Cannes 2014 – Les télex du Marché : Michael Douglas, Michel Hazanavicius, Emma Thompson, Walter Salles…

Posté par redaction, le 17 mai 2014

marché du film - cannes

- Michael Douglas va incarner le président Ronald Reagan dans le film du réalisateur islandais Baltasar Kormakur. Reykjavik se déroule sur fond de guerre froide, au moment où le président américain rencontre le dirigeant soviétique  Mikhaïl Gorbatchev. Tournage cet automne.

- Michel Hazanavicius, qui va présenter son nouveau film The Search mercredi en compétition à Cannes, a annoncé qu'il réaliserait son premier film américain. Will, une comédie produite notamment par Will Farrell mettra en vedette Zach Galifianakis (Very Bad Trip) dans le rôle d'un ange gardien rebelle d'un certain Will. Paul Rudd est pressenti pour le rôle-titre. Tournage pas avant la fin 2015. Hazanavicius projette également de réaliser In the Garden of Beasts, adapté du livre d'Erik Karson, avec Tom Hanks et Natalie Portman au générique..

- Emma Thompson, Daniel Brühl (Good Bye Lenine!, Rush) et Mark Rylance (Intimité, Deux sœurs pour un roi) seront à l'affiche du prochain film de Vincent Perez Alone in Berlin, d'après le roman d'Hans Fallada, Seul à Berlin : l'histoire vraie , au lendemain de la Seconde guerre Mondiale, d'un couple qui se révolte contre le système et provoquent plusieurs actes de résistance après avoir appris la mort de leur unique enfant au front.

- Walter Salles (Central do Brasil, Carnets de voyages, Sur la route), parrain de La Fabrique des Cinémas du Monde au Festival de Cannes cette année, travaille actuellement sur un documentaire et sur un livre consacrés au réalisateur et documentariste chinois Jia Zhang-ke, juré de la compétition. En collaboration avec le journaliste Jean-Michel Frodon, le tournage s'est effectué à l'automne dernier et est actuellement en phase de montage.

Natalie Portman et Chris Evans passent derrière la caméra

Posté par vincy, le 2 août 2013

Après James Franco, Angelina Jolie, Scarlett Johansson, Ryan Gosling, Joseph Gordon-Levitt, Dustin Hoffman et Keanu Reeves, ce sont Natalie Portman et Chris Evans qui se lancent dans la réalisation.

L'actrice oscarisée pour Black Swan aura mis six ans à se lancer dans l'adaptation d'Une histoire d'amour et de ténèbres (A Tale of Love and Darkness), le roman autobiographique de l'écrivain israélien Amos Oz. Il a été publié il y a dix ans. Natalie Portman avait acquis les droits en 2007. Le best-seller raconte l'enfance d'Oz durant les années 40, entre l'Ukraine, la Lituanie et Jérusalem. Portman sera également devant la caméra pour incarner la mère de l'écrivain, qui s'est suicidé quand il avait 12 ans. Le tournage doit débuter en janvier. A noter que le tournage se fera en hébreu, sa langue maternelle.

De son côté Captain America, alias Chris Evans, mettra en scène 1:30 Train. Il produira le film, en plus d'y jouer le rôle principal. le tournage commencera dès cet automne. Le scénario de Ron Bass (Rain Man, Le mariage de mon meilleur ami) et Jen Smolka est l'histoire d'une relation entre deux personnes qui se rencontrent à Manhattan et passent la nuit ensemble.

Un Macbeth avec Michael Fassbender et Natalie Portman

Posté par vincy, le 16 juin 2013

Michael Fassbender et Natalie Portman vont être réunis dans une nouvelle version de Macbeth, la pièce de William Shakespeare. Le film sera réalisé par Justin Kurzel (Les crimes de Snowtown, mention spéciale à la Semaine de la critique en 2011, meilleur film australien en 2012) qui prépare actuellement Our Kind of Traitor, d'après le roman de John Le Carré.

Le tournage ne débutera qu'en 2014. Les plannings des uns et des autres étant surchargés d'ici là.

Macbeth est une tragédie en cinq actes écrite en 1606. Elle a inspiré de nombreux films : celui d'Orson Welles en 1948 est le plus célèbre, mais Akira Kurosawa (Le Château de l'araignée), Roman Polanski, Béla Tarr ont réalisé leur propre version. La dernière, transposée de nos jours, remonte à 2006, signée de Geoffrey Wright, avec Sam Worthington dans le rôle principal.

