Paris Cinéma 2011 a séduit 70 000 spectateurs

Posté par vincy, le 22 juillet 2011

Le Festival Paris Cinéma a attiré 70 000 spectateurs, soit 10 000 de plus que l'an dernier.
Dans son communiqué, la Mairie de Paris vante ses bons chiffres : "432 projections et événements ont été proposés au public (soit 84 films de plus qu’en 2010), dans 16 lieux parisiens, pendant 12 jours.
Pour la première année, la diffusion d’un film en avant-première sur DailyMotion (
Fleurs du Mal de David Dusa), a fédéré plus de 10 000 internautes."

Le Festival s'est aussi félicité de l'engouement au Centquatre pour des événements (un ciné-concert original et un Ciné-Karaoké géant suivi d’un bal populaire) qui ont rassemblé plus de 4 000 participants.

Paris Cinéma a fait un triomphe au film de Valérie Donzelli, La guerre est déclarée<:a>, reparti avec trois prix (voir actualité du 13 juillet).

Paris Cinéma 2011 : triple victoire pour La guerre est déclarée de Valérie Donzelli

Posté par kristofy, le 13 juillet 2011

La guerre est déclarée, qui avait cartonné à la semaine de la Critique à Cannes cette année, a été plusieurs fois primé lors du 9ème Festival Paris Cinéma 2011. Certes, cela semblait prévisible mais la surprise est venue du plébiscite général : trois jurys sur quatre du festival ont choisi ce film.

- Prix du Jury: La guerre est déclarée de Valérie Donzelli

- Mention spéciale du Jury : Sur la planche de Leila Kilani

- Prix des Blogueurs: La guerre est déclarée de Valérie Donzelli

- Prix des Etudiants: The Prize de Paula Markovitch

- Prix du Public: La guerre est déclarée de Valérie Donzelli

Le jury des professionnels était composé de Lubna Azabal, Mathieu Demy, Pauline Lefèvre et Gilles Marchand, et de Thierry Jousse qui a d'ailleurs salué une compétition de qualité : « ça a été difficile de départager les films, nous avons eu des discussions passionnées, parfois conflictuelles, mais passionnantes. »

Valérie Donzelli et Jérémie Elkaïm sont partenaires à l’écran et à l’écriture du scénario. Avant ces trois prix, ils avaient déjà remporté le grand prix du dernier Festival Romantique de Cabourg.

La guerre est déclarée raconte la grande histoire d’amour d’un couple dans leur combat face à la maladie de leur enfant. Le film sortira en salles le 31 août sous de bonnes augures pour être un succès à la rentrée voire pour devenir l'un des meilleurs films français de l’année.

Quant aux deux autres lauréats, The prize et Sur la planche, ils abordaient respectivement le quotidien d'une fillette dans l'Argentine dictatoriale des années 70 et celui d'un gang de jeunes filles à Tanger.

Paris Cinéma 2011 : Derrière les murs, avec Laetitia Casta en 3D

Posté par kristofy, le 5 juillet 2011

Le film Derrière les murs s’annonce comme le premier film français réalisé en 3D (hors documentaire et animation) : un suspense où une romancière isolée à la campagne est sujette à des visions et à des cauchemars pendants que le village est troublé par de mystérieuses disparitions de petites filles…

Dans le cadre du Festival Paris Cinéma une avant-première a eu lieu avec la venue d’une partie de l’équipe du film : les deux réalisateurs Julien Lacombe et Pascal Sid, le comédien Jacques Bonaffé et l’actrice Laetitia Casta ont échangés quelques mots avec les spectateurs juste avant qu’ils découvrent leur film avec les lunettes 3D sur le nez.

Pour Jacques Bonaffé "il y a un monde inconnu derrière la 3D, c’est une chose un peu mystérieuse, et ce tournage a été une belle expérience cinématographique".

