[L'instant Glam'] Cannes 2016 – Jour 1: Piteux Lafitte et robes bizarres

Posté par cynthia, le 11 mai 2016

Oyé oyé cinéphiles! Me voilà de retour pour décrypter les montées des marches, avec dérision et parfois, je vous l'accorde, quelques bitcheries. L'ouverture de cette 69ème édition du Festival de Cannes s'est déroulée sans pluie et avec une douceur dans l'air jusqu'à l'arrivée des blagues lourdingues de Laurent Laffite qui ont jeté un froid sur la Croisette... On se serait cru en Sibérie!

Une ouverture de festival c'est un peu comme un apéro chez un vieux pote de lycée: il faut la bonne tenue, la bonne liqueur et les bons amuses-gueules.

Pour commencer la dégustation, Naomi Watts a foulé le tapis rouge avec une boule à facettes en guise de robe (pas mal mais un brin trop lumineux), Kirsten Dunst portait son rideau de salon fleuri (elle doit faire des économies depuis qu'elle ne touche plus de gros cachets) tandis que, tel le soleil, Anna Kendrick est arrivée dans une robe jaune aux bras de Justin Timberlake afin de pousser la chansonnette.

Venue présenter Café Society de Woody Allen en ouverture, Kristen Stewart, chevelure javélisée (K tu n'aurais pas confondu Mr Propre avec ton shampoing anti-pelliculaire?), arborant une robe semi-transparente et bouffante excentrique (on a adoré). Kristen a le mérite d'en faire qu'à sa tête autant dans sa carrière que dans son placard et c'est ce qui lui vaut son charme! La belle plante blonde platine a possédé la Croisette jusqu'à l'arrivée de Blake Lively! Ah B... tu viens de balayer toute ma vie d'hétérosexualité... Enceinte, Mrs Ryan Reynolds était à tomber par terre. Le jour où je porte un enfant, je fais un photo-montage d'elle et moi et j'en suis sûre, ce ne sera pas la même chose.

Côté beauté flamboyante, Jessica Chastain était magnifique aux côtés de Vincent Lindon et de son look Leonardo Dicaprio dans The Revenant. Tandis que Julianne Moore radieuse a littéralement éclipsé le reste des invités (on a cru apercevoir Jane Birkin en costume mal taillé à moins que ce ne soit un vigile...). D'une manière général, les robes jouaient sur le côté paillettes, miroirs et transparences.

Après le tapis rouge

Je sais, vous n'aimez que le tapis rouge! Mais vu le scandale de la cérémonie d'ouverture, je me devais d'en parler! Les blagues lourdingues de Laurent Lafitte ont mis mal à l'aise tout le public en particulier cette pauvre Kristen Stewart qui passait son temps à se mordre les lèvres et à baisser les yeux. Déjà qu'elle avait dû subir la cérémonie des César de l'année dernière la pauvre, voilà qu'elle se fait une nouvelle fois chier dans une salle française.

«Cela fait plaisir que vous soyez en France parce que ces dernières années, vous avez beaucoup tourné en Europe, alors que vous n’êtes même pas condamné pour viol aux Etats-Unis. »

Alors là, la pauvre Kristen a eu un choc et ne savait plus ou se mettre à côté du pauvre papy Woody qui essayait de comprendre les sous-titres anglais sur l'écran (et Emmanuelle Seigner a sans doute appelé immédiatement son mari, visé par ricochets). Que venait foutre cette sale blague dans une soirée aussi consensuelle, dédiée au cinéma?

T'inquiète pas Woody, nous même on n'a rien capté de ce qu'il racontait le Laurent. La suite de son ouverture nous a consternés, blasés et ne nous a pas décroché un sourire. Même l'intervention de Catherine Deneuve et de sa langue expérimentée n'a pas sauvé la soirée!

Espérons que le Festival continue sans blagues du genre et avec moins de tenues douloureuses pour les yeux...

Cannes 2015 – L’instant (pas) glam’: Le flop 10 du Tapis rouge

Posté par cynthia, le 26 mai 2015

Parce que Cannes ce n'est pas que du glamour et des paillettes, même si les Top Models et starlettes de télé ont de nouveau conquis le tapis rouge, écrasant souvent de leur notoriété éphémère les comédiens et comédiennes, faisons un retour sur dix moments gênants ou surprenants de cette 68e édition.

10. Rhabille-moi si tu peux

Les aléas du direct sont souvent des sacrés moments gênants, Julianne Moore et Charlize Theron en ont fait les frais. Magnifique autant l'une que l'autre, les deux actrices oscarisées (Monster pour Charlize, Still Alice pour Julianne) ont eu des problèmes de robe, aux pieds des marches cannoises. Elles ont dû se faire ajuster les tissus devant la caméra. Dommage: elles n'ont pas demandé notre aide!