Et la star hollywoodienne la plus rentable de l’année est…

Posté par vincy, le 26 décembre 2012

Natalie Portman dans Black Swan

Le magazine Forbes a réservé quelques surprises dans son classement des stars les plus "bankables". Natalie Portman domine ainsi la liste des acteurs et actrices les plus rentables pour un studio puisqu'elle a rapporté 42,7$ pour un dollar d'investissement grâce, notamment, au succès de Black Swan.
A l'inverse, l'acteur le plus surpayé, Eddie Murphy, ne rapporte que 2,3$ pour chaque dollar misé sur lui. Il surclasse une longue liste de stars dont les films ont rapporté moins de 7 dollars par dollar investit, tous ayant plus de 40 ans, et la plupart ayant commencé leur carrière dans la comédie. Parmi ces losers, notons la présence de quatre oscarisés.

Reste que Portman est une exception. L'actrice oscarisée n'est ni à l'affiche d'un blockbuster ou ni la vedette d'une franchise. C'est avec un film indépendant, à petit budget, qu'elle a pu briller.

Et le suivant est aussi une femme. Hollywood, souvent accusé de ne pas valoriser ses comédiennes en leur donnant peu de premiers rôles, devrait méditer sur son modèle économique. Derrière Portman, Kristen Stewart, star de Twilight mais aussi de Blanche Neige et le chasseur, a rapporté 40,6$ pour un dollar d'investi.

Place aux jeunes

En revanche, le classement montre qu'il ne fait pas bon d'avoir plus de 35 ans... 5 jeunes dominent le classement du magazine. Hormis Portman, aucun n'a commencé sa carrière avant les années 2000. Portman championne cette année, Stewart l'an dernier et Shia LaBeouf en 2009 et 2010 : le trio de tête de 2012 montre à quel point la rentabilité de ces acteurs est constante.

La rentabilité bénéficie évidemment à des acteurs dont les revenus sont souvent plus faibles que ceux des grosses stars (Cruise, Diaz, Pitt, Jolie ...) même si le salaire n'est pas le critère : la méthodologie est simple : on prend les recettes des trois derniers films, sortis sur plus de 2000 écrans aux USA, d'un comédien sur les trois dernières années, et on calcule le ratio entre le budget du film et les recettes au box office.

Amy Adams, actrice nommée aux Oscars, plutôt sélective dans ses choix, a profité du succès des Muppets. Kevin James, comédien star de la TV, n'a pas besoin de gros hits internationaux pour que ses pitreries rapportent sur le grand écran. Bradley Cooper (Very Bad Trip et sa suite) et Dwayne Johnson (Voyage au centre de la terre 2) sont les premiers rôles de films aux budgets moyens...

Un classement imparfait

Cependant le classement de Forbes est assez critiquable, même s'il reste une indication intéressante. D'une part, Hollywood ne compte plus sur les seules recettes nord-américaines pour faire sa liste de stars "bankables" : les recettes internationales comptent souvent plus (certains films rapportant même 70% de leurs revenus à l'extérieur des USA). De même, il faudrait comptabiliser les recettes vidéo et vidéo à la demande. D'autre part, il faudrait prendre en compte le pourcentage sur les recettes octroyé à ces mêmes stars (souvent pour compenser des cachets plus faibles qui permettent de plafonner le budget de production) puisque c'est autant de profits en moins pour le studio.

Enfin, rappelons que rentabilité et qualité ne sont pas forcément liés. Ce n'est pas le dollar qu'une star rapporte qui fera venir un spectateur dans une salle. Et heureusement...

Les 10 stars les plus rentables :

1. Natalie Portman
2. Kristen Stewart
3. Shia LaBeouf
4. Robert Pattinson
5. Daniel Radcliffe
6. Taylor Lautner
7. Bradley Cooper
8. Dwayne Johnson
9. Amy Adams
10. Kevin James

Les 10 stars les moins rentables :

1. Eddie Murphy
2. Katherine Heigl
3. Reese Witherspoon
4. Sandra Bullock
5. Jack Black
6. Nicolas Cage
7. Adam Sandler
8. Denzel Washington
9. Ben Stiller
10. Sarah Jessica Parker

Natalie Portman parmi les égéries publicitaires les plus médiatisées

Posté par vincy, le 11 mars 2012

Un institut, Lexis Nexis, propose chaque année un classement des égéries publicitaires pour les marques de beauté afin de connaître leur impact mondial en retombées presse et en présence sur les réseaux sociaux.

