Pedro Almodovar change son agenda et retrouve Penelope Cruz

Posté par vincy, le 30 juin 2020

penelope cruz

Pedro Almodóvar retrouve Penelope Cruz pour son prochain film, Madres paralelas, qu'il annonce comme un drame sur la maternité. Ce sera leur huitième collaboration si on prend en compte le caméo de l'actrice dans Les amants passagers et le court-métrage La Conseillère anthropophage.

Le tournage débutera en février pour une sortie en Espagne fin 2021. Autant dire que le film ne sera pas à Cannes l'année prochaine et visera plutôt Venise.

Son frère, Agustin, producteur de ses films, a expliqué à Variety que le cinéaste avait cette histoire en tête depuis longtemps mais que le confinement lui avait permis de finir le scénario. Il raconte en parallèle la vie de deux femmes madrilènes qui accouchent le même jour durant leurs deux premières années de maternité.

Le dernier film de Pedro Almodovar, Douleur et Gloire, a été en compétition à Cannes (avec un prix d'interprétation pour Antonio Banderas) et nommé aux Oscars. Il a remporté 7 Goyas, dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur (son 3e dans cette catégorie). Selon Variety le film est sorti dans 64 pays et a cumulé 37M$ au box office international, le rentabilisant largement.

D'ici là, dans deux semaines, avec trois mois de retard du au confinement, Almodovar tournera le court métrage La voix humaine, d'après la pièce de Jean Cocteau, avec Tilda Swinton. Ce sera sa première œuvre entièrement en anglais. Le cinéaste reporte du même coup le tournage de l'adaptation de A Manual for Cleaning Woman (Manuel à l'usage des femmes de ménage), un recueil de nouvelles de Lucia Berlin, qui devait être son premier film en langue anglaise. Mais, selon son frère, le scénario n'est pas encore aboutit (lire notre actualité sur ces deux projets).

Antonio Banderas et Penélope Cruz réunis dans une comédie

Posté par vincy, le 15 février 2020

C'est un des projets les plus chauds du moment. Competencia Oficial (Compétition officielle en français) va réunir de nouveau Antonio Banderas et Penélope Cruz.

Cette comédie espagnole sera réalisée par le duo argentin Mariano Cohn et Gastón Duprat (L'homme d'à côté, Citoyen d'honneur).

On a vu le duo récemment à l'affiche de Douleur et gloire de Pedro Almodovar, même s'ils n'avaient aucune scène ensemble. Almodovar les avait fait tourner dans Les Amants Passagers, dans une brève séquence d'introduction.

Ce sera donc la première fois où ils auront, ensemble, les deux rôles principaux. Cruz interprétera une cinéaste notoire qui est engagée par un milliardaire pour faire un film mythique. Banderas jouera une star hollywoodienne réputée pour son sex-appeal. Oscar Martinez, vu dans Les Nouveaux sauvages, incarnera un comédien de théâtre, plutôt orienté sur les mises en scène radicales.

Le scénario a été écrit par les réalisateurs et Andrés Duprat. Le tournage doit débuter le 26 février.

San Sebastian récompense Pacificado, Proxima et Hors normes

Posté par vincy, le 29 septembre 2019

Le 67e Festival international du film de San Sebastián (SSIFF) s'est achevé sur la consécration, Pacificado (Pacified) film produit par le réalisateur américain Darren Aronofsky.  Le jury du réalisateur britannique Neil Jordan a également récompensé Proxima d'Alice Winocour avec le Prix spécial du jury. Hors normes, le nouveau film d'Olivier Nakache et d'Eric Toledano a obtenu le convoité Prix du public.

Par ailleurs, comme chaque année, la FIPRESCI a choisi le meilleur film de ses douze derniers mois. La critique internationale a opté pour Roma, d'Alfonso Cuaron.