9. Accrocs et faux pas

Durant ce festival nous en avons eu des fashion faux pas. Tiens tiens, on va jouer nos Cristina Cordula... hum hum (raclement la gorge):  Florence (Foresti), ma chérie mais non! plus jamais la robe volet badminton; non, non, tu as cru que tu étais Marion (Cotillard) ou quoi? Marion justement tu as été manifiak pour le Petit prince, sauf les cheveux: tu as mis trop de gel, ça faisait Fabien Barthez de loin, ça va pas! Laurent (Laffite) non mais la moustache à la façon bûcheron, tu oublies tout de suite, tu n'est pas Vincent Lindon! Xavier (Dolan), mais c'est quoi ce costume avec des croix? Ce n'est plus à la mode tout ça. C'est ton blondinet californien qui t'influence? Ou alors c'est en voyant Miss Koka au Vertigo? Vincent (Macdoom), ma chérie, mais qu'est-ce qui s'est passé avec ta robe? Tu a rencontré un broyeur ma parole! Et toi Sienna (Miller), dernier jour de compét' et tu arrives avec le rideau de cuisine de ta mère!

8. L'amour donne des ailes

Moment gênant certes mais surtout cute: Charlize Theron cherchant son Sean Penn sur le tapis rouge avant de remarquer qu'il était juste derrière elle. L'actrice avait monté toutes les marches sans son homme et a donc fait demi-tour à sa recherche avant de se rendre compte qu'il était en haut des marches à l'attendre (un ninja lorsqu'il se déplace le Sean). Toute gênée, la belle a trottiné à sa rencontre. Oh que c'est beau l'amour!

7. Pas aidée

Emma Stone (juste sublime) avait bien du mal à gravir les marches avec sa longue traîne de princesse. Morte de rire elle indique à son attachée de presse qu'elle n'arrivera jamais à monter les marches. Cette dernière lui répond d'un geste brusque qu'elle va les monter toutes seules ces foutues marches. Pauvre Emma, si mignonne et naturelle.

6. Sobre

Vincent Rottiers, venu présenté Dheepan (Palme d'or 2015), a répondu aux questions des journalistes d'une façon un peu spéciale. D'une manière simple, directe et très familière au point de déstabiliser la journaliste (c'est elle le flop). Mais, cette fois-ci, il n'était pas ivre (quelques jours avant Cannes, il avait fait un peu parler de lui suite à une soirée très arrosée).

5. Talons or not?

La polémique des talons a fait beaucoup de bruit sur la Croisette cette année. De nombreuses invitées se sont plaintes d'avoir été jetées comme des espadrilles après l'été parce qu'elles ne portaient pas de "hauts" talons. Thierry Frémaux a vite démenti la chose sur son compte Twitter. Il n'empêche que rares sont celles qui sont venues à plat au festival cette année. Coïncidence? Ou juste l'idée de savoir garder de la hauteur?

4. Tapis Jam

De nombreux embouteillages sont survenus sur le tapis rouge cette année, la faute aux selfies (interdits pourtant). Le plus gros a été crée par le clan Jackson. Le père se prenait en photo toutes les cinq minutes, ce qui a provoqué un bouchon digne d'un wagon du métro de la ligne 13. Il faut dire que le best-seller de l'année, c'était la perche à selfie. Faute de pluie, les vendeurs de rue n'avaient pas besoin de fournir des parapluie: la perche à selfie a compensé le manque.

3. Les malheurs de Sophie

Sophie Marceau a une nouvelle fois alimenté la polémique, liée à ses choix vestimentaires. En effet, une certaine robe fendue jusqu'au nombril a laissé entrevoir sa culotte, ce qui a créé un véritable buzz (à croire qu'il n'y a pas plus dingue sur la croisette). La belle a essayé de se rattraper tant bien que mal avec un pantalon ou en montant les marches une main au niveau de l'entre jambes. En tout cas, grâce à elle, les rédactions parisiennes étaient aux anges. C'est vrai ça: rien à faire d'un film hongrois ou d'un casting chinois: pour le clic rien ne vaut les gaffes de Sophie.

2. Media crash

Les journalistes présents sur les marches cette année n'ont pas franchement été au summum de la perfection (un peu comme les tenues des stars). Confondre Zoé Saldana avec le mannequin Liya Kebede, ne pas savoir le titre du dernier film d'Angelina Jolie dont Jack O'Connell est la vedette ou encore se couper la parole entre eux, les journalistes Canal était plutôt moins que plus. Côté humour, on leur conseille un stage au Jamel Comedy Club. Et côté culture, un peu plus de temps dans les salles de cinéma que dans les fêtes de plage.

1. Le gros rateau

Il y a pas mal de nuages ce jour-là sur la Croisette, le vent était faible mais le soleil n'était pas présent. Didier Allouch, journaliste talentueux et si sympathique, a goûté au vent made in USA. Il a profité du fait que Charlize Theron se fasse rhabiller (lire point 10) pour lui poser une question, mais cette dernière ne lui a même pas décroché un regard. Pire encore lorsqu'il s'est tourné vers son compagnon Sean Penn, le journaliste n'a récolté qu'un regard emplit d'indifférence et de noirceur (dont seul Penn a le secret). Gros moment de solitude donc sur le tapis rouge. On a eu froid pour lui et on lui aurait bien offert notre veste. Enfin, ce n'est pas pire qu'aux Oscars où les stars américaines ne veulent jamais répondre aux micros tendus par Canal +.

