Mel Gibson s’empare de La horde sauvage

Posté par vincy, le 25 septembre 2018

Mel Gibson va écrire et réaliser le remake du classique de Sam Peckinpah, Wild Bunch, en français La horde sauvage (1969). Bryan Bagby co-scénarisera le film. Pour la Warner c'est un vieux serpent de mer, puisque le studio cherche à produire une nouvelle version depuis des années.

Selon la presse professionnelle américaine, Gibson va mener de front ce projet avec celui, déjà annoncé, sur la seconde guerre mondiale, Destroyer, avec Mark Wahlberg en tête d'affiche. Il cherche encore des financements. Mel Gibson était revenu derrière la caméra en 2016, dix ans après son précédent film, avec Tu ne tueras point (Hacksaw Ridge), 6 fois nommé à l'Oscar (dont film, réalisateur et acteur) et deux fois primé. Le film avait rapporté 175M$ dans le monde.

La horde sauvage est l'histoire d'une bande de bandits dans un monde qui change. Le western très violent, très découpé, a été considéré comme novateur à l'époque. Avec un casting de stars, qui comprenait William Holden, Ernest Borgnine, Robert Ryan, Edmond O'Brien, Warren Oates, et dans un second-rôle Alfonso Arau, le film avait subit les foudres de la censure et l'incompréhension de critiques peu habitués à des scènes de carnage. Le film sera néanmoins rentable aux Etats-Unis (19e recette de l'année)  et séduira en France 1,8 million de spectateurs. Film culte et passionnel, La Horde sauvage reçoit quand même une nomination à la Directors Guild of America, deux nominations aux Oscars et devient rapidement l'un des 100 films du siècle de l'American Film Intitute (et le 6e meilleur western de l'histoire en 2008).

Mel Gibson tourne « Dragged Across Concrete » de S. Craig Zahler

Posté par redaction, le 11 août 2017

On vous le disait en février. Avec le succès et les nominations aux Oscars de Tu ne tueras point, Mel Gibson avait retrouvé les faveurs des studios.

L'un de ses projets, le thriller Dragged Across Concrete vient de débuter son tournage à Vancouver sous la direction de S. Craig Zahler. On savait que Vince Vaughn (qui faisait parti du casting de Tu ne tueras point et qui a joué devant la caméra de Zahler dans Brawl in Cell Block 99) était le partenaire de Gibson dans ce polar autour de la brutalité policière.

Le duo doit incarner deux flics suspendus, l'un vieille garde, l'autre très "volatile", quand une vidéo révèle leurs méthodes violentes. Ils vont alors s'introduire dans le milieu criminel pour réaliser leur vengeance.

Le casting s'est élargit avec l'arrivée de Don Johnson, ancien Flic à Miami, Jennifer Carpenter (Dexter, Limitless), qui sont tous deux également à l'affiche de em>Brawl in Cell Block 99, Michael Jai White (Black Dynamite, Arrow/em>) et Tattiawna Jones (The Handmaid's Tale).

Brawl in Cell Block 99 sera présenté à Venise et Toronto.

Mel Gibson retrouve la confiance d’Hollywood

Posté par vincy, le 16 février 2017

La traversée du désert semble terminée pour Mel Gibson. Grâce à Tu ne tueras point, sa dernière réalisation, il a renoué avec le succès public (165M$ au box office international) et critique (6 nominations aux Oscars, dont meilleur film et meilleur réalisateur) Il efface ainsi le semi-échec d'Apocalypto sorti en 2006. Est-il bankable pour autant en tant qu'acteur. Depuis 2002 et Signs, Gibson n'a joué que dans 6 films (certes avec un statut de persona non grata pendant pas mal d'années à Hollywood). Arrêté en état d'ivresse et après avoir tenu des propos antisémites en 2006, il avait été condamné à trois ans de probation.

Hollywood aime les résurrection, ce qui ne déplaira pas à ce catholique traditionaliste, et a décidé de le remettre sur les rails.

