Les snobés des Oscars primés aux NAACP Image Awards 2016

Posté par wyzman, le 6 février 2016

Lorsque l'association nationale pour la promotion des gens de couleur (NAACP) a dévoilé la liste des nommés à l'édition 2016, nous aurions dû nous en douter. En effet, dès ce 8 décembre, nous aurions déceler dans la liste des sélectionnés tous ceux qui allaient être snobés aux Oscars. Car un mois plus tard, lors de l'annonce des nominations aux Oscars 2016, le couperet est tombé.

Une seule nomination pour Creed (l'acteur blanc Sylvester Stallone) tandis que le film était nommé 6 fois aux NAACP Image Awards. Le film de boxe a été récompensé à 5 reprises, glanant au passage le titre de meilleur réalisateur d'un film et meilleur acteur et meilleur artiste en la personne de Michael B. Jordan ! Du côté de Straight Outta Compton : malgré une unique nomination aux Oscars (meilleur scénario original), cela n'a pas empêché le film d'être nommé 5 fois aux Image Awards et de remporter les prix de meilleur film et meilleur acteur dans un second rôle (O'Shea Jackson Jr.). A l'image de l'acteur Idris Elba, nommé pour Beasts of No Nation et Luther, les résultats de Image Awards font davantage écho aux SAG Awards qu'aux Oscars. On notera tout de même le sacre de Beasts Of No Nation, un film produit et diffusé par Netflix, sacré meilleur film indépendant. En voilà une belle victoire !

Côté télévision, les grands gagnants étaient tout trouvés dès l'annonce des nominations ! Présente à 10 reprises, Black-ish a fini la soirée avec 6 trophées dont celui de la meilleure sitcom. Nommée 12 fois, la série Empire est repartie avec 5 prix dont celui du meilleur drama et de la meilleure chanson contemporaine pour "You're So Beautiful". A l'instar des SAG Awards, Queen Latifah a été récompensée pour son rôle dans Bessie. Cérémonie jugée mineure pour de nombreux journalistes américains, il convient de rappeler que tous les membre de la National Association for the Advancement of Colored People peuvent voter lors des Image Awards. En d'autres termes, les résultats sont plus souvent en accord avec les goûts du public de manière globale que vers ceux d'une certaine élite. Pour voir la liste complètement des gagnants, c'est ici.

ARTISTE DE L’ANNÉE

Michael B. Jordan

TÉLÉVISION

Meilleure série comique

Black-ish (ABC)

Meilleur acteur dans une série comique

Anthony Anderson – Black-ish (ABC)

Meilleure actrice dans une série comique

Tracee Ellis Ross – Black-ish (ABC)

Meilleure série dramatique

Empire (FOX)

Meilleur acteur dans une série dramatique

Terrence Howard – Empire (FOX)

Meilleure actrice dans une série dramatique

Taraji P. Henson – Empire (FOX)

CINEMA

Meilleur film

Straight Outta Compton (Universal Pictures)

Meilleur acteur dans un film

Michael B. Jordan – Creed (Warner Bros. Pictures/Metro-Goldwyn-Mayer Pictures)

Meilleure actrice dans un film

Sanaa Lathan – The Perfect Guy (Screen Gems)

Meilleur acteur dans un second rôle de cinéma

O’Shea Jackson, Jr. – Straight Outta Compton (Universal Pictures)

Meilleure actrice dans un second rôle de cinéma

Phylicia Rashad – Creed (Warner Bros. Pictures/Metro-Goldwyn-Mayer Pictures)

Meilleur film indépendant

Beasts of No Nation (Netflix)

Des SAG Awards 2016 en forme d’anti-Oscars ?

Posté par wyzman, le 1 février 2016

C''est samedi soir qu'avaient lieu les Screen Actors Guild Awards, une cérémonie de remise de prix créée par le syndicat des acteurs, le plus puissant à Hollywood, et qui, comme les Oscars et les Golden Globes, récompense les performances des artistes de l'audiovisuel. Alors que l'Académie américaine connaît actuellement un bad buzz phénoménal suite à ses  nominations 100% white et le hashtag #OscarsSoWhite qui a déjà poussé les Smith et Spike Lee à boycotter la cérémonie (lire notre actualité du 23 janvier), les SAG Awards ont visiblement bien appris la leçon. En effet, depuis la divulgation des vainqueurs, le Web est envahi d'articles prônant la diversité de cette 22ème édition des Screen Actors Guild Awards. Et pour cause !