L’instant Glam’: ce n’est qu’un au revoir…

Posté par cynthia, le 24 mai 2015

Oyé Oyé cinéphiles! Sortez vos mouchoirs, la compétition touche à sa fin ainsi que le festival. Marion Cotillard et Michael Fassbender clôturent la compétition avec MacBeth. Résumé de cette "dernière" montée des marches de la Compétition.

Du glamour, des horreurs... la routine en somme

Nous commençons notre petit tour des invités avec Marion Cotillard jolie à souhait dans une robe courte et brillante. La star mondiale qui meurt comme personne a su perpétuer une réputation de fashionista en s'affichant avec brio dans une robe lumineuse. Niveau coiffe c'est bien mieux qu'hier, puisqu'elle a laissé sa chevelure dans le vent. Pas de plaqué raté pour ce soir... oh mon Dieu, aurait-elle lu l'instant Glam' d'hier?

Celui qui devrait le lire par contre c'est Xavier Dolan, fraîchement débarqué sur le tapis rouge avec un costume indéfinissable à mi-chemin entre la nappe de mamie et la couverture de papy. Couvert de croix partout il nous a donné envie de jouer au morpion sur son corps... et plus si affinités! Même désarroi face à la tenue de Sienna Miller un genre de rideau de cuisine des années 30, tout comme Alice Vikander en robe argentée façon aluminium (dites donc, c'est un vrai pique-nique) et celle de Rossy De Palma prête pour Halloween six mois à l'avance. À l'inverse de ce bal des horreurs qui devraient renvoyer les stylistes à leurs études, nous trouvons la belle Elizabeth Debicki. Découverte dans Gatsby le magnifique, l'actrice australienne a coupé le souffle des festivaliers dans une robe blanche somptueuse.

Tiens tiens, votre bassin commence à remuer sur votre fauteuil, vous avez des sueurs froides et vous vous frottez à vos meubles tel un chat sur vos jambes... tout ce qu'il y a de plus normal puisque Michael Fassbender est sur le tapis rouge. Beau, sexy et classe, il mériterait un tapis rien que pour lui tant l'acteur illumine notre soirée. Nous avons juste envie de (re)voir le film Shame histoire d'en (re)voir un peu plus...

Demain aura lieu la remise des prix qui récompensera les films nommés (nous prions pour Carol) et ce sera la fin. Une année de plus qui s'achève, les meilleures choses ont une fin, nous devons nous quitter...pour mieux nous retrouver l'année prochaine.

L’instant Glam: une juge, des écailles et la réincarnation de Magnum

Posté par cynthia, le 22 mai 2015

Plus que deux jours avant la fin du festival et déjà un air de nostalgie souffle sur la Croisette. C'est bientôt fini!!!! Il va falloir reprendre l'avion/le train, retrouver son Paris sans plage, mais aussi dire adieu au tapis rouge, aux strass, aux paillettes, aux soirées et surtout aux projections. Bon, avant de sortir les violons et pleurer pourquoi ne pas profiter de l'instant présent: à commencer par ce dixième jour sur les marches cannoises.

Les stars ayant du goût et de la classe se font de plus en plus rares, il y a toujours autant de selfies (interdits) et d'embouteillages et aujourd'hui nous avons replongé en enfance (ou pas) avec la projection du Petit Prince.

Des agressions visuelles et une attente interminable

Dans une semaine, il y a forcément des jours avec et des jours sans. Des journées, où on aurait mieux fait de ne pas s'habiller pour sortir. Pour Vincent Macdoom, ce fut une fin de journée sans bas. Vêtue d'une sorte de robe de mariée déchiquetée, elle nous a fait le remake du film Les noces funèbres de Tim Burton. Il ne manquait plus qu'un fiancé cadavérique et c'était partie. N'empêche, aurait-elle confondu Cannes avec une vieille église hantée de Las Vegas? Petit message pour les célébrités: arrêtez de confondre Cannes avec autre chose! Ce n'est ni le tournage d'un film porno, ni le salon de la grande tante Hortense, ni un tribunal. Et quand j'évoque un tribunal je m'adresse à vous Brigitte Fossey. Il ne manquait plus que la perruque (quoique la coupe de cheveux n'en était pas loin) et le marteau et on se serait cru en plein procès. Nous on dit objection!!! Objection également à la coupe de cheveux de Marion Cotillard. Lorsque Marion est arrivée, notre cœur à cesser de battre... ah la môme dans sa robe sublime et ses cheveux... what the fuck??? Mais qu'est-ce qui lui a pris de plaquer ses cheveux ainsi? De loin nous aurions pu penser qu'elle était chauve. Plus jamais le gel comme ça Marion... PLUS JA-MAIS!