Tout d'abord avec Vince Vaughn dans Dragged Across Concrete, un polar autour de la brutalité policière réalisé par S. Craig Zahler. Le duo incarnera deux flics suspendus quand une vidéo révèle leurs méthodes violentes. Ils vont s'introduire dans le milieu criminel pour réaliser leur vengeance. A noter que Vaughn faisait parti du casting de Tu ne tueras point et qu'il a joué devant la caméra de Zahler dans Brawl in Cell Block 99, film prévu en salles cette année.

Ensuite, Mel Gibson est en pourparlers finaux pour la suite de Very Bad Dads (Daddy's Home), avec Will Ferrell et Mark Wahlberg. Cette suite, toujours réalisée par Sean Anders, semble logique vu le carton international du premier épisode (240M$). Gibson interpréterait le rôle du père de Wahlberg tandis que John Lithgow ("The Crown") serait le père de Farrell. Gibson en voie de "deniroisation"?

Enfin, la Warner, qui a accompagné toute la franchise L'Arme Fatale, a ouvert les discussions pour trouver le réalisateur de Suicide Squad 2. Et devinez qui en retrouve parmi les finalistes? Mel Gibson! On doute un peu qu'il donne suite. Mais cela confirme qu'il est bien redevenu hype. Outre Gibson, Ruben Fleischer (Zombieland), Daniel Espinosa (Safe House) et Jonathan Levine (Warm Bodies) ont été approchés.

Mel Gibson grand vainqueur des Oscars australiens

Posté par redaction, le 8 décembre 2016

Tu ne tueras point a tué la concurrence. Le film de Mel Gibson, qui connaît un beau succès en salles aux Etats-Unis comme en France, a remporté neuf prix aux Australian Academy of Cinema and Television Arts Awards, les Oscars australiens: meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur (Andrew Garfield), meilleur second-rôle masculin (Hugo Weaving, pour la seconde année consécutive), meilleur scénario, meilleure image, meilleur montage, meilleur son et meilleur montage. Une razzia pour un film que personne n'a vu venir.

Tu ne tueras point, histoire imaginée au début des années 200, premier film du réalisateur Gibson depuis 2006, a une autre particularité. Tous les personnages sont américains mais un seul acteur est du casting est américain, le rôle principal est interprété par un britannique tandis que le reste des comédiens sont tous australiens.

Le film avait reçu une longue standing ovation au dernier festival de Venise et a été cité parmi les dix meilleurs films de l'année du National Board of Review.

Autant dire qu'il ne restait que quelques prix à distribuer cette nuit à Sydney: Odessa Young, meilleur actrice et Miranda Otto, meilleur second rôle féminin , toutes deux pour The Daughter, également récompensé pour son scénario adapté ; le prix de la meilleure musique est revenu à Tanna et celui des costumes a été décerné à Girl Asleep.

Un prix pour l'ensemble de sa carrière à distingué Paul Hogan, aka Crocodile Dundee.

Venise 2016: Sorrentino, Zlotowski, Falardeau, Jacquot, Loznitsa et Fuqua hors compétition

Posté par vincy, le 28 juillet 2016

La 73e édition du Festival de Venise, du 31 août au 10 septembre, a dévoilé sa sélection officielle, et donc les films hors-compétition et en séances spéciales. Au canadien Villeneuve en compétition, on peut ajouter la présence de son compatriote Philippe Falardeau (actuellement à l'affiche avec Guibord s'en va-t-en guerre), lui aussi avec un film américain, quelques blockbusters hollywoodiens, dont le remake des Sept mercenaires qui fera aussi l'ouverture du Festival de Toronto. Le dernier film de Benoît Jacquot, adaptation d'un roman de Don DeLillo, côtoie, en séances spéciales cette fois Planétarium de Rebecca Zlotowski, boudé par les sélections cannoises. Lily Rose-Depp et Natalie Portman devraient faire sensation. L'Asie reprend quelques couleurs avec un thriller sud-coréen attendu et un manga japonais. le plus surprenant reste l'avant-première de la série TV pour HBO The Young Pope, réalisée par Paolo Sorrentino.

