Champs-Elysées Film Festival 2016 : du soleil, du jazz, et Loving

Posté par wyzman, le 8 juin 2016

Après des jours sans fin remplis d'alertes météo, c'est sous un grand soleil que la cinquième édition du Champs-Elysées Film Festival a débuté hier soir. Vous pensez que le climat n'a rien à faire ici ? Vous avez tort ! Quand il fait beau dehors, le public à l'intérieur est survolté. Et c'est comme cela que nous avons vécu la cérémonie d'ouverture de ce nouveau CEFF. Plus impressionnant mais toujours aussi humble, cette nouvelle édition du festival de cinéma franco-américain devrait faire du bruit !

A l'image de sa sélection plus intimiste que par le passé, le festival s'est ouvert avec la projection (dans les deux salles du Publicis Cinémas) de Loving. Efficace et touchant, le nouveau film de Jeff Nichols - qui était en compétition au dernier festival de Cannes - n'a pas manqué de remuer le public présent. Et par "remuer", on veut bien évidemment dire dérouter, inspirer et bouleverser. Complètes, archi-complètes, ces deux premières séances devraient être représentatives de l'esprit du Champs-Elysées Film Festival : de bons films, de belles stars et des surprises en pagaille !

Car qui dit cérémonie d'ouverture, dit présentation du jury. Présidé par Nicole Garcia et Alexandre Aja, ce jury était bien là ! Et les cinéphiles venus  passer une semaine inoubliable sur "la plus belle avenue du monde" n'ont pas manqué d'offrir un accueil on ne peut plus chaleureux aux 8 membres. On notera ainsi la présence de Philippe Jaenada, qui officiera comme "juré spectateur" de cette édition. Et avant que la Maison du Danemark n'accueille un petit concert de jazz particulièrement plaisant, c'est confortablement installés sur les chaises de la Terrasse Publicis que nous avons pu croiser Vincent Rottiers et Zita Hanrot, l'Arc de Triomphe en guise de décor. Toujours aussi souriants, les deux acteurs combleraient de bonheur n'importe quel photographe. Ah ! On nous fait signe qu'il faut se décaler : l'heure est à la photo de groupe.

Pour rappel, les films du CEFF sont projetés dans les 6 cinémas des Champs-Elysées partenaires de cet événement qui se tient jusqu'au mardi 14 juin. A vos tickets!

Champs-Elysées Film Festival 2015 : Opening night

Posté par wyzman, le 10 juin 2015

Mardi 9 juin se tenait la cérémonie d'ouverture du Champs-Elysées Film Festival au Publicis Cinémas. Alors que la compétition n'a pas encore commencé, tout le monde se posait la même question : allons-nous apercevoir Isabelle Huppert et/ou Gérard Depardieu ?

Je vous passe le suspense, aucun de ces deux-là n'était présent. Pourtant, Valley Of Love, en compétition au festival de Cannes, était le film d'ouverture de ce CEFF (pour les intimes). Ambiance. Pour compenser cette grosse déception, Guillaume Nicloux (le réalisateur) et Sylvie Pialat (la productrice) ont fait le déplacement et sont montés sur la scène pour nous parler de leur film. Un minimum.

Mais avant cela, quelques stars se sont prêtées - avec parfois beaucoup de mal, certes - au jeu du photocall devant un parterre de photographes enthousiastes. Un bon point pour eux. Parmi les stars notables, on retiendra bien évidemment les présidents de cette quatrième édition, Jeremy Irons et Emilie Dequenne, tous deux venus avec leur conjoint respectif et plutôt souriants malgré le bruit et les bourrasques de vent.

A côté, on a noté la présence de deux réalisateurs de films en compétition : Gren Wells avec The Road Within et Matthew Heineman pour Cartel Land. Si la première s'était mise sur son 31, le second a joué la carte de la décontraction, l'air de dire "mon joli sourire rattrapera le reste". Et le pire, c'est que ça a marché. Seul Tomer Sisley a réussi a lui faire de l'ombre sur le tapis rouge. Mais mon petit doigt me dit que c'est surtout la femme qui l'accompagnait qui a su capter l'attention de la foule et des journalistes. Eh oui, une robe aussi courte et un regard aussi vide, cela passe rarement inaperçu !

Seul vrai bonus : Benny Safdie, invité d'honneur que l'on ne pensait pas apercevoir avant demain, nous a très vite tapé dans l’œil... Mais trêve de plaisanteries, le Champs-Elysées Film Festival démarre aujourd'hui, et la compétition aussi !

Rencontre avec un jeune réalisateur prometteur : Liam Engle

Posté par kristofy, le 16 décembre 2009

afficheBientôt fin décembre et c’est le moment de faire différents bilans de l’année écoulée. Le CNC a déjà constaté qu’il y a eu une baisse de 10% pour le nombre de productions de longs-métrages français. Chacun y va de son propre commentaire, Luc Besson suggère une sortie multi-écrans simultanée (en salle et sur internet) ; ou peut-être est-ce une régulation normale du marché face à l’encombrement du nombre de nouvelles sorties chaque semaine. Peut-être que l’on observe encore une diminution des productions à moyens budgets comme le remarquait déjà le rapport du Club des 13 (Pascale Ferran…). La faute à la crise ? Crise ou pas, en tout cas le format court est toujours autant formateur pour les techniciens et les futurs talents. Bon an mal an, avec ou sans argent, c’est toujours autant de courts-métrages qui sont à la recherche de public.

La salle Publicis accueillait le 8 décembre dernier trois courts-métrages prometteurs coproduit avec ASM (Affreux, Sales et Méchants). Il y a eu d’abord Le cri du papillon de Sébastien Gonzalez assez expérimental sur la forme et avec un remarquable travail sur les sons, où une jeune fille découvre un corps suicidé dans une baignoire ainsi que pour la bonne humeur Aime-Moi de David Courtil où un scénario de drague amusant est porté par les comédiens Olivier Sitruck, Armelle Deutsch, et Khalid Maadour.

La plus belle surprise a été sans conteste Le Portail réalisé par Liam Engle : Alexis a 10 ans et n'arrête pas de fuguer. Sa mère essaie de comprendre quel mystère le pousse à retourner tous les jours au fond des bois. Un court-métrage qui évoque un moment trouble d’une guerre passée, avec le secret d’un garçon et l’inquiétude de sa mère (interprétée par Elsa Lunghini), où quand le mystère du fantastique n’est pas très loin du quotidien de la réalité… Le Portail est construit sur un vrai scénario d’histoire courte (et non pas juste sur une situation et sa chute comme c'est souvent le cas) et bénéficie autant d’une mise en scène précise que de la justesse de ses acteurs.

Ce court-métrage va bientôt faire parler de lui lors des projections à venir, en attendant nous avons fait parler son réalisateur Liam Engle.
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