Daily Cannes: une leçon de cinéma, un style punk et un tuto make-up

Posté par cynthia, le 21 mai 2017


L'événement du jour était la diffusion du film de John Cameron Mitchell, How to talk to girls at parties Présenté hors compétition, il s'agit du premier film de science-fiction punk à être présenté à Cannes. La montée des marches fût d'ailleurs punky/rock à souhait et la belle complicité entre Nicole Kidman et Elle Fanning nous a enchantés.

De toute façon même sans Kidman, Elle Fanning aurait fait trembler la Croisette tant l'actrice est apparue sublime, majestueuse, talentueuse, charismatique (fangirling ça suffit) belle (bon encore un peu) et lumineuse. L'Américaine n'en est pas à sa première montée des marches puisque l'année dernière elle avait montré son joli minois pour The Neon Demon de Nicolas Winding Refn.

Clint Eastwood et sa leçon de cinéma
Autre événement de la journée, le légendaire Clint Eastwood est arrivé au Palais des Festivals pour présenter son film restauré Impitoyable et donner, en prime, une leçon de cinéma. Un tonnerre d’applaudissements et une fan légèrement sous LSD qui hurlait Cliiiiiiint, Cliiiiiint Cliiiiiint» ont accompagné l'arrivée du réalisateur de Gran Torino qui a offert un moment de pur émotion.

Rappelons que la filmographie du cinéaste n’a cessé d'enrichir l’histoire du Festival ces trois dernières décennies. En 1985, il est sélectionné pour la première fois en compétition pour Pale Rider. Suivront par la suite, Bird en 1988, White Hunter et Black Heart en 1990, Absolute Power en 1997, Mystic River en 2003 et L'échange en 2008 pour lequel il reçoit le prix spécial de la 61e édition. N'oublions pas qu'il a été également président du jury en 1994 et qu'il a remis la Palme d'honneur à Manoel de Oliveira en 2008. Eastwood a, enfin, reçu, lui-même, une Palme d'honneur en 2009.

L'acteur-producteur-musicien-réalisateur a confié son amour pour le Western en expliquant qu'à son époque tous les enfants rêvaient de monter à cheval et/ou de jouer dans un film du genre. "Enfant, j’adorais déjà les westerns. Mes idoles à l’époque? Gary Cooper, James Stewart, John Wayne…" avoue-t-il.

Ils sont fous ces Français?

Au niveau de la réalisation, Clint Eastwood explique que "Le cinéma est complètement émotionnel, absolument pas intellectuel. Un exemple: j’aime jouer au golf mais je ne veux pas qu’on m’impose de jouer au golf. C’est pareil avec la réalisation." Il affirme aussi son indépendance à Hollywood.
Pendant plus d'une heure, il a partagé les anecdotes de sa jeunesse cinématographique mais aussi ses aventures en tant que cinéaste: "J’aime faire un premier essai et voir ce qui se passe sur le visage de mes acteurs. Si ça fonctionne dès la première prise, tout le monde est pris dans cette dynamique positive, et c’est très bénéfique pour la suite du tournage."

Eastwood aime tellement la France qu'il a prévu de faire un film sur les attentats survenus dans le pays, et plus particulièrement celui qui a touché le Thalys: "On vit une époque très bizarre... très étrange. Je joue un peu avec cette idée en ce moment." Et lorsqu'on lui demande pourquoi les Français l'aiment autant, il répond avec désinvolture: "Ils sont fous!"

Il termine cette belle rencontre avec le public par une phrase sur sa condition de vie: "Il ne faut pas réfléchir et juste vivre l'instant présent "

Le tweet du jour
On vous l'accorde ce n'est pas un tweet mais lorsque Elle Fanning, nouvelle ambassadrice de L'Oréal Paris, offre un tuto make up sur son Instagram, on dit un grand OUI!

