Pierre Niney, Benoît Magimel et Stacy Martin chez Nicole Garcia

Posté par vincy, le 24 janvier 2019

Nicole Garcia avait annoncé son nouveau projet au Festival de Dinard quand elle était présidente du jury en 2017. Le 28 janvier, elle débutera le tournage de son neuvième long métrage, co-scénarisé avec Jacques Fieschi.

Lisa Redler est une histoire d'amour contemporaine, romanesque et sombre. Après une soirée qui tourne mal, Simon quitte soudainement la France. Lisa, sa compagne, l'attend, mais il ne revient pas... Leurs destins se croiseront à nouveau, quelques années plus tard, dans l'océan Indien. Lisa est désormais une femme qui hésite entre deux hommes. On retrouvera l'atmosphère de Place Vendôme, avec un meurtre qui plane sur ce trio.

Pierre Niney et Stacy Martin tourneront pour la première fois devant la caméra de Nicole Garcia. Benoît Magimel complète le casting. Il retrouve la réalisatrice 13 ans après la sortie de Selon Charlie.

Le film, produit par Les Films Pelléas vient d'obtenir une aide de 330000€ Fonds de soutien au cinéma et à l'audiovisuel. Le film se déroulera entre Genève, la région parisienne et l'île Maurice. Mars films distribuera le film.

Les Films Pelléas sont quatre fois nommé aux César cette année avec Nos batailles (deux nominations), Plaire, aimer et courir vite et le court métrage Les indes galantes.

Dinard 2017 : jury, compétition et avant-premières

Posté par MpM, le 24 août 2017

Un peu plus d'un mois avant son ouverture le 27 septembre prochain, le Festival du Film britannique de Dinard a dévoilé la majeure partie de son jury et de sa programmation. Comme tous les ans, Ecran Noir vous le fera vivre de l'intérieur. Mais avant cela, on fait le point sur les grandes lignes de cette 28e édition.

Ouverture

C'est le nouveau film de Stephen Frears, Victoria and Abdul (Confident royal) qui aura les honneurs de la soirée d'ouverture à quelques jours de sa sortie officielle le 4 octobre. Une histoire vraie et inattendue qui réunit notamment Judi Dench, Ali Fazal et Eddie Izzard.

Jury

On connaissait déjà le nom de la présidente du jury, Nicole Garcia. On sait désormais qu'elle sera accompagnée de Roger Allam (acteur), Philippe Besson (écrivain, scénariste), Valérie Donzelli (réalisatrice, actrice), Annette Dutretre (monteuse), Vincent Elbaz (acteur), Annette Lévy-Willard (romancière, journaliste), Alice Lowe (réalisatrice, actrice), Clémence Poésy (actrice), Michael Ryan (producteur, vendeur), Mélanie Thierry (actrice).

Compétition

Six longs métrages sont en compétition : A Prayer Before Dawn (Une Prière avant l’aube) de Jean-Stéphane Sauvaire, God’s Own Country (Seule la terre) de Francis Lee, England is mine (Steven before Morrissey), de Mark Gill, Daphne de Peter Mackie Burns, Jawbone de Thomas Napper, Pili de Leanne Welham.

Avant-premières

Une vingtaine de films sont présentés en avant-première et en compétition : The Killing of a Sacred Deer (La Mise à mort du cerf sacré) de Yorgos Lanthimos, The Bookshop de Isabel Coixet, Butterfly Kisses de Rafael Kapelinski, A Date for Mad Mary de Darren Thornton, Final Portrait de Stanley Tucci, In Another Life de Jason Wingard, The Levelling de Hope Dickson Leah, The Limehouse Golem de Juan Carlos Medina, Mammal (Margaret) de Rebecca Daly, Mum’s List (Quelques mots d’amour) de Niall Johnson, Patrick’s Day de Terry McMahon, Sea Sorrow de Vanessa Redgrave, The Sense of an Ending de Ritesh Batra, Their Finest de Lone Scherfig, The Death of Stalin de Armando Iannucci, That Good Night de Eric Styles.

Hommages

Cette année, trois personnalités seront à l'honneur : le comédien Jim Broadbent, l'acteur et réalisateur Phil Davis et le réalisateur Christopher Smith. Tous trois seront présents pour une rencontre avec le public à l'issue d'une des projections.

