Les Prix Henri-Jeanson, Prix Jacques Prévert et Prix Henri Langlois révélés

Posté par vincy, le 4 février 2014

albert dupontel neuf mois ferme

La SACD a sacré Albert Dupontel, réalisateur, scénariste et comédien en lui remttant le prix Henri-Jeanson 2014. Ce prix distingue un auteur dont "l'insolence, l'humour, la puissance dramatique perpétuent la mémoire de l'un des plus célèbres scénaristes et dialoguistes du cinéma français." Son dernier film, Neuf mois ferme, a séduit plus de 2 millions de téléspectateurs en France.

De son côté, la Guilde française des scénaristes a décerné ses prix Jacques Prévert 2014 : Asghar Farhadi avec Le passé obtient le prix du meilleur scénario original tandis que le prix de la meilleure adaptation revient à Bertrand Tavernier, Christophe Blain et Antonin Baudry pour Quai d'Orsay.

Enfin, les (très nombreux) prix Henri Langlois ont été remis hier.
- Prix Henri Langlois d’honneur Comédien : Robert Hossein pour l’ensemble de sa carrière
- Prix Henri Langlois d’Honneur Comédienne : Anna Karina pour l’ensemble de sa carrière
- Prix Henri Langlois d’Honneur Réalisateur : Alexandre Arcady pour l’ensemble de sa carrière
- Prix Henri Langlois d’Honneur Scénario & Ecriture pour l’image : Jean-Claude Carrière
- Prix Henri Langlois d’Honneur - Promotion et défense du cinéma : la productrice Agnès B.
- Prix Henri Langlois 2014 - Arts & Techniques du Cinéma : Jean-Marie Lavalou et Alain Masseron, oscarisés en 2005 et co-créateurs de la Louma
- Prix Henri langlois 2014 – Arts & Techniques de la cascade : Rémy Julienne
- Prix Henri Langlois 2014 - Arts & Techniques du Cinéma – Direction de la Photo : Ricardo Aronovich

- Prix Henri Langlois - réalisateur 2014 : Olivier Marchal
- Prix Henri Langlois - comédien 2014 : Tcheky Karyo
- Prix Henri Langlois - compositeur de Musique pour l’image 2014 : Eric Serra
- Prix Henri Langlois Humanisme & Engagement 2014 : Yves Boisset pour l’ensemble de sa carrière
- Prix Henri Langlois- Film d’animation 2014 : Laurent Witz
- Prix Henri Langlois Trophée du Cinéma Francophone 2014 : Férid Boughedir
- Prix Henri Langlois - Film Documentaire 2014 : Pascal Plisson (Sur le chemin de l’école)
- Prix Henri Langlois - Promotion et défense du cinéma - Affiche : Benjamin Baltimore
- Prix Henri Langlois « cinémathèque et restaurations » 2014 : Centre National de l’Audiovisuel et la Cinémathèque du Luxembourg
- Prix Henri Langlois – Révélation 2014 réalisateur : Serge Avedikian
- Prix de l’Association des amis d’Henri Langlois : François Dupeyron

- Trophée Coup de Cœur de la Presse Etrangère: Only in New-York
- Trophée Coup de Cœur des étudiants de cinéma: Un p’tit gars de Ménilmontant
- Prix du public : Ceci est mon corps

Les Prix Lumières sacrent La Vie d’Adèle

Posté par vincy, le 21 janvier 2014

lea seydoux adele exarchopoulosSans surprise, la presse étrangère installait à Paris, qui remettait ses prix Lumières lundi 20 janvier, a distingué  La Vie d'Adèle, Palme d'or au Festival de Cannes. Le film a gagné tous les prix pour lesquels il concourrait (voir la liste des nominations) : meilleur film, réalisateur, actrice et révélation féminine.

Le Festival de Cannes était d'ailleurs à l'honneur lors de cette soirée puisque Grand Central, La Vénus à la fourrure, Les Garçons et Guillaume à table et Les Chevaux de Dieu ont squatté ce qu'il restait de catégories. Deux petites exceptions : Raphaël Personnaz pour Quai d'Orsay a été primé comme révélation masculine (cela ne fait jamais que 13 ans que le jeune homme est dans le métier) et le chef opérateur Thomas Hardmeier a reçu le prix de la meilleure photo.

