250M$ de budget pour le nouveau film de Christopher Nolan

Posté par vincy, le 22 juin 2019

C'est un pari risqué. Alors que les budgets mastodontes sont réservés aux franchises Marvel, Star Wars et Avatar (désormais toutes chez Disney), c'est un film dramatique, écrit par son réalisateur, qui se voit confier un budget de production de 250M$ selon World of Reel. D'autres sources mentionnent un devis aux alentours de 225M$. Autant dire que Christopher Nolan a toute la confiance de Warner Bros, qui fait du cinéaste une franchise en soi, une marque, à l'instar de ce que le studio pratique avec Clint Eastwood.

Christopher Nolan double presque l'énorme budget qu'il avait eu pour son précédent film, Dunkerque (165M$, ce qui était considérable, déjà, pour un film de guerre) ou Inception (autour de 160m$). Tenet sera donc au même tarif que The Dark Knight Rises. Il sera plus coûteux qu'Avatar et beaucoup moins que le dernier Avengers qui, hors marketing, avait coûté 360M$, ou que Pirates des Caraïbes 4 : La fontaine de jouvence qui bat tous les records de notre époque avec plus de 400M$.

Le risque est cependant mesuré puisque les 5 derniers films du cinéastes ont rapporté entre 500 millions et un milliard de dollars de recettes dans le monde.

Tenet, film d'espionnage mondialisé (dans la ligné d'Inception côté ambitions soit un blockbuster d'action qui cherche l'épate) a débuté ses prises de vues il y a quelques semaines. Le tournage est prévu dans sept pays, dont l'Estonie. On sait aussi que la musique ne sera pas signée Hans Zimmer pour une fois, mais Ludwig Göransson (Black Panther).

Robert Pattinson (ironiquement le nouveau Batman de la Warner Bros), John David Washington (Blackkklansman), Elizabeth Debicki sont entourés de Kenneth Branagh, Michael Caine, Aaron Taylor-Johnson, Clémence Poésy et la star indienne Dimple Kapadia au générique d'un film dont le pitch est gardé secret.

La sortie est calée en France pour le 22 juillet 2020.

Lewis Gilbert (1920-2018): You Only Live Once

Posté par vincy, le 28 février 2018

Presque centenaire. Lewis Gilbert, réalisateur, scénariste, producteur et acteur britannique, né le 6 mars 1920, est mort le 23 février à l'âge de 97 ans. Réalisateur prolifique qui a commencé en filmant des documentaires durant la seconde guerre mondiale pour la Royal Air Force, Lewis Gilbert s'est surtout fait connaître en réalisant trois James Bond: On ne vit que deux fois (avec Sean Connery), L'espion qui m'aimait et Moonraker (avec Roger Moore).

Mais le cinéaste a aussi été l'auteur d'Alfie le dragueur avec Michael Caine, nommé à l'Oscar et au Golden Globe du meilleur film et prix spécial du jury à Cannes en 1966. Il a prouvé un talent polyvalent avec différents genres, du film de guerre au policier en passant par le drame. On lui doit Visa pour Hong Kong (avec Orson Welles), Coulez le Bismark!, Un si bel été (avec Danielle Darrieux), La septième aube (avec Capucine), Les derniers aventuriers (avec Charles Aznavour), immense coprod internationale, ou encore L'éducation de Rita, qui le vit triompher aux Baftas avec le prix du meilleur films (en plus de deux Golden Globes pour les acteurs Michael Caine et Julie Walters).

Au total, il a réalisé une quarantaine de films entre 1945 et le début des années 2000, avec des acteurs aussi réputés que Kenneth More, William Holden, Dick Bogarde, Ernest Borgnine, Candice Bergen, Olivie de Havilland ou Michael York.

Fils de la balle (ses parents travaillaient dans le music-hall) et lui même acteur quand il était enfant, Lewis Gilbert a connu de nombreux succès au box office, grâce à une mise en scène efficace et des sujets dramatiques intenses. Il a appris son méteir en étant documentariste et assistant réalisateur d'Alfred Hitchcock (La taverne de la Jamaïque).