Pacificado, réalisé par Paxton Winters, est une histoire de lutte de pouvoir au sein d'un gang dans une favela de Rio de Janeiro, "pacifiée" par la police en raison des Jeux Olympiques de 2016. Coquille d'or, prix du meilleur acteur pour le Brésilien Bukassa Kabengele, prix de la meilleure photographie, il a dominé la compétition, le film a été tourné dans la favela de Morro dos Prazeres, où vit le réalisateur, dans des conditions très difficiles - alternant fusillades et descentes de police - mais avec la complicité des riverains.

En compétition, le festival avait notamment sélectionné les derniers films de Roger Mitchell, Louise Archambault, Alejandro Amenabar et Guillaume Nicloux. Les festivaliers ont pu aussi voir Cuban Network d'Olivier Assayas, Les Misérables de Ladj Ly et Parasite de Bong Joon-ho.

San Sebastian a également honoré avec trois Prix Donostia l'actrice espagnole Penélope Cruz, le réalisateur franco-grec Costa Gavras et l'acteur canadien Donald Sutherland.

Le palmarès

Conque d'or du meilleur film: Pacificado de Paxton Winters
Prix spécial du jury: Proxima d’Alice Winocour
Conque d'argent du meilleur réalisateur: Aitor Arregi, Jon Garaño et Jose Mari Goenaga pour Las trinchera infinita
Conque d'argent de la meilleure actrice: Nina Hoss pour L’audition (Das Vorspiel) d’Ina Weiss ; Greta Fernández pour La hija de un ladrón de Belén Funes
Conque d'argent du meilleur acteur: Bukassa Kabengele pour Pacificado de Paxton Winters
Prix du jury de la meilleure photo: Laura Merians pour Pacificado de Paxton Winters
Prix du jury du meilleur scénario: Luiso Berdejo et Jose Mari Goenaga pour Las trinchera infinita d’Aitor Arregi, Jon Garaño et Jose Mari Goenaga
Prix du nouveau réalisateur: Algunas bestias de Jorge Riquelme
Mention spéciale: Sestra de Svetla Tsotsorkova

Prix du public de San Sebastián et de la ville de Donostia: Hors normes d’Olivier Nakache et Éric Toledano

Prix du public du meilleur film européen: Sorry We Missed You de Ken Loach

Prix Horizontes: De nuevo otra vez de Romina Paula
Mention spéciale: La bronca de Diego Vega et Daniel Vega

Prix Zabaltegi-Tabakalera du meilleur long métrage: Ich war zuhause, aber d’Angela Schanelec
Mention spéciale:Les enfants d’Isadora de Damien Manivel

Prix de la Fipresci: Las trinchera infinita d’Aitor Arregi, Jon Garaño et Jose Mari Goenaga

Prix Irizar du meilleur film basque: Las trinchera infinita d’Aitor Arregi, Jon Garaño et Jose Mari Goenaga
Mention spéciale: Glittering Misfits d'Iban del Campo

Prix de la coproduction espagnole: Nuestras madres de César Díaz

Prix TVE un autre regard: Que sea ley de Juan Solanas

Prix TCM de la jeunesse: Las buenas intenciones d’Ana Garcia Blaya

Prix Signis : Rocks de Sarah Gavron
Mention spéciale: Proxima d’Alice Winocour

Prix Sebastiane: Monos d'Alejandro Landes

355: Marion Cotillard s’en va, Fan Bingbing revient et Diane Kruger arrive

Posté par vincy, le 10 juin 2019

Avec le départ de Marion Cotillard, qui préfère tourner le prochain film de Léos Carax, il manquait une femme au casting du thriller 355. Diane Kruger rejoint donc Jessica Chastain (productrice et initiatrice du projet), Lupita Nyong'o et Penelope Cruz. Et l'actrice chinoise Fan Bingbing, ayant réglé tous ses problèmes fiscaux et n'étant plus assignée à résidence dans son pays, peut faire partie du générique, comme prévu l'an dernier.