Courts métrages

Pour la 2e année consécutive, une compétition de courts métrages est également organisée. Elle réunit 11 films : Ghosted de Nev Pierce, The Nest de Jamie Jones, Domestic Policy de Alicia MacDonald, Edith de Christian Cooke, Dear Marianne de Mark Jenkin, The Party de Andrea Harkin, Bad Advice de Matthew Lee, White Riot : London de Rubika Shah, The Driving Seat de Phil Lowe, Homegrown de Quentin Haberham, We Love Moses de Dionne Edward.

César 2017: Elle et Frantz dominent les nominations

Posté par vincy, le 25 janvier 2017

Il y a les (quasi) oubliés, Nocturama, Personal Shopper (Prix de la mise en scène à Cannes), Réparer les vivants, L'avenir (Prix de la mise en scène à Berlin), Rester vertical, Quand on a 17 ans ou encore Une vie (Prix Louis-Delluc). Et puis il y a Elle, Divines, Mal de pierres, Victoria, Ma Loute.... encore une fois les César ont fait la part belle aux films sélectionnés à Cannes. Deux des trois films d'animation, six des sept films étrangers (où on note l'absence de film asiatique) étaient aussi sur la Croisette. Tropisme cannois?

En tout cas, les nominations ont créé quelques surprises. Evidemment, les 11 nominations pour Elle, on s'y attendait, mais pas forcément les 11 nominations pour Frantz. Derrière, Ma Loute (9 nominations, dont la dixième nomination pour Luchini), Mal de Pierres qu'on n'attendait pas si haut et qui offre une douzième et treizième nomination à Nicole Garcia (8), Divines (7), Juste la fin du monde et La danseuse (6), Chocolat et Victoria (5). Sans oublier les trois nominations pour le film d'animation Ma vie de Courgette!
Isabelle Adjani, finalement, n'a pas été retenue (bien la peine d'avoir sorti le téléfilm Carole Matthieu en salles). Mais Huppert s'offre sa 16e nomination aux César (un record) et part évidemment favorite dans la catégorie meilleure actrice. Elle n'a été césarisée qu'une seule fois (pour La Cérémonie).

Si on devait en sortir une tendance, on s'apercevrait qu'hormis Divines, la plupart des multi-nommés sont des films au budget équivalent, faisant le portrait d'une bourgeoisie française, avec des héros et héroïnes post-40 ans, plongée dans ses tourments amoureux. En revanche, tout film traitant de la jeunesse, de l'homosexualité, d'une certaine réalité sociale (à l'exception des films étrangers) sont minorés voire évincés.

La conférence de presse était brouillonne et amateure, en comparaison avec les Oscars hier. Une chose est certaine, les César auront lieu le 24 février. Mais il n'y a pour l'instant aucun président/aucune présidente pour remplacer Roman Polanski, qui a abdiqué hier.

Hommage: Jean-Paul Belmondo
César d'honneur: George Clooney

Meilleur film
Divines, Elle, Frantz, Les Innocentes, Ma Loute, Mal de Pierres, Victoria

Meilleur réalisateur
Bruno Dumont, Paul Verhoeven, Houda Benyamina, François Ozon, Anne Fontaine, Nicole Garcia, Xavier Dolan

Meilleure actrice
Judith Chemla, Marion Cotillard, Soko, Isabelle Huppert, Virginie Efira, Sidse Babett Knudsen, Marina Fois

Meilleur acteur
François Cluzet, Pierre Deladonchamps, Nicolas Duvauchelle, Fabrice Luchini, Pierre Niney, Omar Sy, Gaspard Ulliel

Meilleur second-rôle féminin
Nathalie Baye, Valeria Bruni Tedeschi, Anne Consigny, Déborah Lukumuena, Mélanie Thierry

Meilleur second-rôle masculin
Vincent Lacoste, Melvil Poupaud, Laurent Lafitte, James Thierrée, Gabriel Arcand, Vincent Cassel

Meilleur espoir féminin
Oulaya Amamra, Paula Beer, Lilly-Rose Depp, Noemie Merland, Raph

Meilleur espoir masculin
Damien Bonnard, Niels Schneider, Corentin Fila, Karey Mottet klein, Jonas Bloque

Meilleur film d'animation
La jeune fille sans mains, Ma vie de courgette, La tortue rouge

