Deauville way of life: Whiplash dicte sa loi au palmarès!

Posté par cynthia, le 13 septembre 2014

whiplash

Neuvième et dernier jour de compétition au 40e festival de Deauville. Après une semaine de bataille, on a enfin connu le nom du grand gagnant, même si on s'en doutait déjà. Whiplash de Damien Chazelle rafle les deux récompenses majeures: le Grand prix du jury et le prix du public. Après son Grand prix à Sundance, il semble l'un des films américains incontournables de l'année. Le film sort le 24 décembre en France.

Jour 7: la journée des futurs gagnants

Tous nos favoris n'ont pas été primés cependant. Ainsi le choix étrange d'A girl walks alone at night réalisé par Ana Lily Amirpour et qui reçoit ainsi le prix de la révélation Cartier.

Jour 2: les recettes de l'émotion

Joie et allégresse de voir le dérangeant It Follows de Robert David Mitchell récompensé (prix de la critique internationale).

Jour 8 : I can't get noooooo... (Satisfaction)

Ravie aussi de trouver le doux et émouvant The Good Lie de Philippe Falardeau (prix du jury) au palmarès.

Jour 5: la vérité est plus facile à dire au cinéma

Enfin c'est Things People do de Saar Klein qui se voit sacré par le prix du 40e anniversaire.

Par ailleurs le prix Michel d'Ornano a été décerné à Elle l'adore de Jeanne Henry, déjà primé à Angoulême, et le prix Lucien Barrière au livre Le fils de Philipp Meyer.

Après une cérémonie riche en émotions, le public pouvait enfin découvrir Sin City 2. Pour ma part j'ai préféré m'éclipser et squatter le cocktail des lauréats. Voir des gens se faire trancher la gorge à tout va, j'ai eu ma dose avec Game of Thrones! J'ai ainsi pu féliciter Miles Teller et lui souhaité une futur excellente cérémonie des Oscars (ça m'a l'air bien parti) "Oh Jesus thank you so much!" Euh je ne m'appelle pas Jésus mais bon sorti de la bouche de Miles j'accepterai même une insulte en guise de prénom. Damien Chazelle aussi était là et hésitait dans ses poses face au photographe officiel : "fait un geste de batteur" lui dis-je avant qu'il ne s’exécute dans un éclat de rire (oui à Deauville c'est comme dans les colonies de vacances, on se tutoie et on rigole ensemble).

Après un cocktail de bulles de champagne et autres boissons, une assiette végétarienne m'attendait à la table de Mike Cahill au dîner des lauréats. Sans rancune, le réalisateur du film I Origins avoue que le tout jeune Damien Chazelle mérite les deux prix qu'il a reçu. Bon si tout le monde est d'accord, il n'y a plus qu'à se remuer à la villa Cartier avant de reprendre le train le lendemain en emportant un peu de Deauville dans sa tête et sa valise.

En espérant que tous ces films sortiront dans les salles de cinéma françaises. Or, trois des films récompensés ce soir - The Good Lie, A Girl Walks Homme et Things People Do - n'ont aucune date de sortie prévue.

Deauville way of life, jour 8 : I can’t get noooooooooo…. (Satisfaction)

Posté par cynthia, le 13 septembre 2014

love is strangeUn film d'horreur assez captivant au petit dèj', un amour homosexuel qui gène outre-atlantique, une danse aux côtés de Mick Jagger, la huitième journée du festival de Deauville  a été rock 'n' roll.