Le passé et 9 mois ferme repartent bredouilles.

MEILLEUR FILM : La vie d’Adèle de Abdellatif KECHICHE
MEILLEUR REALISATEUR : Abdellatif KECHICHE
PRIX SPECIAL DU JURY : Grand Central de Rebecca ZLOTOWSKI
MEILLEUR SCENARIO ORIGINAL ou ADAPTATION : David IVES et Roman POLANSKI pour La Vénus à la fourrure de Roman POLANSKI
MEILLEURE ACTRICE : Léa SEYDOUX dans Grand Central de Rebecca ZLOTOWSKI et La vie d’Adèle de Abdellatif KECHICHE
MEILLEUR ACTEUR : Guillaume GALIENNE dans Les Garçons et Guillaume, à table de Guillaume GALIENNE
REVELATION FEMININE DE L’ANNEE : Adèle EXARCHOPOULOS dans La vie d’Adèle – Chapitres 1 et 2 de Abdellatif KECHICHE
REVELATION MASCULINE DE L’ANNEE : Raphaël  PERSONNAZ dans Quai d’Orsay de Bertrand TAVERNIER et dans Marius de Daniel AUTEUIL
PRIX HEIKE HURST du MEILLEUR PREMIER FILM : Les Garçons et Guillaume, à table de Guillaume GALIENNE
MEILLEUR FILM FRANCOPHONE HORS DE France : Les Chevaux de Dieu de Nabil AYOUCH (France, Maroc, Belgique)
PRIX TECHNIQUE CST DE LA MEILLEURE PHOTO : Thomas HARDMEIER (AFC) pour T.S. Spivet de Jean-Pierre Jeunet

Prix Lumières 2014 : Quai d’Orsay en tête des nominations

Posté par vincy, le 18 décembre 2013

Quai d'Orsay est en tête des nominations avec 5 citations mais 4 des 5 autres films cités dans la catégorie du meilleur film pour les Prix Lumières de l'an prochain se partagent 4 citations chacun. Autant dire que le jeu est ouvert entre La vie d'Adèle, 9 mois ferme, Grand Central et Renoir.

Les prix seront décernés le 20 janvier prochain.

MEILLEUR FILM

9 mois ferme de Albert DUPONTEL
Grand Central de Rebecca ZLOTOWSKI
La vie d’Adèle – Chapitres 1 et 2 de Abdellatif KECHICHE
L’Ecume des jours de Michel GONDRY
Quai d’Orsay de Bertrand TAVERNIER
Renoir de Gilles BOURDOS

MEILLEUR REALISATEUR

Gilles BOURDOS
Albert DUPONTEL
Michel GONDRY
Abdellatif KECHICHE
Bertrand TAVERNIER
Rebecca ZLOTOWSKI

MEILLEUR SCENARIO ORIGINAL ou ADAPTATION

Le passé de Asghar FARHADI
Quai d’Orsay de Bertrand TAVERNIER
9 mois ferme Albert DUPONTEL
La Marche de Nabil BEN YADIR
La Vénus à la fourrure de Roman POLANSKI
Arrêtez-moi de Jean-Paul LILIENFELD

MEILLEURE ACTRICE

Juliette BINOCHE dans Camille Claudel, 1915 de Bruno DUMONT
Catherine DENEUVE dans Elle s’en va d’Emmanuelle BERCOT
Sandrine KIBERLAIN dans 9 mois ferme de Albert DUPONTEL
Emmanuelle SEIGNER dans La Vénus à la fourrure de Roman POLANSKI
Christa THERET dans Renoir de Gilles BOURDOS
Léa SEYDOUX dans Grand Central de Rebecca ZLOTOWSKI et La vie d’Adèle – Chapitres 1 et 2 de Abdellatif KECHICHE