Lui qui a connu le succès et les cérémonies d'Oscars s'étonnait encore, avec une joie non dissimulée, de voir que certains de ses films continuaient de plaire au public, des décennies plus tard.

Guy Hamilton, réalisateur de Goldfinger, est mort (1922-2016)

Posté par redaction, le 22 avril 2016

Le cinéaste Guy Hamilton est mort à l'âge de 93 ans, jeudi 21 avril 2016, à Majorque en Espagne. C'est l'acteur britannique Roger Moore qui a annoncé la nouvelle sur twitter. Guy Hamilton avait réalisé deux James Bond avec Roger Moore, Vivre et laisser mourir et L'homme au pistolet d'or. C'est pourtant avec Sean Connery qu'il a signé l'un des meilleurs films de la franchise, Goldfinger, ainsi que Les diamants sont éternels. C'est donc lui qui a assuré la transition entre Connery avec ses Diamants éternels et Moore avec Vivre et laisser mourir.

Né en 1922, à Paris, il aspire très tôt à devenir metteur en scène. La guerre retarde ses plans mais une fois le conflit mondial terminé, il parvient à ses fins en devenant assistant-réalisateur, notamment de Carol Reed sur les tournages de quelques uns de ses films dont Le Troisième homme, Grand prix au Festival de Cannes.

A 30 ans, il assiste John Huston sur The African Queen, un des plus grands films de l'époque puis décide de devenir réalisateur. Il débute sa carrière avec des polars typiquement britanniques avant de varier les genres avec un film de guerre et un musical. Avec Manuela, en 1957, il est sélectionné en compétition à Berlin. Touche-à-tout, il prouve un certain savoir faire sans avoir un style propre. Il ne s'en offusque pas. ce qui lui plaît c'est la direction d'acteurs, la valorisation de ses stars. Aussi, il se fait plaisir avec Burt Lancaster, Kirk Douglas et Laurence Olivier dans Au fil de l'épée, James Mason, George Sanders et Vera Miles dans Un brin d'escroquerie, David Niven et Alberto Sordi dans Le meilleur ennemi, Robert Mitchum et Trevor Howard dans L'affaire Winston.

Avec une réelle maîtrise, il manie l'humour et le spectacle, l'action et la romance. En réalisant Goldfinger en 1964, il prouve justement qu'il peut intégrer les codes pré-établis d'une franchise naissante tout en sublimant une séquence ou en plaçant sa caméra à l'endroit où il faut pour donner de la perspective à une scène. De là sa carrière va décoller.

Souvent considéré comme un faiseur, Guy Hamilton va pourtant mettre sa patte à des films comme les aventures d'Harry Palmer dans Mes funérailles à Berlin, avec Michael Caine, qu'il retrouve dans La bataille d'Angleterre, et L'ouragan vient de Navarone, avec un Harrison Ford pré-Star Wars. Sa carrière s'étiole dans les années 80 avec deux Agatha Christie médiocres.

Il n'a plus rien tourné depuis 1989. Mais il reste de lui cette femme nue peinte en or, allongée, morte sur un lit.

Youth, Mustang, Michael Caine et Charlotte Rampling, lauréats des European Film Awards 2015

Posté par vincy, le 13 décembre 2015

michael caine youth

Présenté en avant-première mondiale à Cannes, Youth de Paolo Sorrentino est le grand vainqueur des European Film Awards 2015 avec trois prix majeurs: film, réalisateur et acteur. Michael Caine repart également avec le prestigieux Prix honorifique de l'académie. Doublé également réalisé par Charlotte Rampling, meilleure actrice et prix pour l'ensemble de sa carrière.

