Deauville way of life: au cœur de la cérémonie de clôture

Posté par cynthia, le 18 septembre 2015

rachelle lefevreOyé oyé cinéphiles alors que Deauville a fermé son rideau samedi dernier en récompensant 99 homes (Grand prix), revenons sur l'envers du décor de cette cérémonie de clôture.

Vêtus de nos plus beaux habits, nous nous sommes rendus à la cérémonie de clôture de la 41e édition du festival du film américain. Si à Cannes les talons sont requis, à Deauville les baskets et autres flip-flops sont à bannir du tapis rouge : une gentille madame devant nous en a fait les frais. Portant des tennis (plutôt jolise), cette dernière s'est fait recaler par les vigiles à peine le pied posé sur le tapis rouge « Je ne peux pas vous laisser entrer comme ça » lui a-t-il dit, navré pour elle. Elle s'en est donc allé loin du CID, la rage au ventre.

Une fois dans la salle et entourés par la population de Deauville et autres people, nous nous sommes délectés du tapis rouge (retranscrit sur le grand écran du CID) et des commentaires des personnes derrière nous.

Avant toutes choses, il faut savoir que le dress code cette année était le "black and white", comme la chanson de Michael Jackson (bon d'accord je sors...). Rachelle Lefèvre, magnifique, est arrivée sur le tapis rouge en dansant dans une longue robe noire ! Nous nous serions bien vu faire un remake du film Love à ses côtés tant elle nous a émoustillé les rétines par sa beauté : et nous ne sommes pas les seuls. À peine a-t-elle foulé le tapis rouge que les commentaires ont fusé derrière nous : "Oh! Elle est magnifique, non mais regarde, elle est belle... mais elle a fait quoi comme film, elle ?" À croire que la beauté suffit amplement comme critère de fanatisme cinématographique.

Après Rachelle Lefèvre et saPatricia Clarkson flamboyante crinière rouge, c'est au tour de Patricia Clarkson de faire son entrée avec un cortège digne d'un président (trois voitures, rien que ça) : "Elle est très musclée et elle ne porte pas de soutien-gorge !" Ouh mais quel œil madame, en effet sa robe est transparente, d'ailleurs l'actrice en rira quelques minutes plus tard dans son discours de remerciements suite à l'hommage qui lui est rendu.

Attention les commentaires continuent: "Mais elle me dit quelque chose, c'est qui ? " demande l'un. "Elle a fait des films !" répond l'autre. Magnifique commentaire, nous applaudissons bien fort cette intervention verbale sans intérêt ! Pour le côté Wikipédia, nous repasserons...

"Tiens, voilà machin, là !" Nous ne serions vous dire qui était machin car nous étions trop occupé à rire. C'est à ce moment-là que Romane Bohringer arrive (c'est fou comme Deauville propose des célébrités aux rabais) vêtu d'un petit bout de tissu doré, pour la classe nous repasserons aussi ! Le rideau se lève enfin après quelques minutes, la cérémonie commence par l'hommage à Patricia Clarkson (émouvant) puis s'enchaîne avec le Prix d'Ornati-Valenti avec un discours long et barbant au point que nous nous sommes crus en cours d'histoire au lycée (nous attendions la sonnerie).

Le reste des prix fût expédié comme une lettre à La poste mais au moins cela a le mérite d'être moins long et chiant que les César. Nous avons adoré les remerciements à la villa Khiel's, qualifiée de ''conviviale'' (nous nous sommes fait recaler deux fois mais sinon tout va bien). Nous avons aussi adoré le vigile devant la scène qui s'est pris pour Jason Statham à mâcher son chewing-gum fortement tout en regardant à droite et à gauche (c'est Deauville pas une base militaire en Irak, il faut se calmer). Cela dit, il nous a bien préparés au film de clôture : Sicario, déjà découvert à Cannes.

C'est donc sur le jeu parfait de l'équipe du film de Denis Villeneuve que cette 41e édition s'est achevée. Nous en garderons un bon souvenir malgré les flops de cette année, tout en restant impatients de revivre une nouvelle cuvée l'année prochaine!

Deauville 2015: Légendes, héros, femmes fortes et même un Vampire parmi les stars invitées

Posté par cynthia, le 29 août 2015

Moins d'une semaine avant le lancement de la 41 ème édition du festival du film américain de Deauville et c'est une pluie de stars est annoncée dans la ville.