MEILLEUR ACTEUR

Michel BOUQUET dans Renoir de Gilles BOURDOS
Guillaume CANET dans Jappeloup de Christian DUGUAY
Romain DURIS dans L’Ecume des jours de Michel GONDRY
Guillaume GALIENNE dans Garçons et Guillaume à table de Guillaume GALIENNE
Thierry LHERMITTE dans Quai d’Orsay de Bertrand TAVERNIER
Tahar RAHIM dans Grand Central de Rebecca ZLOTOWSKI

REVELATION FEMININE DE L’ANNEE

Pauline ETIENNE dans La Religieuse de Guillaume NICLOUX (France, Allemagne, Belgique)
Adèle EXARCHOPOULOS dans La vie d’Adèle – Chapitres 1 et 2 de Abdellatif KECHICHE
Alice de LENCQUESAING dans La tête la première d’Amélie van ELMBT
Candy MING dans Henri de Yolande MOREAU
Vimala PONS dans La fille du 14 juillet de Antonin PERETJATKO
Marine VACTH dans Jeune & Jolie de François OZON

REVELATION MASCULINE DE L’ANNEE

Pierre DELADONCHAMPS dans L’Inconnu du lac de Alain GUIRAUDIE
Paul HAMY dans Suzanne de Katell QUILLEVERE
Tewfik JALLAB dans La Marche de Nabil BEN YADIR
Vincent MACAIGNE dans La fille du 14 juillet de Antonin PERETJATKO
Raphaël PERSONNAZ dans Quai d’Orsay de Bertrand TAVERNIER et Marius de Daniel AUTEUIL
Niels SCHNEIDER dans Désordres d’Etienne FAURE

PRIX HEIKE HURST du MEILLEUR PREMIER FILM

Au-delà du sang de Guillaume TAUVERON (France, Japon)
Comme un lion de Samuel COLLARDAY
En solitaire de Christophe OFFENSTEIN
Guillaume et les garçons à table de Guillaume GALIENNE
La tête la première d’Amélie van ELMBT (France, Belgique)
Nous irons vivre ailleurs de Nicolas KAROLSZYK

MEILLEUR FILM FRANCOPHONE HORS DE France

Aujourd’hui de Alain GOMIS (France, Sénégal)
Les Chevaux de Dieu de Nabil AYOUCH (France, Maroc, Belgique)
Le Démantèlement de Sébastien PILOTE (Québec)
Dead Man Talking de Patrick RIDREMONT (Belgique, France, Luxembourg)
Gabrielle de Louise ARCHAMBAULT (Québec)
Le Repenti de Merzak ALLOUACHE (Algérie, France)

Festival de San Sébastien : un palmarès très hispanophone

Posté par vincy, le 29 septembre 2013

Pelo Malo Bad Hair

Le 61e Festival International de Cinéma de Saint-Sébastien a couronné un film vénézuélien, Pelo malo, qui critique l'homophobie et l'intolérance, avec pour héros un gamin qui pressent son homosexualité et sa mère. La réalisatrice avait déjà été remarquée avec Postales de Leningrado (2007).

Le palmarès fait la part belle aux productions latino-américaines (Mexique, Brésil, Argentine, ...) et espagnoles. Ainsi La herida, portrait d'une femme au bord du gouffre, a récolté le prix spécial du jury et le prix d'interprétation féminine.

Deux exceptions Jim Broadbent qui reçoit le prix d'interprétation masculine pour Le Week-end, le film favori des critiques présents au Festival. Et le film français Quai d'Orsay, d'après la bande dessinée primée à Angoulême, a été récompensé par le prix du scénario.

Cette année le festival de San Sebastian a manqué de glamour et de stars. La crise espagnole, les coûts de déplacement pour rejoindre la capitale basque et dans une moindre mesure son arrivée tardive dans le calendrier des Festivals n'aident pas la manifestation à retrouver sa croissance d'antan. Le Festival a même de plus en plus de mal à boucler une sélection officielle avec des films inédits, malgré quelques beaux coups comme le dernier film de Jean-Pierre Jeunet en clôture. Reste que la manifestation subit aussi un baisse de ses subventions et doit aller chercher de nouveaux revenus pour les années à venir.