Reconnaissons que ce palmarès a de la classe. Dommage, cependant, que ces "Oscars" européens ne soient toujours pas aussi attendus que leurs confrères américains, après 28 ans d'existence. Cette année, le cinéma britannique et le cinéma méditerranéen se taillent une part du lion, avec des films comme The Lobster (réalisateur grec, production anglaise), Youth (film italo-français, tourné en angais avec des comédiens anglo-saxons), 45 Years, Amy, Le chant de la mer, Les mille et une nuits, et La Isla Minima qui repart avec le prix du public. Sans oublier le film franco-turc Mustang, qui s'octroie un prix supplémentaire dans son déjà bien rempli palmarès. On pourrait noter que la France est peu présente, mais la plupart des films primés sont des coproductions françaises. En revanche le cinéma scandinave et le cinéma d'Europe centrale repartent avec quelques maigres lots de consolations (la meilleure comédie pour le Roy Andersson, le meilleur court métrage, et deux prix techniques).

Au jeu d'influence, Cannes domine largement Berlin et Venise. 9 prix ont récompensé des films vus sur la Croisette.

Pour Paolo Sorrentino, c'est tout de même une sacrée consécration, deux ans après son prix du meilleur film pour La Grande Bellezza, rejoignant ainsi Almodovar, Von Trier et Haneke au club des double-primés dans cette catégorie. Idem pour la catégorie meilleur réalisateur: il réussit ce même doublé qu'en 2013, et rejoint Almodovar et Haneke dans le cercle des cinéastes multi-récompensés.

Meilleur film: Youth, de Paolo Sorrentino (Italie)
Meilleure comédie: Un pigeon perché sur une branche philosophait sur l'existence, de Roy Andersson (Suède, Lion d'or à Venise en 2014)
Prix FIPRESCI - découverte de l'année: Mustang, de Deniz Gamze Ergüven (France)
Meilleur documentaire: Amy, d'Asif Kapadia (Royaume Uni)
Meilleur film d'animation: Le chant de la mer, de Tomm Moore (Irlande)
Meilleur court métrage: Piknik, de Jure Pavlovic (Croatie)

Meilleur réalisateur: Paolo Sorrentino, Youth (Italie)
Meilleure actrice: Charlotte Rampling, 45 Years (Royaume Uni)
Meilleur acteur: Michael Caine, Youth (Italie)
Meilleur scénario: Yorgos Lanthimos & Efthimis Filippou, The Lobster (Grèce)
Meilleure image - Prix Carlo di Palma: Martin Gschlacht, Goodnight Mommy (Autriche)
Meilleur montage: Jacek Drosio, Body (Pologne)
Meilleurs décors: Sylvie Olivé, Le Tout nouveau testament (Belgique)
Meilleurs costumes: Sarah Blenkinsop, The Lobster (Grèce)
Meilleur compositeur de musique de film: Cat's Eyes, The Duke of Burgundy (Royaume Uni)
Meilleur son: Vasco Pimentel & Miguel Martins, Les mille et une nuits (Portugal)

Prix pour l'ensemble de sa carrière: Charlotte Rampling; Christoph Waltz
Prix honorifique: Sir Michael Caine

Prix de la coproduction européenne - Prix Eurimages: Andrea Occhipinti

Prix du public: La Isla Minima, d'Alberto Rodríguez (Espagne)

L’instant Glam’: Autant emporte le vent, les cheveux et les robes…

Posté par cynthia, le 20 mai 2015

Et le huitième jour, Dieu créa le vent... Malgré une brochette de stars hétéroclites, la véritable vedette de cette journée fut Eole. C'est toujours mieux que la pluie... que l'on attend demain à Cannes (oui je peux aussi faire Miss Meteo).

"Alors,je vais souffler, souffler, et votre maison s'envolera!"

Là où le vent nous aurait décoiffé, déshabillé et saboté notre travail de préparation, les stars, elles, supportent tout. C'est ça d'être une star, rien ne vous décoiffe. La laque du coiffeur est plus résistante. Là où nous partons en Audrey Hepburn en soirée pour rentrer en Miley Cyrus, les stars partent classe et reviennent classe. Sauf peut-être Xavier D. vers 4 heures du matin. Le vent est-il clément avec nos célébrités? Mais comment font-elles?