Lire aussi: Jessica Chastain embarque Marion Cotillard, Penélope Cruz et Lupita Nyong’o dans “355”

Le thriller d'espionnage de Simon Kinberg - scénariste de Mr & Mrs Smith, scénariste des derniers X-Men (et réalisateur de X-Men Dark Phoenix, avec Jessica Chastain) - a commencé ses premières prises de vue en mai. Mais le tournage n'aura vraiment lieu qu'à partir de début juillet à Paris, avant de partir à Londres et au Maroc.

Universal distribuera ce film estimé à 75M$ de budget, où l'on retrouve aussi Sebastian Stan (vu dans Captain America et les Avengers) et Edgar Ramirez (qui retrouve Penelope Cruz, avec qui il partage l'affiche du futur film d'Olivier Assayas) à l'affiche.

355 suit un groupe d'espionnes de différentes agences internationales. Elles doivent collaborer, malgré leurs divergences, conflits et autres méfiances, pour éviter une catastrophe planétaire. Au fil de l'enquête, elles deviennent solidaires et amies et décident de créer leur propre "label", nommé 355.

Ce nom provient de l'un des premiers espions américains, au XVIIIe siècle, qui était en l'occurrence une femme (à l'identité réelle inconnue) et considérée comme la pionnière dans le domaine.

Les 18 qui ont fait 2018

Posté par vincy, le 1 janvier 2019

Juliette Binoche
On l'a vue chez Kawase et Denis, dans les forêts japonaises et dans l'espace. Nommée pour la 10e fois aux César en février, future présidente du jury de la prochaine Berlinale, elle est aux avant-postes de L'affaire du siècle, la pétition pro-écolo qui veut attaquer l'Etat français pour "crime" environnemental contre l'humanité.

Laure Calamy
Vedette incontestable de la série Dix pour cent, elle a brillé en second-rôle dans des films promis aux César, Nos batailles et Mademoiselle de Joncquières, sans oublier son passage dans Roulez jeunesse. Tout terrain, la comédienne, attendue chez Bertuccelli, Hamidi, Triet et Lespert, a été sacrée par un Molière de la comédienne dans un spectacle de théâtre privé pour Le Jeu de l'amour et du hasard.

Timothée Chalamet
En un an, il se sera imposé comme l'étoile montante à Hollywood. Nommé aux Oscars pour Call Me by Your Name, à l'affiche de Lady Bird et Hostiles, deux films chouchoutés par la critique, il a déjà une deuxième nomination consécutive aux Golden Globes avec Un Garçon magnifique (My Beautiful Boy) de Felix Van Groeningen, qui sort en février. Depuis il a enchainé The King de David Michôd pour Netflix, The French Dispatch de Wes Anderson, Les Quatre Filles du docteur March de Greta Gerwig et prépare Dune de Denis Villeneuve.

Bradley Cooper
Difficile d'échapper à cette star francophone cette année. Il est toujours la voix de Rocket Raccoon dans Avengers, qu'on retrouvera en mai pour le final. Il a aussi retrouvé Clint Eastwood avec La Mule, sorti en fin d'année aux USA et joli succès au box office. Mais c'est évidemment avec A Star Is Born qu'il a marqué les esprits: Il en est l'acteur principal et le producteur, avec Eastwood. Il en est surtout le réalisateur. Son premier film a révélé Lady Gaga en actrice, récolté 5 nominations aux Golden Globes, et amassé près de 400M$ de recettes dans le monde.

Penélope Cruz
Omniprésente, l'actrice espagnole a enchaîné les promos avec Escobar, Everybody Knows, film d'ouverture de Cannes, la série American Crime Story - Versace qui lui a valu plusieurs nominations, dont une aux prochains Golden Globes. Elle a aussi amené du glamour à Paris en recevant un César d'honneur en février. La Cruz continue sa carrière globe-trotter en passant du nouvel Almodovar, celui à qui elle doit beaucoup, Douleur et Gloire, au nouvel Olivier Assayas, Wasp Network.

