York Times. « Instagram fonctionne comme l'industrie du film » déclare l'acteur. « Vous devez alterner une photo pour le public et une pour vous-même. En d'autres termes, pour chaque photo de livre, de peinture ou de poème, vous devez poster un selfie ». À présent on comprend mieux le harcèlement visuel.

Pourtant, là où votre voisin ou ami vous aurait gavé jusqu'à le retirer de vos listes de contacts, James Franco récolte plus d'un million de followers sur Instagram, 7,2 millions dur Facebook et 1,4 million sur Twitter. Forcément, on lui pardonne c'est une star. Et c'est parfois drôle. Ou pas. Un récent cliché où il semblait allumer une (trop) jeune fille, avec un commentaire douteux a contraint le comédien à se justifier et s'excuser.

Le cliché où il est la main dans le boxer, baissé? "Pour moi, c'est juste quelque chose d'amusant. Je n'y réfléchi pas vraiment. Mais ça attire l'attention, j'ai de nombreux abonnés sur Instagram", a-t-il d'abord expliqué. "Mon compte Instagram est pour mes fans, mais aujourd'hui, de nombreux blogueurs me suivent. Donc ils prennent les images et les utilisent comme bon leur semble", a-t-il poursuivi. "Mais je ne vous ai pas demandé de regarder ces photos ! C'est juste ce que les gens veulent".

Jared Leto, récemment oscarisé pour son rôle dans Dallas Buyers Club, semble se rapprocher dangereusement du cas Franco. Friand de selfie en tout genre, l'acteur partage tout avec ses followers en particulier lorsqu'il est en tournée avec son groupe de rock les Thirty second to Mars. Le selfie serait-il donc la marque de fabrique des stars, leur source de pouvoir?

Les réseaux sociaux, instruments de pouvoir

Contrairement aux idées reçues, James Franco ne trouve pas ridicule le fait de se photographier soi-même: "Les selfies sont des outils de communication plus que des marques de vanité". En tant qu'acteur, il y voit l'opportunité d'accroître son pouvoir: "Une jolie collection de selfies semble attirer l'attention. Et l'attention semble être le maître-mot quand il s'agit d'être présent sur les réseaux sociaux." Lorsque l'on est célébre, le selfie offrirait selon lui "quelque chose de très puissant". Et ce n'est pas le selfie des Oscars dernier qui contredira l'idée de l'acteur. Cette photo est devenu le tweet le plus retweeté de l'histoire de Twitter, dépassant même celui d'Obama lors de sa réélection. Et elle est devenue également la photo la plus parodiée à travers le monde que ce soit par les célérités elle-même (la meilleure parodie reste celle des Simpsons) ou par le public (à vos smartphones).

Le selfie, serait-il le nouveau passage obligé des célébrités? Nous sommes tenté de dire oui. Un acteur qui a un grand nombre d'abonnés sur son compte vaut davantage pour un studio, qui sait l'importance du marketing viral lors du lancement d'un film. Pire, les médias, du JDD qui reproduit des tweets chaque dimanche à Voici ou aux magazines féminins qui n'hésitent plus à imprimer des selfies et des tweets pour meubler leurs pages, se nourrissent chaque semaine de cette information facile, directement livrée par le fournisseur : la star. Pas de risque de procès. Par conséquent, même les timides s'y mettent.

De nature réservé et discret, Leonardo Dicaprio s'amuse à se prendre en photo tout seul sur le tapis rouge des avant-premières de ses films quitte à faire rire la toile (voir le photo montage du selfie des Oscars). Adèle Exarchopoulos enflamme la fashion week parisienne aux côtés de Léa Seydoux et Lupita Nyong'o avec son smartphone. Même la reine d'Angleterre s'y est laissée prendre en faisant un selfie avec sa royale famille. Après les réseaux sociaux et les stars, à quand un cours de selfie dans les écoles avec James Franco en prof!?

Les Simpsons parodient le « Selfie » des Oscars

Posté par vincy, le 5 mars 2014

les simpsons parodient le selfie d'ellen de generes des oscarsL'autoportrait le plus célèbre de la récente histoire du "selfie" : bon coup pour Samsung, et excellent buzz viral pour les Oscars. Bradley Cooper prend la photo. Angelina Jolie et Jared Leto sont un peu hors cadres. C'est donc le tweet le plus retweeté de l'histoire (3 236 796 tweets au compteur) .

Les Simpsons ne se sont pas gênés pour réagir au phénomène médiatico-hollywoodien. Ils sont tous là mais le cadre est un peu différent puisqu'on voit bien Bradley Cooper prendre la photo, mais aussi Homer Simpsons recalé du cliché. Et si vous cherchez bien, vous verrez aussi que Bart se cache dans l'image...

A noter que certaines stars ont été des guests de la série animée la plus populaire du monde : Meryl Streep fut Jessica Lovejoy dans la saison 6, Ellen De Generes dans la saison 21, Brad Pitt et Angelina Jolie dans la saison 22.