Cannes 2012 : Qui est Rin Takanashi ?

Posté par vincy, le 22 mai 2012

Rin Takanashi est une ancienne top model et tient un blog qui, esthétiquement, fait penser à un journal intime de jeune fleur bleue. Elle a débuté par le petit écran, ce qui est logique dans un pays où l'essentiel de la production audiovisuelle est destinée à la télévision ou à la vidéo. A 19 ans, elle débute dans l'adaptation du manga Detective School Q. mais c'est l'année suivante qu'elle se fait remarquer dans une autre adaptation, celle du roman culte Goth. Cette histoire deux lycéens fascinés par le meurtre offre à la jeune fille un personnage étrange, qui ne sourit jamais, n'échange pas grand chose avec les autres et porte du noir en toutes circonstances.

Sa notoriété décolle la même année avec la franchise de Super Sentai (des séries SF pour enfants), Samurai Sentai Shinkenger, et les déclinaisons cinématographiques qui en ont découlé (trois films adaptés d'une série TV). Elle y est Mako Shiraishi, héroïne d'action parmi ces nouveaux Power Rangers. Les films ne sont pas forcément des cartons en salles, mais ils sont fortement médiatisés.

C'est donc très surprenant de la voir en vedette d'un film d'Abbas Kiarostami. Le cinéaste iranien, Palme d'or en 1997, l'a choisi pour être son héroïne dans un film tourné au Japon (voir actualité du 4 novembre), Like Someone in Love, en compétition cette année à Cannes. Une quasi inconnue, toute fraîche, qui, en montant les marches, verra peut-être son destin se transformer. Les japonais y verront de l'audace, les autres une nouveauté.

Blockbuster ’08 : Qui est Olga Kurylenko?

Posté par vincy, le 31 octobre 2008

olgakurylenko.jpgOlga Kurylenko, d’origine ukrainienne, risque, comme souvent, de voir sa carrière au sommet avec ce 22e épisode de la série. Trois auditions auront suffit. On retiendra surtout qu’elle sera la première James Bond Girl à ne pas coucher avec l’espion britannique. Le film sortira le jour de ses 29 ans aux Etats-Unis.

D’ici là, nous saurons tout sur elle. Sa famille pauvre dans une province communiste, un appartement communautaire où vivaient oncle, tante, grands parents et cousins. « Mon enfance m’a préparée au combat » déclare-t-elle lors d’une interview dans son appartement parisien. « A 13 ans, j’ai été renversée par une voiture et j’ai dû arrêter de danser. Mais j’ai continué à jouer du piano, je prenais aussi des cours de peinture et j’ai commencé des cours d’art dramatique. J’aurais aimé faire du théâtre plus tôt, mais le professeur me trouvait trop jeune. » Telle Cendrillon, elle était vêtue comme une serpillère. La voici princesse avec de jolies robes. Grande, les yeux verts, de belles mensurations, elle a logiquement débuté comme mannequin à Moscou, apprenant ainsi l’anglais. Quelques clichés artistiques dénudés lui ont sans doute facilité le quotidien. La photo elle connaît puisqu’elle fut mariée durant quatre au photographe français Cédric Van Mol, qui lui enseigna sa langue (celle de Molière bien entendu). On la découvrit donc en couverture de plusieurs magazines parisiens et en tête de gondole de pubs pour des cosmétiques, de fringues ou de la lingerie. C’est aussi en France qu’elle débuta sa carrière d’actrice, en 2005.

Son premier film, L’annulaire, réalisé par Diane Bertrand, n’a laissé que peu de souvenirs (hormis son beau corps nu lors d’une scène torride). Elle se transforma de façon plus convaincante en vampire dans le segment Quartier de la Madeleine de Paris je t’aime. Elle y agressait Elijah Wood dans ce court fantastique réalisé par Vincenzo Natali.

On l’aperçoit ensuite dans un thriller d’Eric Barbier, Le serpent, avec Yvan Attal et Clovis Cornillac. Tout s’enchaîne avec Hitman où elle joue l’élément féminin de ce hit (100  millions de $) avec Timothy Olyphant. Cet automne, en plus de jouer les James Bond Girl revancharde, Olga est une jolie sœur tatouée dans Max Payne, face à Mark Wahlberg. Toujours dans la science-fiction, elle vient de finir Tyranny, de John Beck Hoffman. Côté action, elle continue avec Kirot.

En bonne Ukrainienne, elle marche sur les plates bandes de Milla Jovovich. « Pour réussir, il faut se battre  » affirme-t-elle.