Cannes 2016: Une affiche qui rend hommage à Michel Piccoli dans Le Mépris

Posté par vincy, le 21 mars 2016

Changement de style et retour de la couleur pour l'affiche officielle du Festival de Cannes. Le poster du 69e Festival de Cannes (11-22 mai) a été conçue à partir de photogrammes du film Le Mépris de Jean-Luc Godard. Teintée de jaune doré, rappelant à la fois la couleur de la Palme et le soleil méditerranéen, on y voir les marches, la mer, l’horizon, soit "l’ascension d’un homme vers son rêve, dans la chaleur d’une lumière méditerranéenne qui se change en or. Une vision qui rappelle cette citation qui ouvre Le Mépris : « Le cinéma substitue à notre regard un monde qui s’accorde à nos désirs.»"

C'est sous la silhouette de Michel Piccoli qui, depuis le toit de la légendaire villa-œuvre dessinée par l’écrivain Curzio Malaparte, que les stars et accrédités monteront les Marches de cette 69e édition. "Un choix symbolique, tant ce film sur le tournage d’un film, considéré par beaucoup comme l’un des plus beaux jamais réalisés en cinémascope (le tandem Piccoli / Bardot aux côtés de Fritz Lang, la photographie de Raoul Coutard, la musique de Georges Delerue…), a marqué l’histoire du cinéma et de la cinéphilie " explique le communiqué du Festival. On ajouterait bien l'un des films avec l'une des séquences les plus érotiques du 7e art, ce qui est assez logique pour un Festival sous le signe du 69.

Hervé Chigioni (LAGENCY) et son graphiste Gilles Frappier (Taste Design), déjà aux manettes pour les deux précédents posters, ont conçu cette affiche, en format paysage ou portrait, tandis que l’identité visuelle 2016 a été créée par Philippe Savoir (Filifox), soit trois différentes signatures - jaune doré, violette, rouge orangé - mentionnant juste de manière épurée "Cannes 69" et pouvant s'adapter aux photos de couvertures de facebook ou au format carré d'instagram.

Plongez dans l’univers de Batman v Superman à Aéroville, La Defense et aux Halles

Posté par cynthia, le 25 février 2016

À l’occasion de la sortie mondiale du film Batman v Superman - L’Aube de la Justice, les centres commerciaux franciliens d'Aéroville, des 4 Temps et du Forum des Halles plongeront leurs visiteurs dans l’univers de ces super-héros de DC Comics.

Nommée Unexpected Heroes, cette animation sera mise en scène dans un tunnel avec des éléments issus des décors des films, plaçant ainsi les protagonistes dans l'univers de Batman et de Superman! Au milieu des costumes originaux et des photos de coulisse, Loïs Lane et Alfred (le célèbre majordome de Bruce Wayne aka Batman) accueilleront les plus courageux afin de les mettre à l'épreuve au cours d'un test de connaissances.  Une fois cette étape franchie, les gagnants pourront se mettre dans la peau d'un super-héros...

Équipés des accessoires de super-héros ou arrivés déguisés, les visiteurs pourront alors incarner leur justicier préféré en réalisant leur propre selfie vidéo à 360°: simulations de combat, poses héroïques ou sauts, les visiteurs auront carte blanche pour réaliser le rôle de leur (vie?) choix sous l’œil des 64 caméras avant de recevoir la vidéo souvenir par mail.

On ne sait pas pour vous mais en tout cas ça donne envie! Une excellente idée pour impressionner vos petiots ou vos amis geeks...

Unexpected Heroes: Aeroville du 25 au 28 février (30 Rue des Buissons 95700 Roissy-en-France), 4 Temps du 2 au 6 mars (15 Parvis de la Défense 92092 Paris La Défense) et Forum des Halles du 7 au 10 avril (101 Rue Berger 75001 Paris).

UGC lance une carte Illimité pour les jeunes

Posté par vincy, le 28 janvier 2016

UGC lance une nouvelle carte pour les moins de 26 ans. Après la carte Illimité 1 et la carte Illimité 2, le réseau propose aux jeunes de moins de 26 ans de bénéficier pour 17,90 € par mois de ses 700 écrans. La mauvaise nouvelle est que l'abonnement solo augmente de 9% (21,9€/mois) et l'abonnement duo de 4% (37,3€/mois), et ce à compter d'avril. Une manière de ne pas perdre les jeunes, très soucieux de leur pouvoir d'achat dans les loisirs, alors que globalement, la politique tarifaire est à la hausse.

L’abonnement UGC Illimité permet aussi de bénéficier de la gratuité de certains services (frais de réservation et supplément 3D offerts) et d’un accès facilité à de multiples événements comme les séances Viva l’Opéra ! à tarifs préférentiels, les invitations à des soirées projections surprises, ou des avant-premières ... Les abonnés peuvent également cumuler des points fidélité permettant de gagner de nombreux cadeaux (affiches de films, invitations, mensualités d’abonnement UGC Illimité, etc.).