Laetitia Casta (à droite) est, elle, présente dans quasiment tout les plans du film : "j’ai été complètement immergée par le personnage, ça me touchait, ce qui m’a plu c’est la destruction de cette femme, sa douleur. C’est un personnage féminin complexe qui est très bien écrit. Quand les réalisateurs sont venus vers moi  environ trois semaines après le tournage commençait. Je n’ai pas eu vraiment le temps de me poser la question de la 3D, et tant mieux ce n’est pas si important quand on joue".

Les deux co-réalisateurs Julien Lacombe et Pascal Sid se sont expliqué sur leur choix pour cette technologie : "En fait on n’a pas écrit le scénario pour la 3D, le plus important était avant tout l’histoire racontée et le film fonctionne aussi en 2D traditionnelle. C’est au cours de la préparation que cette possibilité de narration nous a intéressé comme nouveau vecteur d’immersion et d’émotion. Techniquement sur le plateau il y a 2 caméras ensemble dans un seul bloc, c’est donc plus gros que d’habitude. C’est un appareil énorme qui peut être troublant pour les comédiens voir intrusif pour des gros plans, il y a beaucoup moins de place aussi pour l’équipe. Le procédé en lui-même ne révolutionne pas le cinéma mais c’est quelque chose qui est important. On apprécie que la 3D donne du volume aux visages, ça donne un relief qui apporte une sorte d’intimité plus grande avec les personnages".

Le film Derrière les murs veut raconter une histoire intimiste classique avec les codes du film à suspense, sortie en salles le  6 juillet.

Festival Paris Cinéma 2011 se déroule jusqu’au 13 juillet. Après Laetitia, on y verra sa sœur mannequin qui devient elle aussi actrice : Marie-Ange Casta est au générique du nouveau film de Tristan Aurouet Mineurs 27 avec Jean-Hugues Anglade.

Le court métrage dans tous ses états

Posté par MpM, le 3 juillet 2011

Plus besoin de le prouver, Ecran Noir aime le court métrage. Chaque semaine depuis presque un an, nous vous proposons grâce à l'Instant court des films venus de tous les horizons géographiques comme cinématographiques. Du clip au making-off, de la fiction au documentaire, de l'image fixe à l'image animée, tous les courants sont représentés.

En ce début d'été, afin de poursuivre cette exploration du petit format, nous vous indiquons les meilleurs lieux pour visionner des films courts sur grand écran !

Du 4 au 6 juillet 2011, lors des Nuits en or à l’UNESCO

Pour la première fois, l’UNESCO ouvre ses portes à l’Académie des César pour accueillir les "Nuits en or", un panorama des meilleurs courts métrages mondiaux de l’année, tous distingués par les Académies de Cinéma du monde entier (Oscar, Goya, Bafta…)

En tout 41 courts métrages de fiction, d’animation ou documentaires venus de 24 pays, parmi lesquels le fameux Logorama réalisé par le collectif H5, et lauréat non seulement d'un César du meilleur court métrage, mais également d'un Oscar.

Non seulement ces 3 "nuits en or" sont  la possibilité unique de découvrir les grands talents de demain, mais en plus elles sont gratuites et ouvertes à tous dans la limite des places disponibles !

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L'Académie des César à l'UNESCO
125 avenue de Suffren
75007 PARIS
Du 4 au 6  juillet
Séances à 14H30 et 17H00 au Grand Auditorium
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles
Information et programmation sur le site de la manifestation

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Jusqu'au 13 juillet à Paris cinéma

Comme tous les ans, le Festival Paris cinéma réserve une place importante au court métrage auquel plusieurs séances spéciales sont consacrées. On pourra ainsi découvrir l'un des courts métrages primé à Cabourg, J'aurais pu être une pute de Baya Kasmi (samedi 9 au MK2 Bibliothèque), ainsi qu'une sélection de films courts réalisés par Jerzy Skolimowski (dimanche 10 au Nouveau latina).

Mais le clou du festival sera sans aucun doute le programme de courts métrages en 3D relief du samedi 9 (au MK2 Bibliothèque), en présence de leurs jeunes réalisateurs, qui viendront raconter comment ils se sont appropriés les nouvelles technologies 3D sur le format court.

