Et la star hollywoodienne la plus rentable de l’année est…

Posté par vincy, le 26 décembre 2012

Natalie Portman dans Black Swan

Le magazine Forbes a réservé quelques surprises dans son classement des stars les plus "bankables". Natalie Portman domine ainsi la liste des acteurs et actrices les plus rentables pour un studio puisqu'elle a rapporté 42,7$ pour un dollar d'investissement grâce, notamment, au succès de Black Swan.
A l'inverse, l'acteur le plus surpayé, Eddie Murphy, ne rapporte que 2,3$ pour chaque dollar misé sur lui. Il surclasse une longue liste de stars dont les films ont rapporté moins de 7 dollars par dollar investit, tous ayant plus de 40 ans, et la plupart ayant commencé leur carrière dans la comédie. Parmi ces losers, notons la présence de quatre oscarisés.

Reste que Portman est une exception. L'actrice oscarisée n'est ni à l'affiche d'un blockbuster ou ni la vedette d'une franchise. C'est avec un film indépendant, à petit budget, qu'elle a pu briller.

Et le suivant est aussi une femme. Hollywood, souvent accusé de ne pas valoriser ses comédiennes en leur donnant peu de premiers rôles, devrait méditer sur son modèle économique. Derrière Portman, Kristen Stewart, star de Twilight mais aussi de Blanche Neige et le chasseur, a rapporté 40,6$ pour un dollar d'investi.

Place aux jeunes

En revanche, le classement montre qu'il ne fait pas bon d'avoir plus de 35 ans... 5 jeunes dominent le classement du magazine. Hormis Portman, aucun n'a commencé sa carrière avant les années 2000. Portman championne cette année, Stewart l'an dernier et Shia LaBeouf en 2009 et 2010 : le trio de tête de 2012 montre à quel point la rentabilité de ces acteurs est constante.

La rentabilité bénéficie évidemment à des acteurs dont les revenus sont souvent plus faibles que ceux des grosses stars (Cruise, Diaz, Pitt, Jolie ...) même si le salaire n'est pas le critère : la méthodologie est simple : on prend les recettes des trois derniers films, sortis sur plus de 2000 écrans aux USA, d'un comédien sur les trois dernières années, et on calcule le ratio entre le budget du film et les recettes au box office.

Amy Adams, actrice nommée aux Oscars, plutôt sélective dans ses choix, a profité du succès des Muppets. Kevin James, comédien star de la TV, n'a pas besoin de gros hits internationaux pour que ses pitreries rapportent sur le grand écran. Bradley Cooper (Very Bad Trip et sa suite) et Dwayne Johnson (Voyage au centre de la terre 2) sont les premiers rôles de films aux budgets moyens...

Un classement imparfait

Cependant le classement de Forbes est assez critiquable, même s'il reste une indication intéressante. D'une part, Hollywood ne compte plus sur les seules recettes nord-américaines pour faire sa liste de stars "bankables" : les recettes internationales comptent souvent plus (certains films rapportant même 70% de leurs revenus à l'extérieur des USA). De même, il faudrait comptabiliser les recettes vidéo et vidéo à la demande. D'autre part, il faudrait prendre en compte le pourcentage sur les recettes octroyé à ces mêmes stars (souvent pour compenser des cachets plus faibles qui permettent de plafonner le budget de production) puisque c'est autant de profits en moins pour le studio.

Enfin, rappelons que rentabilité et qualité ne sont pas forcément liés. Ce n'est pas le dollar qu'une star rapporte qui fera venir un spectateur dans une salle. Et heureusement...