Alfonso Cuaron
Un Lion d'or à Venise, de probables nominations aux Oscars. Cuaron est incontestablement l'un des grands cinéastes de ce début de siècle, tant par ses succès passés que par le prestige de son œuvre. Roma a fait l'événement: un film ample, splendide, hors des sentiers battus (noir et blanc, en dialecte mexicain, sans structure narrative classique). Sa diffusion sur Netflix a provoqué le débat de l'année sur la chronologie des médias en Italie, en France, aux Etats-Unis. En se différenciant de la production hollywoodienne par son style et sa diffusion, Roma est, quelque part, le symbole d'une époque en mutation.

Michael B. Jordan
Et si c'était lui la star de demain? On va commencer à le croire. Il est l'un des "héros" du hit de l'année, Black Panther. Il est la tête d'affiche de la suite de Creed, gros succès aux USA en fin d'année, prolongeant ainsi la franchise Rocky avec classe. Il a aussi produit et joué dans Kin le commencement, et foulé le tapis rouge de Cannes avec le remake de Fahrenheit 451, téléfilm HBO. Michael B. Jordan enchaîne les projets pour le cinéma et la télévision, acteur comme producteur. Last but not least, il est apparu dans le clip de Family Feud de Jay-Z et Beyoncé.

Wanuri Kahiu
La réalisatrice kényane de Rafiki a été la première de son pays à être sélectionnée à Cannes. Le film, une histoire d'amour entre deux femmes de Nairobi, est aussi l'un des rares du continent africain à être distribué en France cette année (et aux USA l'année prochaine). La cinéaste montre ainsi que le cinéma africain peut exister et s'exporter. Il a surtout été au cœur de l'actu avec un gouvernement, pourtant co-financeur du film, qui l'a censuré, symbolisant ainsi deux phénomènes de sociétés remarqués là-bas ou ailleurs: l'homophobie et l'atteinte à la liberté d'expression.

Hirokazu Kore-eda
Une Palme d'or à Cannes, c'est le sacre suprême pour ce réalisateur adoré plus souvent à l'extérieur de son pays. Une affaire de famille a fait consensus: gros succès au Japon, mais aussi en Chine. Il n'y a bien que le premier ministre, Shinzo Abe, qui n'a pas apprécié cette observation des exclus de la société nippone. Cela ne l'empêchera pas d'être l'un des favoris aux Oscars. San Sebastian lui a décerné un prix honorifique pour son œuvre. Et depuis, le réalisateur japonais a tourné en France l'un des films qui fera l'événement de l'année 2019, La vérité, avec Deneuve, Binoche et Hawke.

Vincent Lacoste
Impossible de passer à côté de l'acteur français cette année. Il a été jeune homo provincial dans Plaire, aimer et courir vite, en compétition à Cannes et Prix Louis-Delluc. Il fut étudiant déterminé en médecine dans Première année, un des films millionnaires en entrée en France. Et puis on l'a vu, différemment, touchant et mélancolique, dans Amanda, Grand prix du festival de Tokyo, où il affrontait les conséquences d'un attentat avec sa jeune nièce. Lacoste a définitivement changé de statut cette année, gagnant ses gallons d'acteur dramatique.

Gilles Lellouche
Mieux que Cassel et Canet, la star du cinéma français cette année fut Lellouche. On passera sur l'échec de L'amour est une fête, pourtant pas mauvais. Son année a débuté avec une nomination aux César, sa troisième seulement, pour Le sens de la fête. Elle se termine avec le joli succès de Pupille, où il continue de dévoiler une facette plus sensible. Mais c'est évidemment avec sa réalisation, 14 ans après son premier film, Le grand bain, qu'il laisse une empreinte dans le cinéma français: hors-compétition à Cannes, où il a été chaleureusement accueilli, il a enregistré 4,2 millions d'entrées, se classant 3e des films français de l'année, devant Taxi 5!