Cannes 2017: Nos retrouvailles avec John Cameron Mitchell

Posté par vincy, le 21 mai 2017

11 ans que John Cameron Mitchell n'est pas venu fouler les marches cannoises. Certes, l'acteur-auteur-réalisateur est très rare. Pas un seul long métrage depuis Rabbit Hole en 2010. Le film avait révélé Miles Teller et donné l'un des plus beaux rôles à Nicole Kidman. Kidman, justement, est à l'affiche de son nouveau film, How To Talk to Girls at Parties, présenté hors compétition lors de cette 70e édition cannoise. John Cameron Mitchell est à sa place cette année: Cannes a rarement été aussi gay-friendly avec une forte présence de cinéastes ou films gays (Almodovar, Haynes, Téchiné et Nos années folles, 120 battements par minute).

JCM se souvient sans doute de son passage sur la Croisette. C'était avec Shortbus, en séance de minuit. Orgiaque et sexuel, ce décryptage analytique et sensuel des comportements amoureux et attirances charnelles, tous genres et toutes tentations confondues, avait remué les festivaliers. Film culte, Shortbus avait la force d'un film sulfureux, filmé comme une comédie de mœurs classique, banalisant ainsi ce qui aurait pu être subversif voire choquant pour certains.

Quand Cannes sélectionne Shortbus, JCM n'est pas un inconnu. Cinq avant on l'avait découvert au cinéma dans Hedwig and the Angry Inch, où il était tout à la fois acteur, scénariste, réalisateur. Le comédien fut nommé aux Golden Globes, le réalisateur fut couronné par un Teddy Award au Festival de Berlin, trois prix (Grand prix, prix de la critique, prix CinéLive) à Deauville, sacré à Sundance avec le prix de la mise en scène et le prix du public.

Pourtant l'artiste de 54 ans, à l'allure d'éternel jeune homme, a du surmonter pas mal d'obstacles pour en arriver là. Fils de militaire, à l'éducation catho assez stricte, il a transgressé un à un tous les tabous qui l'empêchaient de s'épanouir. Son premier rôle sur scène, à l'age de 11 ans, était la Vierge Marie dans un musical sur la nativité. Très vite, il a aimé la scène. A 22 ans, il décroche son premier rôle pro dans une comédie musicale. Rapidement, il se fait une jolie réputation dans le milieu théâtral new yorkais. On le croise aussi dans quelques épisodes de séries TV et en acteur auditionnant pour un film porno dans Girl 6 de Spike Lee. On l'entend donner sa voix à un kangourou dans une pub pour des cookies. Il est même du casting d'une sitcom (Party Girl). Faut bien remplir le frigo.

Sa vie change en 1998 lorsqu'il écrit une comédie musicale off-Broadway, sur une vedette de rock transsexuelle est-allemande poursuivant son ex-amant parce qu'il plagie ses chansons. Il fera d'Hedwig un phénomène de la scène new yorkaise (qui sera remonté plusieurs fois ces vingt dernières années, dont la dernière version, avec Neil Patrick Harris a remporté 4 Tony Awards) et qu'il adaptera au cinéma. John Cameron Mitchell est Hedwig.

Définitivement le plus queer des cinéastes américains, il s'aventure aussi dans le clip vidéo pour les discos-pop Scissor Sisters (clip censuré aux USA à cause de son contenu fortement sexuel) et la publicité en réalisant quelques courts pour Dior, avec Marion Cotillard et Jude Law en égéries, ou Agent provocateur. Entre deux films qu'il réalise, il retrouve son métier de comédien (les séries "Girls" et "Vinyl" où il incarne Andy Warhol). Les stars, il n'a pas envie de courir après, mais son style singulier séduit les plus affranchies. Nicole Kidman le retrouve ainsi pour la deuxième fois, passant d'une mère endeuillée dans Rabbit Hole à une femme au look punk. C'est l'un de ses trois films à Cannes cette année. Et le deuxième qu'elle partage avec Elle Fanning, avec Les proies.