Les 10 stars les plus rentables :

1. Natalie Portman
2. Kristen Stewart
3. Shia LaBeouf
4. Robert Pattinson
5. Daniel Radcliffe
6. Taylor Lautner
7. Bradley Cooper
8. Dwayne Johnson
9. Amy Adams
10. Kevin James

Les 10 stars les moins rentables :

1. Eddie Murphy
2. Katherine Heigl
3. Reese Witherspoon
4. Sandra Bullock
5. Jack Black
6. Nicolas Cage
7. Adam Sandler
8. Denzel Washington
9. Ben Stiller
10. Sarah Jessica Parker

Les actrices les mieux payées d’Hollywood

Posté par vincy, le 5 août 2010

Sandra Bullock a gagné plus que les autres actrices d'Hollywood. Logique pour cette année. Forte de deux succès au box office et d'un Oscar de la meilleure comédienne, elle a retrouvé les faveurs des studios et récolté la mise, même en baissant son cachet. Le magazine Forbes a livré son Top 10 annuel (qui va de juin 2009 à juin 2010).

1. Sandra Bullock (The Blind Sind, All About Steve, La proposition).
Revenus : 56 millions de $ - Box office total : 454 millions de $

2. Reese Witherspoon (aucun film en salles)
Revenus : 32 millions de $ (ses deux cachets pour How do you know et Water for Elephants)

2. Cameron Diaz (My Sister's Keeper, The Box, Shrek 4)
Revenus : 32 millions de $ - Box office total : 300 millions de $

4. Jennifer Aniston (Love Happens, The Bounty Hunter)
Revenus : 27 millions de $ - Box office total : 90 millions de $

5. Sarah Jessica Parker (Où sont passés les Morgans?, Sex and the City 2)
Revenus : 25 millions de $ - Box office total : 125 millions de $

6. Julia Roberts (Valentine's Day)
Revenus : 20 millions de $ - Box office total : 110 millions de $

6. Angelina Jolie (aucun film en salles)
Revenus : 20 millions de $ (son cachet de Salt)

8. Drew Barrymore (aucun film en salles)
Revenus : 15 millions de $ (son cachet de Going the Distance)

9. Meryl Streep (It's complicated, Fantstic Mr. Fox, Julie & Julia)
Revenus : 13 millions de $ - Box office total : 228 millions de $

10. Kristen Stewart (The Runaways, Twilight 2)
Revenus : 12 millions de $ - Box office total : 400 millions de $

Le cinéma, le sexe et le Moyen-Orient…

Posté par vincy, le 9 août 2009

D'abord allons à Dubaï. La nouvelle Vegas de la planète est en quête de reconnaissance : festivals culturels, démesure architecturale, icône visuelle et commerciale des magazines de mode et de "business". Mais voilà, à Dubaï, comme dans toute la région, l'inégalité des hommes et des femmes, l'écart entre riches et pauvres, le taux d'analphabétisme et l'impossibilité d'avoir accès au Savoir sont toujours aussi immenses. La vilel de Dubaï qui cherche donc des événéments et des coups marketings pour devenir la destination touristique de rêve, en concurrence avec Doha et Abu Dhabi, a gaché une belle opportunité en refusant une autorisation de tournage pour des séquences de la suite de Sex and the City, après en avoir examiné le scénario.

Dubai Studio City (DSC), qui vise à attirer la production audiovisuelle internationale, a indiqué que la demande avait été rejetée sur recommandation des autorités. Le script du film a été soumis aux autorités concernées pour être examiné "en prenant compte du tissu social multi-culturel et de ses perceptions."

En fait Dubaï n'aimait rien : ni le titre du film, qui ne peut que blesser les sensibilités du monde musulman, ni la philosophie du film, qui vante davantage l'épanouissement par la sexualité que la frénésie bienfaitrice du shopping. Car l'émirat est soucieux de ne pas froisser ses citoyens, même s'ils ne représentent que 20% d'une population cosmopolite et multiconfessionnelle.

Déjà la première édition du film avait été interdite dans les cinémas. Plus généralement, l'AFP rappelle que "les scènes de sexe explicites des films étrangers sont systématiquement censurées dans les cinémas de Dubaï, alors que les sous-titres en arabe évitent de rendre compte de la crudité du langage. Les DVD contenant ce genre de scènes sont également censurés, et l'accès aux sites internet de sexe bloqué."