Plus jamais aussi la moustache de Tom Selleck dans Magnum, Laurent Laffite. Cela ne te sied guère au visage. Même chose pour la robe de Florence Foresti. Florence tu as cru que le tapis rouge de Cannes c'était un sketch? Porter une robe dans le style volet de badminton, tu l'as piquée à Marion Cotillard (César 2015) ou tu l'as faite toi-même à partir d'une vieille lampe?

Nous pensions être au summum de la claque visuelle et puis nous avons vu Sarah Sutherland (la fille de Mr Jack Bauer) couverte d'écailles argentées. Il aurait fallu contacter un charmeur de serpents, elle aurait peut-être avancé plus vite sur le tapis. Quant à sa collègue, Robin Bartlett, elle est arrivée en tenue naturelle et efficace, mise à part les godasses: des vieilles ballerines ternes. Dit nous qu'il s'agit d'un problème technique? Un peu comme celui qu'à vécu l'équipe de ton film, Chronic de Michel Franco, qui a attendu pendant des minutes interminables de pouvoir monter les marches. La montée du soir était à la bonne franquette.

Bonne franquette c'est également l'attitude de la jeune et jolie Mackenzie Foy (Interstellar, Twilight) face aux fans. Âgée de 15 ans à peine, l'actrice, somptueuse dans une robe de princesse, a signé des autographes avec une douceur déconcertante... douceur qui manque cruellement à Cannes avec les photographes hystériques qui hurlent sur le tapis rouge. Espérons que ce dernier weekend cannois les tranquillise un peu.

L’instant glam’: être en talons haut ou ne pas être, être classe ou ridicule

Posté par cynthia, le 22 mai 2015

Neuvième jour sur la Croisette (le temps passe si vite) et les stars se bousculent toujours sur le tapis rouge (la faute aux selfies et au talons trop hauts).

Sur le tapis aujourd'hui un seul sujet de discussion: le film Love de Gaspard Noé, projeté à la séance de minuit. "Oui il y a du sexe, oui il y a des choses extrêmes et en 3D mais c'est un film d'amour avant tout" confie la journaliste de TV Festival. Un film d'amour.. .un film d'amour, un film de boules aussi, excusez-moi pour le langage. La société Kleenex n'est pas prête à déposer le bilan avec des films comme cela. Bien, après tout, le festival de Cannes c'est la diversité cinématographique: peu importe les genres ou les origines, tout y est et c'est ce qu'on aime.

Aimer. On ne peut pas en dire autant de la tenue de Sophie Marceau: une robe rayée, en tissu épais, qui aurait pu convenir dans un film comme Bettlejuice. Même chose pour la tenue d'Agnès Varda, vêtue des fringues du dimanche. Vous savez la tenue que vous portez pour aller dîner chez la belle-mère afin qu'elle vous voit comme une jeune fille-modèle. Pantalon noir et veste à fleurs qui ne va pas du tout avec le collier (très beau et pour une fois sans brillants). Et tout ceci sans talons... sans talons... OMG! Par tous les saints tapis rouges, elle ne portait pas de talons!

La polémique des talons

Vous avez sûrement entendu parler de la polémique sur les talons "obligatoires" pour la montée des marches (sinon vous vivez dans une grotte avec une famille de chauve-souris). Selon les rumeurs, de nombreuses femmes auraient été refusées sur le tapis rouge car elles ne portaient pas de talons. Une productrice britannique s'est faite recaler car elle ne portait pas de talons, à savoir tout de même que cette dernière était amputée d'une partie du pied gauche. Elle s'en est plainte sur Twitter et avec les autres témoignages (car elle n'a pas été la seule à se faire "jarter" sans sympathie du tapis). Cela a créé une véritable polémique. Thierry Fremaux a démenti les faits sur son propre compte Twitter "Pour les Marches, le règlement n'a pas changé: smoking, tenue de soirée. Aucune mention sur les talons". Par ailleurs, ce dernier a constaté un certain zèle depuis mardi sur le tapis rouge... Quelques anonymes ont joué la provocation en venant en tongs sous leurs traines. Pourtant les stars se prennent toujours la tête afin de faire sensation devant le pool de photographes. Certaines réussissent et d'autres se vautrent, tel un soufflé au chocolat raté.

C'est quoi ce b****L?

Se vautrer visuellement, c'est le cas d'une jeune fille qui est arrivé sur le tapis portant une espèce d'écharpe qui entourait sa poitrine nue. Cette écharpe se prolongeait dans une robe noire... Vous n'arrivez pas à la visualiser? Ne vous inquiétez pas nous non plus on n'arrivait pas à avoir un visuel convenable.

Mais il n'y a pas que nos yeux qui ont souffert aujourd'hui, il y a aussi nos oreilles qui ont morflé grâce à la journaliste de TV Festival. Stress, bafouille, répétitions et manque de respect envers sa collègue au point de lui couper la parole sans cesse, on regrette que Didier Allouche ait des RTT. Sans oublier des questions inoubliables "Jacques (Audiard) on peut dire que Deepan est votre premier film d'amour?" ; Jacques Audiard: "Non j'en ai fait d'autres...!"
Bon ça c'est fait...