Politiquement incorrect pour les Etats-Unis, cet héritier de John Waters et de Woody Allen (à ses débuts), du cinéma allemand des années 70 et de Cassavetes, veut réhabiliter la sexualité au cinéma. "Hollywood est trop souvent très timide à propos du sexe, ou alors ils ne savent qu'écrire des blagues d'ados sur le sujet. Le sexe est toujours quelque chose de négatif parce que les gens en ont peur" expliquait-il.

Lui qui a perdu la foi religieuse après les morts de son frère et de son compagnon, n'a pas perdu la foi amoureuse. Comme Hedwig, peut-être qu'il ne peut entrer dans aucune des structures sociales qui existent pour se réconforte. "Hedwig est complètement seule, tout en se rendant compte qu'elle ne veut pas être seule."

Salman Rushdie signe un vibrant hommage à « Lion »

Posté par cynthia, le 22 février 2017

Le célèbre romancier britannique et originaire de Mumbay, Salman Rushdie, a récemment écrit une tribune, pour ne pas dire un véritable plaidoyer, dans Deadline, afin d'expliquer l'importance des six nominations aux Oscars (dont celle du meilleur film) de Lion, qui sort en salles aujourd'hui en France.

"Pour les Oscars, en temps normal cette cérémonie ne me fait ni chaud ni froid. Mais cette année il y a un film qui m'interpelle particulièrement et je voudrais que tout le monde regarde: Lion. Je veux que Lion remporte tous les Oscars pour lesquels il a été nommé. Lion est ce qu'on appelle un film à mouchoirs. Je ne suis pas un grand pleurnichard mais je suis heureux d'avoir regardé ce film chez moi en DVD sans que personne ne me regarde pleurer. Il s'agit d'un film sensible au pouvoir intense, comme je dis que Le parrain est un film excitant ou encore que Laurence d'Arabie est superbe! Si Lion ne vous fait pas pleurer, il faudrait que quelqu'un jette un œil à votre conduit lacrymal car il ne doit pas fonctionner comme il se doit.

Je suis toujours sur la réserve lorsque des films occidentaux se tournent en Inde, mais Lion a été fait avec une authenticité, un réalisme et une vérité concernant ce pays. Chaque moment du voyage de ce petit garçon est une vérité, et n'est jamais exotique, ce qui conduit sa situation critique à nous toucher. L'image de Greig Fraser a su dresser le portrait de la beauté de ce pays tout en étant honnête et exquis.

"Nous vivons des temps où les politiciens et les démagogues autour du monde cherchent à nous diviser (...) en fabriquant la peur des gens qui sont différents de nous"

En parlant de ce petit garçon, Sunny Pawar, son jeu est d'une intense beauté. Je me souviens qu'en 1939, l'Académie a offert un prix spécial (Juvenile Award) à Judy Garland pour sa prestation dans Le magicien d'Oz. Aussi loin que je me souvienne, c'est la seule fois où cela est arrivé. S'il y a une autre opportunité pour donner ce prix c'est bien pour le travail incroyable de Sunny Pawar dans Lion. (...) Dev Patel et Nicole Kidman, livrent aussi des performances grandiosest. Dev Patel, incarne ce fossé entre l'Australie et l'Inde tout en étant habité par la grâce et le feu. Il a mérité son BAFTA et j'espère qu'il ajoutera un trophée à côté de celui-ci.

J'admire le scénario de Luke Davies et la réalisation de Garth Davis. Le monologue écrit de la main de Luke Davies est brillamment récité par Nicole Kidman qui décrit la vérité sur l'adoption de son fils avec une maîtrise incroyable. Les passages entre le présent et le passé sont réalisés avec brio et subtilité.

Je terminerais par le plus important concernant Lion. Nous vivons des temps où les politiciens et les démagogues autour du monde, de l'Inde à l’Angleterre et en passant par les USA, cherchent à nous diviser, à nous séparer entre nous et eux, en utilisant la peur comme arme de division, en fabriquant la peur des gens qui sont différents de nous. Nombreux sont les migrants et les réfugiés qui sont les cibles directes de ce procédé alors qu'ils ne cherchent qu'à avoir une nouvelle vie dans un nouveau monde, ou simplement un abri contre les horreurs qu'ils ont fui. Je suis moi-même un immigré aux États-Unis et oui, du côté où je suis, j'aime expliquer comment l'immigration peut autant enrichir les vies des migrants que celles des personnes qui nous accueillent. Il s'agit de la fusion entre deux mondes, une naissance sans peur mais avec amour. Il n'y a rien de meilleur que cet art pour nous raconter ces histoires, qui sont l'histoire de notre humanité commune."