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Paris cinéma
Jusqu'au 13 juillet
Information et programmation sur le site de la manifestation

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Du 5 au 9 juillet, au 34ème Festival du Film Court en Plein Air de Grenoble

Pas besoin d'habiter en Ile de France pour profiter du déferlement estival de films courts, novateurs et inventifs ! A Grenoble, cela fait plus de 30 ans que le Festival du Film court en plein air poursuit son œuvre de découverte autour de ce format court.

Un festival une fois encore totalement gratuit qui propose une compétition, une sélection de films muets italiens datant d'avant la première guerre mondiale, des séances thématiques sur le cinéma africain contemporain et sur le cinéma belge "nouvelle génération", une séance jeunesse, une "nuit blanche" passée à regarder les films sélectionnés par Christophe Taudière, programmateur de l’émission Histoires courtes sur France 2, et bien d'autres événements ludiques, instructifs et conviviaux.

A noter les 5 et 6 juillet, un stage d’analyse de film animé par Jean-Pierre Andrevon lui-même autour du cinéma de science-fiction.

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34ème Festival du Film Court en Plein Air de Grenoble
du 5 au 9 juillet
Information et programmation sur le site de la manifestation

Paris Cinéma 2011 : jury et programmation de la 10e édition

Posté par MpM, le 15 juin 2011

On connaît désormais la composition du jury de la neuvième édition du Festival Paris Cinéma, chargé de récompenser un des huit films de la Compétition internationale.  Ce sont donc les comédiennes Lubna Azabal et Pauline Lefèvre (Voir la mer), l'acteur Mathieu Demy et les réalisateurs Thierry Jousse (Les invisibles) et Gilles Marchand qui auront la lourde charge de distinguer le meilleur de la "création indépendante contemporaine" représentée dans la sélection.

Parmi les films en lice, on retrouve La guerre est déclarée de Valérie Donzelli (qui a fait sensation à Cannes), The prize de Paula Markovitch, présenté en compétition à Berlin, ou encore Sur la planche, le premier long-métrage de fiction de l'ancienne  journaliste indépendante marocaine Leila Kilani, dont les documentaires sur les années de plomb au Maroc ont été très remarqués.

Comme chaque année, la compétition se double par ailleurs de sections thématiques et de rétrospectives. Le cinéma mexicain sera ainsi à l'honneur au travers d'une sélection de plus d'une soixantaine de titres, et des "clins d’œil" seront également consacrés aux cinématographies japonaises et philippines.

Côté hommage, c'est au tour de Jerzy Skolimowsky, Isabella Rossellini, Michael Lonsdale et Gael Garcia Bernal de faire l'objet d'une programmation spéciale.

En outre, on ne compte plus les avant-premières prestigieuses qui font la part belle aux films cannois (Melancholia de Lars von Trier, We need to talk about Kevin de Lynne Ramsay, Et maintenant on va où de Nadine Labaki, Hors Satan de Bruno Dumont, La piel que habito de Pedro Almodovar...) et aux grosses sorties de l'été (Cars2, Super 8, Les contes de la nuit...).

A noter enfin que c'est Polisse de Maïwenn, tout auréolé de son prix du jury à Cannes qui fera l'ouverture, tandis que Le moine de Dominik Moll, refusé par Cannes, sera présenté en clôture.

A un an de son 10e anniversaire (le cap le plus difficile pour un festival), Paris Cinéma applique donc une nouvelle fois la recette qui a fait son succès en mélangeant cinéma d'auteur et cinéma populaire, œuvres confidentielles inédites et classiques à redécouvrir. Une diversité et une richesse qui attirent chaque année un public varié (et donc toujours plus nombreux),  permettant à la manifestation de s'imposer comme le rendez-vous parisien légitime pour tous les amoureux du 7e art.