Lady Gaga, visage de la marque Mac, domine largement le tableau cette année. Mais c'est Natalie Portman, 5e, qui créé la surprise. "Miss Dior" a su profiter de son actualité pour faire parler d'elle : un Oscar, un compagnon lui même ambassadeur de L'homme libre d'Yves Saint Laurent, un accouchement... De quoi valoriser le parfum Dior sans trop de dépenses. Il n'y a bien que Beyoncé (L'Oréal), certes plus chanteuse qu'actrice, qui la surclasse (2e) à Hollywood. Portman a ainsi plus de visibilité que Jennifer Lopez (L'Oréal et Gillette), Justin Timberlake (Givenchy) et Gwyneth Paltrow (Estée Lauder), respectivement 6e, 7e et 8e.

Les acteurs et actrices sont de plus en plus sollicités par ces grandes marques car ils apportent une image moins "fabriquée", plus "affective" et toute aussi percutante médiatiquement. Sinon, dans le Top 10, on retrouve une chanteuse (Cheryl Cole), deux sportifs (Jenson Button et Andy Roddick) et une top model inusable (Kate Moss).

En France, les contrats de Marion Cotillard (Dior) et Audrey Tautou (Chanel) touchent à leur fin. Il faudra attendre pour voir si une Léa Seydoux (Prada) fera aussi bien qu'elles. Il reste qu'Eric Cantona, 48e, est toujours parmi les Français les plus connus dans le monde.

5 Oscars pour The Artist et Jean Dujardin lâche un « putain » à la TV américaine!

Posté par vincy, le 27 février 2012

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Tout le palmarès des Oscars
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Jean Dujardin a lâché la phrase juste : "Ouah! Putain! Merci! Formidable!" Normalement "fuck" est bippé aux USA mais les censeurs n'ont pas du comprendre le mot "Putain". Pourtant ça résumait bien la soirée vécue par The Artist. 5 Oscars au compteur, en plus de ses 6 Césars de vendredi soir, et sans oublier un prix à Cannes, les Golden Globes, les Spirit Awards, les British Awards... C'est la première fois qu'un film non anglophone reçoit l'honneur de l'Oscar du meilleur film.

Dujardin est le premier acteur français à recevoir un Oscar dans un rôle principal. Chapeau l'artiste. Avec le César d'Omar Sy vendredi soir, ce sont deux enfants de la télé, deux princes de comédie qui ont gagné. Car c'est aussi cela qu'il faut noter : en ces temps de crise, c'est la comédie qui a été couronnée.

The Artist c'est évidemment la victoire de Thomas Langmann, producteur. Mais c'est aussi le come-back d'Harvey Weinstein, grand monopolisateur d'Oscars dans les années 90, qui a fait un travail de lobbying et une campagne de marketing impeccables. Weinstein est le grand vainqueur hollywoodien de la soirée.

Bien sûr il ne faut pas s'étonner que ce soit ce film français, qui devait être hors-compétition à Cannes, avant de rentrer in extremis dans la liste des films du jury de la compétition, qui réussisse cet exploit : une oeuvre hommage à Hollywood et ses origines muettes, en noir et blanc mais consensuel, tournée à Los Angeles avec une partie de son équipe artistique et technique américaine.

Mais The Artist montre aussi que rien n'est impossible pour un film français : Michel Hazanavicius est le premier français (hormis Polanski) à gagner l'Oscar du meilleur réalisateur, et l'un des rares étrangers de l'histoire de la cérémonie. Ludovic Bource rejoint la longue liste des compositeurs français primés, mais le dernier en date était Gabriel Yared en 1996!

The Artist finit donc ex-aequo avec Hugo Cabret, qui a aussi remporté cinq Oscars, dans les catégories techniques, faisant entrer la 3D au tableau d'honneur.

Pour le reste la soirée a oscillé comme une montagne russe, avec quelques très bonnes idées visuelles, des présentations parfois inspirées (le casting de Mes meilleures amies, les déclarations d'amour de Natalie Portman et Colin Firth aux acteurs et aux actrices nommés) ou pas (qu'Angelina Jolie était froide), des séquences impressionnantes (le spectacle du Cirque du soleil sur la musique de Danny Elfman) et des moments un peu plus plats. Il y a eu peu de surprises au final. Harvey Weinstein a confirmé son rôle de faiseurs de rois, entre The Artist et La dame de fer, qui a valu un troisième Oscar à Meryl Streep, 20 ans après le dernier (Le choix de Sophie), et avec un record de 17 nominations.