Thomas Lilti
Première année est son troisième hit d'affilée, et son troisième film sur le milieu médical. Il conforte ainsi son style, mélange de récit documenté et de comédie dramatique autour de personnages passionnés et dépassés. Paradoxalement, c'est pourtant avec la série télévisée Hippocrate, déclinée de son deuxième film éponyme sorti en 2014, avec Vincent Lacoste, qu'il a frappé le plus fort. La série Hippocrate, sur Canal +, est sans doute la plus belle réussite française dans ce format. Toujours en explorant les urgences, réas et autres services hospitaliers à travers un groupe de quatre internes, il pose un regard lucide et acide sur le système de santé. Brillant.

Félix Maritaud
L'espoir masculin de l'année. Avec sa belle gueule, son air farouche, ses tatouages, le comédien révélé il y a un an avec 120 battements par minute, s'est installé dans le paysage cinématographique "arty". Prix Louis Roederer de la révélation au Festival de Cannes et Valois de l'acteur au Festival du film francophone d'Angoulême, il a séduit par son charisme et son magnétisme dans Sauvage de Camille Vidal-Naquet. Il était aussi à Cannes, dans un petit rôle, avec Un couteau dans le cœur de Yann Gonzalez. Toujours enfermé dans les personnages gays, un peu marginaux, un peu en perdition, il a aussi porté la fiction d'Arte, Jonas de Christophe Charrier. On l'a enfin vu dans quatre courts. Une année bien remplie.

Marvel
Grand triomphateur de la saison, humiliant Star Wars, Pixar et autres marques de la galaxie Disney ou tout simplement du cosmos hollywoodien. Les super-héros ne sont pas prêts de mourir. Rien qu'aux USA, Black Panther et Avengers: Infinity War sont devenus les deux films Marvel les plus prospères du box office avec respectivement 700M$ et 680M$. Au BO américain, les deux films dominent l'année, mais Deadpool 2 (320M$) et Venom (215M$) se classent dans le Top 10 également. Et n'oublions pas le carton du film animé Spider-Man: Into The Spider-Verse (New Generation) qui file vers les 100M$ et une nomination aux Oscars. Ces 5 films ont récolté 5,2 milliards de dollars dans le monde. Une domination quasi sans partage qui se double, cette année, de bonnes critiques et même d'éloges pour ses audaces concernant Black Panther et le Spider-Man animé.

Netflix
Impossible de passer à côté de la plateforme de streaming cette année. D'un côté, elle cartonne en nombre d'abonnés (140 millions). De l'autre, elle donne une force de frappe aux séries (La casa del papel, Bodyguard, The Crown, Maniac, Stranger Things, OITNB, Mindhunter...) qui les rendent aussi bien cultes que populaires, lançant de nouvelles stars par la même occasion. Ses documentaires sont plébiscités par la critique et cités dans les palmarès. Désormais c'est le long métrage qui est la nouvelle ambition : des prix à foison à Venise, de possibles nominations aux Oscars à venir, Netflix est déjà le deuxième pourvoyeur de nominations aux Golden Globes. Reste à savoir si Cannes va passer à côté de noms prestigieux que la plateforme achète à prix d'or...

Hong Sang-soo
A 58 ans, le cinéaste sud-coréen n'arrête plus de tourner. Variations sur le même thème, et même sur le même "t'aime". On a pu ainsi voir Seule sur la plage la nuit, prix d'interprétation féminine pour sa muse Kim Min-hee à Berlin en 2017, La Caméra de Claire, avec Isabelle Huppert, et Grass, le plus abouti de tous, tout aussi romantique et existentialiste que les autres. Et c'est sans compter la rétrospective qui lui a été consacré à Bruxelles et Hotel by the River, qui lui a valu cet été le prix du meilleur acteur à Locarno pour Joo-Bong Ki, et trois prix, dont celui du meilleur film, au festival de Gijon. Tranquillement, il créé une œuvre "monstre" de films plus ou moins courts, pas si spontanés. Une respiration continuelle où chaque battement de cœur devient un petit bijou.