Coté cinéma, Leonardo DiCaprio (The Revenant) et Brie Larson (Room) sont respectivement repartis avec le SAG Award du meilleur acteur et de la meilleure actrice, les plaçant en logiques favoris des Oscars. Idris Elba (Beasts of No Nation) et Alicia Vikander (The Danish Girl) ont été nommés meilleurs seconds rôles. Le premier n'a pas été nommé aux Oscars, la seconde devrait là aussi recevoir la statuette si la logique s'impose.

Enfin, last but not least, Spotlight s'est vu attribué le prix de la meilleure distribution dans un film, devenant ainsi le nouveau favori (de la semaine?) pour l'Oscar du meilleur film. Récemment, une année sur deux le film recevant ce prix repart avec l'Oscar suprême.

Black panthers

Mais le plus intéressant nous vient des récompenses liées à la télévision. Car comme nous vous le disions récemment, c'est désormais là-bas que la diversité se trouve convenablement représentée.

Alors qu'il passait déjà une bonne soirée, Idris Elba a reçu un second prix, celui du meilleur acteur dans une mini-série pour son rôle de détective dans Luther. C'est le septième prix que l'acteur reçoit grâce à ce personnage. Preuve, s'il en fallait une que Luther, est une série à suivre, tout comme son interprète ! Combien de temps avant qu'il n'endosse le costume de James Bond, hein ? Chez les femmes, c'est une autre artiste noire dont la performance a été saluée : la trop rare Queen Latifah pour Bessie, un téléfilm produit et diffusé par HBO.

Comme l'année dernière, Kevin Spacey et Viola Davis ont également été récompensés pour leur rôle respectif dans House of Cards et How to Get Away with Murder. Classée parmi les 15 séries à suivre en 2015, HTGAWM a déjà permis à Viola Davis de remporter un Emmy Award, un Golden Globe, un NAACP Image Award, un People's Choice Award et désormais deux SAG Awards ! A quelques semaines de la sortie de Suicide Squad, Viola Davis peut à nouveau remercier Shonda Rhimes et Peter Nowalk d'avoir permis à son personnage d'Annalise Keating de voir le jour.

Et ce n'est pas fini ! Pour son rôle de femme transgenre dans Transparent, Jeffrey Tambor a reçu samedi soir le SAG Award du meilleur acteur de comédie, tandis qu'Uzo Aduba (alias Crazy Eyes dans Orange is the New Black) est repartie avec celui de la meilleure actrice de comédie. Vous l'aurez donc compris, en récompensant la diversité visible à la télévision, les SAG Awards ont officiellement fait la nique aux Oscars. A moins que cela ne soit qu'une manière de compenser l'absence de nomination pour des acteurs de couleurs chez le grand frère ? La question mérite d'être posée.

Ce qui n'a pas empêché Viola Davis d'y aller de son bon mot. En coulisses, elle a notamment déclaré : "Nous sommes devenus une société de tendances (en référence aux hashtag "trend topic" de Twitter, NDLR). La diversité n'est pas une tendance… Je me vois comme une actrice. Peu importe ce qui se passe dans le milieu, je trouverai un moyen de pratiquer mon art." Avant d'ajouter : "Quand tu regardes Annalise, elle n'est pas qu'une femme noire, c'est une femme qui mène sa vie. Les gens oublient ça dans notre business." Voilà qui est dit.

Rachid Bouchareb ne manque ni de projets ni de stars pour les faire

Posté par vincy, le 8 février 2011

Hors-la-Loi a été snobé par les César, par le public aussi, d'une certaine manière (430 000 entrées), mais il a donné à Rachid Bouchareb une troisième nomination aux Oscars (après Poussières de vue et Indigènes). Fait assez rare pour être souligné. Le cinéaste franco-algérien ne se décourage pas : il réalisera sans aucun doute le dernier épisode de sa trilogie sur les relations franco-algériennes.