Meilleur premier film
Cigarette et chocolat chaud, La danseuse, Diamant noir, Divines, Rosalie Blum

Meilleur film étranger
Aquarius, Baccalaureat, La fille inconnue, Juste la fin du monde, Moi Daniel Blake, Toni Erdmann, Manchester by the sea

Meilleur documentaire
Dernières nouvelles du cosmos, Merci patron!, Lampedusa, Swagger, Voyage à travers le cinéma français

Meilleur scénario original
Divines, L'effet aquatique, Les innocentes, Ma loute, Victoria

Meilleure adaptation
Elle, La fille de Brest, Frantz, Ma vie de Courgette, Réparer les vivants, Mal de pierres

Meilleure musique
Chocolat, Dans les forêts de Sibérie, Elle, Frantz, Ma vie de Courgette

Meilleure photo
Elle, Frantz, Les innocentes, Ma loute, Mal de pierre

Meilleur montage
Divines, Elle, Frantz, Juste la fin du monde, Mal de Pierre

Meilleur son
Chocolat, Elle, Frantz, Mal de Pierre, L'odyssée

Meilleurs décors

Chocolat, La danseuse, Frantz, Ma Loute, Planetarium

Meilleurs costumes
Frantz, Mal de Pierres, Ma Loute, La danseuse, Une vie

Meilleur court métrage
Après Suzanne, Au bruit des clochettes, Chasse royale, Maman(s), Vers la tendresse

Meilleur court métrage animé
Café froid, Ce qui a deux âmes, Journal animé, Peripheria

Florence Foresti, Mathieu Kassovitz et Nicole Garcia tournent « De plus belle »

Posté par vincy, le 28 juillet 2016

Anne-Gaëlle Daval (chef costumière de Kaamelott et épouse d'Alexandre Astier) commence aujourd'hui à Lyon le tournage de son premier film, coproduit par Nolita Cinéma et Studiocanal. La comédie romantique De plus belle réunit Florence Foresti, Mathieu Kassovitz, Nicole Garcia, Jonathan Cohen, Olivia Bonamy et Josée Drevon (Ygerne dans Kaamelott).

L'histoire est celle de Lucie, qui a eu un cancer du sein, et qui sort épuisée de son combat contre le crabe. Sa famille la pousse à passer à autre chose. Alors qu’elle fête cette rémission avec des amis, elle fait la connaissance de Clovis, séduit par la fragilité de la jeune femme. Il tente de passer outre son mauvais caractère et lui propose de la revoir. Cette idée déplait à Lucie ; elle panique à l’idée d’imaginer revivre une histoire d’amour
De manière imprévue, une solution va se présenter à elle : ce sera le strip-tease, mené par une experte en danse burlesque. Dalila. En se mettant à nue, Lucie va renouer avec son corps. Ce sera sa thérapie, elle y trouvera l’humour nécessaire pour se déculpabiliser, pour accepter d’avoir un corps imparfait – et s’aimer, telle qu’elle est.
C’est ici que se trouve la clé : il faut que Lucie puisse suffisamment s’aimer pour aimer Clovis en retour.

La sortie est prévue l'année prochaine.

Florence Foresti n'a pas été vue au cinéma depuis Barbecue en 2014. Elle sera à l'affiche de À fond en décembre. Si cela fait aussi deux ans que Mathieu Kassovitz n'est pas sur les grands écrans, on l'a remarqué sur le petit avec Le Bureau des légendes et Guerre et Paix pour la BBC.

Champs-Elysées Film Festival 2016 : du soleil, du jazz, et Loving

Posté par wyzman, le 8 juin 2016

Après des jours sans fin remplis d'alertes météo, c'est sous un grand soleil que la cinquième édition du Champs-Elysées Film Festival a débuté hier soir. Vous pensez que le climat n'a rien à faire ici ? Vous avez tort ! Quand il fait beau dehors, le public à l'intérieur est survolté. Et c'est comme cela que nous avons vécu la cérémonie d'ouverture de ce nouveau CEFF. Plus impressionnant mais toujours aussi humble, cette nouvelle édition du festival de cinéma franco-américain devrait faire du bruit !