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Paris cinéma 2011
Du 2 au 13 juillet 2011
Informations et programme complet sur le site de la manifestation

Cannes 2011 : Les sélections parallèles en VAD pour les professionnels

Posté par vincy, le 21 avril 2011

Grâce à la plateforme Festival Scope, dédiée aux professionnels, les films de la Quinzaine des Réalisateurs, seront disponibles en téléchargement à la demande. Les films de la Semaine de la Critique seront aussi disponible. Les professionnels inscrits (ceux qui ne le sont pas peuvent le faire sur le site) n'auront donc plus à piétiner sur la Croisette en attendant la projection du film.

Frédéric Boyer, le directeur artistique de la Quinzaine des Réalisateurs s'est déclaré "ravi de commencer ce partenariat" et "trouve le concept très intéressant".

Festival Scope proposait déjà les films de Berlin (sections Forum et Panorama), Locarno, Montréal (Festival du nouveau cinéma), Paris (Cinéma du réel, Paris Cinéma), Angers et Venise...

Festival Scope, marque du groupe Moving Scope, est soutenu par le CNC et le plan européen Media. L'équipe rassemble des professionnels européens venus de Celluloid Dreams, MK2, Wild Bunch, ... Créée en 2010, la société, présidée par Alessandro Raja, est basée à Paris.

8e Paris Cinéma : Et au milieu des films coule une Rivière

Posté par Claire Fayau, le 15 juillet 2010

dooman river riviere tumenCette 8e édition de Paris Cinéma a connu un  franc succès avec 60 000 spectateurs .

Il faut dire que le festival commençait fort avec la soirée d'ouverture de Paris Cinéma avec Woody Allen himself  venu présenter son dernier film  Vous allez rencontrer  un bel et sombre inconnu, aux côtés de Charlotte Rampling, Présidente du festival, et de Bertrand Delanoë.

Parmi les temps forts  du festival les rencontres avec les invité d'honneur Jane Fonda (la marraine du festival ), Eugène Green (voir notre entrevue), M. Night Shyamalan et Louis Garrel, qui ont fait salle comble . Si les Master class étaient complètes , il était aussi possible de voir certains films présentés par les invités d'honneur.

Mention spéciale à Jane Fonda, vive, drôle et intéressante, qui tourne actuellement en France une comédie (voir actualité du 9 juillet) où Pierre Richard joue son mari, ce qui semble la réjouir au plus haut point.

Paris cinéma , c'est aussi l'occasion de voir des films en  avant- premières  (en  2D ou 3D) : Tamara Drewe (déjà présenté au festival de Cannes , Le dernier Maître de l'air ( présenté en 3D avec l'équipe du film ), Be bad, L'Age de raison  et Toy Story 3.

Cette année, le cinéma japonais, avec plus de 110 films projetés, fut mis à l'honneur : artistes invités (Koji Wakamatsu, Shinji Aoyama, Rinko Kikuchi, Shinobu Terajima.) ou films chocs comme United Red Army ou  plus drôles comme  Sawako decides.

La Nuit du Cinéma, qui se tenait pour la première fois au Forum des images, a permis aux noctambules de découvrir des films divers et variés  (érotiques de Joe Sarno , Ozploitation ... ).

En  plus des films programmés, le festival a organisé  des évènements en dehors des salles de cinéma : une Brocante cinéma sur le parvis du  MK2 Bibliothèque, un peu contrariée par la grève survenue le samedi au multiplexe ; des randonnées à thème dans Paris  traversées "côté coeur" et "côté  jardins" ; et une Fête de clôture au CENTQUATRE, (avec un Ciné-Karaoké géant suivi d'un grand bal populaire).

On pouvait aussi choisir de passer la clôture... au cinéma, par exemple  à la Filmothèque pour écouter Alain Riou  nous relater On achève bien les chevaux.

Dans le cadre de la Compétition internationale,  huit longs métrages venus du  monde entier ont été sélectionnés. De ce melting pot filmique, le jury (composé de Valérie Donzelli, Tom Novembre, Eric Reinhardt, Elisa Sednaoui et Elia Suleiman) a choisi de récompenser La Rivière Tumen (Dooman  river) de Zhang Lu (photo).

