Netflix gonfle les salaires de Dwayne Johnson, Ryan Reynolds et Mark Wahlberg, acteurs les mieux payés en 2020

Posté par wyzman, le 13 août 2020

Une fois n'est pas coutume, le très sérieux magazine américain Forbes vient de dévoiler la liste des 10 acteurs les mieux payés de l'année. Et force est de constater que la plateforme de streaming Netflix est pour beaucoup dans l'ordre de ce classement !

Une histoire de gros sous

Peu de surprise à la lecture de ce classement, Dwayne "The Rock" Johnson est toujours au sommet avec pas moins de 87,5 millions de dollars touchés au cours des douze derniers mois. S'il perd 1,9 million de dollars en un an, cette somme considérable s'explique notamment par un chèque de 20 millions de dollars signé par Netflix pour la comédie d'action Red Notice attendue pour 2021. Ryan Reynolds suit avec 71,5 millions de dollars liés aux films 6 Underground... et le fameux Red Notice de Rawson Marshall Thumber (le réalisateur de Les Miller, une famille en herbe et Skyscraper) — deux films distribués par Netflix et pour lesquels il a touché plus de 20 millions de dollars.

Mark Wahlberg leur emboîte le pas avec 58 millions de dollars touchés en 2020. La raison ? Le film de Netflix Spenser Confidential a fait un véritable carton pendant le confinement et les docu-séries McMillions et Wahl Street qu'il produit sont deux mines d'or. En quatrième position, Ben Affleck fait un retour tonitruant (55 millions de dollars) grâce à ses cachets sur The Way Back (Warner Bros.) et The Last He Wanted (Netflix). Vin Diesel est cinquième avec 54 millions de dollars. Le neuvième volet de la saga Fast & Furious a certes été repoussé à l'été 2021 mais ça ne l'a pas empêché de s'improviser producteur de la série de Netflix (!) Fast & Furious Spy Races.

Seul acteur issu de Bollywood de cette liste, Akshay Kumar aurait perçu 48,5 millions de dollars cette année grâce à de juteux contrats de sponsoring. Mais en attendant qu'il débarque sur nos grands écran, il travaille sur sa première série pour Amazon Prime : The End. Lin-Manuel Miranda est septième avec 45,5 millions de dollars grâce à la vente des droits de la comédie musicale Hamilton à Disney (pour pas moins de 75 millions de dollars) et il devrait voir son salaire gonfler avec la sortie au cinéma de l'adaptation de son autre comédie musicale In the Heights.

Will Smith est huitième avec 44,5 millions de dollars. Ces revenus sont générés par son cachet obtenu pour King Richard (un film centré sur le père des athlètes Serena et Venus Williams), sa série pour Snapchat et du sponsoring sur Instagram. Après avoir longtemps été l'atout secret des studios américains pour faire exploser une comédie sans grande envergure, Adam Sandler doit désormais se contenter de la neuvième place et de 41 millions de dollars gagnés cette année. Suite au succès de Murder Mystery, Netflix lui a fait signer un contrat concernant pas moins de quatre autre films. Ou comment mettre un sacré paquet de beurre dans ses pâtes ! Enfin, Jackie Chan et ses 40 millions de dollars referment ce classement. Après avoir tourné dans pas moins de cinq films l'an dernier, la star de notre enfance continue de toucher gros grâce à d'énormes contrats de pure promotion.

Et si on regardait… Spenser Confidential

Posté par vincy, le 11 avril 2020

Gros succès sur Netflix depuis sa mis en ligne le 6 mars, Spenser Confidential est la cinquième collaboration entre le réalisateur Peter Berg et la star Mark Walhlberg. Pas plus mauvais que leurs autres films diffusés en salles, ce thriller sur fond de corruption et de rédemption - sans atteindre le niveau de Traque à Boston, leur meilleur film - a un sacré goût vintage dans la forme.