A l'image de sa sélection plus intimiste que par le passé, le festival s'est ouvert avec la projection (dans les deux salles du Publicis Cinémas) de Loving. Efficace et touchant, le nouveau film de Jeff Nichols - qui était en compétition au dernier festival de Cannes - n'a pas manqué de remuer le public présent. Et par "remuer", on veut bien évidemment dire dérouter, inspirer et bouleverser. Complètes, archi-complètes, ces deux premières séances devraient être représentatives de l'esprit du Champs-Elysées Film Festival : de bons films, de belles stars et des surprises en pagaille !

Car qui dit cérémonie d'ouverture, dit présentation du jury. Présidé par Nicole Garcia et Alexandre Aja, ce jury était bien là ! Et les cinéphiles venus  passer une semaine inoubliable sur "la plus belle avenue du monde" n'ont pas manqué d'offrir un accueil on ne peut plus chaleureux aux 8 membres. On notera ainsi la présence de Philippe Jaenada, qui officiera comme "juré spectateur" de cette édition. Et avant que la Maison du Danemark n'accueille un petit concert de jazz particulièrement plaisant, c'est confortablement installés sur les chaises de la Terrasse Publicis que nous avons pu croiser Vincent Rottiers et Zita Hanrot, l'Arc de Triomphe en guise de décor. Toujours aussi souriants, les deux acteurs combleraient de bonheur n'importe quel photographe. Ah ! On nous fait signe qu'il faut se décaler : l'heure est à la photo de groupe.

Pour rappel, les films du CEFF sont projetés dans les 6 cinémas des Champs-Elysées partenaires de cet événement qui se tient jusqu'au mardi 14 juin. A vos tickets!

5 raisons de ne pas louper le Champs-Elysées Film Festival 2016

Posté par wyzman, le 7 juin 2016

C'est ce soir que sera donné le coup d'envoi de la cinquième édition du Champs-Elysées Film Festival (le CEFF pour les initiés). Après un festival de Cannes morose et une météo instable, le CEFF aura la lourde tâche de ravir les cinéphiles venus du monde entier pour découvrir les nouvelles pépites des cinémas français et américain. Pour les derniers réticents, voici 5 (bonnes) raisons de cette suivre cette cinquième cuvée !

Le lieu

Pendant une semaine, le CEFF vous invite à (re)découvrir plus de 80 films dans les 6 cinémas de la plus belle avenue du monde. Le Publicis Cinémas, l'UGC George V, le Balzac, le Lincoln, le Gaumont Marignan et le Gaumont Ambassade, ils sont tous de la partie pour vous faire vivre des moments inoubliables.

Le jury

Présidé par Nicole Garcia et Alexandre Aja, la cinquième édition du Champs-Elysées Film Festival accueille pour la première fois un jury de professionnels. Tous ensemble, ils remettront le Prix du Jury au meilleur film indépendant américain. Dans ce jury, on retrouve Déborah FrançoisFélix MoatiSophie Letourneur,Vincent Rottiers et Zita Hanrot !

Les invités

Année après année, les invités du CEFF se font de plus en plus prestigieux. Cette année, ce ne sont ni plus ni moins que Mia Hansen-LoveAbel FerraraAndrew Davis et Brady Corbet qui feront le bonheur des festivaliers en répondant à toutes leurs questions.

La sélection

Curieux comme vous êtes, il ne vous aura certainement pas échappé que c'est Loving de Jeff Nichols qui fera ce soir l'ouverture du Champs-Elysées Film Festival 2016. Pour le Prix du Public (dotation TitraFilm) et le Prix du Jury (dotation Variety), la compétition entre les longs métrages indépendants américains va faire rage. Et du côté des courts métrages ce n'est pas mieux. Mais alors vraiment pas ! Parmi les avant-premières, les festivaliers pourront découvrir entre autres Love & Friendship de Whit Stillman, Tout de suite maintenant avec Vincent Lacoste ou encore Victoria de Justine Tiret. Mais ce n'est pas tout, le CEFF vous propose également de (re)voir Blue Velvet, La mélodie du bonheur ou bien Qui a peur de Virginie Woolf ?

Les petits plus

Qu'on se le dise, le CEFF c'est du cinéma mais pas uniquement. Jusqu'au 14 juin, il est également possible de faire beaucoup de rencontres, de découvrir de nouvelles formes d'expression, de partir à la conquête de Chicago, de mieux comprendre le rêve américain et de faire la fête. On vous le dit, cette cinquième devrait rester dans les annales ! Pour plus d'informations, n'hésitez pas à consulter le site de l'événement.