La première projection en 30 ans

Un peu plus loin en Arabie Saoudite. Ce dimanche 9 août, le gouvernement de Ryad annonce la fremeture des bureaux en Arabie de la chaîne satellitaire basée au Liban LBC à cause de son émission "Ligne rouge", dans laquelle un Saoudien, Mazen Abdel Jawad, se vantait de sa vie sexuelle et notamment d'avoir eu sa première expérience sexuelle à l'âge de 14 ans. Il avait également raconté comment il utilisait la fonction Bluetooth de son téléphone portable pour tenter d'entrer en contact avec des Saoudiennes disposant également de cette fonction et obtenir des rendez-vous galants, dans un pays où la mixité est strictement interdite. Une centaine de plaintes plus tard, la chaîne, qui appartient à un milliardaire saoudien, doit fermer ses bureaux, mais, première hypocrisie, peut continuer à être diffusée.

On peut s'interroger sur les réelles intentions du gouvernement à l'égard de ce milliardaire, le prince Walid ben Talal (ou Al-Walid Ibn Talal, un neveu du roi Abdallah), dont le groupe multimédia, Rotana, tente de réintroduire le cinéma en Arabie saoudite. Il y a deux mois, il avait lancé une projection publique commerciale à Ryad, la première en plus de trente ans. Plus de 300 spectateurs, uniquement des hommes, rassemblés dans le vaste centre culturel du Roi Fahd ont "acclamé, sifflé et applaudi à tout rompre", selon l'AFP, "lorsque les premières images du film Manahi sont apparues à l'écran et que la musique a retenti dans la salle". Des manifestants ultra-conservateurs avaient tenté d'empêcher la projection. Le clergé ultraconservateur considère le cinéma, la musique et toutes les autres formes de loisirs comme des atteintes à l'islam. L'AFP avait rapporté alors que ces manifestants pensaient que le cinéma était une cause de désastre, avec comme preuve, cette "récente série de secousses telluriques de faible intensité dans l'ouest du royaume. "Allah nous punit à cause du cinéma. C'est contraire à l'islam", a lancé l'un d'eux!"

La comédie Manahi (d'Ayam Makram) avait été projetée en décembre dans des salles combles à Djeddah, la capitale économique du pays. Dans la salle, les femmes étaient présentes mais séparées des hommes. Il a fallu cinq mois pour obtenir l'autorisation du gouvernement et diffuser le film à Ryad. Il a aussi été montré à Taif et Jazan.

La promesse d'un espoir pour que l'ignorance cesse et que le Moyen-Orient évolue vers davantage de Savoir, d'égalité, de liberté?

Les Oscars, pour la gloire…

Posté par vincy, le 23 février 2009

hugh jackmanLe noir était la couleur du soir des Oscars. Même Angelina Jolie la jouait sobre. La cérémonie, qui flirtait souvent avec Broadway, n'aura pas été si courte que ça. Mais le style y était, les innovations n'étaient pas inintéressantes, et Jackman a fait un bon job.

Côté remettants, reconnaissons que ça avait de la classe, hormis cette incongruité d'avoir donné à Reese Witherspoon l'honneur de présenter l'Oscar du meilleur réalisateur. Steven Spielberg pour le meilleur film, des jeunes mecs sexys comme James Franco, Robert Pattinson et Zac Efron, des jeunes filles sexy comme Jessica Biel et Natalie Portman, des stars issues de la télé (Sarah Jessica Parker, Jennifer Aniston, Tina Fey)... Et quelle bonne idée ces quintets pour présenter les catégories d'interprétation, garantissant ainsi le glamour.