La musique en est un bon indicateur. La bande originale du film mélange les époques mais, à l'écouter, on se croirait plonger dans les années 80, dans une histoire proche de celles du Flic de Beverly Hills, en plus noir et plus brutal, comme si Martin Riggs (le personnage de Mel Gibson dans L'Arme fatale) s'invitait dans cette enquête sur des ripoux.

Spenser Confindential est à l'origine une série TV des années 1980 justement, créée par Robert B. Parker, auteur des romans autour du détective. Il a imaginé le personnage en 1973 (en France, on retrouve ses enquêtes dans la "Série noire" de Gallimard). 40 bouquins plus tard, à sa mort en 2010, la série est reprise, avec l'accord des héritiers, par Ace Atkins, qui en produit par an, dont Wonderland en 2013, qui est la base du scénario de ce film.

Série télévisé, série romanesque: on le comprend dès l'épilogue, Spenser Confidential est amené à être une franchise. Une de ces séries B qui se consomment facilement un dimanche soir sur Netflix (ou n'importe quel jour et à n'importe quelle heure si on est confinés).

Car il ne faut pas s'attendre à autre chose qu'un honnête polar porté par un mâle alpha, qui sait cogner (mais il se sert du cognitif aussi). Dans ce monde très masculin, entre un ex taulard/ex flic, des flics pourris, des flics butés, et des agents du FBI qui attendent de cueillir les survivants, il faut toute la dérision d'Alan Arkin (Argo), la drôlerie folledingue d'Iliza Schlesinger (dont on peut voir les shows humoristiques sur Netflix) et la douceur décalée de Winston Duke (Black Panther) pour que le film ne verse pas dans une surdose de testostérone obsolète (ça allait bien sous Schwarzenegger, mais là il est confiné avec son arche de Noé).

Le bon (mais trop con?), la brute (héroïque) et les truands (tous hypocrites) offrent donc un film divertissant, prévisible sans aucun doute. Spenser n'est pas Jack Reacher. C'est un flic lambda aux valeurs chrétiennes solides. Le film est à son image: sans prétention. On regrette presque que l'aspect buddy movie (cher aux années 1980) ne soit pas plus exploité, d'autant que le personnage de Winston Duke est de loin le plus attachant et le plus singulier.

Si Peter Berg semble plus inspiré par la mise en place de son histoire, pour la dérouler ensuite de façon très classique, on lui reprochera surtout de ne pas ménager vraiment le suspens. Spenser Confidential souffre d'un scénario trop balisé, qui empêche le film de surprendre ou de se renouveler. Mais au moins, en s'évitant des scènes d'action gratuites et inutiles, en conservant un bon rythme, et en se délectant de ses quatre acteurs principaux, il utilise une bonne vieille recette de romans "pulp", de ces polars de gare, où on se fiche finalement de l'enjeu. Ce qui compte, finalement, c'est l'humanité surgissant des failles et des névroses de son quatuor savoureux.

Edito: « Je suis une femme, tu sais… »

Posté par redaction, le 11 janvier 2018

Depuis quelques années, les femmes récompensées par le Cecil B. DeMille Award, prix qui récompense l'ensemble d'une carrière remis aux Golden Globes, font le buzz. On se souvient de Jodie Foster qui y a fait son coming-out et exposé une famille homoparentale, ou de Meryl Streep qui a fait vibrer le public avec son discours anti-Trump et pro-immigration. Oprah Winfrey, icône télévisuelle, productrice engagée, actrice trop rare, n'a pas manqué l'occasion dimanche soir à Los Angeles.

Elle a frappé fort. Pas seulement sur le fond, avec une speech fortement politisé, avec un point de vue féminin et afro-américain, invoquant l'assistance à ne pas lâcher l'affaire #MeToo et à rejoindre l'initiative #TimesUp. C'est la forme qui est à retenir aussi. 3 des 10 minutes de sa prise de parole sont devenues virales dès le lundi, dans le monde entier, fédérant progressistes, féministes et cinéphiles. Alors que France Gall venait de mourir, elle criait un énorme Résiste! Oprah libre dans sa tête.