Cannes 2016 : Qui est Alex Brendemühl ?

Posté par MpM, le 18 mai 2016

Alex Brendemühl est de ces acteurs dont on se souvient plus facilement du visage que du nom, et qui, de film en film, finit par être étrangement familier. Né d’une mère espagnole et d’un père allemand, il est sans surprise cosmopolite, tournant sans distinction en Espagne et en Allemagne, mais aussi en France ou en Argentine, et depuis ses débuts en 1995, on l’a ainsi aperçu dans pas moins d’une soixantaine de films et de séries.

Son premier grand rôle au cinéma lui est offert par Agustí Vila en 1998 dans Un banco en el parque, mais c’est Las horas del dia de Jaime Rosales, présenté à Cannes en 2003, qui le révèle sur la scène internationale. Il y incarne Abel, l’inquiétant personnage principal, un homme en apparence affable et à l’existence anodine qui s’avérera être un serial killer. Le film reçoit le prix Fipresci à la Quinzaine des Réalisateurs et vaut deux Goya à son réalisateur. Alex Brendemühl enchaîne dès lors les projets, comme En la Ciudad (Cesc Gay, 2002), Inconscientes (Joaquín Oristrell, 2004), Remake (Roger Gual, 2005), 53 días de invierno (Judith Colell, 2006) ou encore Le silence avant Bach (Pere Portabella, 2007).

En 2007, il révèle une autre facette de son talent avec Yo de Rafa Cortes qu’il coécrit, et dans lequel il tient le premier rôle masculin. Le film, qui remporte le prix de la critique internationale à Rotterdam, est présenté comme "révélation de l’année" à la Semaine de la Critique et permet à Brendemühl de remporter le prix du meilleur acteur espagnol (Premio Sant Jordi) en 2008. L’acteur s’essaye alors à la réalisation avec Worstward Ho (Mal barré), un court métrage qui aura les honneurs de la compétition officielle cannoise en 2009.

Par la suite, Alex Brendemühl se concentre sur sa carrière d’acteur et tourne tout azimut des films de styles variés comme El cónsul de Sodoma de Sigfrid Monleón (2009), L’enfant loup de Gerardo Olivares (2010), Insensibles de Juan Carlos Medina (2012)… Une certaine fidélité le lie également aux cinéastes avec lesquels il travaille puisqu’il renoue en 2010 avec Agustí Vila pour La Mosquitera, où il propose à nouveau une composition à la frontière de la folie, et avec Jaime Rosales, avec lequel il doit tourner Petra courant 2016. Il multiplie également les apparitions chez Cesc Gay : les courts métrages conceptuels Alex et Brendemühl, le succès Truman

On le voit également en Argentine pour Le médecin de famille de Lucia Puenzo (Un certain regard 2013), dans lequel il est l’ancien criminel nazi Joseph Mengele (il avoue lui-même une certaine ressemblance physique avec le personnage) et Il Papa della Gente de Daniele Luchetti où il incarne Franz Jalics, prêtre jésuite hongrois et écrivain de renom qui fut l'un des rares survivants des escadrons de la mort de la dictature argentine.

La France fait elle-aussi appel à lui pour le téléfilm Le Sanctuaire d’Olivier Masset-Depasse (2014), le long métrage Parisiennes (Slony Sow) ou encore Mal de Pierres de Nicole Garcia, aux côtés de Marion Cotillard et Louis Garrel, qui lui ouvre les portes de la compétition cannoise. On le retrouvera par ailleurs prochainement dans Django Melodies d’Etienne Comar, un biopic du jazzman Django Reinhardt (incarné par Reda Kateb) dans lequel il sera cette fois un officier allemand. Caméléon, toujours.

Le Champs-Elysées Film Festival fête son quinquennat

Posté par wyzman, le 29 avril 2016

Du 7 au 14 juin, le Champs-Elysées Film Festival est de retour pour une cinquième édition très attendue. Toujours situé sur la plus belle avenue du monde, le CEFF garde le cap et continuera de proposer cette année encore des films (longs ou courts) indépendants français et américains via les deux compétitions, mais également des avant-premières et des redécouvertes. Entre focus, masters classes, événements spéciaux et soirées, le programme de cette cinquième édition s'annonce aussi palpitant (si ce n'est plus) que les années précédentes.