Reese Whitherspoon et Nicole Kidman en duo pour l’adaptation d’un roman de Liane Moriarty

Posté par cynthia, le 22 août 2016

Après avoir partagé l'affiche de la série Big Little Lies produite par HBO et adaptée du roman éponyme de Liane Moriarty, Nicole Kidman et Reese Whitherspoon viennent d’acquérir les droits du nouveau roman de l'auteure, Truly Madly Guilty, seulement sorti en juillet dernier aux Etats-Unis.

L'histoire est dans la même ligne littéraire que Big little lies et traite des relations humaines, à savoir le mariage, l'amitié et la parentalité, entre six adultes et trois enfants. On ignore si les deux actrices joueront dans le film ou se contenteront de le produire. Par ailleurs, il n'y a pas encore de date pour ce projet.

Big Little Lies, dont le tournage s'est achevé il y a peu, met en scène aux côtés des deux blondes talentueuses Shailene Woodley, Laura Dern, Zoe Kravitz et le sexy Alexander Skarsgard et participe de la politique très "glamour" de HBO qui aime attirer les stars du grand écran dans ses productions.

Deux projets très différents pour Gia Coppola et Sofia Coppola

Posté par vincy, le 4 avril 2016

sofia coppola gia coppolaDans la famille Coppola, la fille Sofia est sans aucun doute la plus digne héritière (si on parle de palmarès). Mais la plus prometteuse s'appelle Gia, petite fille de Francis Ford Coppola et nièce de Sofia. Les deux ont annoncé à quelques jours d'écart ce qui devrait être leur prochain film.

Gia Coppola a enrôlé Naomi Watts et Jessica Lange pour The Secret Life of the Lonely Doll. La réalisatrice de Palo Alto change de registre avec l'histoire de Dare Wright, auteur du best-seller The Lonely Doll (1957). Un journaliste la retrouve quarante plus tard dans un hôpital et explore son étrange vie, entre succès et isolement.

Sofia Coppola, de son côté, absente depuis The Bling Ring en 2013, annonçant des projets (Fairyland, La petite sirène) et les abandonnant, se serait décidée un remake des Proies ( The Beguiled), le western de Don Siegel réalisé en 1971 avec Clint Eastwood, adapté du roman de Thomas Cullinan. Nicole Kidman, Kirsten Dunst et Elle Fanning sont pressenties pour jouer les pensionnaires sudistes qui accueilleront et courtiseront un soldat nordiste qu'elles soigneront et protègeront (ou presque).

HBO réunit Nicole Kidman, Reese Witherspoon et Shailene Woodley

Posté par cynthia, le 12 décembre 2015

L'actrice américaine Shailene Woodley (Divergente), vient de rejoindre les actrices Nicole Kidman et Reese Witherspoon pour Big Little Lies, une mini-série produite par le géant HBO.

En préparation depuis un an, Big Little Lies est l'adaptation du roman du même nom de Liane Moriarty. Il conte l'histoire de trois mères de famille confrontées à la violence domestique qui vont peu à peu partager leurs secrets... En France, le roman est inédit mais un autre livre de l'auteure est sorti en avril chez Albin Michel sous le titre Les secrets du mari.

Le projet est signé David E. Kelley, à qui l'on doit notamment la série à succès Ally McBeal.

HBO sait courtiser les stars du grand écran pour le petit. Au final, la chaîne finit souvent à avoir un maximum de nominations aux Emmys et autres Golden Globes pour ses téléfilms de prestiges ou ses séries. Cette année encore, la chaîne câblée a récolté 7 nominations aux Golden Globes (tout juste dépassée par Netflix) grâce à des séries comme Veep, Silicon Valley et évidemment Game of Thrones/em>.