Côté montée des marches, nous avons adoré le franc-parler de Vincent Rottiers qui s'exprime comme il pourrait le faire en pleine rue, à la limite du "wesh bien ou bien" tout en étant légèrement timide. Vincent était classe malgré sa petite gène dans un costume noir (ça doit lui changer des jogging baskets habituels). Ayant eu la chance de le croiser au détour d'une sortie à l'avant-première de Bodybuilder, nous vous confirmons qu'il est plutôt timide et qu'il s'exprime avec une familiarité particulièrement touchante.

Les asiatiques, modèles à suivre

Avouons aussi que les actrices asiatiques devraient donner des conseils aux européennes. A commencer par le beau sari de Kalieaswari Srinivasan pour Dheepan. L'équipe du film The Assassin était radieuse, sublime, digne du choc esthétique du film. Les deux actrices Shu Qi et Zho Yun sont arrivées comme deux superhéroïnes dans une bataille. La première portait une robe presque couleur chair, couverte de motifs pailletés, lacée sur le devant, tandis que la seconde avait opté pour une robe noire simple mais définitivement époustouflante, avec un collier de Reine couvrant son décolleté. Espérons que la mode asiatique ait tapé dans l’œil de nos stars afin qu'elles éblouissent le prochain tapis rouge.

L’instant Glam’: Autant emporte le vent, les cheveux et les robes…

Posté par cynthia, le 20 mai 2015

Et le huitième jour, Dieu créa le vent... Malgré une brochette de stars hétéroclites, la véritable vedette de cette journée fut Eole. C'est toujours mieux que la pluie... que l'on attend demain à Cannes (oui je peux aussi faire Miss Meteo).

"Alors,je vais souffler, souffler, et votre maison s'envolera!"

Là où le vent nous aurait décoiffé, déshabillé et saboté notre travail de préparation, les stars, elles, supportent tout. C'est ça d'être une star, rien ne vous décoiffe. La laque du coiffeur est plus résistante. Là où nous partons en Audrey Hepburn en soirée pour rentrer en Miley Cyrus, les stars partent classe et reviennent classe. Sauf peut-être Xavier D. vers 4 heures du matin. Le vent est-il clément avec nos célébrités? Mais comment font-elles?

Kendall Jenner, la mannequin in du moment après Cara Delvingne, a utilisé les attaques climatiques à son avantage, en jouant de sa traîne tsigane. En belle Esmeralda, Kendall a montré à la croisette que le vent, c'est sexy. Pas autant qu'une bouche de métro avec Marilyn au dessus, mais quand même. Nous avons essayé la même chose... mais nous nous sommes plus rapprochés de l'affaire de la culotte de Sophie Marceau plutôt que du glamour. Nous n'étions pas les seules puisque l'actrice Nikki Reed (Thirteen, Twilight) a dû faire à appel à son mari, l'irrésistible Ian Somerhalder (Vampire Diaries) pour dompter sa traîne rebelle. Alors, oui, pour information, puisqu'Ecran Noir ne parle jamais de ces choses là (mes patrons sont même assez incultes en people), Ian est marié depuis quelques mois et commence à provoquer des dépressions nerveuses outre-Atlantique. Ce qui a bien commencé aussi, c'est le décollage de la traîne meringue du mannequin/actrice Aishwarya Rai. De loin nous aurions cru voir une pièce montée secouée.

L'amour rend aveugle... Cannes rend la vue

Secoué, c'est le cas de nos yeux à la vue des robes de Rossy De Palma, du mannequin Anja Rubik et de l'actrice Géraldine Nakache. La première a choisi de porter une robe dorée façon aluminium disco, il s'agit d'un meurtre pour nos rétines... et avec préméditation.  La seconde nous a fait le remake de la veuve noire avec une robe mi-tissu mi-toile: d'ailleurs Spiderman nous a envoyé un mail, il veut récupérer sa semence. Enfin le troisième défiait les lois de la gravité avec un décolleté qui laissait croire que sa poitrine préparait la grande évasion.

Notons aussi la montée des marches de Mountains May Depart avec les deux actrices chinoises en blanc (avec une variante: l'une révélait un peu de chair entre les seins, l'autre se plaquait derrière un gros collier) et les deux acteurs en smoking classique. Le jeune comédien Zijang Dong portait un costume plus brillant mais surtout avait oublié que l'on met son gros téléphone dans sa veste et pas dans la poche gauche de son pantalon, ce qui a pour effet de détruire la silhouette de l'entre-jambe.

Avec tout ça, on avait soif sur la croisette!! Oh une serveuse sur le tapis "mademoiselle, mademoiselle"... oh zut non ce n'est que la tenue de Cécile De France, qui a dû confondre Cannes avec Le Fouquet's. Même problème pour Jane Fonda qui a confondu Cannes et Halloween dans une robe noire et fushia à la limite du film Hocus Pocus. Mais nous lui pardonnons, après tout il s'agit de Jane Fonda.