Il n'en fallait pas moins pour que les médias et la politique s'en mêlent. Jusqu'à Donald Trump. Et pour cause, tout le monde s'est emballé: Oprah Présidente! entendait-on. Après tout la Maison Blanche a accueilli un acteur de série B et loge actuellement un animateur de télé-réalité. Alors pourquoi pas la papesse de la télévision américaine? Peu importe l'expérience politique aux Etats-Unis. Une campagne américaine se fait sur trois éléments: le fric (elle en a), la notoriété médiatique (elle est championne) et une histoire (côté storytelling on peut difficilement faire mieux). De là à la voir gagner des primaires puis le vote national, il y a quand même pas mal d'étapes. Mais l'emballement est là. D'une part les progressistes, de New York à Hollywood, sont traumatisés par la défaite d'Hillary Clinton, et ressentent un vide gigantesque qu'aucun candidat démocrate ne semble combler aujourd'hui. En l'absence de leader politique de du centre et de gauche, la politique ayant horreur du vide, Oprah est une idole idéale. D'autre part, ils sont toujours stupéfaits par l'incompétence et les délires du président actuel, renforcés par la sortie cette semaine du livre de Michael Wolff, Fire and Fury, qui dépeint un Trump immature, obsédé sexuel, anti-minorités, misogyne, et décliniste.

Là vous vous dîtes: il est temps de parler de la polémique qui déchire la France, avec en guest-star Deneuve (signataire d'une tribune très contestée, renommée "Tribune Deneuve" alors qu'elle a été écrite par cinq écrivaines et journalistes au QI plutôt élevé). Non, on ne va retenir qu'une phrase de cette tribune, qui n'a rien à voir avec le sexe mais avec la politique: "[La femme] peut veiller à ce que son salaire soit égal à celui d’un homme".

Depuis plusieurs années, Jennifer Lawrence, Jessica Chastain, Meryl Streep et cie se battent pour un salaire égal à Hollywood. Une femme en Occident gagne 15% de moins en moyenne selon une récente étude de l'OCDE. 10% en France, 19% aux Etats-Unis et au Canada, 20% au Royaume Uni, 22% en Allemagne: les écarts sont toujours présents et méritent un combat inlassable pour une véritable égalité des sexes face aux salaires. Oprah ou un(e) autre aux USA, Macron ou Merkel ou May ou Trudeau devraient en faire leur fer de lance et corriger cette injustice.

Selon USA Today, Mark Wahlberg aurait touché 1,5 million de dollars pour la reprise du tournage de Tout l'argent du monde début décembre, quand Ridley Scott a décidé d'effacer Kevin Spacey en le remplaçant par Christopher Plummer. Ce" refilmage" de toutes les scènes en dix jours a nécessité aussi la présence de l'actrice quatre fois nommé aux Oscars (et nommée aux Golden Globes pour son rôle dans ce film) Michelle Williams. Sauf que Williams n'a touché que le minimum syndical soit 1000$, pour la même durée et avec les mêmes contraintes. Dans le genre grand écart salarial et inégalité entre sexe, on peut difficilement faire pire. Wahlberg a touché 1500 fois plus que Williams, ou, autrement dit il a coûté 15% du budget de ces nouvelles prises quand elle n'a pris que 0,01% du devis final. Même si on rapportait ça à la valeur marchande des deux comédiens (Wahlberg a rapporté en moyenne 71M$ par films, Williams 27,5M$), l'écart serait d'environ trois dollars rapportés pour un dollar, certainement pas 1500 dollars encaissés pour un dollar.

Comme le dit Oprah, Time's up! Il serait temps d'en finir avec cette insupportable minoration du rôle des femmes et cette survalorisation des hommes. Comme le chantait France Gall: "Et je suis sûr quand je me bats, je me bats autant que toi, Je ne baisse pas les bras, Pour les choses auxquelles je crois..."

Ridley Scott efface Kevin Spacey de All the Money in the World

Posté par wyzman, le 9 novembre 2017

La nouvelle est tombée dans la nuit : Kevin Spacey sera remplacé dans All the Money in the World, le prochain film de Ridley Scott. Cela fait directement suite aux multiples accusations de harcèlement, d'agression sexuels et de viol portées à l'encontre de la star de House of Cards.

