Julia Roberts et Lucas Hedges, mère et fils dans « Ben is Back »

Posté par vincy, le 29 octobre 2017

Elle a 50 ans depuis hier. Julia Roberts n'a pas été à l'affiche d'un hit au box office depuis 7 ans, même si elle reste l'une des stars les plus glams du cinéma mondial. Avec Money Monster l'an dernier, elle a foulé pour la première fois le tapis rouge de Cannes. Elle a un contrat à 7 chiffres avec Lancôme et fait aussi la pub pour les collants Calzedonia. Mais il semble que l'actrice veuille reprendre sa carrière en main. Elle vient de signer pour un nouveau film, Ben is Back, un drame mère/fils réalisé par Peter Hedges. Le cinéaste a enrôlé son propre fils Lucas Hedges pour donner la répliquer à la star.

Lucas Hedges a été révélé l'an dernier avec Manchester by the Sea, où il incarnait le neveu de Casey Affleck, pour lesquel il a été nommé à l'Oscar du meilleur second-rôle masculin. Dans Ben is Back, il sera un jeune homme charmant mais sérieusement névrosé qui revient au foyer familial pour les fêtes de Noël. Tout le monde l'accueille chaleureusement. Mais sa mère reste prudente. Si elle aime beaucoup son fils, elle comprend rapidement qu'il reste dangereux.

Le tournage commencera en décembre à New York.

Julia Roberts a déjà tourné Wonder, avec Jacob Tremblay et Owen Wilson, un mélo sur un gamin défiguré réalisé par Stephen Chbosky (qui a déjà signé Le monde de Charlie et coécrit le scénario de La belle et la bête). Elle s'apprête également à tourner la série Homecoming pour Amazon Studios. Plusieurs de ses récents projets annoncés n'ont pas été confirmés.

Lucas Hedges devrait encore montrer sa tête aux Oscars avec Three Billboards Outside Ebbing, Missouri, primé à Venise et Toronto. Il sera aussi à l'affiche de Lady Bird de Greta Gerwig, avec Saoirse Ronan, et tourne actuellement Boy Erased avec Russell Crowe, Nicole Kidman et Xavier Dolan, filmé par l'acteur Joel Edgerton. Enfin, il a terminé le tournage de la nouvelle comédie de Jonah Hill, Mid '90s.

Enfin Peter Hedge est davantage connu comme scénariste, avec About a Boy, What’s Eating Gilbert Grape et Une carte du monde. Il a écrit et réalisé Coup de foudre à Rhode Island, Pieces of April et The Odd Life of Timothy Green.

Pinocchio, Mulan et Winnie l’Ourson: Disney continue de revisiter ses classiques

Posté par cynthia, le 11 avril 2015

Disney a annoncé coup sur coup ces derniers jours le lancement de trois versions en prises de vues réelles de deux de ses classiques animés: Pinocchio, Mulan et Winnie l'Ourson. Ces deux projets font suite à ceux déjà sortis (Maléfique, Cendrillon, Alice au Pays des merveilles) et ceux en tournage (Le livre de la jungle, La belle et la bête) ou en développement (Dumbo).

Peter Hedges, réalisateur de Coup de foudre à Rhode Island et scénariste de What’s Eating Gilbert Grape, A Map of the World et About a Boy, a été recruté pour l'adaptation du dessin animé de 1940 avec le pantin le plus célèbre du monde, Pinocchio.

Le Pinocchio de Disney sera sans doute en concurrence avec celui de Guillermo del Toro, co-réalisé avec Mark Gustafson (directeur de l'animation de The Fantastic Mr. Fox), que le réalisateur mexicain prépare pour Henson (The Muppets Show) depuis 7 ans. De son côté, Warner Bros a, semble-t-il, renoncé à sa version, annoncée il y a 5 ans. Outre le classique de Disney (1940), qui avait attiré 7,8 millions de spectateurs en France en 1946 et l'équivalent de 560M$ de recettes aux USA, d'autres versions ont été inspirées par le conte de Carlo Collodi. Depuis 1911 avec le film de Giulio Antamoro, une dizaine de films, dont la version de Roberto Benigni en 2002, sont sortis en salles.