Bon il n'y a pas eu que des bourdes sur le tapis rouge. Sophie Marceau a été radieuse en seconde partie de soirée dans une robe fendue au milieu. La belle a d'ailleurs monté les marches une main entre les jambes... nous n'allons pas voir sa culotte tous les soirs tout de même. Rachel Weisz, en bleu canard scintillant, venue présenter Youth cette fois-ci, laisse un agréable souvenir à la Croisette de par sa prestance aux bras de Monsieur Michael Caine, tout comme Doutzen Kroes qui en a encore fait baver avec cette robe à anneaux de rideaux qui révélait une poitrine sur les côtés.

Espérons pour demain que la pluie s'ajoute à la fête...histoire de rire un peu!

L’instant Glam’: entre brillances, selfies et embouteillages

Posté par cynthia, le 20 mai 2015

Septième jour du Festival de Cannes (bonté divine que ça passe vite) et les stars se font toujours aussi nombreuses et clinquantes. Robes, talons (oui il y en a malgré la polémique), nibards et autres selfies (interdites), retour sur une montée des marches étincelante malgré la pluie battante.

Embouteillage et autres contrariétés

Ce soir, la première célébrité à nous avoir tapé dans l’œil est la belle Golshifteh Farahani. Terminé le temps où il lui était interdit de porter des robes "européennes". La belle s'est rebellée et elle a bien fait! L'Iranienne arborait un décolleté très prononcé mais sans pour autant être vulgaire. De toute beauté, elle a rayonné sur la croisette. Prochainement à l'affiche de Pirates des Caraïbes 5 (oui encore un épisode), l'actrice a expliqué son choix en affirmant qu'il était important de faire les deux : films indépendants et films tout publics. Nous sommes entièrement d'accord avec elle, il n'y a qu'à voir les stars du moment qui concilient à la perfection blockbusters et films indépendants : Jennifer Lawrence, Shailene Woodley ou encore Emma Stone.

Outre la jolie brune qui ne compte pas pour des prunes (d'accord je sors...) nous avons remarqué le papa de Michael Jackson qui est arrivé avec toute sa clique sur le tapis et s'est lancé dans une pluie interminable de selfies (on a dit que c'était interdit!!). Cela a provoqué un embouteillage digne de la A4 à 18h. Voilà pourquoi il faut éviter les selfies sur le tapis rouge. Une montée de 30 min se transforme en une montée de 1h45. Au moment où l'embouteillage s'est estompé, Doutzen Kroes est arrivée et a accentué la meute : la faute aux photographes qui l'appelaient de tous les côtés. Quelque chose nous dit qu'elle en a fait craquer, des bas de smoking.

Une autre en a fait baver plus d'un : Cate Blanchett. Toujours sublime, l'actrice est apparue en noir et a laissé l'assemblée bouché bée de par sa beauté. Juste derrière elle, nous avons aperçu Xavier Dolan toujours aussi sexy, que ce soit sur un tapis rouge ou à côté d'un GROS Magnum juteux, mais aussi Sami Nacéri qui a pris un sacré coup de vieux et Antonio Banderas accompagné d'un mannequin botoxé (sa femme?).

Pendant ce temps les fans cassaient de la voix: "Emily Emily Emilyyyyyyyyyyy". C'est qu'ils ont du coffre sur la croisette ! Et cela n'a pas laissé indifférente l'actrice Emily Blunt venue présenter Sicario de Denis Villeneuve. La belle est restée longuement avec ses fans à signer des autographes et à prendre des photos. Sublime en argentée, Emily brillait sur la croisette telle une boule à facette. Aux côtés de la belle Britannique, deux mâles en puissance : Benicio Del Toro et Josh Brolin. Tout sourire et presque hilares, les deux acteurs ont mis du swing sur les marches. Autant vous dire que nous étions de bonne humeur pour le reste de la soirée (et pourquoi pas de la nuit)... en attendant les aventures de demain.

L’instant Glam’: des bouts de chair et des kilomètres de tissu

Posté par cynthia, le 18 mai 2015

Sixième jour du Festival de Cannes, et malgré la fatigue naissante de tous les accrédités le gratin du septième art n'est pas perturbé. Décolleté noyant, fesse apparente... la chair était à l'honneur en ce début de semaine.

Des traînes, des fesses et de l'amouuuuur

Sous le célèbre Alexandrie, Alexandra de feu Claude François, Virginie Ledoyen est arrivée sur la Croisette toute en rouge: sans ses cheveux, nous aurions pu croire qu'il s'agissait d'un prolongement du tapis. Nous nous attendions même à un accident avec sa longue traîne. Par exemple un membre du jury en retard qui marche en plein dedans, se vautre et se retrouve à fusionner avec le sol. Mais pour l'instant aucun accident grave à cause d'une traîne. A croire que la loi de Newton a disparu avec la chaleur. Ce qui a disparu aussi, c'est la culotte de Paris Hilton. La demoiselle (sans emploi mais plus riche que vous et moi) est arrivée avec une robe (enfin si on peut ainsi nommer ce filet de pêche doré) transparente sur le côté des fesses. Commé prévu, la blonde a laissé son minou prendre l'air. Et bien oui les filles, la "pussy" c'est comme les chiens, il faut les sortir. Entre quelques traînes sur le tapis (c'est officiel c'est le dress code de cette année... si vous venez en jupe courte vous serez marginalisée) et de nombreuses femmes enceintes, nous avons pu voir Clovis Cornillac littéralement décoiffé mais toujours sexy. Ce dernier était en compagnie de sa femme qu'il embrassait à pleine bouche! Ah que c'est beau l'amour un peu, beaucoup, aveuglément!