Le Palmarès

Prix du  jury  : La Rivière Tumen de Zhang Lu (Corée du Sud) - Sortie en salles le 25 août
Prix du Public : Cleveland contre Wall Street de Jean-Stéphane Bron (Suisse) - Sortie en salles le 18 août
Prix des Étudiants  : La Rivière Tumen de Zhang Lu (Corée du Sud) - Sortie en salles le 25 août
Prix des Blogueurs  :  Le Braqueur de Benjamin Heisenberg (Allemagne)

Jane Fonda revient tourner en France

Posté par vincy, le 9 juillet 2010

Avec Jodie Foster, Jane Fonda est l'une des rares stars hollywoodiennes à avoir tourné en France, avec des cinéastes français. Mais, tout comme elle fut absente durant 12 ans des grands écrans, elle n'avait pas tourné depuis longtemps en France. Pour être exact depuis 1972, avec Tout va bien, de Jean-Luc Godard. Inoubliable Barbarella, de son compagnon d'alors Roger Vadim, elle avait aussi joué dans deux autres de ses films : La curée et La ronde. Fonda avait été remarquée dans Les félins (René Clément) en 1964, à ses débuts.

Elle va donc revenir sur les plateaux français pour une comédie de Stéphane Robelin, Et si on vivait ensemble, où elle incarnera une américaine résidant en France entourée de jeunes étudiants. Le réalisateur n'avait rien tourné depuis Real Movie en 2004.

Jane Fonda est la marraine de Paris Cinéma, qui lui a rendu hommage et propose une rétrospective de ses films.

Le billet de Morgane : Alamar et Mundane History à Paris Cinéma

Posté par Morgane, le 9 juillet 2010

Paris Cinéma continue son petit bonhomme de chemin dans les salles obscures et la compétition révèle petit à petit ses films. J’ai eu pour le moment l’occasion de voir Alamar du mexicain Pedro Gonzales-Rubio et Mundane History de la thaïlandaise Anocha Suwichakornpong.

Ces deux films, fort différents dans leur conception même, ont tout de même un point commun?: celui de la relation entre un père et son fils. Mais si chez Pedro Gonzales-Rubio celle-ci est sublimée, chez Anocha Suwichakornpong elle est absente, inexistante et destructrice. Là où elle est au centre dans Alamar, elle se noie dans un cycle beaucoup plus large et plus grand qu’est celui de la vie dans Mundane History. L’un enchante, l’autre étonne, surprend mais abandonne le spectateur par une construction trop destructurée et qui parait non justifiée.

Et comme Alamar enchante, de par son histoire simple, sa frontière quasi invisible entre fiction et documentaire et ses paysages à couper le souffle, j’ai rencontré le réalisateur pour en savoir un peu plus sur l’origine de ce film et sa construction. Entretien avec Pedro Gonzales-Rubio.

Le billet de Morgane : Paris Cinéma, éclectique et rassembleur

Posté par Morgane, le 6 juillet 2010

Pour moi, ce début de festival Paris Cinéma a été à la fois éclectique et rassembleur. Éclectique car j’ai découvert deux films venus de deux horizons bien distincts, Vibrator, film japonais de Ryuchi Hiroki avec Shinobu Terajima (présente pour l’occasion) et Amore, film italien de Luca Guadagnino avec Tilda Swinton. Rassembleur et universel car, malgré la distance, la différence de cultures et deux visions bien à part de filmer, les deux réalisateurs abordent le même thème, celui de la femme qui renaît, se réveille et se révèle, qui reprend goût à la vie.

De manière très dure et parfois crue, Ryuchi Hiroki suit la route de Rey qui n’a plus goût à rien, se détruit et qui croise la route d’un jeune routier.

Luca Guadagnino, quant à lui, dépeint la bourgeoisie milanaise, s’attachant et sublimant le personnage de la mère, magnifiquement incarné par Tilda Swinton enfermée dans une vie trop étriquée et qui, petit à petit, tentera de s’en extraire.

Deux vies totalement différentes pour deux destins en parallèle. Deux hommages à la femme et à la force de l’amour...