Plus de 15 ans d'Illimité

La carte Illimitée 1 a été lancée en 2000 (et la Illimité 2 en 2007). A l'époque ce type de carte de fidélité à prix réduit avait provoqué une vaste polémique, notamment parce qu'elle bradait le prix de la place et par conséquent les recettes des distributeurs mais aussi parce qu'elle créait un effet de distorsion de concurrence avec les cinémas indépendants. Aujourd'hui, à peu près tous les réseaux en dispose. Elle assure plus d'un quart des entrées du réseau.

Les cinémas UGC totalisent 393 salles en France et 43 salles en Belgique, qui, en 2015, ont programmé plus de 700 films et accueilli 29 millions de spectateurs.

Un public avide de cinéma mais...

Dans sa dernière étude consacrée au public jeunes, parue en septembre dernier, le CNC rappelait que les jeunes de 15 à 24 ans représentaient 16,6% des spectateurs (alors qu'ils ne sont que 12,3% de la population française, soit le plus fort indice par rapport à l'ensemble de la population. En 2014, plus de 91% des 15-19 ans et 88,3% des 20-24 ans ont été au moins une fois au cinéma dans l'année. En moyenne, ils vont 6 fois au cinéma par an. Mais chez les 20-24 ans, cette moyenne diminue fortement. Même s'ils restent les plus gros consommateurs de cinéma en France avec 6,2 films par an, c'est 1,1 film de moins par rapport à 1993. Le cinéma reste, de loin, leur sortie culturelle préférée devant les parcs d'attractions et les musées.

Mon film de l’année 2015 : Star Wars, épisode VII: Le réveil de la force de J.J. Abrams

Posté par wyzman, le 27 décembre 2015

star wars le réveil de la force épisode 7 han solo harrison ford

Dix ans après La Revanche des Sith, La Force a à nouveau frappé dans les salles de cinéma. Et il faut reconnaître que cet acte marquera l'histoire du cinéma pendant au moins une décennie. En effet, s'il ne faut retenir qu'un seul film de toute cette année 2015, c'est sur Le Réveil de la Force que mon choix se porte. Premier volet d'une nouvelle trilogie, le film réalisé, scénarisé et produit pas J. J. Abrams est une véritable pépite de space opera, un genre que George Lucas himself a popularisé et auquel il a donné ses lettres de noblesse. C'était en 1977 avec le premier Star Wars, désormais intitulé épisode IV: Un Nouvel espoir.

Trente-huit ans plus tard, c'est avec un certain aplomb que J. J. Abrams s'est engouffré dans l'univers qui l'a bercé pour livrer un film intense, attendu et épique. Intense car, que l'on soit fan ou pas de la saga, l'évocation de Star Wars suscite de vives réactions, bonnes ou mauvaises. Attendu car Star Wars figure aujourd'hui encore parmi les 3 sagas les plus rentables de l'histoire et que son influence dans la pop culture n'est plus à démontrer. Épique car pendant 135 minutes, le réalisateur de Super 8 nous envoie bien au-delà du septième ciel : aux confins de l'espace grâce à des scènes d'action franchement brillantes.

Les détracteurs du film (et de la saga) évoquent un marketing abject, du fan service à peine masqué et une pâle copie de l'épisode 4. Certes, il y a un peu de vrai dans tout cela. Mais c'est également là que l'on retrouve le génie du jeune Abrams. Plus que conscient de la valeur de la saga pour l'industrie du spectacle, celui-ci a repris les étapes clés de la première trilogie pour les déconstruire, les arranger à sa sauce et faire un film qui parle aux plus anciens, aux novices et aux fans de demain. Avec son casting multigénérationnel et où la diversité se voit, Le Réveil de la Force n'est pas un simple blockbuster made in Disney mais bien un événement auquel personne n'a pu échapper.

Entre cette héroïne qui émerge, cet acolyte noir et en vie, ce boy-scout pas si présent que ça et ces parents qui se remettent en question, Star Wars 7 fait preuve d'une modernité déconcertante voire attendrissante. Doté d'une philosophie bien à lui, où la limite entre bien et mal est moins christique que par le passé, Le Réveil de la Force est un énorme divertissement et un gigantesque spectacle dans lequel la magie opère. Les dialogues semblent d'un autre temps mais le tout est visuellement futuriste. Et c'est une chose que l'on ne peut pas enlever au bébé de J. J. Abrams ! C'est d'ailleurs parce qu'il ne réalisera pas les deux prochains volets que l'on peut décemment dire que cet épisode VII est le film de sa vie, l'œuvre dont le public se souviendra à jamais. Plus encore, c'est un bijou visuel qui renferme tout l'univers créé par George Lucas, le père spirituel de J. J. Abrams, et la pâte de ce dernier.