Séances spéciales :

The Young Pope (épisode 1 et 2) de Paolo Sorrentino
Planetarium de Rebecca Zlotowski  Séance spéciale

Fictions :

The Bleeder de Philippe Falardeau
The Magnificent Seven d’Antoine Fuqua
Hacksaw Ridge de Mel Gibson
The Journey de Nick Hamm
A jamais de Benoît Jacquot
Gantz :O de Yasushi Kawamura (Japon) film d’animation
Miljeong (The Age of Shadows) de Jee woon Kim
Monte d’Amir Naderi
Tommaso de Kim Rossi Stuart

Documentaires :

Our War de Bruno Chiaravalloti, Claudio Jampaglia, Benedetta Argentieri
I called him Morgan de Kasper Collin
One more time with feeling (3D) de Nick Cave
Austerlitz de Sergei Loznitsa
Assalto al cielo de Francesco Munzi
Safari d'Ulrich Seidl
American Anrchist de Charlie Siskel

Le Christ est de retour, Mel Gibson aussi?

Posté par wyzman, le 4 juillet 2016

A Hollywood, la suite est reine. Voilà sans doute pourquoi vous ne serez pas surpris d'apprendre que Randall Wallace, le scénariste de La Passion du Christ, est en pleine écriture de la suite du drame. C'est en tout cas ce qu'il a révélé au Hollywood Reporter.

Sorti en 2004, le film réalisé par Mel Gibson racontait les dernières heures de Jésus de Nazareth. Tourné pour "seulement" 30 millions de dollars, le film a rapporté plus de 611M$ dans le monde, devenant ainsi le film indépendant le plus rentable de toute l'histoire du cinéma américain.

Pour le second volet, Randall Wallace se concentrerait sur la résurrection du Christ, un thème qu'il affectionne tout particulièrement. En effet, son film Heaven Is for Real (2014) suivait déjà les péripéties d'un jeune garçon de 4 ans qui vit une EMI (expérience de mort imminente), se retrouve au paradis et y rencontre Jésus et ses proches décédés.

Nommé trois fois aux Oscars, La Passion du Christ a fortement été soutenu par la communauté évangélique lors de sa sortie et une suite ne serait pas pour déplaire à celle-ci. Notamment parce qu'en février dernier est sorti La Résurrection du Christ de Kevin Reynolds avec Joseph Fiennes et Tom Felton. Trop violent, trop faible dans son scénario et trop pragmatique pour certains, le film n'a rapporté que 39 millions de dollars aux Etats-Unis pour une budget de 20 millions. La version de Randall Wallace serait donc plus que bienvenue au moment de réconcilier critiques, historiens et croyants.

Bien que le scénario n'en soit qu'à la phase d'écriture et malgré l'absence de studio pour le produire au moment où nous écrivons ces lignes, Randall Wallace a d'ores et déjà affirmé que Mel Gibson serait de la partie pour cette suite de La Passion du Christ. Chose que le principal intéressé n'a pas confirmé. En attendant, cette suite pourrait être "encore plus énorme" d'après les admirateurs de La Passion du Christ !

Chris Hemsworth, premier héros Marvel élu « homme le plus sexy de l’année »

Posté par vincy, le 19 novembre 2014

crhis hemsworthPeople a rendu son verdict: Chris Hemsworth, l'acteur australien connu pour son personnage de Thor" a été élu "homme le plus sexy du monde" pour l'année 2014. Les deux autres finalistes sont Chris Pratt et Idris Elba.

A 31 ans, ce titre honorifique ne lui rapportera rien d'autre qu'un peu plus de notoriété. Marié à l'actrice espagnole Elsa Pataky, il a confié en réaction à ce prix "marrant": "Maintenant, je peux lui dire: c'est l'opinion de la majorité, alors je n'ai plus à faire la vaisselle ou à changer les couches. Je suis au-dessus de ça."

"Grâce à vous, je vais pouvoir rouler des mécaniques pendant au moins deux semaines à la maison", se moque-t-il dans People. C'est le troisième Australien à emporter le titre. Mais c'est aussi le premier héros Marvel distingué.

