Trois actrices parmi les 50 Français les plus influents dans le classement de Vanity Fair

Posté par vincy, le 21 novembre 2016

Dans son numéro de décembre à paraître mercredi, Vanity Fair révèle son quatrième palmarès des 50 Français les plus "influents" dans le monde, ceux dont le talent rayonne au-delà de nos frontières. 45 d'entre eux sont nouveaux, 27 sont des femmes et 10 ont moins de trente ans.

C'est éclectique, subjectif, ouvert comme le rappelle le directeur du mensuel Michel denisot. On découvre ainsi que le Top 50 2016 est dominé par la chanteuse Christine and the Queens qui succède à Daft Punk, Christine Lagarde et Carlos Ghosn.

Le cinéma est relativement peu représenté. Seules trois actrices se glissent dans ce classement. Marion Cotillard, 5e, "seule véritable star française à avoir enchaîné les rôles aux Etats-Unis" selon le magazine survole les autres. Quoi de plus étonnant pour cette comédienne à l'affiche de blockbusters internationaux comme de films régulièrement sélectionnés voire primés à Cannes. 19e, Isabelle Huppert, qui a de sérieuses chances d'être nommées aux prochains Oscars, profite de son triomphe "au Barbican de Londres avec Phèdre(s)" et de l'effet "sensation dans le sulfureux Elle de Paul Verhoeven". Enfin, plus surprenant, à la 42e place, on retrouve Nora Arnezeder, que "les producteurs anglo-saxons s’arrachent". Certes elle a joué dans Safe House de Daniel Spinosa et dans Maniac de Franck Khalfoun, et elle est au générique de séries TV comme Xanadu, Mozart in the Jungle et Zoo.

Mais on osera émettre quelques doutes si on la compare à Eva Green ou Golshifteh Farahani dans le registre cinéma mondial. Sans oublier Mélanie Laurent, léa Seydoux, Julie Deply ou Clémence Poésy côté actrice. E côté acteurs, Omar Sy, Jean Dujardin, Vincent Cassel restent des comédiens courtisés ou exportables.

Remake : Angélique, Marquise des anges en cours de lifting!

Posté par vincy, le 27 novembre 2012

angelique marquise des anges michele mercier nora arnezederAlors que la crise menace les productions moyennes, que les films à gros budgets ont des difficultés à récolter d'imposantes recettes, le cinéma français, pourtant non dépourvu d'imagination, se lance dans le remake de son patrimoine cultissime... En attendant un jour le crime de lèse-majesté - une nouvelle version de Sissi - voici celui d'Angélique, marquise des anges.

Le tournage va débuter sous la direction du spécialiste de la série Z Ariel Zeitoun (Le nombril du monde, XXL, Bimboland, Yamakazi), selon Le Parisien. Angélique sera interprétée par Nora Arnezeder, icône Guerlain, découverte dans Faubourg 36, vue dans la Croisière, Sécurité rapprochée, Ce que le jour doit à la nuit et bientôt à l'affiche de Maniac. Elle reprend le rôle de l'inoubliable Michèle Mercier.

Face à elle, Gérard Lanvin qui reprend celui de Robert Hossein, Jeoffrey de Peyrac. Sont aussi annoncés Tomer Sisley, Mathieu Kassovitz et Simon Abkarian.

Tout cela coûtera la bagatelle d'un galion, soit 15 millions d'euros. La sortie est prévue dans un an, avec Luc Besson aux finances et Europacorp en distributeurs. Étrangement, le tournage s'effectuera à l'étranger et non pas dans la toute nouvelle Cité du cinéma de Besson. Un comble.

Si le film est un succès, comme pour le film original, les suites sont dans les tuyaux, déjà écrites.

Angélique, Marquise des Anges est sorti fin 1964. Le film réalisé par Bernard Borderie, adapté de l'oeuvre d'Anne et Serge Golon, avait séduit près de 3 millions de spectateurs en France, avant d'être vu et revu par des millions de téléspectateurs. Quatre films ont suivi de 1965 à 1968 : Merveilleuse Angélique, Angélique et le Roy, Indomptable Angélique et Angélique et le Sultan. Au total, la franchise a attiré 11 millions de Français dans les salles. La série littéraire comprend 14 romans!

Les Etoiles d’or ne vexent personne…

Posté par vincy, le 9 février 2009

Personne n'a été oublié au Palmarès des 12e Etoiles d'or (voir aussi l'actualité d'hier). Cependant, chaque vote semble assez cohérent et nous paraîtrait même comme un palmarès idéal pour le cinéma français en 2008.