Mais, d'ici là, son agenda est chargé. Au printemps, il tournera Just like a Woman, avec Sienna Miller, road-movie qui s'étire du Michigan au Nouveau-Mexique. Il s'agit d'un voyage où une américaine coexiste avec une jeune maghrébine.

Début 2012, il retrouvera Jamel Debbouze, face à Queen Latifah, dans Belleville Cop, une comédie bilingue de type "buddy movie". Duo (d)étonnant pour ce scénario coécrit avec Larry Gross, habitué au genre (48 heures mais aussi Prozac Nation et le remake de Master Class).

Enfin, il travaille sur French Connection, qui contrairement à ce qu'indique son titre, est un film en français, qui se déroulera dans les années 70, et traitera des relations complexes entre le Vietnam et la France, en remontant à la Guerre d'Indochine et l'histoire de l'opium. Le scénario devrait être achevé d'ici la fin de l'année.

Le secret de Lily Owens : un conte qui laisse sous le charme

Posté par MpM, le 20 avril 2009

liliowens1.jpg"J’ai tué ma mère quand j’avais quatre ans, c’est tout ce que je sais de moi"

L’histoire : La jeune Lily Owens garde très peu de souvenirs de sa mère, morte alors qu’elle était toute petite. Mais son père, un homme violent et renfermé, refuse de lui en parler. Aussi, lorsqu’il prétend qu’en réalité, sa mère l’avait abandonnée, Lily décide de quitter la maison et de découvrir elle-même la vérité. Avec sa nourrice Rosaleen, elle trouve un havre de paix apparent dans la demeure de trois sœurs apicultrices…

Notre avis : Voilà un joli récit familial (inspiré du best-seller Le secret des abeilles de Sue Monk Kidd) qui assume flots d’émotion et accents mélodramatiques sans en faire des tonnes. Certes, l’histoire de la jeune héroïne est franchement plombante (entre sa mère morte, son père violent et cruel et sa gouvernante molestée par des voisins racistes…), mais le film ne s’appesantit jamais sur les événements dramatiques, préférant systématiquement rebondir sur un élément plus joyeux, ou porteur d’espoir. A l’image de Lily (interprétée par la toujours parfaite Dakota Fanning), chaque personnage trouve en lui les ressources de dépasser son chagrin, sa douleur ou son angoisse. Non pas artificiellement, mais avec une fraîcheur et une justesse qui laissent la place aux tâtonnements, aux erreurs et aux maladresses.

Le contexte difficile de la lutte pour les droits civiques est également rendu sans angélisme, transformant le monde extérieur en une jungle hostile où tous les dangers sont à craindre. Le domaine des sœurs Boatwright n’en semble alors que plus apaisant, comme coupé de la réalité (bien que parfois rattrapé par elle) et foisonnant d’une énergie à la fois réconfortante et stimulante. Cela tient pour une grande part à la personnalité des trois sœurs qui, entre méfiance et bonne humeur,  ultra-sensibilité et joie de vivre, dessinent un portrait nuancé de femmes de caractère. Les actrices ne sont bien sûr pas en reste, de Queen Latifah en reine-mère bienveillante et déterminée à Alicia Keys, épatante en musicienne militante, en passant par Jennifer Hudson.

Se jouant de tous les obstacles et même de la mièvrerie assumée de certaines scènes, la réalisatrice Gina Prince-Bythewood réalise ainsi un vrai beau conte de fées contemporain qui nous laisse tout simplement sous le charme.

Les Oscars, pour la gloire…

Posté par vincy, le 23 février 2009

hugh jackmanLe noir était la couleur du soir des Oscars. Même Angelina Jolie la jouait sobre. La cérémonie, qui flirtait souvent avec Broadway, n'aura pas été si courte que ça. Mais le style y était, les innovations n'étaient pas inintéressantes, et Jackman a fait un bon job.