Une séparation, récompensé comme on s'en doutait de l'Oscar du meilleur film en langue étrangère, permet à l'Iran de gagner son premier Oscar.

Christopher Plummer, avec sa statuette de meilleur second rôle masculin, devient le plus vieux gagnant pour un Oscar d'interprétation. A 82 ans, il a tout juste deux ans de moins qu'Oscar.

On ne portera, pour une fois aucun jugement. Le palmarès était sans doute plus prévisible qu'on ne voulait l'anticiper. Reste la débauche de moyens pour glorifier le 7e Art hollywoodien, qui cette année avait une "french flavor" inhabituelle.

Ciel moins nuageux pour l’adaptation de Cloud Atlas

Posté par vincy, le 15 avril 2011

Cela fait plusieurs mois que le projet Cloud Atlas oscille entre le stand-by et le feu vert du studio, Warner Bros. Il semble que la production pourrait démarrer dès cet automne. Pour l'instant, une seule star est confirmée : Tom Hanks. Les autres acteurs pressentis - Natalie Portman, Halle Berry, James McAvoy - n'ont pas été officialisés, même s'ils ont chacun confirmé, au gré des interviews, leur engagement dans le projet. Il était urgent pour Warner et le mandataire des ventes internationales du film, Focus Features, de présenter un projet solide avant le marché du film à Cannes.

Les producteurs, parmi lesquels DreamWorks, ont aussi annoncé que la réalisation serait confiée au cinéaste allemand Tom Tykwer et aux frères Wachowski. Ces derniers avaient acquis les droits du roman.

Cloud Atlas est en effet un livre fantastique de David Mitchell,  publié en 2004 et récompensé par plusieurs prix. Il s'agit de six histoires, entre le XIXe siècle et un futur post-apocalyptique, qui font l'aller et retour dans les époques à travers les actes et les conséquences de différents personnages dans le Pacifique sud, en Belgique, en Californie, au Royaume Uni, en Corée et à Hawaï. La narration est complexe et nécessite une production lourde et coûteuse pour être transposée au cinéma. Sans doute les scénaristes se concentreront-ils sur un personnage...

A l'origine, Tykwer devait réaliser le film en solitaire. Cela fait près de deux ans qu'il y travaille. Il a écrit le scénario avec les frères Wachowski. Les auteurs de The Matrix n'ont rien tourné depuis Speed Racer, immense fiasco en 2008. Cloud Atlas signera leur retour derrière la caméra.

Tom Tykwer, révélé avec Cours Lola Cours en 1998, réalisateur du film Le Parfum, vient de cartonner aux Césars allemands, les Lolas, remis le 9 avril. Son film Drei (Trois) a remporté plusieurs prix : réalisation, actrice et montage.

Retour sur les Independent Spirit awards

Posté par MpM, le 5 mars 2011

spirit awardsPris entre les feux croisés des Césars (le vendredi) et des Oscars (le dimanche), les Independent Spirit awards qui se déroulaient le week-end dernier sont légèrement passés inaperçus. Pourtant, ces prix du cinéma américain indépendant permettent d'imaginer une version alternative du paysage cinématographique 2010, en cantonnant notamment Le discours d'un roi (qui a trusté les Oscars les plus prestigieux) à l'unique catégorie du meilleur film étranger (prix qu'il a bien sûr remporté haut la main).

Privé de de cet imbattable concurrent, c'est ainsi Black swan qui a tiré son épingle du jeu. Quand seule Natalie Portman avait trouvé grâce aux yeux de  la vénérable académie, le thriller classieux de Darren Aronofsky a été couronné quatre fois : meilleur film, meilleure image, meilleur réalisateur et meilleure actrice (pour Natalie Portman encore).

James Franco a lui été sacré meilleur acteur pour sa performance époustouflante dans 127 heures de Danny Boyle tandis que deux acteurs de Winter's bone (Dale Dickey et John Hawkes) remportent les prix d'interprétation dans un second rôle. Une petite consolation pour le très réussi film de Debra Granick, totalement boudé aux Oscars.