Bande annonce: Kidman, Pattinson et Franco dans Queen of the Desert

Posté par cynthia, le 18 juin 2015

Robert Pattinson a définitivement rangé ses crocs de vampire mielleux pour les remplacer par un keffieh afin d'incarner Lawrence d'Arabie dans le prochain film de Werner Herzog, Queen of the Desert (lire aussi notre actualité du 20 août 2012). Ce film retrace la vie de Gertrude Bell, une voyageuse, femme de lettres, archéologue, exploratrice, cartographe, espionne et fonctionnaire pour l'Empire Britannique au début du XXème siècle.

Les premières images du trai­ler international sont sortis cette semaine sur la toile. Face à Nicole Kidman qui incarne Gertrude Bell, Robert Pattinson relève le défi de succéder à Peter O'Toole. Aux côtés de Robert Pattinson, James Franco dans le rôle de Henry Cadogan et Damian Lewis dans celui ce Charles Doughty-Wylie.

Le film, présenté en compétition à Berlin en février dernier, doit sortir aux Etats-Unis en septembre, sans doute après une présentation au Festival de Toronto. La sortie en France n'est pour l'instant pas programmée.

Cannes 2015 – Les télex du marché: Natalie Portman en France, Bardem & Cruz, Béjo & Bellocchio, Firth & Law et La Mouette

Posté par vincy, le 14 mai 2015

marché du film - cannes

- Natalie Portman profite de sa venue au Festival de Cannes pour annoncer ses projets. La réalisatrice et actrice de A Tale of Love and Darkness (Hors compétition) tournera de nouveau en France, 21 ans après Léon plus précisément chez Rebecca Zlotowski (Belle Epine, Grand Central). Pour son prochain film, Planetarium, la cinéaste a aussi enrôlé Lily-Rose Depp, la fille de Vanessa Paradis et Johnny Depp. Drame se déroulant dans les années 30, le récit suit deux sœurs qui semblent posséder une capacité surnaturelle à entrer en contact avec des fantômes et croisent le chemin d'un producteur de films.

- Outre le prochain Besson, Valérian, EuropaCorp a annoncé un film sur Pablo Escobar, avec le duo espagnol, et couple à la ville, Javier Bardem et Penelope Cruz. Le biopic s'inspirera des Mémoires de Virginia Vallejo, non traduites en France, Amando a Pablo, odiando a Escobar. La journaliste avait notamment révélé avoir eu une relation avec le chef de cartel colombien dans les années 80, ce qui la conduisit à l'exil, après avoir du cesser son métier. Fernando Leon de Aranoa (a href="http://www.ecrannoir.fr/films/films.php?f=649">Les lundis au soleil devrait réaliser ce projet. Il est en sélection cette année à la Quinzaine des réalisateurs avec Perfect Day.

- Bérénice Béjo continue de tourner à l'étranger. Elle sera du prochain Marco Bellocchio, Fai bei sogni. Bellocchio vient de terminer L'ultimo vampiro? sans doute sélectionné à Venise cette année. Béjoy sera la compagne et le soutien moral d’un homme (Valerio Mastandrea) en lutte contre le traumatisme causé par la mort prématurée de sa mère quand il avait 9 ans. Il s'agit de l'adaptation du roman autobiographique du journaliste italien Massimo Gramellini, Fais de beaux rêves, mon enfant, paru en 2013 en France. Le tournage vient de commencer.

- Lionsgate a réalisé une des grosses acquisitions du marché en achetant les droits de distribution de Genius, pour un peu moins de 4M$. Ce drame en milieu littéraire oppose l'éditeur de F. Scott Fitzgerald et Ernest Hemingway, Max Perkins, au romancier Thomas Wolfe. Le premier sera incarné par Colin Firth et le second par Jude Law. Au casting on retrouvera aussi Laura Linney, Nicole Kidman (qui a déjà joué avec les deux comédiens), Guy Pearce (en Fitzgerald) et Dominic West (en Hemingway).