L'an prochain, Chris Hemsworth sera à l'affiche de Avengers: L'ère d'Ultron avec Robert Downey Jr. (jamais gagnant du magazine People), Blackhat de Michael Mann et In the Heart of Sea de Ron Howard. Il tourne actuellement Vacation de John Francis Daley et Jonathan M. Goldstein et prépare The Huntsman de Frank Darabont avec Charlize Theron. On le retrouvera également dans le troisième épisode de Thor (Thor: Ragnarok) en 2017.

People décerne ce prix très médiatique tous les ans depuis 1985. Deux James Bond, quatre double vainqueurs, quelques quinquas... Voici les vainqueurs années après années:
Mel Gibson (Premier gagnant), Mark Harmon (sérieux?), Harry Hamlin (qui ça?), John F. Kennedy, Jr. (Gagnant le plus jeune et le seul qui n'est pas un acteur), Sean Connery (à 59 ans il est le gagnant le plus âgé), Tom Cruise, Patrick Swayze, Nick Nolte (à 51 ans), Richard Gere ET Cindy Crawford (devenu le seul « Couple le plus sexy », une exception), Brad Pitt (lauréat 1995), Denzel Washington (seul gagnant Afro-americain), George Clooney (lauréat 1997), Harrison Ford (à 56 ans), Richard Gere (premier double vainqueur), Brad Pitt (deuxième double vainqueur), Pierce Brosnan (deuxième James Bond), Ben Affleck, Johnny Depp (lauréat 2003), Matthew McConaughey (déjà), George Clooney (troisième double vainqueur), Matt Damon, Hugh Jackman (deuxième australien), Johnny Depp (quatrième double vainqueur), Ryan Reynolds, Bradley Cooper, Channing Tatum et l'an dernier Adam Levine (premier chanteur).

James Garner (1928-2014) : Maverick s’éclipse

Posté par vincy, le 20 juillet 2014

james garnerJames Garner n'était sans doute pas une star, mais il fut l'un des premiers rôles les plus sympathiques de ces cinq dernières décennies à Hollywood. Bien sûr, sa carrière cinématographique n'était sans doute pas à la hauteur de sa popularité. Révélé par une série TV, Maverick, dont il a été le bellâtre et fine gâchette durant cinq saisons, ce provincial qui a enchaîné les petits boulots et l'armée avant de se lancer par hasard sur les planches, aurait peut-être mérité une autre carrière.

Garner est mort à l'âge de 86 ans le 19 juillet. Il laisse quelques grandes performances, entre séduction et castagne, sur le grand écran. Sa silhouette athlétique, sa mâchoire carrée, son allure virile, sa grande taille (1m88) et son charme inaltérable ont fait le reste. Il est le chapardeur dans La Grande Evasion (1963), l'officier de la marine amoureux dans Les jeux de l'amour et de la guerre (1964, son film préféré), le pilote du frénétique Grand prix (1966),  le héros malin de Ne tirez pas sur le shérif (1969), le mâle troublé par une femme qui se travestit en homme dans Victor Victoria (1982), le partenaire roublard dans l'adaptation de Maverick (1994) ou le vétéran qui joue aux jeunes dans Space Cowboys (2000).

Partenaire des monstres sacrés et stars d'Hollywood

Dans le drame, le western ou la comédie, il savait imposé son charisme. Si la télévision lui a permis de recevoir de nombreux prix (2 Emmy Awards pur 15 nominations!), le cinéma l'a ostensiblement rangé dans la catégorie des acteurs populaires. Les Oscars le nommeront une seule fois pour sa prestation dans le film de Martin Ritt, Murphy's Romance, une comédie romantique avec Sally Field (1985). En 2005, les Screen Actors Guild Awards lui décernent un prix pour l'ensemble de sa carrière.

Garner c'était le premier rôle bis. Le partenaire idéal : il avait la présence et le jeu nécessaire pour donner la réplique aux plus grands. Marlon Brando, Natalie Wood, Audrey Hepburn, Kin Novak, Steve McQueen, Doris Day, Eva Marie Saint, Sidney Poitier, Vera Miles, Lauren Bacall, Bruce Willis, Mel Gibson, Jodie Fister, Clint Eastwood, Tommy Lee Jones, Paul Newman, Jack Lemmon, Sandra Bullock, Gena Rowlands, Ryan Gosling... La liste est impressionnante, qu'il soit l'amant dragueur, le mari touchant, le copain ou l'adversaire. Il ne faut pas oublier Julie Andrews, son alter-ego dans deux de ses plus grands films (Les jeux de l'amour et de la guerre et Victor Victoria) et un troisième moins connu (Une nuit très particulière).