Cette année, le festival rendra hommage, en sa présence, au comédien Ian McKellen. Connu par les jeunes pour son rôle de Magnéto dans la saga X-Men et de Gandalf dans la trilogie du Seigneur des anneaux, le comédien s'est imposé sur la scène londonienne comme l'un des meilleurs interprètes shakespeariens de sa génération. Squattant le septième art avec autant de talent, l'acteur compte à son palmarès une cinquante de prix et n'est pas avare quand il s'agit de s'engager pour défendre les droits LGBT. Il a brillé cet été dans les salles art et essai américaines avec Mr. Holmes.

Hommage également à la figure emblématique de la saga Pirate des Caraïbes (il a d'ailleurs annoncé il y a peu qu'il participe au prochain volet) et du Seigneur des anneaux (aussi), Orlando Bloom. L'acteur a su se démarquer de son image de beau gosse en jouant dans des films tel que Zulu, et en continuant d'être une source d'inspiration pour les magazines people. En attendant le prochain Pirates, il a tourné un drame indé, Digging for Fire, avec Rosemary DeWitt et un thriller, Unlocked, avec Noomi Rapace et Michael Douglas.

Le niveau fanatisme girly va atteindre son paroxysme avec Robert Pattinson qui vient présenter, en compagnie de Dane Dehann, Life, le biopic du sexy James Dean. Nous espérons qu'il a préparé sa crème solaire...il a besoin de prendre quelques couleurs. L'ex Vampire de Twilight enchaîne les films depuis un an et demi avec pas moins de sept tournages dans son agenda.

Autres célébrités charismatiques attendues sur le tapis rouge Keanu Reeves pour un hommage mérité, Jake Gyllenhaal (il va faire chaud à Deauville) venu présenter Everest, qui ouvre le Festival de Venise avant de faire l'ouverture de Deauville, ainsi que Tobey Maguire, qui présente Le Prodige ou encore Michael Bay qui recevra un hommage, sans doute pour son nombre d'entrées en salles, parce que si c'est pour son talent, on ne comprend pas.

Trois autres hommages seront rendus: Terrence Malick, amplement légitime, dont le nouveau film Knight of Cups fera son avant-première française, Orson Welles, pour la légende (lire aussi notre actualité du 7 août), et le producteur Lawrence Bender (Pulp Fiction, Kill Bill, Inglourious Basterds).

Et bien ça manque de femmes tout ça, vous ne trouvez pas? Heureusement Patricia Clarkson (La ligne verte, Le Labyrinthe, Shutter Island, Vicky Christina Barcelona, Dogville, Loin du Paradis) recevra un hommage également. Alison Brie viendra présenter sa comédie Jamais entre amis (lire aussi notre article du 14 août), Elisabeth Olsen (The Avengers Age of Ultron) sera également de la partie ainsi que Emily Blunt qui sera là pour promouvoir Sicario, le thriller de Denis Villeneuve en compétition au dernier festival de Cannes, qui fera la clôture du Festival normand (lire aussi notre actualité du 5 août).

Stanley Tucci est un chasseur de stars

Posté par vincy, le 14 août 2009

On connaît davantage Stanley Tucci en second rôle masculin. Bras droit effeminé de Meryl Streep dans Le diable s'habille en Prada ou directeur dans un aéroport dans The Terminal. Il sera bientot à l'affiche de Julie & Julia et The Lovely bones. Récent veuf, le voici boulimique de travail. Il s'apprête à réaliser son cinquième long métrage, The Hunter. Et pour ce film, il a su attirer le gratin d'Hollywood : Pierce Brosnan, Julianne Moore et la fidèle Patricia Clarkson joueront aux aristorcrates new yorkais. Tucci revient à la comédie, qui sera pour l'occasion, produite par Brosnan, Tucci et Steve Buscemi.

Stanley Tucci a déjà réalisé plusieurs films. Des comédies déjantées qui n'ont pas vraiment traversé l'Atlantique - Big Night (1996), avec Liev Schreiber et Isabella Rossellini, The Impostors (1998), avec Alfred Molina, Steve Buscemi et Hope Davis - avant de passer au drame - James Gould's Secret (2000), avec Susan Sarandon, Ian Holm et Patricia Clarkson, et Blind Date, qui sort cet automne. Big Night reste le seul film à avoir séduit critiques et publics.