Pour preuve, la présidence de cette édition sera assurée par Nicole Garcia et Alexandre Aja. Et en plus du Prix du Public, le CEFF 2016 remettra également un Prix du Jury. Dans celui-ci, outre les deux présidents, nous retrouverons Déborah François, Félix Moati, Sophie Letourneur, Vincent Rottiers et Zita Hanrot. Rien que ça !

Côté invités d'honneur, Mia Hansen-Love, Abel Ferrara, Andrew Davis et Brady Corbet sont déjà annoncés. Master classes, présentations de films, Q&A ou cartes blanches, ces quatre personnalités auront largement le temps et la possibilité d'enchanter les milliers de cinéphiles venus rêver dans les six établissements présents sur les Champs Elysées.

Et côté films, que verrons-nous ? Eh bien pas moins de 80 (re)découvertes et autres pépites ! Pour ce qui est de la compétition, on compte déjà huit long métrages indépendants américains et plus de 20 courts métrages français et américains. En avant-première, il sera possible de voir La Couleur de la victoire de Stephen Hopkins, Love & Friendship de Whit Stillman ou encore Victoria de Justine Tiret. Blue Velvet de David Lynch et La Mélodie du bonheur de Robert Wise figurent  parmi les nombreuses redécouvertes, tandis que le focus sur Chicago nous emmènera du documentaire Patti Smith : Dream Of Life de Steven Sebring à Public Housing de Frederik Wiseman.

Comme lors des éditions précédentes, un Pass Premium pour toute la semaine est en vente au prix de 50€ tandis que les moins de 26 ans n'auront qu'à débourser 35€. Bien évidemment, la carte UGC Illimité et le Pass Gaumont Pathé sont acceptés (hors événements spéciaux). Déjà disponible sur Facebook, Twitter, Instagram, YouTube et désormais Snapchat (@CEFilmFestival), le CEFF se dotera très prochainement d'une application inédite !

Vous l'aurez donc compris, du 7 au 14 juin, c'est sur les Champs-Elysées que tout se passera ! Pour plus d'informations, direction le site officiel du CEFF.

Marion Cotillard chez Nicole Garcia

Posté par vincy, le 12 juillet 2014

Quelques mois après la sortie d'Un beau dimanche (qui vient de sortir en DVD), Nicole Garcia finalise la préparation de son prochain film, Mal de Pierres. Marion Cotillard tiendra le rôle principal de cette adaptation du roman de Milena Agus.

Coécrit avec son fidèle acolyte Jacques Fieschi, Garcia tournera le film en mai 2015.  Ce premier roman de Milena Agus, paru il y a 7 ans, se déroule sur quinze ans aux alentours de la première guerre mondiale. Une jeune femme, à la recherche d'un amour absolu, entourée de jeunes hommes qui pourraient lui demander sa main, a du mal à trouver un mari. En Sardaigne, à 30 ans, on est déjà considérée comme une vieille fille...

Marion Cotillard est actuellement à l'affiche du film des frères Dardenne, Deux jours, une nuit, qui vient de franchir le cap des 500 000 spectateurs en France. Elle a terminé le tournage de Macbeth, où elle incarne la redoutable Lady Macbeth, aux côtés de Michael Fassbender. Elle prêtera sa voix au long métrage animé adapté du Petit Prince de Saint-Exupéry, prévu en salles fin 2015 et à un autre film d'animation, Un monde truqué.

Cannes 2014 : le jury de la Caméra d’or dévoilé

Posté par vincy, le 11 mai 2014

En 2014, ils seront 15 premiers films à concourir pour la Caméra d'or, qui récompense la meilleure des premières oeuvres présentées à Cannes toutes sélections confondues. Le prix sera remis lors de la soirée du Palmarès du 67e Festival de Cannes le samedi 24 mai.

La réalisatrice et comédienne Nicole Garcia préside un jury très français (lire notre actualité du 18 avril). On y retrouve le comédien Richard Anconina, le spécialiste des effets visuels Gilles Gaillard, la journaliste et critique de France Inter Sophie Grassin, la réalisatrice Héléna Klotz (L'âge atomique), la plus parisienne des journalistes américaines Lisa Nesselson (Screen International), et le réalisateur et chef opérateur belge Philippe Van Leeuw (Le Jour où Dieu est parti en voyage).