Pour le second rôle masculin, Kevin Kline, Christopher Walken, Cuba Gooding Jr, Alan Arkin et Joel Grey donnaient le to. Cinq ex-gagnants de la catégorie, toutes générations confondues. Pour le second rôle féminin, Whoopi Goldberg, Goldie Hawn, Anjelica Huston, Eva Marie-Saint  et Tilda Swinton se partageaient la scène. Sophia Loren, Shirley MacLaine, Marion Cotillard, Nicole Kidman et Halle Berry formaient l'actrice parfaite. Michael Douglas, Adrien Brody, Robert de Niro, Anthony Hopkins et Ben "Gandhi" Kingsley composaient le meilleur acteur.

kate winslet sophia loren marion cotillardAnna Hathaway incarne Nixon 

Côté vocal, point de Peter Gabriel.

Mais Queen Latifah rendit hommage aux morts, Anne Hathaway participa à la séquence d'ouverture de Jackman, et celui-ci, avec Beyoncé Knowles, Zac Efron, Vanessa Hudgens, Amanda Seyfried et Dominic Cooper dansèrent et chantèrent sur un medley de comédies musicales créé par Baz Luhrmann. 

A. R. Rahman, John Legend et Mahalaxmi Iyer interprétèrent le médley des trois chansons en lice pour cet Oscar.

ben stiller natalie portmanCôté répliques et remerciements, les Oscars furent ni pire ni meilleurs que d'habitude. Hugh Jackman fut étincelant, dès les premiers instants, avec grâce, dérision, sens du spectacle, en chant comme en danse.

Il n'a pas hésité à vanner ses collègues comme Meryl Streep et ses 15 nominations ("c'est difficile de ne pas penser qu'elle prend des stéroïdes") ou Mickey Rourke ("nous avons 7 minutes de retard sur le programme, mais si tu gagnes, nous allons passer à vingt minutes"). 

En revanche, il n'avait rien de prévu pour "Brangelina". "Je n'ai aucune plaisanterie à leur sujet, je dois juste, contractuellement, mentionner cinq fois leur nom durant la soirée."

penelope cruzFinalement ce fut le père de Heath Ledger qui reçu l'Oscar posthume (voir actualité du 25 janvier). Penelope Cruz ne s'est pas évanouie, mais elle en a caressé l'idée.

Simon Baufoy a confié que pour lui il y a des endroits où on ne s'imagine pas aller : "la Lune, le Pôle sud, le podium de Miss Univers et la scène des Oscars".

On conclura avec le deuxième Oscar de Sean Penn pour sa personnification magistrale de l'activiste Harvey Milk. Un club très fermé de 37 acteurs et actrices. Lui aussi vêtu de noir, sage et posé, il a commencé par un provocateur "Merci, bande d'amateurs de tapettes pro-communistes, je ne m'attendais pas à ça".
sean pennDans une Californie encore blessée d'avoir rejeté par référendum le mariage gay, il a joué les porte-flambeaux et donné la tonalité politique de la soirée : "Je pense que c'est le moment pour ceux qui ont voté pour l'interdiction du mariage homosexuel  de s'asseoir et de réfléchir à leur grande honte et à la honte dans les yeux de leurs petits enfants s'ils continuent à se comporter ainsi. Nous devons avoir des droits égaux pour tous." Il a enfin cité Obama et Rourke. "Je suis très, très fier de vivre dans un pays qui élit un homme élégant comme président et un pays qui crée des artistes courageux." Il se tourne alors vers l'interprète de The Wrestler :  "Des artistes courageux qui, en dépit d'une grande sensibilité ont surmonté d'énormes défis, se relève et qui est mon frère."

hugh jackman anne hathaway

Sex & the City, la suite est en phase préliminaire

Posté par vincy, le 6 février 2009

C'est officiel. C'était d'ailleurs trop tentant. Malgré un script faiblard, la version cinéma de la série culte "Sex & the City", a rapporté 415 millions de $ dans le monde. Cela en fait la deuxième comédie la plus populaire de l'année 2008, et aux Etats-Unis, il s'agit même du leader dans le genre.