Depuis le 30 octobre, l'acteur de 58 ans est en effet sous le feu des projecteurs. Et, alors que nous vous annoncions la semaine dernière que sa campagne de promotion pour sa performance dans All the Money in the World allait être stoppée net, le réalisateur du film a décidé de prendre le taureau par les cornes et de ne pas pénaliser toute l'équipe d'un film qui était destiné à atterrir aux Oscars. All the Money in the World était prévu dans les salles américaines le 22 décembre. La bande annonce est toujours en ligne (avec Spacey au générique et dans le montage). Le distributeur était prêt à le reporter à l'année prochaine, une fois les événements un peu tassés.

Mais lundi, des cadres de Sony ont déclaré : "Il y a plus de 800 acteurs, scénaristes, artistes, artisans et autres membres de l'équipe qui ont travaillé sans relâche et de manière éthique sur ce film. Ce serait une énorme injustice que de les punir pour les torts d'un seul acteur secondaire dans le film." Spacey y incarne le milliardaire Jean Paul Getty

Plummer pas assez bankable

D'après Deadline, Ridley Scott aurait ainsi proposé à Sony de refilmer toutes les scènes de Kevin Spacey du film et de le remplacer par Christopher Plummer, "avec la coopération de Mark Wahlberg et Michelle Williams dans le mix". Kevin Spacey n'ayant tourné que pendant "huit à dix jours", Ridley Scott devra jouer des coudes pour que la nouvelle version d'All the Money in the World soit prête à temps pour une candidature aux Oscars (date limite: le 31 décembre pour sortir à New York et Los Angeles). La pression sera d'autant plus grande pour le réalisateur de Seul sur Mars puisque, si Kevin Spacey est d'ores et déjà exclu de la course à l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle, Michelle Williams, elle, a encore toutes ses chances.

Selon le Daily Mail, Christopher Plummer était déjà pressenti pour le rôle mais des cadres de Sony souhaitaient avoir un plus gros nom…

Pour rappel, All the Money in the World s'intéresse au refus du roi du pétrole J. Paul Getty de collaborer avec les kidnappeurs de son petit-fils, John Paul Getty III dans les années 1970. Outre Wahlberg et Williams, le casting comprend Stacy Martin, Charlie Plummer, récemment primé à Venise, Timothy Hutton et Romain Duris.

Mel Gibson retrouve la confiance d’Hollywood

Posté par vincy, le 16 février 2017

La traversée du désert semble terminée pour Mel Gibson. Grâce à Tu ne tueras point, sa dernière réalisation, il a renoué avec le succès public (165M$ au box office international) et critique (6 nominations aux Oscars, dont meilleur film et meilleur réalisateur) Il efface ainsi le semi-échec d'Apocalypto sorti en 2006. Est-il bankable pour autant en tant qu'acteur. Depuis 2002 et Signs, Gibson n'a joué que dans 6 films (certes avec un statut de persona non grata pendant pas mal d'années à Hollywood). Arrêté en état d'ivresse et après avoir tenu des propos antisémites en 2006, il avait été condamné à trois ans de probation.

Hollywood aime les résurrection, ce qui ne déplaira pas à ce catholique traditionaliste, et a décidé de le remettre sur les rails.

Tout d'abord avec Vince Vaughn dans Dragged Across Concrete, un polar autour de la brutalité policière réalisé par S. Craig Zahler. Le duo incarnera deux flics suspendus quand une vidéo révèle leurs méthodes violentes. Ils vont s'introduire dans le milieu criminel pour réaliser leur vengeance. A noter que Vaughn faisait parti du casting de Tu ne tueras point et qu'il a joué devant la caméra de Zahler dans Brawl in Cell Block 99, film prévu en salles cette année.