Finalement, même si les résultats diffèrent, nombreux étaient  les films à être indifféremment nommés lors des deux cérémonies, à commencer par les films déjà cités, mais aussi Faites le mur de Bansky (meilleur documentaire) et Tout va bien! The kids are all right de Lisa Cholodenko (meilleur scénario). On peut y voir la preuve que le cinéma indépendant brille au firmament, mais aussi constater que même dans les milieux cinéphiles, l'attention se cristallise désormais autour d'un nombre de plus en plus réduit de films.

Oscars 2011 : après la cérémonie, le cinéma se décline dans les assiettes

Posté par MpM, le 28 février 2011

C'est une tradition. Une fois la dernière statuette distribuée, lauréats et nominés malheureux se retrouvent au "bal des gouverneurs" qui est organisé par l'Académie des arts et des sciences du cinéma dans une grande salle proche du Kodak Theater où a lieu la cérémonie des Oscars.

La soirée est bien entendu placée sous le signe du cinéma. On y déguste ainsi des amuses-bouche au caviar et au saumon fumé et des gourmandises au chocolat en forme d'Oscar. So chic. Le "chef des stars" Wolfgang Puck a également concocté "un plat de sole rôtie dans une cassolette de fenouil, olives, haricots verts, tomate, citron, vinaigre de Jerez et huile d'olive" qui se veut un hommage au Discours d'un roi. La sole serait le poisson préféré de Colin Firth, l'acteur principal du film. Autre dédicace, la "paella Black swan" ("un risotto de légumes au safran, au vin blanc et au persil") spécialement réalisée pour Natalie Portman qui est végétarienne.

A l'heure où l'on vous parle, on a donc une pensée émue pour les 1600 invités triés sur le volet qui dégustent ces mets particulièrement cinéphiles, sous le regard plus ou moins nerveux de pas moins de 11 chefs, 30 sous-chefs, 250 cuisiniers et 600 serveurs, et pour la modique somme de 750 dollars par personne. Qu'on se rassure, ce sont généralement les studios ou les producteurs des films nommés qui régalent. Mais en contrepartie, rien n'empêche Colin Firth d'y prononcer un discours, ou Natalie Portman de se lancer dans une série d'entrechats.

Le discours d’un roi : Sept lauriers aux prix BAFTA

Posté par vincy, le 13 février 2011

Le discours d'un roi a logiquement (presque) tout raflé aux prix BAFTA, les Oscars britanniques.Sept prix dont trois dans la catégorie acteur/actrice, celui du meilleur film et du meilleur film britannique, celui du scénario originale et celui de la musique pour le français Alexandre Desplats.

Cela a quand même laissé quelques trophées (des masques) à des films comme The Social Network (réalisateur et deux autres), Inception (quatre récompenses au total), Black Swan (actrice)... Millénium repart avec celui du meilleur film en langue étrangère.

Christopher Lee et la saga Harry Potter (voir actualité du 3 février) ont reçu un prix d'honneur. Tom Hardy (Inception) a remporté le prix du meilleur espoir face à Gemma Arterton, Andrew Garfield, Aaron Johnson et Emma Stone.

Peu de surprise par conséquent, mais toujours la même critique : pourquoi les prix BAFTA se laissent-ils autant envahir par les productions hollywoodiennes? Il est rassurant de voir qu'un film on ne peut plus anglais que Le discours d'un roi sauve l'honneur national d'un cinéma pourtant vivace...

Le palmarès : (voir toutes les nominations)

Le discours d'un roi : meilleur film, meilleur film britannique, meilleur scénario, meilleur acteur (Colin Firth), meilleur second rôle masculin (Geoffrey Rush), meilleur second rôle féminin (Helena Bonham Carter), meilleure musique (Alexandre Desplat)

Four Lions : nouveau talent britannique

The Social Network : meilleur réalisateur (David Fincher), meilleure adaptation, meilleur montage

Millénium (1) : meilleur film en langue étrangère

Toy Story 3 : meilleur film d'animation

Black Swan : meilleure actrice (Natalie Portman)

True Grit : meilleure image (Roger Deakins)

Inception : meilleure direction artistique, meilleur son, meilleurs effets visuels

Alice au pays des merveilles : meilleurs costumes, meilleurs maquillages

The Egleman Stag : meilleur court métrage animé

Until the River Runs Red : meilleur court métrage