Acteur : un travail comme les autres

Alors pourquoi James Garner n'a-t-il pas eu une filmographie à sa hauteur? "Je suis paresseux, comme l'était mon personnage de Bret Maverick". Sa vie n'a pas remplit les pages people (deux semaines après avoir l'avoir rencontrée, il s'est marié en 1956 avec Lois Clarke et en l'a plus jamais quittée), et quand il faisait parler de lui dans la presse professionnelle c'était avant tout pour des problèmes de contrat contre les studios (The Rockford Files, Deux cent dollars plus les frais en vf (6 saisons), qui entraîna la fin de cette série américaine mythique pour laquelle il était payée 100 000$ par épisodes dans les années 70!).

Politiquement démocrate, impliqué dans de nombreuses associations caritatives, pilote de course, golfeur, Garner, qui avait une santé fragile, avait d'autres chats à fouetter que de s'intéresser à une carrière. Il tournait tout le temps depuis 1955 et trouvait quand même le temps d'aider Martin Luther King à faire sa marche historique ou produire du Chardonnay californien.

L'acteur était aimable et aimé. Timide aussi voire réservé (il détestait parler en public, devenant ainsi expert en discours très courts). Fidèle en amitié (Eastwood mais aussi le couple Newman/Woodward), il était aussi respecté : John Wayne lui a rendu un vibrant hommage en 1973 en le nommant meilleur acteur de sa génération. Il voyait son métier à la manière d'un Spencer Tracy : être à l'heure, connaître son texte, respecter ses marques et balancer la vérité. "Je ne pense pas que jouer soit si difficile, si vous oubliez qui vous êtes et faîtes ce que l'auteur a écrit" expliquait-il.

James Garner l'avouait : "je ne cherchais pas à être une star. Je voulais juste continuer de travailler."

L’instant Glam’: Monica Bellucci, Tommy Lee Jones, Mélanie Laurent, Gérard Depardieu, les Expandables…

Posté par cynthia, le 18 mai 2014

Oyé, oyé cinéphiles! Ce cinquième jour du Festival de Cannes est sous le signe de l'audace ! Vacancier, clown et narcissique, voici un petit récapitulatif de ce qui a fait les Marches hier soir.

On commence par celle que l'on ne présente plus. En prononçant son nom, des millions d'hommes et de femmes ont des étoiles pleins les yeux. Le glamour par excellence : Monica Bellucci. L'actrice, tout de noir vêtue, représente à elle-même la beauté à l'italienne dans sa longue robe. Il ne manquait plus qu'un verre de San Pellegrino, et on se serait cru sur la terrasse d'un café à Naples.

Après la terrasse d'un café, on bascule dans les rues de Saint-Tropez avec Gérard Depardieu en mode Les bronzés. L'acteur est arrivé sur la Croisette sans cravate ni nœud papillon, la chemise légèrement entr'ouverte. Bref, en mode vacances (en Russie ?).

Mélanie Laurent, quant à elle, a débarqué en tenue digne des robes des personnages féminins de Game of Thrones. Part-elle en croisade ? Veut-elle faire une apparition dans la série signé HBO ? En tout cas, ce n'est pas sa robe si étrange qui lui faire perdre le Nord lorsque le reporter Didier Allouch lui demande comment était son travail de metteur en scène sur le film Respire. En effet, la blonde platine répond avec toute la modestie qu'on lui connaît "C'est un travail facile à faire!" Bah oui quelle question! Mélanie Laurent est la reine du septième art et des tapis rouges - sarcasme- elle excelle dans son art - sarcasme - et elle joue divinement bien dans tous ses films - sarcasme bis - ! Mais on me dit dans mon oreillette que le film est réussi, alors on lui pardonne.