Que l'on ait aimé ou simplement eu envie de voir ce Star Wars 7, il n'en demeure pas moins le film de l'année, celui qui a dynamité comme jamais le box office et remis au goût du jour une saga que l'on trouvait jusqu'à il y a peu vieille et ringarde. Drôle, fantastique et empli d'une nostalgie et d'une volonté de faire plaisir assumées et revendiquées, Le Réveil de la Force clôt avec brio une année 2015 inoubliable.

Star Wars 7: au box office, l’épisode sera-t-il celui de tous les records?

Posté par geoffroy, le 16 décembre 2015

Star Wars – Le réveil de la force peut-il accrocher le milliard de dollars sur le sol américain ?

Une telle perspective, affolante sur le papier, est loin d’être assurée. Mais, en observant la façon dont la campagne marketing a instrumentalisé l’imaginaire d’un retour aux sources afin de muer une envie d’aller voir le film en un désir inconscient de participer à la prolongation de ce mythe moderne, le nouveau long-métrage de J.J. Abrams pourrait bien faire du succès annoncé un triomphe absolu fédérant quatre générations de spectateurs. Mais jusqu'où? La franchise n'a jamais dépassé les 8 millions de spectateurs en France par exemple...

Rachat, développement et marketing…

En rachetant Lucasfilm à George Lucas pour 4 milliards de dollars, la compagnie Disney s’est rapidement mis à la tâche annonçant dans la foulée de cette acquisition une suite aux aventures légendaires de la première trilogie (La guerre des étoiles 1977, L’Empire contre-attaque 1980 et Le retour du Jedi 1983). Le père a ainsi coupé pour de bon les liens avec sa progéniture qui, libérée de l’emprise d’un patriarche devenu multimilliardaire, peut enfin aller conquérir de nouveaux horizons gage de profits mirifiques. Le marketing mis en place dès 2012 ne consistait pas à vendre le film aux futurs spectateurs mais à présenter la « marque » Star Wars comme l’évènement de l’année si ce n’est de la décennie. La communauté de fans a fait le reste en assurant le service après-vente de cette folie cinématographique planétaire.

Néanmoins, la transition ne pouvait se faire sans quelques précautions. En effet, il n’aurait servi à rien de braquer la horde de fans en proposant une suite originale trop éloignée du dénouement en forme d’happy-end du Retour du Jedi. Non, Star Wars 7 se devait de cultiver la continuité entre cohérence artistique et choix scénaristique. Si, de toute évidence, de nouveaux personnages vont évoluer dans des univers inconnus jusqu’alors, la réintroduction des anciens protagonistes devenus de véritables icônes du space-opera comme de la culture geek, n’est évidemment pas anodin.

Nostalgie quand tu nous tiens…

Revoir Luke Skywalker (Mark Hamill), la Princesse Leia (Carrie Fisher) ou Han Solo (Harrison Ford) constitue un tour de force capable de fédérer sur cette seule accroche de nombreux spectateurs aussi curieux qu’impatients de retrouver ce trio unique dans l’histoire moderne du cinéma de masse. De fait, la « prélogie » de George Lucas (La menace fantôme 1999, L’attaque des clones 2002 et La revanche des Sith 2005) ne constitue en aucun cas la référence du Réveil de la force dont l’encrage visuel nous fait penser à La guerre des étoiles et non à La menace fantôme. Question de filiation, de logique chronologique, de nostalgie savamment alimentée et de bon sens entrepreneurial. En un mot, il fallait reproduire l’esprit des films originaux quitte à renier une partie du travail de Lucas sur sa prélogie tant décriée.

Pour réussir une telle entreprise quoi de plus naturel que de s’appuyer sur la force d’une industrie bâtisseuse de rêve. La démarche semble authentique – pourquoi en douter, d’ailleurs – mais doit se conjuguer avec l’impératif d’exploitation d’un nouveau filon de films hyper rentables. Si la sincérité est de mise, elle vise également à ne choquer personne et surtout pas le fan hardcore des plus susceptibles. Il est évident qu’un tel traitement artistique orchestré au millimètre par un marketing distillant moult bande-annonce et autres spots publicitaires, cherche à faire de chacun – journaliste compris – non pas un spectateur en puissance mais un acteur à part entière responsable de la réussite du film. L’engouement, réel, se transforme en aiguillon du succès. Si le bouche à oreille vient conforter un démarrage que beaucoup qualifie d’historique, Star Wars 7 pourrait bien se rapprocher du milliard de dollars aux États-Unis.