Vice-Versa: l'équipe vf et vo (enfin presque)

L'événement de cette soirée était l'avant-première du nouveau Pixar: Vice-Versa. Toute l'équipe vocale, française et américaine, était présente. Et puisque l'on était en France, les caméras ont légèrement ignoré l'équipe VO que nous avons à peine aperçue. Côté VF, nous avons remarqué Gilles Lellouche et Pierre Niney lookés comme dans Men In Black à qui one ne la fait pas (les hommes sont désespérément banals), mais aussi Mélanie Laurent en plein remake de la petite sirène avec une robe couverte de strass jusqu'au bout des seins, Charlotte Le Bon, magnifique en robe virginale blanche (c'est aussi une tendance), et Marilou Berry qui nous a décrochés la mâchoire en style années 50.

Côté vo: Mindy Kaling est arrivée en robe rose et violette façon Bollywood et ce fut raté! Nous avons plus eu envie de la rhabiller que de lui offrir un poulet tandoori. À l'instar de sa collègue Amy Poehler, pourtant radieuse en noir, Mindy n'a pas marqué notre subconscient. Mais après tout c'était sa première montée, c'est excusable.

L’instant Glam’: un dimanche habituel à Cannes

Posté par cynthia, le 17 mai 2015

Grosse paire de seins,  flashs insistants et encore et toujours des traînes, le dimanche à Cannes est loin de ressembler à un dimanche habituel.

Un dimanche habituel: Vous vous levez la tête dans un étau (il faut se remettre la soirée de la veille), partez faire votre jogging de la semaine au parc afin de vous déculpabiliser de la part de gâteau supplémentaire d'hier, vous prenez une douche en deux secondes, sortez boire un verre avec des amis, reprenez le métro où vous êtes compressez comme une paire de testicule dans un string, vous rentrez chez vous gaiement jusqu'à ce qu'un vieillard édenté vous fasse la cour puis vous poursuivez votre journée devant les téléfilms de RTL 9 en pyjama avec un pot de glace presque vide.

Nous sommes bien loin d'un dimanche à la croisette et pour cause ce dimanche a été lumineux...

Un dimanche au Festival de Cannes: Vous vous levez avec un grand sourire (malgré les soirées arrosées de la veille), cheveux au vent vous vous la jouez Alerte à Malibu et partez faire votre jogging sur la Croisette avant de sauter sous la douche et de vous préparer pour une séance matinale en attendant d'arpenter le tapis rouge en fin de journée. Alors, vêtu de votre plus belle tenue (ça vient de Zara mais vous dites à tout le monde que c'est signé Oscar De La Renta), vous vous rendez au palais des festivals. Vous croisez Benicio Del Toro, sexy et fringué comme un membre des blues brothers et répondant aux journalistes avec ferveur "je rêverai d'être Alain Delon" au détour d'une question. Benicio Delon... cela donnerait un sacré mélange! Mais vous avez à peine le temps d'imaginer la chose, qu'une horde de mannequins arrivent sur la croisette: une robe qui ne cache rien, un kimono... un kimono??? On aura tout vu...

Vous avancez timidement vers le tapis rouge et là vous apercevez Salma Hayek. Et Dieu qu'il y a du monde au balcon... trop de monde! La belle s'affiche aux bras de son époux, sponsor du Festival, avec un décolleté qui laisse peu de place à l'imagination. Même ce pauvre Didier Allouch a été perturbé "il y avait son mari, j'ai fait attention de ne pas regarder!" Oh Didier, fais-toi plaisir, tu bosses dur toute l'année. Salma est sexy, il ne faut pas se mentir et ce n'est pas le brailleur derrière vous qui va vous contredire. "SALMAAAAAAAAAAAA"!!! Serait-ce un appel ou un orgasme? Avec les photographes cannois on ne sait jamais.

En continuant votre balade cannoise vous croisez Manuel Valls, une femme vêtue d'une robe couverte de pellicule (on ne sait pas de quel film cela provient... Vu son tour de taille ça doit être un court-métrage). Eva Longoria sublime, Mélanie Thierry radieuse qui se fait hurler dessus par un photographe qui trouve qu'elle ne se place pas bien sur le tapis rouge "La face...LA FACE...". Vous croisez aussi Rossy De Palma qui manque de spoiler le dernier Woody Allen, Jake Gyllenhaal qui vous fait exploser un ovule sur son passage, mais aussi Sienna Miller bras dessus bras dessous avec Xavier Dolan... Sienna tu nous files ta place ???

