Armando Iannucci, Jeffrey Tambor et Rupert Friend tournent The Death of Stalin

Posté par wyzman, le 20 juin 2016

C'est parti ! Le tournage de The Death of Stalin, le nouveau film d'Armando Iannucci (Au Cœur de l'action, Veep) vient de débuter. Produit par Gaumont, Quad, Main Journey et Free Range Films, The Death of Stalin est inspiré du roman éponyme de Fabien Nury et Thierry Robin. Tourné en Angleterre et en Ukraine, le scénario est l'œuvre de Armando Iannucci, David Schneider (Mr. Bean) et Ian Martin (Veep).

Pour rappel, le film suit les jours qui ont suivi la chute de Staline. Entre guerre de succession et envie de changement, les protagonistes tentent chacun à leur manière de survivre. Inspiré de faits réels, le film d'Armando Iannucci serait à mi-chemin entre tragédie et comédie, le tout saupoudré d'une lâcheté propre à l'homme.

The Death of Stalin réunit entre autres Steve Buscemi (The Big Lebowski), Simon Russell Beale (My Week with Marilyn), Paddy Considine (Macbeth), Rupert Friend (Les Poings contre les murs), Jason Isaacs (Fury), Olga Kurylenko (Quantum of Solace) et Jeffrey Tambor (Transparent). Petit bonus : Staline sera campé par Adrian McLoughlin (Plein Gaz). Avec un casting pareil et une distribution assurée par Gaumont, The Death of Stalin est assurément entre de bonnes mains.

Lullaby : rencontre ratée

Posté par elodie, le 30 novembre 2010

lullabyL'histoire : Sam, libraire le jour et musicien la nuit, perd la femme de sa vie, Joséphine, et de fait, le sens de son existence. Jusqu’à sa rencontre incongrue et quelque peu loufoque avec une jeune femme mystérieuse, Pi, qui devient synonyme de renaissance : pendant que Sam reprend goût à la vie et à la musique, Pi déchiffre la part du mystère qu’elle porte en elle. Une étrange relation se noue entre eux à travers la porte d’une salle de bains… absurdité et beauté des hasards de la vie à New York…

Notre avis : Sur le papier, le scénario de Lullaby pouvait être une bonne idée. Cette rencontre particulière entre Pi (Clémence Poésy) et Sam (Rupert Friend), qui apprennent à se connaitre sans se voir, par l’intermédiaire d’une porte de salle de bain, avait un côté assez original. Mais sur l’écran quelle déception !

Pour son premier long métrage, Benoit Philippon a commis un certain nombre d’erreurs. Tout d’abord avec un film trop long et un scénario qui perd le fil assez vite. Ce va et vient entre les deux personnages qui une fois veulent être ensemble puis la minute suivante se déchirent, s'avère un schéma trop systématique et par conséquent irritant.

Au final, le spectateur reste frustré et perplexe tant de nombreux points essentiels de l’histoire restent flou. Autre problème, la prestation de la charmante Clémence Poésy qui en fait beaucoup trop dans l’émotion. Trop de pleurs, trop de manières qui deviennent insupportables, trop d'excès qui tuent les nuances.

Heureusement la bande originale de Charlie Winston permet de rythmer le film à défaut de donner du tempo au scénario.