L’exemple de Jurassic World…

D’un point de vue purement comptable, le parallèle avec Jurassic World peut nous éclairer sur la trajectoire possible du 7ème opus de la saga Star Wars. Si les films ne sont pas similaires dans leur approche ou bien dans l’univers qu’il convoque, ils semblent bien reprendre les mêmes recettes que leurs films originaux respectifs (Jurassic World s’inscrit effectivement dans cette logique en prônant le retour à un imaginaire enfantin et qui fonctionne, peu ou prou, sur les mêmes bases scénaristiques que Jurassic Park (idée du dérèglement)).

L’ADN fut donc respecté et le succès par effet d’association, d’adhésion populaire comme de découverte par les plus jeunes, au rendez-vous. SW7 se place indiscutablement sur la même trajectoire que Jurassic World mais se trouve muni d’un référent historique bien plus puissant. Ce qui veut dire que son potentiel en salles est supérieur que l’on prenne en compte sa base de fans ou le public dans sa définition la plus large possible.

Quelques chiffres…

Jurassic World réalise 652M$ en 2015. Soit le meilleur score de l’année lui permettant de se placer directement au 3ème rang des plus gros succès US de tous les temps (hors inflation) juste derrière les 760M$ d’Avatar et les 658M$ de Titanic. Il n’est donc pas illogique de penser que Star Wars 7 fera mieux. Mais jusqu’où peut-il aller ? Si l’ampleur du succès est difficile à jauger, différents facteurs conjoncturels jouent en faveur du film de J.J. Abrams.

1/ L’absence de concurrence face à un film hors norme qui risque bien de tout vampiriser sur son passage.

2/ Des films en fin de carrière qui ont globalement moins bien marchés comme le dernier épisode de la série des Hunger Games.

3/ La période des fêtes de fin d’année idéale pour des sorties en famille et entre copains.

4/ La multiplication des salles IMAX et équipées en projection 3D qui vont gonfler les recettes

Pronostics Ecran Noir de Star Wars Le réveil de la force aux USA : 800 à 850M$

5 raisons de croire en Star Wars 7

Posté par wyzman, le 16 décembre 2015

Jour J pour la sortie nationale de Star Wars, épisode 7 : Le Réveil de la Force ! Et dire que nous sommes impatients serait un énorme euphémisme. Après des mois de teasing, le messie de notre année ciné va enfin faire son entrée (fracassante a priori) dans nos salles obscures, deux jours avant d'envahir les autres pays. Bien que les fans de la première trilogie semblaient sceptiques, les accros de la seconde sont plus que ravis que le film soit l'œuvre de J. J. Abrams, alias le réalisateur qui a brillamment ramené Star Trek à la vie. Pour patienter dans la file d'attente, voici 5 bonnes de raisons de croire à ce nouveau volet, d'espérer que Disney ne s'est pas planté et d'avoir confiance en la Force.

Le titre envoie du lourd. Alors oui, en entendant "Le Réveil de la Force" nous avons tous eu le même mouvement de recul. Le Réveil de la Force ? Sérieusement, les gars ? Mais oui ! Et à mieux y penser, ce n'est peut-être pas plus mal. Ce septième volet sonne comme un retour aux sources, un retour aux fondamentaux. Parce qu'au cas où vous l'auriez oublié, ce qui différencie les gentils et les méchants de Star Wars, c'est leur appréciation de la Force. Si le titre ne fait pas plus rêver que cela, il annonce tout de même de belles choses : des personnages qui se croisent et apprennent à se connaître, des méchants qui émergent de l'ombre et tout un tas de combats magnifiques ! Et finalement, c'est tout ce que l'on aime dans la troisième saga la plus lucrative de toute l'histoire.

Le mystère est total. Qui dit gros blockbuster dit gros budget, grosse attente et gros embargo. Bien que certains aient encore du mal à s'y faire, ce n'est pas notre cas. Plus encore, face à un film dont le budget dépasse les 200M$, Disney préfère que rien ne compromette son excellent plan marketing. Signer un formulaire d'accord de confidentialité n'est pas un drame. Ne pas critiquer le film avant mercredi 16 décembre 9h01 ne va pas nous tuer. Ne pas dévoiler l'intrigue et les liens entre les personnages n'est pas trop demander. Car à tous ceux qui ne verront pas Le Réveil de la Force le jour de sa sortie, il convient de penser. Et c'est pour ça que le film nous rend tous un peu fous. Car entre nous, on le sait tous ! Un gros embargo ne peut signifier que deux choses : le film est ultra attendu et doit attirer les masses dès les premiers jours d'exploitation (salut Jurassic World) ou c'est une catastrophe que l'on est bien obligé de distribuer (coucou Cinquante nuance de Grey) ! Mais dans le cas de ce Star Wars, on penche pour la première option.