Le déclassement du Festival est plus que jamais dangereux pour le cinéma espagnol, qui ne dispose d'aucune autre vitrine de dimension internationale.

Le palmarès :

- Coquillage d'or du meilleur film : Pelo malo (Bad Hair) de Mariana Rondón (Venezuela-Pérou-Allemagne)

- Prix spécial du jury : La herida (Wounded) de Fernando Franco (Espagne)

- Coquillage d'argent du meilleur réalisateur : Fernando Eimbcke pour Club sándwich (Méxique)

- Coquillage d'argent de la meilleure actrice : Marian Álvarez pour La herida (Espagne)

- Coquillage d'argent du meilleur acteur : Jim Broadbent pour Le Week-end (Royaume-Uni)

- Prix du jury pour le meilleur scénario : Antonin Baudry, Christophe Blain et Bertrand Tavernier pour Quai d'Orsay (France)

- Prix du jury pour la meilleure photographie : Pau Esteve Birba pour Caníbal (Espagne-Roumanie-Russie-France)

- Prix d'honneur Donostia: Carmen Maura (Espagne) et Hugh Jackman (Australie)

- Prix des jeunes réalisateurs : Benedikt Erlingsson pour Of Horses and Men (Islande-Allemagne)

- Prix Horizons Latins : O lobo atrás da porta de Fernando Coimbra (Brésil)

- Prix Cinéma en construction : La Salada de Juan Martín Hsu (Argentine)

- Prix du meilleur projet du Forum de coproduction Europe-Amérique Latine : El acompañante de Pavel Giroud (Cuba)

- Mention spéciale du Forum de coproduction : "La tierra y la sombra" de César Augusto Acevedo (Colombie)

Raphaël Personnaz passe de François Ozon à Guy Georges

Posté par vincy, le 18 septembre 2013

Grosse année pour le jeune Raphaël Personnaz. Marius dans le triptyque de Daniel Auteuil Marius / Fanny / César, vedette du très attendu Quai d'Orsay de Bertrand Tavernier, adapté de la BD primée à Angoulême, et rôle principal de la comédie familiale Au Bonheur des ogres, d'après le roman culte de Pennac, le comédien est attendu dans le prochain film de François Ozon, Je suis Femme, aux côtés de Romain Duris et Anaïs Demoustier, et vient de s'engager sur un thriller La Traque de Guy Georges.

Selon Le Film Français, ce premier film de Frédéric Tellier, qui sera distribué par SND, est scénarisé par David Oelhoffen (Nos retrouvailles). Personnaz y sera un policier obsédé par l'enquête sur le serial-killer, inspiré d'un personnage réel du 36 Quai des Orfèvres. L'histoire suivra la traque du tueur parisien jusqu'à son procès il y a douze ans.

Raphaël Personnaz sera entouré d'Olivier Gourmet, Nathalie Baye, Michel Vuillermoz, Thierry Neuvic, Louise Monot et Christa Théret. Le tournage débutera le 21 octobre.

Festival du Film francophone d’Angoulême : un programme salivant

Posté par vincy, le 11 juillet 2013

festival du film francophone d'angoulême 2013 affiche posterDepuis le triomphe d'Intouchables, le Festival du Film francophone d’Angoulême (23-27 août) est devenu le tremplin du cinéma français, testant ainsi auprès du public, à travers de prestigieuses avant-premières, les films les plus attendus de l'automne.

Pour ce 6e Festival, le programme des avant-premières est également relevé (et varié) :

Le Festival de Dominique Besnehard sera lancé avec Casse-Tête chinois de Cédric Klapish, et s'achèvera avec Quai d'Orsay de Bertrand Tavernier.