On débute la journée avec le It Follows du charmant et tout sucre tout miel David Robert Mitchell. En le voyant on se demande même comment il a pu faire des films d'horreur, tant il a l'air doux et gentil. Mais vous savez ce que l'on dit... méfiez-vous de l'eau qui dort! Et c'est ce qu'aurait dû faire son personnage principal, Jay, avant de s'envoyer en l'air avec le beau et étrange Hugh. Après un acte sexuel dans une voiture, la voilà suivis par d'étranges personnes qu'elle seule peut voir. Son échappatoire à la malédiction: refaire l'amour avec quelqu'un. Interprétez cela comme vous le souhaitez mais nous on a pas pu ignorer la métaphore du sida et de la maladie qui avance lentement vers vous (ce que font les personnes dans ses visions) après un acte non protégé. «Il n'y a pas de morale dans ce film, chacun peut faire son interprétation» nous confie David Robert Mitchell en conférence de presse. Pourtant les images sont bien là pour nous faire un peu douter. «C'est un long cauchemar en fait. D'ailleurs ça me rappelle celui que je faisais quand j'étais gamin. Des gens normaux que j'étais seul à voir me suivait. Je ne savais pas pourquoi mais j'avais peur» ajoute-t-il à la conférence. Si ça peut le rassurer nous aussi on a peur après le film et on réfléchira à deux fois avant de fricoter avec un beau gosse.

C'est donc peu tranquille que l'on s'en va aux côtés de John Lithgow et Alfred Molina pour Love is strange d'Ira Sachs. Les aléas de la vie (financier, éloignement, licenciement) menace les jeunes mariés George et Ben qui vont devoir compter sur leurs proches pour s'en sortir. Pourquoi a-t-il été mal vu outre atlantique? Attendez. Il n'y a pas de scène de viol, pas de meurtre, pas de scène de torture... quoi... non... ça ne peut. On n'en est plus là?! Ça ne peut pas être le fait qu'il s'agisse d'un couple homosexuel marié? Certaines personnes refusent de voir ce petit bijou cinématographique sous ce prétexte?  C'est une blague... Fuck la censure et allez voir ce film dès sa sortie (le 12 novembre). Il s'agit d'un joyau en or massif où on en sort de là tout ému et émoustillé! Cela nous d'ailleurs bien préparé pour la suite de la journée...

Une vague de messieurs en costard, bodybuildés, à envahit le tapis rouge. «Votre badge!!!!» «Avancez plus vite que ça!!!!» Mais bonté divine qu'est-ce qui se passe à Deauville? Manuel Valls arrive au festival? Non c'est trop de dispositif pour le Premier ministre. Mais alors c'est qui????

Whaou c'est Mick Jagger venu présenté sa production cinématographique qui n'est autre que Get on up de Tate Taylor, le biopic de James Brown (lire notre reportage). Après un hommage au grand producteur Brian Grazer, le leader des Rolling Stones est monté sur la scène du CID et a parlé un peu français avant de se barrer faire la fête à la Villa Cartier. Et on y était! Donc oui, on a eu quelques pas de danse à côtés de Mick qui, lui, était en extase sur la mannequin et actrice Olga Kurylenko (on le comprend elle est magnifique). On aussi aperçu Patrick Poivre D'Arvor non loin des petits fours, Astrid-Bergès Frisbey un verre à la main se baladant parmi les danseurs, Clémence Poésy resplendissante dans une robe à dentelle, Miles Teller dansant avec sa girlfriend (désolée les filles mais vous le savez bien,  les beaux mecs c'est comme les WC au McDo c'est toujours pris) ou encore le héros de Get on up Chadwick Boseman brûler le dancefloor à la manière de James Brown (deux mois d'entraînement, ça aide). Tout ceci sent la détente, la fin du festival, demain ce sera le dernier jour et on quittera le soleil et le strass.

C'est avec les larmes aux yeux que l'on attend le neuvième jour!

Deauville way of life, jour 7 : la journée des futurs gagnants?

Posté par cynthia, le 12 septembre 2014

whiplashSeptième jour à Deauville (déjà!!!), et ce n'est pas la plus reposante de la semaine. On a eu les yeux éblouis par I Origins de Mike Cahill, notre cœur s'est arrêté devant le grand film de Damien Chazelle Whiplash, on a parlé masturbation avec Miles Teller, réincarnation avec Mike Cahill et on a déjà notre petite idée sur le grand gagnant de ce 40eme festival du film américain.