L'opération marketing a parfaitement fonctionné. Alors oui, cela fait plusieurs semaines que l'on nous matraque d'images de Star Wars et que chaque annonceur veut sa part du gâteau - quitte à coller le logo de la saga sur des produits qui n'ont aucun rapport. Mais ce n'est pas grave. Nous qui avons tendance à regretter la promotion de films à l'américaine, nous avons été servis. La question étant maintenant de savoir combien de fois nous irons voir le film, en VO ou en VF, en 2D ou en 3D, IMAX ou pas IMAX. Les grands médias ont tous parlé du film, les réseaux sociaux s'en sont donnés à cœur joie et après tout le buzz, il serait bien dommage de ne pas aller voir par soi-même ce que donne le blockbuster d'auteur de l'année.

Le casting fait rêver. C'était l'une des variables qui nous faisait peur. Qui pour remplacer Mark Hamill, Carrie Fisher, Harrison Ford, Hayden Christensen, Natalie Portman et Ewan McGregor ? Avec John Boyega dans l'un des rôles phares, la production a visé juste. Accompagné de la britannique Daisy Ridley (Mr Selfridge),  Oscar Isaac (A Most Violent Year) et Adam Driver (Inside Llewyn Davis), tout ce beau monde devrait faire des étincelles dès les premières minutes. Et comme si cela ne suffisait, la production s'est offert les services de Domhnall Gleeson (Ex Machina) et Gwendoline Christie (Game of Thrones), deux autres valeurs sûres. Parfaits inconnus ou visages familiers, cette petite troupe va vous mettre des étoiles dans les yeux. Mais pour ne pas trop prendre de risques et aiguiser nos désirs, c'est avant tout le retour de Hamill, Fisher et Ford qui a été mis en avant pour attirer les nostalgiques de la première trilogie.

La nostalgie est tendance. Alice au Pays des merveilles en 2010. Le Monde fantastique d'Oz en 2013. Into the Woods en 2014. Cendrillon cette année. Disney l'a bien compris, pour rencontrer le succès, autant taper dans ce qui a déjà marché. Et Star Wars entre dans cette logique - pour notre plus grand bonheur. Si le film se déroule dans un univers qui nous est familier, il n'a rien à envier à ses prédécesseurs. J. J. Abrams, fan de la première heure, était d'ailleurs le mieux placé à Hollywood pour s'adresser à tous les passionnés de la saga. L'année où l'on ressort les dinosaures de Jurassic Park, où James Bond continue d'être hype et où Mad Max a ressuscité, il paraît évident et certain que Star Wars sera un carton public. C'est dans les vieux pots qu'on trouve les plus grosses recettes, n'est-ce pas ?

Star Wars 7: du bikini sexy de la Princesse Leia à la capote XXL Jabba le Hutt

Posté par cynthia, le 14 décembre 2015

Qui dit extension d'une franchise, dit prépondérance des produits dérivés. Star Wars n'échappe pas à la règle bien au contraire. Alors que le septième volet approche à grands pas dans nos salles obscures, la firme domine déjà les commandes de Noël et il y a en a pour tous les goûts! Bien sûr, des Légos aux jeux vidéos, on connaît "la force" de la marque créée par George Lucas. Mais là, on vire dans le grand n'importe quoi du consumérisme-branding-branling.

Car s'il y a de l'offre, c'est qu'il y a de la demande. Et donc acheter le bikini de la honte semble toléré sans qu'aucune censure ne soit intervenue. Imaginez, un feu de cheminée, une peau d'ours et votre partenaire qui vous attend en tenue d'esclave de la Princesse Leia. Non seulement la tenue est vraiment belle (mode fan activé) mais en plus votre chéri va adorer vous voir comme ça en rentrant du travail. Petit hic: il va falloir vous dépêcher de jouer de votre carte bleue car très prochainement, le bikini Golden de la princesse Leia sera retiré du marché, y compris les poupées représentant cette scène mythique. La raison? Disney est parti en croisade contre les symboles machistes présents dans les précédents volets de la saga et il n'est donc plus question de commercialiser des produits à l'image de Carrie Fisher et de son célèbre deux pièces qui a tant fait baver la gente masculine. Sur le site Making Star Wars, le dessinateur J. Scott Campbell (Marvel) a révélé que «Disney est déjà bien engagé dans la suppression du costume esclave de tous ses produits», en ajoutant «vous ne verrez AUCUN produits de merchandising avec le costume esclave». L'actrice Carrie Fisher a même réagi face à cette révélation en confiant au Wall Street journal qu'il s'agissait d'une réaction stupide de vouloir bannir la princesse Leia en tenue d'esclave: «qu'est-ce que je vais raconter à mon enfant à propos de cette tenue? Et bien qu'une grosse larve visqueuse m'a capturé!», avait-elle dit avec humour.

Car Star Wars, en tant que premier mythe créé par le cinéma, s'adresse à tous.