S'y ajoutent :
- Eyjafjallajôkull d’Alexandre Coffr
- En solitaire de Christophe Offenstein
- 100% Cachemire de Valérie Lemercier
- Grand départ de Nicolas Mercier
- Je fais le mort de Jean-Paul Salomé
- Au bonheur des ogres de Nicolas Bary
- Belle et Sébastien de Nicolas Vanier
- Gibraltar de Julien Leclercq
- 9 mois ferme d’Albert Dupontel

Avec le Québec en pays francophone à l'honneur, le FFA a sélectionné Gabrielle de Louise Archambault et Vic+Flo ont vu un ours de Denis Côté (prix Alfred Bauer à Berlin) en compétition, qui s'ajoutent à 6 autres films :
Attila Marcel de Sylvain Chomet (France)
Une place sur terre de Fabienne Godet (Belgique)
La vie domestique d’Isabelle Czajka (France)
Moi Zaphira d’Apolline traoré (Burkina Faso)
Les garçons et Guillaume à table ! de Guillaume Gallienne (France), gros succès de la Quinzaine des réalisateurs à Cannes
Suzanne de Katell Quillévéré, ouverture de la Semaine de la Critique à Cannes

Le jury sera présidé par Catherine Frot. Il est composé de Benjamin Biolay, Pierre Schoeller, Joachim Lafosse, Franck Weber, Janis Thiltges, Khaled Benaïssa, Eric Bruneau et Pierre Murat.

Parmi les autres événements prévus, notons un hommage à Régis Wargnier et une rétrospective dédiée au distributeur Diaphana.

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site internet du festival

Tavernier tourne Quai d’Orsay avec Thierry Lhermitte et Raphaël Personnaz

Posté par vincy, le 1 décembre 2012

raphael personnazLe réalisateur Bertrand Tavernier avait acquis les droits de la bande dessinée Quai d'Orsay l'an dernier (lire notre actualité sur ce sujet). Le tournage de cette adaptation a débuté fin octobre. Les deux albums de la série se sont déjà vendus à 280 000 exemplaires en France.

Thierry Lhermitte y endosse le rôle du Ministre des affaires étrangères inspiré de Dominique de Villepin. Raphaël Personnaz (photo) - déjà l'une des vedettes du précédent film de Tavernier, La Princesse de Monpensier - incarnera le jeune candide ambitieux qui rédige les discours du Ministre et se fait croquer par cette machine institutionnelle dévorante (voir à ce sujet l'irrésistible Tumblr Chroniques diplomatiques). Julie Gayet, Sonia Rolland, Bruno Raffaelli, Anaïs Demoustier, Thierry Frémont et Niels Arestrup complètent le casting.

Thierry Lhermitte sera aussi à l'affiche, en 2013, de La Marque des anges, transposition du best-seller Miserere de Jean-Christophe Grangé, au côtés de Gérard Depardieu et Joey Starr.

Raphaël Personnaz devrait connaître une belle année également : on le verra en décembre, dans Anna Karenine de Joe Wright, où il tient un second rôle, puis en Benjamin Malaussène, le héros de Daniel Pennac, dans Au bonheur des ogres et enfin en Marius dans le Marius et Fanny de Daniel Auteuil.

Pathé distribuera le film.

La BD Quai d’Orsay intéresse Bertrand Tavernier

Posté par vincy, le 3 décembre 2011

Le deuxième tome de l'excellente bande dessinée Quai d'Orsay vient de paraître (Dargaud). Abel Lanzac (pseudonyme d'une ancien membre du Ministère) écrit le scénario tandis que Christophe Blain dessine. Après le succès du premier volume, l'éditeur a décidé de miser gros : 200 000 exemplaires quand le premier s'était vendu, à la surprise générale, à 120 000 exemplaires.

Bertrand Tavernier a pris une option pour adapter Quai d'Orsay au cinéma. Le scénario sera signé par les auteurs de la BD. Il reste à trouver le financement, selon Dargaud. Une version de L'Exercice de l'Etat version cocaïnée.

Car Quai d'Orsay est une chronique à peine fictionnelle au sein du cabinet d'un ministre des Affaires étrangères (Taillard de Vorms alias Dominique De Villepin pour ne pas le nommer). Le deuxième album retrace les événements autour des prémices de la seconde guerre du Golfe, quand le Ministre tente de résister à l'invincible armada de la propagande américaine. Toute l'histoire est vue à travers un jeune conseiller chargé des discours et qui essaie d'avoir une vie privée en pleine tornade politique.