La suite est donc dans les tuyaux. Les quatre comédiennes - Sarah Jessica Parker, Kim Cattrall, Cynthia Nixon et Kristin Davis - ont signé leur engagement, tout comme le réalisateur et scénariste Michael Patrick King. Pour New Line, l'idée serait de sortir le film pour l'été 2010.

Jeu concours du 25 novembre au 3 décembre : DVD Sex & the City, le film

Posté par vincy, le 25 novembre 2008

dvd_sexandthecity.jpgPresque 2 millions de spectateurs en France ont vu l'adaptation de la série TV culte, Sex & the City. Sarah Jessica Parker et ses copines ont ainsi pu tester leur sex-appeal sur grand écran. Les voici qui reviennent sur votre "petit" écran (car un 42 pouces n'est quand même pas si petit).

Le DVD sort le 3 décembre (boutique alapage.com). Le film est agrémenté d'un commentaire audio du réalisateur, de sa Bande annonce, d'un tête à tête entre Sarah Jessica Parker et le réalisateur, d'un reportage sur la mode dans le film, de quelques scènes coupées , de l'enregistrement de la chanson du film, et même de jeux interactifs sur la version Blu-Ray. A noter qu'il existe aussi deux versions du film : celle vue au cinéma, et une plus longue dans l'édition collector.

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De son côté, Ecran Noir vous invite à gagner 10 DVD.

Pour cela, il vous suffit de répondre aux trois questions suivantes :

1) à quel acteur célèbre est marié Sarah Jessica Parker?

2) quel personnage new yorkais vit à Los Angeles?

3) dans quel film l'actrice qui incarne Louise a-t-elle été révélée?

Les gagnants seront tirés au sort parmi les bonnes réponses, à nous adresser par e-mail en indiquant votre nom, votre email et votre adresse postale.

Fashion and the movie

Posté par vincy, le 19 mars 2008

sexandthecity1.jpg

Pressenti en séance spéciale au Festival de Cannes, Sex & the City : The Movie (en salles le 30 mai) essaie de faire monter le buzz pour ne pas se faire marcher sur les sandales par Indiana Jones. Le héros au Stetson sera en effet projeté sur la Croisette le dimanche 18 mai; de quoi faire l'événement.

Mais Sarah Jessica Parker et sa bande vont pouvoir bénéficer d'un marketing digne des championnats de Formule 1 : Mercedes-Benz (grosses caisses allemandes), Coty (Pprfums français), Skyy (vodka américaine d'un groupe italien), H Stern (joaillier brésilien), Glacéau Vitamin Water (filiale de Coca Cola, un empire en soi), Bag Borrow or Steal (location d'accessoires de designers (qui a déjà sa rubrique et ses produits liés au film sur son site).

Il y a quand même quelques limites. New Line, filiale de Warner, ne veut pas en faire un Star Wars  avec Fast food bio en toile de fond. Il s'agit plutôt de construire un plan média digne d'un Super Bowl féminin. Mercedes ne vantera que sa classe S et sa GLK de luxe. La marque de boisson en profitera pour promouvoir sa boisson à base de thé vert et celle contenant des antioxydants. Mieux, les boissons seront disponibles dans tous les multiplexes de AMC lors de la sortie.

Le sponsoring est global : placement produit dans les scènes ou les dialogues, mention du film sur les campagnes de publicités ou les opérations marketing... Chaque marque pourra organiser des événements autour du film (concours, avant-premières, affiches dans les boutiques, produits dérivés...)  Il y a du James Bond dans la méthode. On va vanter les vertus d'un produit plutôt que de citer la marque de façons obscène. Insidieux. La série télévisée n'hésitait pas à citer Apple, Dior, Chanel, Jimmy Choo ou même le Plaza Athénée lors de ses épisodes parisiens. L'antidote à Naomi Klein?