Pour les enfants et les adolescents

À l'approche de Noël, le géant Disney peut se frotter les mains depuis ses rachats de Marvel et de la saga Star Wars. Pourquoi? Il n'y a qu'à allumer la télévision pour constater que les publicités entre 15h30 et 19h (publicités visant les enfants et le portefeuille des parents) regorgent de produits issus de ces deux "écuries" lucratives. Premier petit plaisir des jeunes les Lego à l'effigie des héros. C'est ainsi que Dark Vador, les stormtroppers ou encore les nouveaux personnages de l'Épisode VII apparaissent en petites briques de couleurs hors de prix.

Si en rentrant de votre travail, vos enfants vous cassent les pieds et/ou souffrent d'hyperactivité, Star Wars résoudra tous vos problèmes grâce à des déguisements et des sabres lasers (avec bruitage). Vos progénitures se croiront des maîtres jedi tandis que vous pourrez vous délecter d'un bon bain! Si au contraire vos enfants sont des rats de bibliothèque, n'ayez crainte Star Wars est là pour les accompagner aussi bien dans leurs études que dans leurs loisirs avec des sacs à dos, des trousses et des stylos, ainsi qu'avec des multiples jeux vidéo disponibles dont le dernier en date sur PS4: Star Wars Battlefront. Sans oublier les 150 livres qui sont actuellement en librairie.

Pour tous les âges

Pour ceux qui ont le réveil difficile, faite appelle à la gamme de réveil Dark Vador ou des personnages de l'Épisode VII et continuez votre début de journée en vous préparant à l'aide d'une lampe Star Wars, avant de déguster vos céréales dans le crâne de Dark Vador (rassurez-vous ce n'est qu'un bol) ou vos toasts fraîchement sortis du grille-pain toujours à l'effigie de Vador. Pour ceux qui aiment recevoir ou qui veulent faire une fête thématique, sachez qu'il existe aussi des moules à glaçons Stormtroppers et Dark Vador, de quoi pimenter vos soirées (geeks?) entre amis.

Pour les adultes et/ou «geeks» à la manière de Sheldon Cooper dans la série The Big Bang Theory

Les enfants sont les premiers visés dans le marketing? Préjugés! Il existe davantage de fans de plus de 20 ans que de jeunes fraîchement attirés par Dark Vador et ses amis. Cela n'a pas échappé aux puissants "idéateurs de produits dérivés".

Si vous êtes un(e) fan de Star Wars, que vous avez dépassé 25 ans et que vous souhaitez refaire la décoration de votre antre, Star Wars propose un assortiment de silhouette en carton ainsi qu'une collection Pop Funko (les célèbres et mignonnes poupées à grosses têtes) représentant vos personnages favoris.

Vous pensez que ces gadgets sont fous? Attendez de voir ce que Star Wars vous réserve en dessous de la ceinture...

Pour les longues nuits d'hiver en célibataire ou en couple:

Vous en avez marre de vos vibromasseurs habituels? Ne vous inquiétez pas...Star Wars a pensé à votre plaisir solitaire en sortant une gamme de vibromasseur à l'effigie de Dark Vador, R2D2 ou encore de C-3PO... de quoi bien ressentir la force! Vous êtes en couple? Ne vous inquiétez pas...Star Wars est encore là pour activer vos joies sexuels avec le vibromasseur Stormtrooper et ses massages stimulants pour deux.

Envie de prolonger le délire jusqu'au bout (sans mauvais jeu de mots)? Avec les préservatifs Star Wars vous allez frôler les étoiles avec votre sabre (pas laser). Mention spéciale pour le préservatif Jabba le Hutt qui brille dans le noire mais ne semble pas aller à tous les partenaires (comprendre que les petits calibres doivent s'abstenir).

Que la force soit avec les fans qui ne pourront plus jouer de leurs larves visqueuses sur leurs compagnes en pensant à la princesse Leia en esclave! Mais vous pourrez vous consoler avec des slips/caleçons/boxers/culottes et autres sous-vêtements ou, mieux encore, avec le manteau Chewbacca... ce n'est pas aussi sexy qu'un bikini, mais ça respire le swagg tout de même!

Il faut savoir que la France est l'un des premiers pays où furent commercialisés des produits de la Guerre des étoiles, «y compris des exclusivités adaptées au marché domestique», comme il est indiqué dans l'œuvre de Stéphane Faucourt La French Touch: Le Guide Complet des produits Collector de la Guerre des Etoiles 1977-1987. Jouets, poupées ou encore déguisements, lors de la sortie de la trilogie d'origine, les centres commerciaux grouillaient de produits dérivés. Avec l'arrivée d'Internet, la déferlante de la marque Star Wars est exponentielle et tout le monde est visé... les petits et les grands! Et surtout le porte-monnaie....

Star Wars 7 : Pourquoi John Boyega est-il l’homme de l’année ?