Kendall Jenner, la mannequin in du moment après Cara Delvingne, a utilisé les attaques climatiques à son avantage, en jouant de sa traîne tsigane. En belle Esmeralda, Kendall a montré à la croisette que le vent, c'est sexy. Pas autant qu'une bouche de métro avec Marilyn au dessus, mais quand même. Nous avons essayé la même chose... mais nous nous sommes plus rapprochés de l'affaire de la culotte de Sophie Marceau plutôt que du glamour. Nous n'étions pas les seules puisque l'actrice Nikki Reed (Thirteen, Twilight) a dû faire à appel à son mari, l'irrésistible Ian Somerhalder (Vampire Diaries) pour dompter sa traîne rebelle. Alors, oui, pour information, puisqu'Ecran Noir ne parle jamais de ces choses là (mes patrons sont même assez incultes en people), Ian est marié depuis quelques mois et commence à provoquer des dépressions nerveuses outre-Atlantique. Ce qui a bien commencé aussi, c'est le décollage de la traîne meringue du mannequin/actrice Aishwarya Rai. De loin nous aurions cru voir une pièce montée secouée.

L'amour rend aveugle... Cannes rend la vue

Secoué, c'est le cas de nos yeux à la vue des robes de Rossy De Palma, du mannequin Anja Rubik et de l'actrice Géraldine Nakache. La première a choisi de porter une robe dorée façon aluminium disco, il s'agit d'un meurtre pour nos rétines... et avec préméditation.  La seconde nous a fait le remake de la veuve noire avec une robe mi-tissu mi-toile: d'ailleurs Spiderman nous a envoyé un mail, il veut récupérer sa semence. Enfin le troisième défiait les lois de la gravité avec un décolleté qui laissait croire que sa poitrine préparait la grande évasion.

Notons aussi la montée des marches de Mountains May Depart avec les deux actrices chinoises en blanc (avec une variante: l'une révélait un peu de chair entre les seins, l'autre se plaquait derrière un gros collier) et les deux acteurs en smoking classique. Le jeune comédien Zijang Dong portait un costume plus brillant mais surtout avait oublié que l'on met son gros téléphone dans sa veste et pas dans la poche gauche de son pantalon, ce qui a pour effet de détruire la silhouette de l'entre-jambe.

Avec tout ça, on avait soif sur la croisette!! Oh une serveuse sur le tapis "mademoiselle, mademoiselle"... oh zut non ce n'est que la tenue de Cécile De France, qui a dû confondre Cannes avec Le Fouquet's. Même problème pour Jane Fonda qui a confondu Cannes et Halloween dans une robe noire et fushia à la limite du film Hocus Pocus. Mais nous lui pardonnons, après tout il s'agit de Jane Fonda.

Bon il n'y a pas eu que des bourdes sur le tapis rouge. Sophie Marceau a été radieuse en seconde partie de soirée dans une robe fendue au milieu. La belle a d'ailleurs monté les marches une main entre les jambes... nous n'allons pas voir sa culotte tous les soirs tout de même. Rachel Weisz, en bleu canard scintillant, venue présenter Youth cette fois-ci, laisse un agréable souvenir à la Croisette de par sa prestance aux bras de Monsieur Michael Caine, tout comme Doutzen Kroes qui en a encore fait baver avec cette robe à anneaux de rideaux qui révélait une poitrine sur les côtés.

Espérons pour demain que la pluie s'ajoute à la fête...histoire de rire un peu!

Un casting très classe pour le prochain Paolo Sorrentino

Posté par vincy, le 11 mai 2014

rachel weisz harvey keitel paul dano michael caine

A peine empoché son Oscar du meilleur film en langue étrangère pour La Grande Bellezza, Paolo Sorrentino avait révélé qu'il enchaînerait avec un film en anglais, In the Future, avec Michael Caine dans le rôle principal (lire notre actualité du 6 mars).