Steven Spielberg
40 ans après sa première nomination à l'Oscar du meilleur réalisateur, l'homme le plus puissant d'Hollywood et l'un des rares producteur-réalisateur star du cinéma est toujours au top. Après l'échec du Bon gros géant, il a su rebondir deux fois. Avec un drame politique, Pentagon Papers, sorti en janvier: nommé à l'Oscar du meilleur film, succès au box office (1,3 million d'entrées en France, 165M$ dans le monde). Avec un divertissement régressif et futuriste merveilleux, Ready Player One, triomphe en salles (2,2 millions d'entrées en France, 582M$ dans le monde). Spielberg est toujours un roi. Comme producteur, il sait que Bumblebee ne sera pas un carton, mais il peut compter sur la franchise Jurassic née il y a 25 ans, avec un nouvel opus plus que rentable (1,3 milliard de $ dans le monde). Le vétéran se porte bien et prépare une nouvelle version de West Side Story.

Les premières images du nouvel Almodovar en cadeau de Noël

Posté par vincy, le 24 décembre 2018

Ce sera l'un des événements de l'année 2019. Le nouveau film de Pedro Almodovar, tourné cet été. Douleur et Gloire rassemble Antonio Banderas, Asier Etxeandía, Leonardo Sbaraglia, Nora Navas, Julieta Serrano, César Vicente, Asier Flores, en plus de la participation exceptionnelle de Penélope Cruz.

Le film raconte une série de retrouvailles après plusieurs décennies, certaines en chair et en os, d’autres par le souvenir, dans la vie d’un réalisateur en souffrance. Premières amours, les suivantes, la mère, la mort, des acteurs avec qui il a travaillé, les années 60, les années 80 et le présent. L’impossibilité de séparer création et vie privée. Et le vide, l’insondable vide face à l’incapacité de continuer à tourner.

Les premières photos ont été envoyées à la presse aujourd'hui. Un beau cadeau de noël, non?

Penelope Cruz, Edgar Ramirez et Gael Garcia Bernal chez Olivier Assayas

Posté par vincy, le 7 septembre 2018

Edgar Ramirez, Penelope Cruz, Wagner Moura et Gael Garcia Bernal seront à l'affiche du film d'espionnage Wasp Network.

Olivier Assayas réalisera ce film, qu'il a écrit à partir du livre de l'écrivain brésilien Fernando Morais, Os Últimos Soldados da guerra fria (inédit en France).

Le réseau Wasp a été constitué par le gouvernement cubain dans les années 1980 et 1990 pour infiltrer les organisations opposées à Fidel Castro aux Etats-Unis. Le livre, paru en 2011, raconte notamment l'histoire de 14 espions cubains, et la traque des autorités américaines pour les mettre à jour. Cinq d'entre eux ont été jugées et emprisonnées pour espionnage et meurtre.

Olivier Assayas vient de présenter Doubles vies à Venise, en compétition, avec Juliette Binoche, Guillaume Canet, Pascal Greggory, Nora Hamzawi, Vncent Macaigne et Christa Théret. Le film sortira le 16 janvier 2019 en France.

Le casting hispanophone est sans aucun doute l'un des plus hype du moment. Penelope Cruz, récemment à l'affiche de Everybody Knows de Asghar Farhadi et du Crime de l'Orient-express de Kenneth Branagh, vient de tourner Dolor y Gloria de Pedro Almodovar.

Edgar Ramirez est attendu dans La quietud de Pablo Trapero et Love Child de Todd Solondz. Il a déjà eu Penelope Cruz comme partenaire dans le téléfilm Versace, diffusé au printemps.