Juste après l'actrice-réalisatrice-chanteuse, c'est la somptueuse Hilary Swank qui a fait son entrée toute stressée. Normal me direz-vous, puisqu'il s'agissait de sa première venue à Cannes. Et qui ne stresse pas avant une première fois ? La belle était tellement enthousiasmée qu'elle a photographié l'assemblée. Et toc les photographes, à votre tour d'être flashés!

Pendant que l'actrice aux deux Oscars tremblait dans sa robe blanche, Tommy Lee Jones (son partenaire dans The Homesman) signait des autographes malgré son retard sur les marches. Un grand monsieur ! Il avait même mis ses lunettes de vue pour mieux voir ses fans.

Ce qui était bien visible en revanche, et même sans lunettes, c'était Sylvester Stallone, qui, pour l'occasion, rendait un hommage au personnage des Simpsons Krusty le clown en arborant un maquillage plus qu’exagéré et une veste couleur lavande. Il ne manquait plus que le nez rouge et on se serait cru au cirque Pinder. Juste derrière lui le Papa Noël... heu attendez deux secondes... ah non c'est Mel Gibson ! Je ne l'avait pas reconnu avec sa barbe en mode Russell Crowe dans le film Noé.

D'ailleurs en parlant de noyade,  n'est-ce pas ce qu'à subi la Croisette avec la vague de hurlements à la vue de l'acteur Jason Statham? Oh oui, on en avait mal aux oreilles! Mais cela se comprend, car l'acteur remontait le blason du film Expendables 3 de son costard classe et de ses lunettes de soleil très Experts à Miami. A croquer ! On peut en dire autant d'Harrisson Ford qui, malgré les années qui passent, reste toujours aussi attirant en costume.  Pourtant, même si le style de chacun fut différent, on salue la bonté de tout le casting du film d'avoir arpenté les marches de Cannes en brandissant fièrement les pancartes "Bring back our girls". Voir des légendes du cinéma d'action porter un intérêt à une si noble cause, ça donne des frissons. Et ça change du tank qui défilait cet après-midi dans Cannes pour assurer la promotion du film.

Des frissons, on en attend aussi ce soir avec encore du beau monde (ou pas), encore du mauvais goût, encore du glamour... Cannes au sommet! On pense frôler l'hystérie avec Robert Pattinson, qui montera les marches ce soir et demain soir!

Ford, Gibson et Banderas rejoignent Expendables 3

Posté par vincy, le 10 août 2013

Sylvester Stallone a bouclé son casting pour le troisième opus d'Expendables, qui sera réalisé par l'Australien Patrick Hugues (Red Hill, inédit en France).

Après le tweet-clash avec Bruce Willis ("paresseux" et "cupide" selon Stallone) qui réclamait un million de $ par jour de tournage, "Rambo" a annoncé sur Twitter qu'Harrison Ford le remplacerait : "WILLIS OUT, HARRISON FORD IN !!!! GREAT NEWS !!!!! Been waiting years for this!!!!”.

Ford ne reprendra pas le personnage de Willis, Mr Church, présent dans les deux premiers films.

Autres nouveaux muscles : Mel Gibson, qui pourrait être le méchant de l'histoire ("Mad Max vs. Barney Ross", le nom du personnage incarné par Stallone, avait twitté Rocky), et Antonio Banderas. Ils rejoignent Arnold Schwarzenegger, Jason Statham, Kellan Lutz, Ronda Rousey et Victor Ortiz, déjà engagés.

En revanche Jackie Chan, Wesley Snipes, Nicolas Cage ou encore Milla Jovovich n'ont pas été confirmés malgré les rumeurs.

Les négociations ont eu lieu jusqu'au dernier jour. Lionsgate voulait annoncer le casting lors de la présentation de ses résultats financiers, hier, vendredi 9 août.

Le tournage débute ce mois-ci. The Expendables 3 sortira le 15 août 2014., deux ans après le 2e épisode et quatre ans après la première aventure. Dans le monde, The Expendables (avec Jet Li et Mickey Rourke) avait rapporté 300 millions de $ et la suite (avec Dolph Lundgren, Chuck Norris et Jean-Claude Van Damme) 275 millions de $.