- La Mouette, le classique de Tchekhov maintes fois adapté au cinéma, va être de nouveau transposer sur grand écran, avec Saoirse Ronan, Annette Bening et Corey Stoll en vedettes. Le film sera réalisé par le metteur en scène de Boradway Michael Mayer et scénarisé par le dramaturge Stephen Karam.

« One Day I’ll Fly Away » chantait Nicole Kidman: c’est fait avec Etihad Airways

Posté par vincy, le 16 mars 2015

nicole kidman etihad airways

Après El Corte Inglés, Omega, Chanel (le n°5 évidemmment), Schweppes, Nintendo, Nicole Kidman devient l'égérie (mondiale) de la compagnie émiratie Etihad Airways. Le film, réalisé par Anthony Atanasio et Valérie Martinez en deux formats (30 et 60 secondes), a été lancé ce week-end, avec comme slogan Flying Reimagined.Il est décliné en affichage et en publicité pour la presse écrite et le web.

"Nicole incarne le glamour, la sophistication et l'élégance, des qualités que notre nouvelle vision du voyage aérien représente fièrement. Elle est ainsi parfaite pour interpréter le rôle principal de notre campagne publicitaire internationale" explique le communiqué. "Nicole Kidman, en tant qu’artiste mondialement reconnue, était parfaite pour incarner la voix et le visage de notre histoire, et représente la sophistication, l’intelligence, l’originalité et l’élégance – des valeurs qui constituent les fondements de la marque Etihad" ajoute la compagnie.

Tourné à Abu Dhabi (avec le futur musée de Louvre-Abu Dhabi conçu par Jean Nouvel en décor numérique), Marseille (le Pavillon du Vieux Port) et Prague (où le spot commence dans une des bibliothèques baroques du couvent de Strahov), le spot est une débauche de luxe.

Le film publicitaire est visible ici ainsi qu'une interview de l’actrice. Le cachet n'a pas été divulgué.

The Danish Girl: de Nicole Kidman à Eddie Redmayne

Posté par vincy, le 1 mars 2015

eddie redmayne danish girl

C'est une longue histoire qui commence il y a 7 ans. The Danish Girl, adapté d'un roman de David Ebershoff, devait, à l'origine être réalisé par Anand Tucker, avant qu'il ne passe le relais à Lasse Hallstrom, puis à Tomas Alfredson. Le film sera finalement aux manettes de Tom Hooper (Le discours d'un roi, Les Misérables).

Le film s'inspire de l'histoire vraie des artistes danois Einar et Gerda Wegener. Einar, un homme, a subi en 1930 une opération chirurgicale pour devenir une femme, Lili, devenant ainsi le premier transexuel. L'histoire fascina Nicole Kidman, qui avait dit oui pour incarner Einar, et produire le film. Pour Gerda, Charlize Theron fut d'abord pressentie, avant que celle-ci ne laisse tomber. Gwyneth Paltrow fut alors engagée, avant d'abandonner le projet et de refiler le rôle à Rachel Weisz qui passa ensuite à Uma Thurman.

Finalement, en 2014, Nicole Kidman, productrice du projet, passionnée par cette histoire - elle envisagea même de réaliser le film - décide de lâcher prise.

Working Title reprend le projet, embauche Tom Hooper. Et le casting suit dès le printemps 2014: Eddie Redmayne, Oscar du meilleur acteur la semaine dernière, incarne Einar Wegener-Lili Elbe, Alicia Vikander, son épouse Gerda. Ben Whishaw, Amber Heard et Matthias Schoenaerts sont aussi du casting. Hooper avait dirigé Redmayne dans Les Misérables.

Le tournage a enfin commencé. Le film sera sur les écrans l'année prochaine. L'histoire, dramatique puisque Einar/Lili est morte quelques mois après sa dernière opération, est axée sur la relation des deux époux, dans les années 20 et au début des années 30.