La journée a commencé fort avec le petit bijou "scientifique" de Mike Cahill, I Origins. Mélangeant la science et le spirituel, ce film qui retrace la vie d'un scientifique bouleversé par la rencontre d'une jeune fille (la sublime Astrid-Bergès Frisbey) a ému la salle obscure du CID. Notre liquide lacrymal a bien fait son travail et a coulé avec entrain devant la prestation de Michael Pitt et de la jolie française. Je ne vous en dis pas plus... Le film est à voir les yeux grands ouvert! On a croisé le réalisateur baba cool . Adorable à souhait il s'amuse à sortir des blagues à tout va et n'hésite pas à vous dire «Bonjour» dès qu'il vous croise à la villa Cartier. Un amour sur pattes!

Pour la suite, on a eu des frissons, des crises d'angoisses et de rires, et une émotion folle devant le Whiplash de Damien Chazelle. Avis assez personnel, mais je le vois grand favori de la compétition. L'histoire d'un jeune musicien de batterie qui, entre humiliation et stress, est prêt à tout pour être le meilleur. Une sorte de Black Swan de la musique, la scène de masturbation en moins. «Si, on l'a tournée mais on l'a coupée au montage» nous dit avec humour Miles Teller, l'interprète principal. Sera-t-elle en DVD? «oui elle y sera» nous affirme-t-il avec un sourire taquin le jeune acteur de 26 ans. Bien évidemment, calmez vous les filles, c'était une blague il n'y a pas de scène de masturbation de prévu dans Whiplash. Pour voir l'anatomie de Miles il faudra attendre la sortie d'Awkward Moment avec Zach Efron en janvier.

Après autant de superbes rencontres et une journée bien remplie comme celle-ci, on aurait bien troqué nos vêtements contre une couette bien chaude dans un lit moelleux. Mais comment voulez-vous passer à côté du nouveau film d'espionnage de Pierce Brosnan, ex 007, The November Man. Le repos c'est pour les faibles! Il suffit de voir Mr Brosnan pour en avoir la preuve. Désormais recruté par la CIA, Brosnan continue à manier les armes et les femmes comme personne dans un thriller haut en couleurs et aussi bien ficelé que les barrières de sécurité du 40ème festival de Deauville.

Tiens des barrières...quelque chose me dit qu'on attend du «lourd» demain. Mais ce ne serait pas Mick Jagger par hasard qui arrive? Affaire à suivre...

Cannes 2014 : Qui est Miles Teller?

Posté par vincy, le 20 mai 2014

miles tellerL'ÉLÈVE DOUÉ

Il a 27 ans. Miles Teller est l'un des espoirs les plus prometteurs du cinéma américain. Avec son allure à la Mitchum, le jeune comédien n'est pas un de ces teenagers "heartthrib" que les studios affectionnent tant pour attirer le jeune public dans les salles. Début 2013, Sundance lui octroie un Prix spécial du jury pour son interprétation dans The Spectacular Now, qu'il partage avec sa partenaire Shailene Woodley (The Descendants, Divergente). Il incarne un jeune homme alcoolique, obsédé par l'absence de son père. En janvier dernier, son film Whiplash remporte le Grand prix du jury à Cannes et débarque sur la Croisette en mai, à la Quinzaine des réalisateurs.

Autant dire qu'au sein du cinéma indépendant, le jeune homme s'est très vite propulser parmi les grands. Fils d'un ingénieur en centrale nucléaire et d'une agent immobilier, avec des origines Russe, Anglaise, Irlandaise, Polonaise et Française, ce garçon du New Jersey qui a grandit en Floride, a d'abord appris la musique (saxophone, batterie). Pas de façon extrême comme dans Whiplash où il tape comme un forcené sur sa batterie pour devenir le meilleur. Il s'intéresse au théâtre dès les années collège.