De son côté, Wagner Moura, qui incarnait Pablo Escobar dans les deux premières saisons de Narcos, a été vu dans Troupe d'élite, Avril brisé, Elysium, Favelas et Carandiru. Il vient de réaliser son premier

Enfin, Gael Garcia Bernal était à l'affiche en janvier de Si tu voyais son coeur et a fait sensation à Berlin avec Museum. Il vient de finir de tourner la dernière saison de la série Mozart in the Jungle. Il tourne actuellement Ema, le nouveau film de Pablo Larrain.

Jessica Chastain embarque Marion Cotillard, Penélope Cruz et Lupita Nyong’o dans “355”

Posté par wyzman, le 1 mai 2018

Les fans de films d'espionnage vont être ravis ! Le webzine Deadline vient de révéler que Simon Kinberg réalisera 355, le premier volet de ce qui pourrait devenir une franchise portée par Jessica Chastain, Marion Cotillard, Penélope Cruz, Lupita Nyong'o mais également Fan Bingbing.

Rendez-vous sur la Croisette

355 est d'ores et déjà annoncé comme un thriller d'action décalé et audacieux qui a pour ambition de dépoussiérer un genre aujourd'hui bouché par les franchises James Bond, Mission : Impossible ou encore Jason Bourne. Entièrement pitché par Jessica Chastain, 355 sera le second long-métrage de Simon Kinberg. Ce scénariste anglais est en effet en train d'achever la post-production de X-Men : Dark Phoenix, dont la sortie a récemment été décalée au 13 février 2019. C'est d'ailleurs sur le tournage du blockbuster que Jessica Chastain et lui ont fait connaissance et ont commencé à évoquer une future nouvelle collaboration.

A quelques jours du coup d'envoi du 71e Festival de Cannes, Deadline révèle également que les cinq actrices mentionnées plus haut ainsi que le réalisateur seront présents la semaine prochaine à l'hôtel Le Majestic pour présenter 355 à des acheteurs internationaux. Jessica Chastain et Simon Kinberg devraient produire le film via leur société respective, Freckle Films et Kinberg Genre. (Bien qu'il soit trop tôt pour affirmer que cela est lié, nous vous rappelons que toutes les actrices représentent une ou plusieurs marques du groupe L'Oréal.)

Un film féminin

Au moment d'expliquer son désir de porter sur grand écran ce film all-star female, Jessica Chastain déclare : "J'ai eu tellement de plaisir à travailler sur La Couleur des sentiments que j'ai toujours voulu faire un autre film féminin. J'adore les Jason Bourne, les Mission: Impossible, et je me demandais pourquoi, à l'exception de Charlie's Angels, il n'y avait pas eu de véritable film d'espionnage-action-thriller féminin. C'est ce qui a tout déclenché, avec l'idée de caster des actrices du monde entier pour en faire un projet international. J'ai réalisé l'incroyable liberté de création que nous aurions avec cela. J'ai apporté l'idée à Simon, je lui ai parlé des actrices auxquelles je pensais et il était si gentil. Il a dit: 'Je veux le faire avec vous.'"

Elle poursuit : "Puis j'ai appelé toutes les actrices, je leur ai dit ce à quoi je pensais et que je voulais que ce soit un processus de collaboration, et comment nous allions toutes créer cela ensemble. La seule chose qui nous a semblé important, c'est que nous nous retrouvions tous à Cannes, car ce serait le début de notre voyage ensemble. Toutes les actrices que j'ai appelées ont dit oui, au téléphone. Elles se sont engagés à Cannes et à tout. Jusqu'à présent, cela a été un processus très facile."

Penélope Cruz et Antonio Banderas retournent chez Pedro Almodovar

Posté par vincy, le 17 avril 2018

Le prochain film de Pedro Almodovar, Dolor y Gloria, qui se tournera cet été, va réunir, de nouveau, Antonio Banderas et Penélope Cruz. Ils ont déjà joué ensemble pour Almodovar dans la séquence d'ouverture des Amants passagers. Mais évidemment ce sont aussi deux des acteurs fidèles du réalisateur. Depuis Le Labyrinthe des passions en 1982, Banderas a tourné 7 films pour le cinéaste espagnol. Il lui doit sa notoriété internationale, tout comme l'actrice. Cruz, depuis En chair et en os en 1997, a joué cinq fois pour le réalisateur.