Meilleur film : Entre les murs ; Meilleur réalisateur : Arnaud Desplechin (Un conte de noël) ; Meilleur scénario : Le premier jour du reste de ta vie

Meilleurs premiers films ex-aequo : Versailles et L'Apprenti ; Meilleur documentaire : Les plages d'Agnès

Meilleur premier rôle féminin : Yolande Moreau (Séraphine) ; Meilleur premier rôle masculin : Vincent Cassel (Mesrine) ; Révélation féminine : Nora Arnezeder (Faubourg 36) ; Révélation masculine : Tomer Sisley (Largo Winch)

Meilleur compositeur de musique originale de film : Reinhardt Wagner (Faubourg 36)

Meilleur producteur : Carole Scotta et Caroline Benjo (Haut et court) ; Meilleur distributeur : François Ivernel (Pathé)

14e Cérémonie des Lumières : le cinéma francophone sous les projecteurs

Posté par MpM, le 20 janvier 2009

Jeanne Balibar et Laurent CantetHollywood a ses Golden Globes, Paris a ses Lumières. Pour entamer la saison des récompenses cinématographiques 2009, les journalistes étrangers en poste dans la capitale remettaient lundi 19 janvier les 14e Prix Lumières du cinéma francophone. Sous la présidence de l’actrice Jeanne Balibar (ci-contre avec Laurent Cantet), ravissante et pleine d’humour, la cérémonie s’est déroulée dans une ambiance particulièrement décontractée en présence d’un parterre de stars. Emmanuelle Devos, Bruno Todeschini,  Sophie Guillemin, Elodie Bouchez ou encore Jonathan Zaccaï ont ainsi défilé sur scène pour remettre les fameuses "panthères d’or" qui, d’après Vincent Cassel, ressembleraient plutôt à des jaguars...  De son côté, la journaliste Estelle Martin (TV5 Monde) a fait face avec amusement et naturel aux inévitables contretemps, des  élèves d’Entre les murs qui ne voulaient plus quitter le buffet du cocktail aux photographes qui n’en finissaient plus de shooter Anna Mouglalis ou Nora Arnezeder.  Qui a dit que ce genre de cérémonie est forcément ennuyeuse et guindée ?!

SéraphinePour ce qui est des récompenses en elles-mêmes, peu de surprises. Laurent Cantet a logiquement reçu le Prix du meilleur film (ainsi que celui du Public mondial TV5Monde) pour Entre les murs, Yolande Moreau (ici avec Bruno Todeschini) a été sacrée meilleure actrice pour Séraphine de Martin Provost et Vincent Cassel (ci-dessous avec Emmanuelle Devos) meilleur acteur pour le diptyque Mesrine par Jean-François Richet. On retrouvera probablement les mêmes noms aux Etoiles d’or (les prix de la presse française) le 9 février prochain (ils sont tous les trois dans la liste des finalistes) et dans les nominations aux César qui seront annoncées à la fin du mois.

Vincent Cassel et Emmanuelle DevosPeut-être plus inattendu, c’est François Dupeyron (ci-dessous avec Elodie Bouchez) qui obtient le titre de meilleur réalisateur pour Aide-toi, le ciel t’aidera,(devant Laurent Cantet, Arnaud Desplechin, Martin Provost et Jean-François Richet) et Samuel Benchetrit (J’ai toujours rêvé d’être un gangster) celui de meilleur scénariste. Les Lumières des meilleurs espoirs sont quant à eux allés à Nora Arnezeder (Faubourg 36 de Christophe Barratier), qui bat la grande favorite Léa Seydoux (La Belle Personne de Christophe Honoré), et à Mohamed Bouchaïb (Mascarades de Lyes Salem). Enfin, les frères Dardenne remportent le prix du Meilleur film francophone (hors de France) pour Le silence de Lorna (face à Faro, la reine des eaux de Salif Traoré, Rumba de Dominique Abel, Fiona Gordon, Bruno Romy, Home d’Ursula Meïer et Johnny Mad Dog de Jean-Stéphane Sauvaire ), la "classe la plus célèbre de France" bénéficie d’une François Dupeyronnomination spéciale pour Entre les murs et Agnès Godard (directrice de la photographie de Claire Denis, Catherine Corsini, Noémie Lvovsky….) est distinguée par le Prix spécial de la Commission supérieure technique de l’image et du son pour l’ensemble de son œuvre.

La soirée a également été l’occasion de regarder vers le passé, avec des hommages à deux grands disparus du cinéma français, Claude Berri et Guillaume Depardieu, et vers l’avenir, avec la projection de deux courts métrages : On the train de Barnabas Toth et Toi que j’eusse aimée d’Emmanuel Broussouloux.

 Crédit photo : Régis d'Audeville.