A quelques jours de l'ouverture du Marché international du film de Cannes, Sorrentino a annoncé que Rachel Weisz, Harvey Keitel et Paul Dano seraient de l'aventure. Le film est également rebaptisé La giovinezza (La jeunesse en français, Youth en anglais).

Indigo Films et Pathé produiront ce drame autour de deux vieux amis qui passent leurs vacances dans les Alpes. Fred, un chef d'orchestre à la retraite, et Mick, un réalisateur toujours en activité, tout juste octogénaires, se prélassent dans un élégant hôtel de montagne. Sentant que leur temps est compté, ils décident de faire face à l'avenir ensemble, tout en observant les vies confuses de leurs enfants, l'enthousiasme des jeunes auteurs de Mick et la vie des autres vacanciers. Mick se bat pour faire son dernier grand film tandis que Fred est sollicité pour conduire un orchestre, une dernière fois.

Le tournage va commencer dans les prochaines semaines. Le film devrait sortir en 2015. Un prétendant pour le 68e Festival de Cannes?

Paolo Sorrentino voit le futur avec Michael Caine

Posté par vincy, le 6 mars 2014

paolo sorrentino oscars 2014Paolo Sorrentino, Oscar du meilleur film en langue étrangère dimanche dernier pour La Grande Bellezza, va enchaîner avec son deuxième film en anglais, In the Future.

Le tournage du film commencera en mai avec Michael Caine dans le rôle principal. Sorrentino, 43 ans, avait réalisé son premier film anglophone en 2011 : This must be the place, avec Sean Penn en tête d'affiche. L'acteur américain avait été conquis par le metteur en scène en voyant Il Divo sur la Croisette, alors qu'il était président du jury du Festival de Cannes, en 2008. Ce film de Sorrentino avait alors reçu le prix du jury.

In the future est présenté par La Repubblica, qui a révélé l'information, comme un drame intimiste autour d'une relation amicale entre deux personnes âgées. Le partenaire de Caine n'a pas encore été choisi. Mais le cinéaste souhaiterait que le film sorte avant la fin de l'année.

Christopher Nolan tourne son voyage interstellaire avec une pléiade de stars

Posté par vincy, le 14 août 2013

Matthew McConaughey (Mud, Magic Mike), Anne Hathaway (The Dark Knight rises, Les Misérables), Jessica Chastain (The Tree of Life, Zero Dark Thirty), Bill Irwin ("Les Expert", Rachel se marie), John Lithgow ("3rd Rock from the Sun", "Dexter"), Casey Affleck (Ocean's 11, L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford), David Gyasi (The Dark Knight Rises, Cloud Atlas), Wes Bentley (Hunger Games), Mackenzie Foy (Twilight 4 et 5, Conjuring, Topher Grace ("That's 70's Show", Spider-Man 3), David Oyelowo (Lincoln, Jack Reacher), Ellen Burstyn (Requiem for a Dream, The Yards) et Michael Caine (Inception et la trilogie Dark Knight) : voilà pour le casting définitif d'Interstellar. Des habitués de l'univers de Christopher Nolan, et quelques nouvelles têtes connues comme Grace, Burstyn, Lightow, Irwin...

Le cinéaste a commencé le tournage de son film en Alberta, au Canada, programmé en novembre 2014 dans les salles.

Le script est basé sur la théorie des "trous de ver", soit les propriétés de connexions des différents points de l'espace qui permettent de faire des raccourcis à travers l'espace et de voyager entre différentes dimensions. On suivra ainsi les aventures d'un groupe d'explorateur qui découvrira un "trou de ver" (wormhole en anglais) et dépassera ainsi les limites humaines du voyage spatial, conquérant ainsi les vastes distances d'un trajet interstellaire.