Autre personnage de la galaxie Disney, Mulan. Avec 300M$ dans le monde en 1998, soit la 7e meilleure recette de l'année, et 5,7 millions de spectateurs en France, l'héroïne chinoise a un gros potentiel pour séduire les marchés cinématographiques d'Asie en plein boom.

Les scénaristes Elizabeth Martin et Lauren Hynek ont commencé l'écriture de cette adaptation. Le film avait eu le droit à une suite, en 2004, sortie directement en vidéo. Mulan est l'histoire librement inspirée de la légende de Hua Mulan, qui a déjà été transposée plusieurs fois à la télévision et au cinéma, notamment en Chine.

Enfin, Winnie L’Ourson, personnage créé en 1926 par Alan Alexander Milne et Ernest Howard Shepard, déjà vedette de cinéma depuis le premier film en 1977 (le dernier est sorti en 2011), connaîtra une nouvelle vue dans une version très singulière signée Alex Ross Perry, auteur du film récemment à l'affiche Listen Up Philip, très éloigné de l'univers Disney a priori.

Coup de foudre à Rhode Island : pas besoin de paratonnerre

Posté par MpM, le 15 septembre 2008

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L'histoire : Dan est le prototype même du veuf inconsolable qui a reporté toute son affection, et même toute son attention, sur ses trois filles qu’il surprotège. Plein de principes stricts, il est persuadé de ne jamais retrouver l’amour. Jusqu’au jour où il croise Marie, dont il tombe follement amoureux. Hélas, une femme aussi parfaite ne pouvait pas être célibataire…

Critique  : Et encore une comédie romantique américaine où un homme et une femme tout ce qu’il y a de plus WASP ont moins de deux heures pour s’apercevoir qu’ils sont fait l’un pour l’autre. Histoire d’offrir un peu d’originalité (c’est quasiment le seul effort en ce sens du scénario), le coup de foudre réciproque et fulgurant a lieu dès les premières minutes, mais il faut aux personnages tout le reste du film pour parvenir à vivre leur amour au grand jour. Rien de très innovant, donc, même si les spectateurs les plus "fleur bleue" se laisseront séduire par le style rafraîchissant et léger, un peu "indy", de Peter Hedges (Pieces of April, Pour un garçon ).

Le réalisateur mélange en effet gags premier degré (des pancakes brûlés, une machine à laver bruyante), situations rocambolesques (un rendez-vous secret dans la salle de bains se transforme en véritable torture à l’eau bouillante), moments d’émotion (quand le jeune veuf évoque son épouse décédée ou quand il voit celle qu’il aime dans les bras d’un autre), et dialogues plus ou moins savoureux, pour obtenir un film qui soit à la fois familial, romantique et drôle. Dommage pour lui, la majeure partie de l’intrigue repose sur des quiproquos extrêmement téléphonés qui gâchent une partie de l’effet de surprise et, du même coup, de plaisir. Quand on devine exactement là où le film essaye de nous emmener, le voyage semble plus long et moins exotique…
Côté casting, les acteurs s’en sortent bien : Steve Carell parvient à être touchant sans en faire des tonnes et Juliette Binoche est crédible en belle-fille idéale. Les autres, trop nombreux, souffrent d’être à peine esquissés, figurants sans importance dans le décor. Même la peinture peu amène que fait Peter Hedges de la sacro-sainte famille (envahissante, encombrante, étouffante et dénuée de tact) ne va pas très loin dans la dérision, s’achevant immanquablement sur une note positive (tout le monde est formidable et uni et c’est seulement au sein de la cellule familiale qu’on peut s’épanouir et trouver le bonheur). On ne plaisante pas avec certaines institutions… D’ailleurs, (attention, spoiler), le petit ami trompé s’avère finalement être un affreux coureur de jupons, afin de sauver la morale sans doute. Voilà ce qui arrive quand on s’adresse à un public que l’on souhaite le plus large possible...

Au milieu de la très vaste offre de comédies romantiques américaines, ce Coup de foudre à Rhodes Island ne sort donc pas suffisamment du lot pour faire date. Seuls les spectateurs très indulgents, ou les néophytes en la matière, pourront peut-être en apprécier l’intention. A moins que, tout simplement, vous n'ayez envie d'une soirée romantique où le happy end est de rigueur...

Claire et MpM.