Edito: Le cinéma n’est pas mort, vive le cinéma!

Posté par redaction, le 23 mars 2017

Il n'y a aucune raison d'être désespéré. Malgré les smartphones, malgré les séries, malgré le prix du billet de cinéma, le film en salles rapporte encore beaucoup d'argent. Et attire les masses. Rien qu'hier, La Belle et la bête a séduit près de 270000 français et Sage femme a conquis plus de 60000 spectateurs. Pour la 18e édition du Printemps du cinéma, ce sont 2,78 millions de cinéphiles qui sont entrés dans une salle en trois jours, soit 13% de plus que l'an dernier.

Et au niveau mondial, c'est un record qui a été enregistré en 2016 avec un box office global estimé à 38,6 milliards de dollars (sur 164000 salles répertoriées), et ce, malgré une stagnation des recettes en Chine. En Amérique du nord, la fréquentation est stable et les recettes sont en légère hausse grâce aux spectateurs cinévores (11% de la population des Etats-Unis et du Canada sont des spectateurs fréquents et ils représentent 48% des tickets vendus). La bonne nouvelle est que le cinéma américain a réussi à inverser la tendance du vieillissement des spectateurs. Les jeunes, et notamment cette fameuse génération des "millenials" qui aime tant les jeux vidéos et Youtube, ne s'empêche pas d'aller voir un bon gros film pop-corn, avec une moyenne de 6,5 films par an (en légère hausse). En fait les cinémas américains voient plutôt moins de quadras et de retraités. Peut-être une question d'offre?

Mais attention: les recettes sont en baisse en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique et surtout en chute en Amérique latine. La hausse du box office international (71% des recettes globales) provient essentiellement de la zone Asie/Pacifique.

On peut quand même être soulagé de voir que le grand écran reste un loisir populaire et en vogue. Il a des atouts: des salles toujours plus modernes et confortables, des abonnements permettant de réduire le prix du billet tout en fidélisant le spectateur, des fauteuils et du son qui s'adaptent très bien à des films à sensation. Cependant, c'est bien la diversité des films qui reste la condition indispensable pour conserver ce pouvoir d'attraction, et s'adresser à tous les publics. Et si en France, cette variété est plutôt bien assurée grâce à une production dynamique (mais peut-être pas assez exigeante), il s'installe une disparité sérieuse et inquiétante, dans tous les pays, y compris l'Hexagone, entre les grosses productions et les films du milieu pour ne pas parler des premiers films et des petits budgets, quand il s'agit de marketing et de distribution.

Fréquentation stable pour le Printemps du cinéma 2015

Posté par vincy, le 26 mars 2015

Année après année, la fréquentation du "Printemps du cinéma est stable. En 2015, 2,6 millions de spectateurs se sont rendus dans les salles durant les trois jours de l'opération (22-24 mars). C'est sensiblement le même chiffre qu'en 2014 et 2013. Mais l'événement n'a pas retrouvé les scores des années 2008-2010. Mais la performance est meilleure proportionnellement, en attirant 59% des spectateurs de la semaine contre 51% en 2014, 53% en 2013 et 58% en 2012.

Cette 16e édition a connu un très bon dimanche (+10%) mais les lundi et mardi ont accusé une forte baisse (-11% et -12% respectivement) comparé à l'édition précédente. La météo a sans doute été en cause si on en croit les disparités régionales de ces chiffres.

Le printemps du cinéma, c’est demain!

Posté par vincy, le 15 mars 2014

3€50 la séance. Le printemps du cinéma va ravir les cinéphiles et autres boulimiques de celluloïd. Dimanche 16, lundi 17 et mardi 18 mars, tous les films à n'importe quelle séance auront ce tarif unique.

C'est la 15e édition de cette opération initiée par la FNCF. L'an dernier 2,6 millions d'entrées avaient été enregistrées. Un coup de boost qui ne profite pas qu'aux films populaires. C'est d'ailleurs l'occasion d'aller voir des films qui vous intriguent, des oeuvres plus étranges. A 3€50, l'audace est moins risquée.

Avec le partenaire BNP Paribas, l'opération est même prolongée du 19 au 25 mars grâce à 300 000 contremarques offertes par le groupe financier.

Et pour une fois, saluons l'excellente création de Planktoon pour le film annonce. Maintenant, installez-vous sur le fauteuil qui vous plaira....

L’instant Court : Skip, réalisé par Sarah Jolley

Posté par kristofy, le 18 mars 2013

Comme à Ecran Noir, on aime vous faire partager nos découvertes, alors après Dare-Change réalisé par John Doe, voici l’instant Court n° 104.

L’opération « Printemps du Cinéma » 2013 prend fin mardi 19 mars : le ticket est au prix réduit de 3,50 euros, pour tous, pour tous les films, à toutes les séances et dans tous les cinémas participants.

C’est l’occasion d’en profiter pour voir les films à succès de ce début d’année, aussi différents que l’attendu Django Unchained (le plus populaire de Quentin Tarantino) ou l’inattendu Paulette (déjà 1 million de spectateurs). C’est aussi le moment d’être plus curieux et de découvrir des films plus fragiles comme Queen of Montreuil, The Sessions, No, Camille Claudel 1915... ou encore un classique comme La Porte du paradis.

Un court-métrage d’animation a fait se télescoper ce mélange des genres de cinéma : un homme d’un film en noir se retrouve avec une femme d’un film du futur, ils se retrouvent transportés dans un décor du moyen-âge puis de western…

Voici donc Skip, réalisé par Sarah Jolley :

Crédit photo : image modifiée, d’après un extrait du film Skip

Le Printemps du cinéma bat son record, de justesse

Posté par vincy, le 25 mars 2010

La 11e édition du Printemps du cinéma (21/23 mars) a attiré environ 2,8 millions de spectateurs, bénéficiant nortemment à des leaders du box office comme La Rafle et Shutter Island, et surtout à L'Arnacoeur, qui s'octroie un démarrage de blockbuster. Cela représente une hausse de 1% par rapport à l'an dernier, qui était l'édition record depuis sa création en 2000. 2010 sera donc le nouveau chiffre de référence.

La Fête du cinéma s’étalera sur une semaine et augmentera son tarif

Posté par vincy, le 30 janvier 2009

Pour ses 25 ans, la Fête du cinéma modifie sa formule.  Coincée sur trois jours, elle s'étendra désormais sur sept jours, du 27 juin au 3 juillet. Du coup, le tarif unique passe de 2 à 3 euros sur présentation du passeport.

Cela faisait plus de 15 ans que le concept n'avait pas changé, et les chiffres décevants de l'an dernier (-27% par rapport à 2007) ont sans doute accéléré la volonté d'évoluer. C'est aussi deux millions de spectateurs perdus entre le record de 2004 et le chiffre de fréquentation de 2008, qui s'établissait, discrètement à 2,3 millions d'entrées. 

Le risque n'est cependant pas négligeable. Certains films, comme Seuls Two l'an dernier, ont fait l'essentiel de leur box office pendant la Fête. Or, en démarrant un samedi, pour se finir le vendredi suivant, l'événement impactera à la fois sur les sorties du 24 juin (le Michael Mann, Public enemies, avec Johnny Depp est prévu) et celles du 1er juillet, où est prévu L'âge de glace 3. Si le nombre de spectateurs sera assurément boosté, l'impact financier n'est pas encore estimé.

En attendant, rendez-vous les 22, 23 et 24 mars pour le Printemps du cinéma qui souffle ses dix bougies. L'opération avait attiré 3,5 millions de spectateurs. Une forte hausse de la fréquentation en avait fait un événément plus populaire que son aînée, La fête du cinéma.