Ensuite, Mel Gibson est en pourparlers finaux pour la suite de Very Bad Dads (Daddy's Home), avec Will Ferrell et Mark Wahlberg. Cette suite, toujours réalisée par Sean Anders, semble logique vu le carton international du premier épisode (240M$). Gibson interpréterait le rôle du père de Wahlberg tandis que John Lithgow ("The Crown") serait le père de Farrell. Gibson en voie de "deniroisation"?

Enfin, la Warner, qui a accompagné toute la franchise L'Arme Fatale, a ouvert les discussions pour trouver le réalisateur de Suicide Squad 2. Et devinez qui en retrouve parmi les finalistes? Mel Gibson! On doute un peu qu'il donne suite. Mais cela confirme qu'il est bien redevenu hype. Outre Gibson, Ruben Fleischer (Zombieland), Daniel Espinosa (Safe House) et Jonathan Levine (Warm Bodies) ont été approchés.

Manchester by the Sea grand vainqueur des prix du National Board of Review 2016

Posté par vincy, le 29 novembre 2016

Succédant à Mad Max: Fury Road, Manchester by the Sea a plié le match pour le National Board of Review: Meilleur film, meilleur acteur pour Casey Affleck, meilleur scénario original, meilleur révélation masculine pour Lucas Hedges. Et, avouons-le, tous ces prix sont mérités.

Autre favori dans le cinéma indépendant en vue des Oscars, Moonlight est reparti avec le prix du meilleur réalisateur, Barry Jenkins et du meilleur second-rôle féminin, Naomie Harris.

Amy Adams pour son rôle principal dans Premier contact a gagné le prix de la meilleure actrice tandis que Jeff Bridges, avec Comancheria (Hell or High Water) a reçu le prix du meilleur second-rôle masculin. Martin Scorsese est un autre vétéran récompensé, pour le scénario adapté, co-écrit avec Jay Cocks, de Silence.

Deuxième en nombre de nominations aux Annie Awards, Kubo et l'armure magique est distingué comme meilleur film d'animation tandis que Le client d'Asghar Farhadi est cité comme meilleur film en langue étrangère, après avoir raflé deux prix à Cannes.

Les autres prix sont revenus à Royalty Hightower (dans The Fits), meilleur espoir féminin, Trey Edward Shults (pour Krisha), meilleur nouveau réalisateur, O.J.: Made in America, meilleur documentaire, Les figures de l'ombre, meilleur ensemble, Peter Berg et Mark Wahlberg, Spotlight Award de la collaboration artistique et le documentaire Cameraperson, prix de la liberté d'expression.

Parallèlement, le NBR fait des listes des meilleures films de l'année. Notons que quatre des cinq films en langue étrangère étaient à Cannes.

Films:
Premier contact
Tu ne tueras point
Avé César!
Comancheria
Les figures de l'ombre
La La Land
Moonlight
Patriots Day
Silence
Sully

Films en langue étrangère:
Elle
Mademoiselle
Julieta
Land of Mine (Under Sandset)
Neruda

Documentaires:
De Palma
The Eagle Huntress
Gleason
Life, Animated
Miss Sharon Jones!

Films indépendants:
20th Century Women
Captain Fantastic
Creative Control
Eye in the Sky
The Fits
Green Room
Hello, My Name is Doris
Krisha
Morris from America
Sing Street

Les acteurs les mieux payés du monde en 2014/2015

Posté par MpM, le 9 août 2015

robert downey jrNouveauté dans le traditionnel classement Forbes des acteurs les mieux payés de l'année écoulée (considérée de juin à juin), il prend désormais en compte les personnalités du monde entier, ce qui explique l'entrée dans le top 10 de trois acteurs indiens et d'un acteur hongkongais.

Les femmes, elles, ont pour une raison inconnue été exclue des calculs et feront l'objet d'un classement à part. Un dollar gagné par une femme ne doit probablement pas avoir la même valeur que celui gagné par un homme... à moins qu'il ne s'agisse juste d'éviter une comparaison trop frontale entre les salaires mirobolants de ces messieurs (parfois rapportés à une rentabilité qui laisse à désirer) et les revenus éminemment plus modestes de ces dames.