Posté par wyzman, le 13 décembre 2015

A quelques jours de la sortie de Star Wars, épisode 7 : Le Réveil de la Force, fans et médias sont impatients. Grâce à un marketing qui, on le reconnaîtra, frôle parfois l'overdose, le méga blockbuster de Disney est le film le plus attendu de l'année. Avec un casting presque flambant neuf, le producteur, réalisateur et co-scénariste J. J. Abrams a attisé la curiosité de tout le monde. Tandis que Oscar Isaac a déjà fait ses preuves dans Inside Llewyn Davis et A Most Violent Year, que le public connaît bien Adam Driver depuis sa première apparition dans la série Girls et que Daisy Ridley commence à faire son trou, c'est finalement John Boyega qui retient le plus l'attention.

Âgé de 23 ans, l'interprète de Finn dans Le Réveil de la Force est un touche-à-tout qui réussit tout. D'abord au théâtre avec la pièce Othello en 2010 - et dans laquelle il jouait déjà le rôle phare. Puis la web-série Becoming Human en 2011 avant la comédie SF Attack the Block qui lui vaudra de multiples nominations. Un passage dans 24 : Live Another Day en 2014 et le jeune acteur se retrouve casté pour le septième volet de la saga Star Wars. Produits dérivés obligent, il prête sa voix aux divers jeux vidéos, à la nouvelle vidéo de l'attraction Star Tours de Disney et n'hésite pas à faire un petit coucou à nos amis du Saturday Night Live. Vous l'aurez compris, la carrière de John Boyega est en train de décoller et avec Star Wars, elle pourrait bien atteindre des sommets jusque-là rarement atteints. Seul le syndrome Hayden Christensen pourrait ralentir sa course mais même le très sérieux Hollywood Reporter n'y croit pas puisqu'il a placé Boyega parmi les 25 acteurs à suivre !

Dans Le Réveil de la Force, John Boyega incarne un stormtrooper qui se rebelle. Il est en possession d'un sabre laser qui a appartenu à Anakin Skywalker et à son fils, Luke. Point. Voilà tout ce que l'on sait de son rôle. Et c'est sans doute une bonne chose. Face à un Adam Driver qui est le nouveau méchant (coucou Dark Vador), une Daisy Ridley dont le destin est important (salut Luke Skywalker) et un Oscar Isaac pilote chevronné (hello Han Solo), John Boyega et son Finn sont deux éléments auxquels on ne peut que s'intéresser - voire s'identifier. Anormalement drôle, candide et lâche, le personnage ne nous rappelle rien de déjà vu dans la saga et l'interprète est partout sans que cela ne dérange.

Alors oui, il convient d'évoquer la fâcheuse croisade de certains fans de zapper Le Réveil de la Force à cause de la présence d'un personnage noir. Très remontés, ils ont lancé le hashtag #BoycottStarWarsVII sur Twitter avant d'être raillés par des personnalités telles que Ava DuVernay, la réalisatrice de Selma. Interrogé sur les "conséquences" de la présence d'un personnage principal noir dans Star Wars 7, John Boyega répondait "Je suis dans le film, qu'est-ce que vous allez y changer ?" au magazine V il y a deux mois.  Conscient de l'opportunité que cela représente, l'acteur profite à fond sans jamais en faire des tonnes. Il s'essaye à l'exercice de l'intense promo sans jamais faire de vague et reste fidèle à lui-même. La colère de quelques réticents n'y fait rien : la production adore le jeune homme et lui fait enchaîner les couvertures. Vanity Fair, Empire, GQ Style, Entertainment Weekly, CNET ou encore ASOS, la presse se l'arrache et l'acteur ne fait aucun (fashion) faux pas, aucune déclaration polémique.

Qu'en est-il alors du public ? Eh bien c'est simple, tous ceux qui ont croisé sa route en sont devenus fans. L'acteur use des réseaux sociaux avec parcimonie et fait preuve d'un humour candide que l'on adore. Il filme sa réaction face au trailer de Star Wars 7 et partage la vidéo avec ses 68.000 fans Facebook. Il prend des photos de son chat pour ses 192.000 abonnés Instagram. C'est la tête bien faite mais surtout bien posée sur les épaules qu'il traîne avec Robert Downey Jr et Orlando Bloom pour le bonheur de ses 213.000 followers. Bref, John Boyega est un mec chanceux que l'on pourrait détester s'il n'était pas aussi humble. En octobre dernier, il confiait à Variety "Je rêve [de jouer dans un Star Wars] depuis si longtemps et cela fait tellement de bien de pouvoir réaliser ce rêve."