A l'origine, le projet avait été développé en 2006, avec Steven Spielberg aux commandes, à partir des théories de Kip S. Thorne, par ailleurs consultant du film de Nolan.

De nouveaux venus dans l’univers de Christopher Nolan

Posté par matthieu, le 7 juillet 2013

Interstellar Nolan Matthew McConaughey Jessica Chastain Casey Affleck

Le nouveau "blockbuster" de Christopher Nolan sortira en novembre 2014. Co-produit par Paramount et Warner Bros, Interstellar sera le premier film du réalisateur depuis la fin de la trilogie The Dark Knight. L'attente est aussi haute chez les fans qu'à Hollywood.

L'un des points forts du réalisateur provient sans doute de ses choix pour le casting de ses films, qui alimentent le buzz et séduisent les spectateurs comme les spectatrices. Les frères Nolan parviennent ainsi à chaque films à réunir toute une troupe d'acteurs qui comptent parmi les meilleurs de leurs générations respectives (même si la direction d'acteur laisse parfois à désirer : rappelez-vous la mort risible de Cotillard dans The Dark Knight Rises).

Interstellar n'est pas en reste. Si l'on retrouve parmi les habitués Michael Caine (qui fait semble-t-il parti de la famille Nolan et répond toujours aux abonnés présents) et Anne Hathaway, on comptera parmi les nouveaux venus le dorénavant culte et adoré Matthew McConaughey, la parfaite Jessica Chastain et le trop rare Casey Affleck. À noter également la présence de Bill Irwin ("Les experts") aperçu dans La jeune fille de l'eau et Across the Universe. Voilà pour ceux qui ont déjà signé. On peut ajouter que la musique sera composée par le fidèle Hans Zimmer.

Tous seront alors plongés dans des voyages dans l'espace, explorant trous noirs et nouvelles dimensions (à partir des théories scientifiques de Kip Thorne, lire notre actualité du 21 janvier). On devrait en savoir un peu plus sur le scénario et le casting final dans les prochaine semaines. Pour l'instant, la pré-production (notamment la construction des décors) a été reportée de deux semaines à cause d'inondations dans la région de Calgary (Canada) où se tournera le film dès le mois d'août.

Un modeste site internet officiel a été lancé. Le buzz, toujours le buzz... Les quatre derniers films de Nolan ont tous rapporté plus de 255 millions de $ aux USA (en recettes ajustées au prix de l'inflation). Au total, le cinéaste a fait gagné à l'industrie quelques 3,5 milliards de $ dans le monde avec ses 7 films.

Batman The Dark Knight Rises est prêt à être tourné

Posté par vincy, le 9 avril 2011

Christopher Nolan a fait le point sur le troisième épisode de la saga Batman qu'il réalisera. "Le dernier d'une trilogie" annonce-t-il. Prévu dans les salles pour le 20 juillet 2012, Batman - The Dark Knight rises se tournera cet été à Pittsburgh (Pennsylvanie). Entre les crédits d'impôts et les décors urbains de cette ville en mutation (ancienne capitale de l'acier, elle est devenue une technopole), la métropole offre tous les avantages pour une production à gros budget.

Le scénario est écrit par Nolan et son frère, Jonathan.

Christian Bale rendosse le costume du Chevalier noir. On y croisera aussi Anne Hathaway dans le rôle de Catwoman, Joseph Gordon-Levitt dans celui d'Alberto Falcone, Gary Oldman continuera d'être Jim Gordon, Tom Hardy incarnera Bane (voir actualité du 21 janvier dernier), et les vétérans Morgan Freeman et Michael Caine retrouveront leurs rôles de "bras droit" du justicier. Par ailleurs l'actrice Juno Temple a été confirmée. Et Josh Pence (The Social Network) reprendra le rôle rajeuni de Liam Neeson (dans le premier épisode), Ra's al Ghu, dans des flash-backs. La rumeur Marion Cotillard n'a toujours pas été certifiée.

Le film ne sera pas tourné en 3D.