Quoi qu'il en soit, on retrouve pour la 2e année consécutive Robert Downey jr très largement en tête de classement (avec 5 M$ de plus que l'an passé). Il peut pour ça remercier Avengers 2 (et ses 1,4 Md$ au box-office) et Captain America 3 : Civil War qui sortira en 2016. Autre acteur à avoir conservé sa place, Bradley Cooper, même si lui a perdu près de 5M$ dans l'opération. Derniers survivants du classement 2014, Dwayne  Johnson et Leonardo di Caprio perdent respectivement 9 (20M$) et 8 places (10 M$) par rapport à l'année passée.

Les autres sont tous des nouveaux venus ou des revenants, à commencer par les trois acteurs indiens Amitabh Bachchan, Salman Khan et Akshay Kumar. Jackie Chan, lui , se hisse carrément à la 2e place grâce notamment à Kung-Fu Panda 3 (sortie prévue le 30 mars 2016) pour lequel il double le personnage du singe.

On attend avec impatience le classement équivalent pour les actrices du monde entier, ainsi que la toujours très instructive liste des stars les plus et les moins rentables de l'année. En 2014, c'est Jennifer Lawrence qui se hissait en tête des bons élèves tandis qu'Adam Sandler (présent ici à la 5e place) figurait à la première place des cancres.

Les 13 acteurs les mieux payés de l'exercice 2014/2015
1. Robert Downey Jr - 80 M$
2. Jackie Chan - 50 M$
3. Vin Diesel - 47 M$
4. Bradley Cooper - 41.5 M$
5. Adam Sandler - 41 M$
6. Tom Cruise - 40 M$
7. Amitabh Bachchan - 33.5 M$
7. Salman Khan - 33.5 M$
9. Akshay Kumar - 32.5 M$
10. Mark Wahlberg - 32 M$
11. Dwayne Johnson - 31,5 M$
12. Johnny Depp - 30 M$
13. Leonardo diCaprio - 29 M$

Les stars les mieux payées aux USA en 2013/2014

Posté par vincy, le 23 juillet 2014

robert downey jr Le magazine Forbes a évalué les revenus gagnés entre juin 2013 et juin 2014 par les comédiens américains (hors contrats publicitaires) à partir des données recueillies auprès des agents, producteurs, et avocats. Cela comprend leur cachet comme leur pourcentage sur les recettes ou les revenus annexes en tant que producteur exécutif (par exemple).

Deux choses sont à signaler : certains sont clairement sous-payés. Et les comédiennes sont clairement sous évaluées par rapport à leurs collègues masculins, à résultats équivalents au box office.

Top 13 par ordre de revenus (entre parenthèses, le box office mondial de l'acteur sur la période mai 2013/mai 2014)

1. Robert Downey Jr. – 75M$ (1241M$)

2. Dwayne Johnson – 52M$ (1251M$)

3. Sandra Bullock - 51M$ (946M$)

4. Bradley Cooper – 46M$ (613M$)

5. Leonardo DiCaprio – 39M$ (743M$)

6. Chris Hemsworth – 37M$ (735M$)

7. Liam Neeson – 36M$ (843M$)

8. Ben Affleck – 35M$ (63M$, mais l'essentiel de ses revenus proviennent de son avance sur le Batman/Superman)

9. Christian Bale – 35M$ (265M$)

10.  Jennifer Lawrence - 34M$ (1852M$, record de l'année)

11. Will Smith – 32M$ (244M$)

12. Mark Wahlberg – 32M$ (386M$)

13. Jennifer Aniston - 31M$

Robert Downey Jr. continue de dominer le classement. les revenus d'Iron Man 3 lui rapportent gros et le prochain Avengers devrait le conforter en pôle position.  Bradley Cooper est surcôté, tout comme Will Smith et Christian Bale. En revanche Mark Wahlberg est clairement sous-évalué.

