Un nouveau remake pour Luca Guadagnino

Posté par vincy, le 31 mai 2020

En attendant l'éventuelle suite de Call Me by Your Name, le réalisateur italien Luca Guadagnino va réaliser le reboot de Scarface pour Universal Pictures. Le cinéaste avait déjà réalisé un remake, celui de Suspiria. Pablo Larrain était jusque là attaché au projet, qui est en développement depuis plus de cinq ans.

Particularité notable: la dernière version du scénario de ce nouveau Scarface a été écrite par les frères Coen. Un défi quand on sait que les deux précédentes versions au cinéma sont considérées comme des classiques. Celle de 1932 tout d'abord, réalisée par Howard Hawks, avec Paul Muni, Ann Dvorak et George Raft. Œuvre culte et modèle du genre (le film de gangster), il avait pourtant été un flop monumental., jugé trop violent et sulfureux (la censure a été sans pitié). Le film se passe alors à Chicago, inspiré par les crimes d'Al Capone.

Et puis il y a le film de Brian de Palma, scénarisé par Oliver Stone, en 1983, avec Al Pacino et Michelle Pfeiffer, et se déroulant cette fois-ci à Miami. Un beau succès au box office pourtant éreinté par la critique à l'époque.

La nouvelle version reprendra la trame principale en étant transposée à Los Angeles.

Luca Guadagnino termine actuellement la série pour HBO We Are Who We Are et a commencé à travailler sur un autre remake, pour la Warner, Lord of the Flies (Sa majesté des mouches), d'après le roman éponyme de l'auteur britannique William Golding, déjà deux fois adapté au cinéma: en 1963 par Peter Brook et en 1990 par Harry Hook. Dans les deux cas, ce grand classique de la littérature n'a jamais vraiment convaincu sur grand écran.

Le remake de Scarface entre les mains de Terence Winter (Les Soprano)

Posté par vincy, le 30 septembre 2016

Scarface va connaître une troisième vie cinématographique, après les versions de 1932 et 1983. Antoine Fuqua (Training Day, Equalizer, Les Sept Mercenaires, actuellement en salles) devrait réaliser le film, qui se déroulera à Los Angeles avec en toile de fond l'immigration mexicaine, pour le compte de Universal.

Seul souci: le scénario. Après des premiers essais avec Paul Attansio (Donnie Brasco, La somme de toutes les peurs) et David Ayer (Training Day, Fury, Suicide Squad), un script rendu ensuite par Jonathan Herman (Straight Outta Compton, Ghost in the Shell), les producteurs ont finalement engagé Terence Winter, connu pour avoir écrit et produit Les Soprano. Il doit enrichir et améliorer la version de Herman.

Terence Winter a à son actif les scénarios de séries comme Boardwalk Empire et Vinyl. Il a également été nommé à l'Oscar de la meilleure adaptation pour Le Loup de Wall Street. Avant de plancher sur Scarface, il doit finir le scénario du biopic sur Andy Warhol, avec Jared Leto dans le rôle de l'artiste.

Le premier Scarface (1932), aujourd'hui un classique, a été réalisé par Howard Hawks avec Paul Muni dans le rôle principal. 51 ans plus tard, Al Pacino donnait la réplique à Michelle Pfeiffer dans le remake de Brian de Palma, scénarisé par Oliver Stone.

Scarface, à l'origine un polar d'Armitage Trail paru en 1930, est inspiré de la vie d'Al Capone.

AFI (4). Gangster : Coppola surpasse Scorsese

Posté par vincy, le 27 juin 2008

godfather.jpgContre toute attente, on attendait un Scorsese. Allez savoir pourquoi. Les affranchis (2e) pourtant ne déméritent pas. Mais même l’acteur fétiche Robert de Niro se voit contester sa suprématie dans le secteur par James Cagney et surtout Al Pacino (trois films sur dix). Le véritable boss du genre est Francis Ford Coppola. Le Parrain est considéré comme l’un des cinq meilleurs films de l’histoire du cinéma américain, et domine largement le reste du classement. Plus fort, sa suite, Le Parrain II, est 3e. Avec Scarface (1983), cela fait donc trois Pacino. Ironiquement c’est aussi dans ce classement qu’on trouve un remake (Scarface) et son original (1932). Un genre qui finalement a toujours su se renouveler puisque, de 1931 (Little Caesar, L’ennemi public) à 1994 (Pulp Fiction), en passant par Bonnie and Clyde (1967), le voyou a toujours eu son heure de gloire, entre film noir et opéras macabres, avec des films au style singulier et marquant.

Notre avis : Impressionnant et gonflé, Le Parrain a fait la transition entre deux époques d’Hollywood, et reste le gardien du temple.

Prochain épisode : la science-fiction ou la revanche de Kubrick