A 23 ans, il fait ses débuts chez John Cameron Mitchell dans Rabbit Hole. Il y est un adolescent troublé, qui dessine des BD et fréquente la mère de l'enfant qu'il a tué accidentellement. Comme ile le dit, "Rabbit Hole m'a donné une bonne approche du jeu dans le cinéma". Il sait aussi danser, faire des claquettes et chanter. Il reprend son rôle de Willard créé sur scène pour la version cinéma de Footloose, le remake. On l'aperçoit dans Projet X, le film déjanté d'une génération paumé. Après The Spectacular Now, il enchaîne les tournages. Il devient le meilleur ami de Zac Efron dans That Awkward Moment, comédie décalée sortie au début de l'année puis retrouve Shailene Woodley dans Divergente, carton en salles. Il a deux films en boîte (Get a Job, Two Night Stand). Doué pour la comédie, doué pour le drame, à l'aise partout.

Pour Whiplash, de Damien Chazelle, il se donne à fond. Impressionne la critique. Délivre une performance rare qui dévoile tout le potentiel du comédien.

Les studios ne s'y trompent pas. On lui propose le rôle de Dan Aykroyd dans le biopic sur John Belushi et le personnage de Mister Fantastic dans le reboot des Quatre Fantastiques. Pourtant, il l'avoue lui-même : "Honnêtement je ne suis pas un grand fan de blockbusters. Les seuls que je possède ce sont les trois premiers Indiana Jones." Mais l'idée de jouer un super-héros, ne serait-ce que pour le gros cachet qui va avec, le tentait beaucoup... Mais pas seulement. Il est ne quête de crédibilité et de respectabilité. Il ne cache pas ses ambitions : "J'en ai toujours eu. Je voulais aller à l'université. Je pouvais faire la fête, mais il fallait que j'ai les meilleures notes."

Casting (presque) bouclé pour le reboot des 4 Fantastiques

Posté par vincy, le 20 février 2014

michael b jordan jamie bell miles teller kate mara fantastics fourMiles Teller, Kate Mara, et sans doute Jamie Bell vont rejoindre Michael B. Jordan dans le reboot des 4 Fantastiques que la Fox prévoit de sortir en juin 2015.

Selon Variety, le choix des acteurs fut long et compliqué. Il est surprenant de constater que les comédiens approchés par le studio proviennent du cinéma indépendant (hormis Bell qui a été seconds rôles de quelques blockbusters). De même, ils sont loin de la "plastique" des acteurs qui avaient incarné les 4 fantastiques dans les deux premiers films (respectivement sortis en 2005 et 2007).

On savait déjà que Michael B. Jordan (Fruitvale Station) devait incarner Johnny Storm / La torche humaine. Kate Mara (127 heures, House of Cards) sera Sue Storm / La femme invisible. Le très sollicité Miles Teller (The Spectacular Now) a été choisi pour être Reid Richards / Mr. Fantastic. Quant à Jamie Bell (Billy Elliot, Tintin, Snowpiercer) , il est pressenti pour interpréter Ben Grimm / La chose.

L'adaptation de The Ultimate Fantastic Four (la plus récente série publiée par Marvel), dont le scénario a subit plusieurs réécritures, sera réalisée par Josh Trank (Chronicle). Reste à trouver le vilain. Le tournage doit commencer avant le mois d'avril.

Les deux premiers films des 4 Fantastiques ont récolté 620 millions de $ dans le monde.