La surprise provient avant tout d'acteurs et de comédiens qui ont rapporté beaucoup plus au box office, à commencer par ceux qui ont joué dans au moins deux films ayant récolté plus de 100M$ au box office mondial: Chris Evans (798M$), Jonah Hill (1256M$), George Clooney (871M$), Hugh Jackman (1273M$), Channing Tatum (1113M$) ou encore Seth Rogen (380M$) et Melissa McCarthy (632M$). Ainsi on remarque que Gwyneth Paltrow, Angelina Jolie, Cameron Diaz, Scarlett Johansson, Amy Adams, Natalie Portman et Kristen Stewart, qui sont les 7 autres actrices les mieux payées d'Hollwyood (entre 12 et 19 millions de $) gagnent moitié moins que la plupart des 10 acteurs les mieux payés.

Les 10 acteurs cumulent donc 419M$ quand les 10 actrices ne reçoivent que 226M$.

Transformers 4 frappe plus fort en Chine qu’aux USA

Posté par vincy, le 3 juillet 2014

transformers mark wahlbergC'est une première, et un signe des temps. Transformers: l'âge de l'extinction a réalisé un meilleur démarrage en Chine qu'aux Etats-Unis.

Le film a rapporté 121M$ en 5 jours aux Etats-Unis. Il a cumulé 134,5M$ de recettes durant la même période en Chine selon les chiffres publiés par China Movie Media Group.

C'est également le plus gros démarrage historique pour un film en Chine. Transformers: l'âge de l'extinction devrait facilement surpasser le record de recettes totales détenu par Avatar (218M$).

Le succès de ce quatrième épisode de Transformers en Chine s'explique par une volonté de conquérir ce marché en tournant une partie du film en Chine et en recrutant la star locale Li Bingbing pour l'un des rôles principaux.
Surtout Paramount Pictures s'est associé pour la première fois à China Movie Media Group, le plus important distributeur du pays afin d'assurer le marketing et la politique commerciale et promotionnelle du film.

Globalement, Transformers: l'âge de l'extinction a récolté 381,5M$ dans le monde depuis sa sortie vendredi dernier avec d'excellents démarrages en Russie et en Corée du Sud (plus de 21M$ dans chacun des pays).

Toujours réalisé par Michael Bay, mais cette fois-ci avec Mark Wahlberg en tête d'affiche, le film sort en France le 16 juillet prochain.

Box office de la série
1. Transformers: la face cachée de la lune: 1,123.8M$ dans le monde (352.4M$ aux USA) - 2,62 millions d'entrées en France
2. Transformers: la revanche: 836.3M$ dans le monde (402.1M$ aux USA) - 2,28 millions d'entrées en France
3. Transformers: 709.7M$ dans le monde (319.M$ aux USA) - 1,98 millions d'entrées en France

Locarno 2013 : une ouverture islandaise et une clôture française

Posté par vincy, le 24 juin 2013

2 guns Sur le chemin de l'école Locarno 2013Le Festival de Locarno a dévoilé ce matin son film d'ouverture et son film de clôture pour sa 66e édition.

Le 7 août le cinéaste islandais Baltasar Kormákur lancera les festivités avec 2 Guns, comédie d'action avec Mark Wahlberg et Denzel Washington. Le film est l'adaptation du roman graphique de Steven Grant et Mat Santocoulo (qui sera publié en France chez Delcourt fin août). 2 Guns sera dans les salles américaines le 2 août et dans les salles françaises le 18 septembre. Baltasar Kormákur avait reçu le prix du jury jeune à Locarno en 2000 avec 101 Reykjavik.

Le 17 août, le Festival s'achèvera avec la projection du documentaire français Sur le chemin de l'école de Pascal Plisson. Le réalisateur de Massai - les guerriers de la pluie et scénariste de Safari continue son exploration de l'Afrique et du monde avec cette histoire de quatre enfants, des savanes du Kenya aux sentiers de montagnes de l'Atlas au Maroc, de l’Inde du Sud aux plateaux de Patagonie. Le documentaire les suit sur leur trajet du domicile familial à leur école. Le film sort le 25 septembre dans les salles françaises.