Côté remettants, reconnaissons que ça avait de la classe, hormis cette incongruité d'avoir donné à Reese Witherspoon l'honneur de présenter l'Oscar du meilleur réalisateur. Steven Spielberg pour le meilleur film, des jeunes mecs sexys comme James Franco, Robert Pattinson et Zac Efron, des jeunes filles sexy comme Jessica Biel et Natalie Portman, des stars issues de la télé (Sarah Jessica Parker, Jennifer Aniston, Tina Fey)... Et quelle bonne idée ces quintets pour présenter les catégories d'interprétation, garantissant ainsi le glamour.

Pour le second rôle masculin, Kevin Kline, Christopher Walken, Cuba Gooding Jr, Alan Arkin et Joel Grey donnaient le to. Cinq ex-gagnants de la catégorie, toutes générations confondues. Pour le second rôle féminin, Whoopi Goldberg, Goldie Hawn, Anjelica Huston, Eva Marie-Saint  et Tilda Swinton se partageaient la scène. Sophia Loren, Shirley MacLaine, Marion Cotillard, Nicole Kidman et Halle Berry formaient l'actrice parfaite. Michael Douglas, Adrien Brody, Robert de Niro, Anthony Hopkins et Ben "Gandhi" Kingsley composaient le meilleur acteur.

kate winslet sophia loren marion cotillardAnna Hathaway incarne Nixon 

Côté vocal, point de Peter Gabriel.

Mais Queen Latifah rendit hommage aux morts, Anne Hathaway participa à la séquence d'ouverture de Jackman, et celui-ci, avec Beyoncé Knowles, Zac Efron, Vanessa Hudgens, Amanda Seyfried et Dominic Cooper dansèrent et chantèrent sur un medley de comédies musicales créé par Baz Luhrmann. 

A. R. Rahman, John Legend et Mahalaxmi Iyer interprétèrent le médley des trois chansons en lice pour cet Oscar.

ben stiller natalie portmanCôté répliques et remerciements, les Oscars furent ni pire ni meilleurs que d'habitude. Hugh Jackman fut étincelant, dès les premiers instants, avec grâce, dérision, sens du spectacle, en chant comme en danse.

Il n'a pas hésité à vanner ses collègues comme Meryl Streep et ses 15 nominations ("c'est difficile de ne pas penser qu'elle prend des stéroïdes") ou Mickey Rourke ("nous avons 7 minutes de retard sur le programme, mais si tu gagnes, nous allons passer à vingt minutes"). 

En revanche, il n'avait rien de prévu pour "Brangelina". "Je n'ai aucune plaisanterie à leur sujet, je dois juste, contractuellement, mentionner cinq fois leur nom durant la soirée."

penelope cruzFinalement ce fut le père de Heath Ledger qui reçu l'Oscar posthume (voir actualité du 25 janvier). Penelope Cruz ne s'est pas évanouie, mais elle en a caressé l'idée.

Simon Baufoy a confié que pour lui il y a des endroits où on ne s'imagine pas aller : "la Lune, le Pôle sud, le podium de Miss Univers et la scène des Oscars".

On conclura avec le deuxième Oscar de Sean Penn pour sa personnification magistrale de l'activiste Harvey Milk. Un club très fermé de 37 acteurs et actrices. Lui aussi vêtu de noir, sage et posé, il a commencé par un provocateur "Merci, bande d'amateurs de tapettes pro-communistes, je ne m'attendais pas à ça".
sean pennDans une Californie encore blessée d'avoir rejeté par référendum le mariage gay, il a joué les porte-flambeaux et donné la tonalité politique de la soirée : "Je pense que c'est le moment pour ceux qui ont voté pour l'interdiction du mariage homosexuel  de s'asseoir et de réfléchir à leur grande honte et à la honte dans les yeux de leurs petits enfants s'ils continuent à se comporter ainsi. Nous devons avoir des droits égaux pour tous." Il a enfin cité Obama et Rourke. "Je suis très, très fier de vivre dans un pays qui élit un homme élégant comme président et un pays qui crée des artistes courageux." Il se tourne alors vers l'interprète de The Wrestler :  "Des artistes courageux qui, en dépit d'une grande sensibilité ont surmonté d'énormes défis, se relève et qui est mon frère."