Mais disons les choses simplement, si John Boyega attire tous les regards, c'est parce qu'il représente quelque chose de nouveau, une sensation de fraîcheur que l'on n'avait pas ressenti depuis bien longtemps. En particulier cette année, où tous les gros blockbusters étaient portés par des stars déjà bankables. Chris Pratt a fait des étincelles avec Jurassic World. Avengers : L'Ere d'Ultron pouvait compter sur Robert Downey Jr, Scarlett Johansson et j'en passe. Vin Diesel et Dwayne Johnson ont tout fait sauter dans Fast & Furious 7. Hunger Games : La Révolte - Partie 2 avait sa Jennifer Lawrence de gladiateur. Seul sur Mars a sublimé Matt Damon. Dans Mission : Impossible - Rogue Nation, Tom Cruise a fait ses cascades comme un grand. Enfin, Spectre a à nouveau permis à Daniel Craig d'empocher un énorme chèque. En faisant honneur à une nouvelle génération d'acteurs talentueux qui ne se cantonnent pas à un seul registre, l'acteur de 23 ans prouve qu'il sait saisir les bonnes opportunités sans jamais oublier d'où il vient.

Avec John Boyega, Disney et les producteurs de Star Wars 7 jouent gros mais veulent changer la donne. L'acteur est issu de la diversité et représentatif d'une jeunesse connectée qui aime bouger et partager. Deux phrases seulement dans la première bande annonce du film, un plan d'affrontement entre Finn et Kylo Renn et la toile a fait le reste. Et si la Chine a préféré minimiser la place de John Boyega sur les affiches du film, ce n'est que pour mieux s'en mordre les doigts lorsqu'elle verra le film. On vous le dit, John Boyega est le jeune acteur et l'homme de l'année !

Edito: Avant l’invasion

Posté par redaction, le 10 décembre 2015

Y aura-t-il de la place pour d'autres films que Star Wars à Noël? On l'espère.

Certes, les chiffres de pré-ventes sont astronomiques.

Certes, le marketing en a fait l'événement de l'année, éclipsant toute tentative de résistance.

Certes, la critique, hormis quelques happy fews ne pourra pas le voir avant sa sortie, mais "who cares" puisque le public est déjà acquis.

Certes, la saga est phénoménale, transgérationnelle, attendue comme le messie. Et même si ce 7e opus déçoit, l'argent coulera à flots.

On espère juste que les spectateurs indifférents défendront d'autres films, d'autres styles. Qu'il n'y aura pas que Star Wars et le Disney en dessous du sapin. On peut espérer. Car, lorsque un bulldozer envahit l'espace médiatique, écrase toute forme d'autres cultures, prend le monopole des esprits, il y a forcément des résistants. Mieux, si les salles sont pleines, les spectateurs se rabattront sur les autres films programmés, et, qui sait, auront une heureuse surprise à voir. La guerre des étoiles a déjà gagné la bataille des chiffres. Mais côté cinéma, d'autres étoiles chercheront à briller.

PS: Puisque Au coeur de l'océan sort sur les écrans, inspiré de l'histoire vraie d'un baleinier, l'Essex, qui fut romancer dans Moby Dick d'Herman Melville. Citons l'auteur et son roman: "Pour si grande que soit la supériorité intellectuelle d'un homme, il ne peut pratiquement et durablement dominer d'autres hommes sans jouer une sorte de comédie toujours un peu vile." C'est d'actualité.

Un troisième film décale sa sortie à 2016 et un film cannois change son titre

Posté par vincy, le 16 novembre 2015

Parfum de Printemps, qui signait le retour du cinéaste Férid Boughedir (Halfaouine, l'enfant des terrasses ; Un été à La Goulette) après 19 ans d'absence, devait sortir le 9 décembre prochain. Le film, distribué par Zelig Films Distribution, ne devrait pas sortir avant "fin février ou début mars" 2016.

C'est le troisième film en quelques jours qui voit sa sortie décalée suite aux attentats du 13 novembre 2015 à Paris.

Cette comédie dramatique se déroule au moment du printemps arabe tunisien. Aziz, surnommé "Zizou" jeune diplômé au chômage quitte son bled pour monter à la Capitale, Tunis. En quête d'un métier, il devient installateur de paraboles sur les toits. Il circule dans tous les milieux, des plus aisés aux plus démunis, chez les modernistes "branchés" comme chez les plus conservateurs. Un jour, il tombe fou amoureux d'une jeune fille de Sidi Bou Saïd qui n'a pas le droit de sortir de chez elle. Quand éclatent les prémisses de la Révolution de 2011, Zizou devient célèbre malgré lui. Par sa maladresse et sa naïveté, il traversera mille péripéties...

Par ailleurs, Memento films a décidé de changer le titre de Plus fort que les bombes (Louder than Bombs), le film de Joachim Trier, avec Isabelle Huppert, Gabriel Byrne et Jesse Eisenberg (en compétition à Cannes cette année). Ce drame intime et familial qui doit sortir le 9 décembre, sans changement, s'intitulera désormais Back Home, "afin d'éviter toute confusion sur le contenu du film".