Sundance 2014 : Whiplash, Grand prix du jury et prix du public

Posté par vincy, le 26 janvier 2014

whiplash

Incontestable : en remportant le doublé Grand prix du jury et prix du public, Whiplash est le grand vainqueur de la sélection du Festival de Sundance cette année. Ce drame propulse l'acteur Miles Teller (Rabbit Hole, The Spectacular Now) dans la cour des grands, de ces jeunes acteurs à suivre dans les prochaines années. Il est devenu en quelques mois la coqueluche de la critique américaine. Dans Whiplash, il incarne un jeune batteur de jazz prometteur qui doit conjurer ses démons (un père qui a échoué dans l'écriture, la peur de la médiocrité). Lui rêve d'être génial. Aussi se lance-t-il dans un apprentissage quasiment militaire de son métier avec un professeur cruel et autoritaire, brutal et déterminé. Ce jeu masochiste entre le maître et l'élève pour que celui-ci atteigne la perfection à n'importe quel prix, au mépris de toute humanité, dans un climat de plus en plus en tendu, a donc envouté le Festival.

C'est la deuxième année consécutive qu'un film américain gagne ce doublé prestigieux Jury/Public, un an après Fruitvale Station. Le réalisateur Damien Chazelle avait récolté le prix spécial du jury du court métrage l'an dernier à Sundance avec Whiplash, dont il a fait le long métrage primé cette année. Sony Classics a acquis les droits de distribution du film pour le monde entier.

Du côté des autres catégories, très peu de films repartent avec plus d'un prix. Parmi les films étrangers, le jury et le public n'ont pas fait consensus. Le jury a préféré récompenser un thriller chilien et un documentaire sur la guerre civile en Syrie tandis que le public a choisi un films sur la condition des femmes en Ethiopie et un documentaire sur un agent des services secrets israéliens.

Palmarès du 30e Festival de Sundance

- Grand prix du Jury - fiction américaine: Whiplash de Damien Chazelle
- Grand prix du Jury - documentaire américain: Rich Hill, de Tracy Droz Tragos et Andrew Droz Palermo
- Grand prix du Jury - fiction étrangère: To Kill a Man de Alejandro Fernandez Almendras
- Grand prix du Jury - documentaire étranger: Return to Homs de Talal Derki

- Prix du public - fiction américaine: Whiplash de Damien Chazelle
- Prix du public - documentaire américain: Alive Inside: A Story of Music & Memory, de Michael Rossato-Bennett
- Prix du public - fiction étrangère : Difret de Zeresenay Berhane Mehari
- Prix du public - documentaire étranger: The Green Prince, de Nadav Schirman
- Prix du public - nouveau talent : Imperial Dreams

- Réalisation - fiction américaine : Cutter Hodierne, Fishing Without Nets
- Réalisation - documentaire américain : Ben Cotner et Ryan White, The Case Against 8
- Scénario - fiction américaine : Craig Johnson, The Skeleton Twins
- Image - fiction américaine : Christopher Blauvelt, Low Down
- Image - documentaire : Rachel Beth Anderson et Ross Kauffman, E-Team
- Montage - documentaire : Jenny Golden et Karen Sim, Watchers of the Sky

- Prix spécial du jury - fiction étrangère : God Help the Girl
- Prix spécial du jury - documentaire étranger : We Come as Friends
- Prix spécial du jury de la révélation : Justin Simien, Dear White People
- Prix spécial du jury de la musique : The Octopus Project, Kumiko the Treasure Hunter
- Prix spécial du jury - documentaire : The Overnighters
- Prix spécial du jury pour l'usage de l'animation - documentaire : Watchers of the Sky

- Réalisation - fiction étrangère : Sophie Hyde, 52 Tuesdays
- Réalisation - documentaire étranger : Iain Forsyth et Jane Pollard, 20000 Days on Earth

- Scénario - fiction étrangère : Eskil Vogt, Blind
- Image - fiction étrangère : Ula Pontikos, Lilting
- Image - documentaire étranger : Thomas Balmes et Nina Bernfeld, Happiness
- Montage - documentaire étranger : Jonathan Amos, 20000 Days on Earth

- Prix Alfred P. Sloan (pour un film valorisant les Sciences et la technologie) : Mike Cahill, I Origins