Au générique, on retrouvera également Asier Etxeandia (la série Velvet, La novia) et une fidèle du réalisateur, Julieta Serrano, qui jouait, notamment, Lucia dans Femmes au borde de la crise de nerfs et Alma dans Attache-moi!.

Dolor y Gloria sera un film "masculin". Ce sont les deux acteurs qui porteront les rôles principaux. L'histoire tourne autour de la création, cinématographique et théâtrale, et de la difficulté de séparer cette création de la vie privée. Le scénario s'annonce ambitieux. dans son communiqué, Almodovar affirme qu'il traitera des premiers amours, de la maternité, de la mortalité, du vide et de l'incapacité à réaliser des films, des liens entre un acteur et un réalisateur, le tout dans un spectre s'étalant des années 1960 à aujourd'hui, avec une série de rencontres et des allers-retours dans le temps.

Le 21e film d'Almodovar sera-t-il le plus autobiographique?

Penélope Cruz, à l'affiche demain de Escobar, fera l'ouverture du festival de Cannes le 9 mai avec Everybody Knows d'Asghar Farhadi. Elle devrait aussi tourner le prochain film de Todd Solondz, Love Child. Antonio Banderas vient de terminer le tournage de Life itself de Dan Fogelman et sera au générique de The Voyage of Doctor Dolittle, l'an prochain.

Everybody Knows d’Asghar Farhadi en ouverture de Cannes

Posté par vincy, le 4 avril 2018



[Mise à jour le 5 avril]
Le film "espagnol" d'Asghar Farhadi, Everybody Knows, fera l'ouverture du Festival de Cannes le 8 mai prochain selon le magazine professionnel Variety dans un article daté du 4 avril. Le Festival a confirmé l'information le 5 avril dans la matinée. Le film, qui sera en Compétition, sortira le 9 mai, lendemain de l'ouverture donc, dans les salles françaises.

Produit et distribué par Memento Films, qui devrait monter les marches avec le prochain film de Nuri Bilge Ceylan (The Wild pear Tree), le nouveau Farhadi met en scène le trio hispanophone le plus hot des années 2000: Penelope Cruz, Javier Bardem et Ricardo Darin. C'est la deuxième fois, 14 ans après La mauvaise éducation de Pedro Almodovar, qu'un film en langue espagnol ouvrirait le Festival. Et c'est aussi la première fois qu'un film ni en anglais ni en français ouvre Cannes depuis 2004.

L'histoire suit Laura, qui habite à Buenos Aires et revient dans son village natal en Espagne, avec ses enfants, à l’occasion d’une fête de famille. UUn événement inattendu va bouleverser le cours de leur existence. La famille, ses secrets, ses liens, ses traditions et les choix moraux qu’ils imposent sont au cœur de l’intrigue. Le film a été tourné l'an dernier au nord de Madrid.

Asghar Farhadi, Ours d'or à Berlin (Une séparation) et oscarisé deux fois dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère, est un habitué de la Croisette puisque Le Passé et Le Client, présentés en compétition ont glané plusieurs prix: prix d'interprétation féminine pour Bérénice Bejo pour le premier en 2013, prix d'interprétation masculine pour Shahab Hosseini et prix du meilleur scénario pour Farhadi pour le second. Pour ce nouveau film, le cinéaste s’est entouré de José Luis Alcaine à l’image (collaborateur régulier de Pedro Almodóvar, Carlos Saura ou Bigas Luna), la costumière Sonia Grande (Midnight in Paris de Woody Allen, The Others d’Alejandro Amenábar) et la monteuse iranienne Hayedeh Safiyari qui poursuit sa collaboration avec le réalisateur puisqu’elle a œuvré pour quatre de ses longs métrages, dont les deux films gagnants d’un Oscar.