hugh jackman anne hathaway

Lancement des Trophées du monde noir

Posté par vincy, le 22 juillet 2008

blacks.jpgToute tentative pouvant accentuer le sentiment de communautarisme pourrait être critiquable. Cependant, on peut comprendre que la réalité de la discrimination soit bien plus pénible à combattre.
En créant les Trophées du monde noir, le Cran (Conseil représentatif des associations noires) veut, le 23 septembre, récompenser les artistes issus des cultures afro-caribéennes de la littérature, de la musique et du cinéma. Ils auront lieu au Théâtre du Châtelet, lieu d’accueil des récents César.

Aux Etats-Unis, différentes cérémonies segmentent les Afro-américains des autres. Ainsi au cinéma, il y a les Black Reel Awards et surtout, les Image Awards. Ces derniers, à l’origine destinés aux Afro-américains s’est ouvert aux autres minorités. Même si les Latinos ont aussi leur propre cérémonie. Les Image Awards existent depuis 39 ans et sont diffusés en prime time depuis 12 ans. Ils récompensent aussi auteurs, musiciens, artistes du cinéma et de la télévision.
Ainsi des films comme Ali, Ray ou Crash ont été primés, ainsi que des actrices comme Angela Bassett, Morgan Freeman, Whoopi Goldberg, Denzel Washington, Halle Berry, Djimon Hounsou, Kerry Washington, Forrest Whitaker, Queen Latifah ou Jamie Foxx.

« Est-ce un film de Noirs ? »
Pour le Cran, la tâche va être dure. Le cinéma français a peu de stars afro-caribéennes. L’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances, l’Acse, qui a développé avec le CNC une aide dédiée à favoriser la diversité dans la production audiovisuelle, constate que, si la production comprend l’enjeu, ce n’est pas le cas de la diffusion, notamment télévisée.
Le manque de visibilité de cette minorité est réel. Il n’y a aucun Will Smith français… Pire, comme dit le président du Cran, Patrick Lozès, « où sont les fictions où l’on voit un cadre noir déjeuner avec sa femme et ses enfants avant d’aller au travail » à l’image d’un Cosby.

Ceci dit, ne nous leurrons pas. Le chemin est difficile. Comme le dit Queen Latifah dans Hairspray : « un pas après l’autre ». Danny Glover, autre récipiendaire d’un Image Award, grande figure d’Hollywood (La couleur pourpre, L’arme fatale, La famille Tenenbaum), confessait cette semaine : « Vous n’imaginez pas le nombre de producteurs que je suis allé voir, aux Etats-Unis et en Europe. Ils ont dit « C’est un superbe projet », puis « Est-ce un film de Noirs ? » ».
Glover a annoncé qu’il allait réaliser un film sur le révolutionnaire haïtien Toussaint-Louverture. « Ils pensent tous qu’un film sans héros blancs ne marchera ni en Europe, ni au Japon… » Il a dû réunir un budget de 22 millions d’euros, dont plus de la moitié proviendra d’un organisme culturel vénézuélien créé par le président Hugo Chavez. Il réunira Don Cheadle, Mos Def, Wesley Snipes et Angela Bassett.

Mais, même si les Trophées du monde noir sont légitimes, quel sera leur impact sur le seul indice qui compte pour les producteurs : la popularité d’un artiste ou les recettes d’un film... ?

P.S. L'illustration parle d'elle-même. D'un côté le Cosby Show, programme mondialement connu dans les années 80 ; de l'autre Plus belle la vie, programme très populaire des années 2000.

Jeu Concours, mardi 3 juin : DVD Hairspray

Posté par Raphaël, le 29 mai 2008

Le 3 juin, Ecran Noir fait gagner à ses abonnés des DVD du film Hairspray, sortie en salles le 22 août dernier.

Redécouvrez cette comédie musicale déjantée interprétée par des acteurs épatants : Travolta, Pfeiffer, Walken, Latifah, Marsden, etc.

Synopsis, casting, liens, critique

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