Avec tout ce monde vous ne savez même plus pour quel film vous êtes sur le tapis... Ah oui Carol! Ce film au casting quatre étoiles que vous attendiez depuis la montée des marches prévécdentes (Mon Roi). D'ailleurs l'équipe du film arrive enfin: Todd Haynes et son noeud de papillon de travers (à la mode à Hollande), Cate Blanchett et sa robe graphique, couleur de nuit, aussi impressionnante que sa prestation dans Carol et enfin Rooney Mara en robe blanche et fluide, virginale et rayonnante. Le matin au Photocall, elles avaient aussi joué sur le contraste: Cate en noir et Rooney en immaculée conception.

Et dire que tout ça ce passe en moins d'une heure! Il n'y a pas à dire le dimanche à Cannes c'est plus palpitant que le dimanche chez la belle-famille!

L’instant Glam’: des mâles et (encore) des traînes

Posté par cynthia, le 16 mai 2015

Parmi les mannequins qui lancent des regards de feu et abhorre des bouches en cul-de-poule, il y a des stars quatre étoiles qui se bousculent sur le tapis rouge du 68e festival de Cannes. Un petit retour s'impose sur cette quatrième journée.

Des mâles, des vrais

Il y en a eu des hommes sur la Croisette aujourd'hui. Et ce n'est pas pour nous déplaire. Nous commençons avec Matthias Schoenaerts, venu présenté Maryland d'Alice Winocour. Une grosse voix bien rauque, un costume qui laisse entrevoir ses muscles saillants, une barbe de quelques jours, Matthias a fait pleurer nos organes génitaux. Très disponible pour les journalistes, le Belge de 37 ans a révélé qu'il quitte la Croisette lundi. Bien, il nous reste à peu près 24h pour le choper... c'est faisable si nous révélons le Jack Bauer qui est en nous.

Autre mâle qui ne nous a pas laissé indifférent (pour d'autres raisons), Matthew McConaughey venu en compagnie de Naomi Watts et Gus Van Sant pour présenter The Sea of Trees. L'acteur, oscarisé pour The Dallas Buyers Club, se la joue total look façon Leonardo Dicaprio avec une bonne grosse barbe de Robinson Crusoë et des cheveux mi-longs pas très shampouinés. Nous espérons que ce soit pour un film car ressembler à Chabal n'a jamais été sexy. Si tu ne connais pas la marque Wilkinson nous pouvons peut-être faire quelque chose pour toi: contacter les fournisseurs, demander des échantillons gratuits... Pour Gus Van Sant, pas de poils mais une bonne paire de lunettes de soleil pendant le shooting photo. C'est que ça fait mal à la rétine les flashs. Et puis une paire de lunettes ça peut toujours servir quand on est réalisateur... après s'être fait hué par la presse, cela permet de pleurer sans que personne ne s'en aperçoive (pauvre Gus, l'incompris). Ou peut-être que tu as préféré garder les lunettes de soleil car tu as été trop ébloui par la couleur de cheveux du chanteur Robbie Williams (blond platine effet glossy) venu assister à la projection du film Amy.

Des gestes pleins de charme...

Jane Fonda est arrivée sur les marches avec une robe bleue électrique fendue un peu partout laissant les photographes sans voix. C'est qu'elle a de la classe la Dame! Même chose pour Andie MacDowell, venue promouvoir une marque de cosmétique (vu son visage cela doit être pour une crème anti-âge), qui portait une magnifique robe blanche. Révérence pour la belle Diane Kruger et sa robe couverte de petites pierres précieuses (en toc?). Même si Matthias Schoenaerts a marché sur sa traîne, la belle blonde a su garder sa classe et son sourire.

D'ailleurs l'histoire de ces traînes commence à être effrayante: tout le monde en porte sans se soucier des conséquences d'un tel mètre de tissu. Chute possible dans les escaliers, difficulté de déplacement (cf Emma Stone) donc réel danger en cas d'incendie, microbes prépondérants chez le porteur de la robe. Et ne parlons pas de leurs passages aux toilettes. Choisir sa tenue c'est comme choisir son mec: il faut y réfléchir longuement! Sienna Miller en est la preuve. La jolie blonde, venue en tant que jury, portait une robe assez étrange: tissu bleu orné d'un losange de quatre couleurs et d'une traîne transparente. Nous nous serions cru devant un tableau de Mondrian, et pas le meilleur. Et oui Sienna, c'est ça de s'habiller dans le noir. Se vêtir dans le noir, c'est tout le contraire pour Sophie Marceau, qui est venue cette fois en pantalon (avec une traîne tout de même). Après la mésaventure de la culotte (agrémentée par le net), l'actrice a opté pour la sécurité. Bien réfléchi Sophie, tu vas pouvoir être tranquille tout en restant classe. Ce qui n'est pas le cas de Naomi Watts! Sublime à souhait, l'actrice est venue avec une robe froufrou grise qui faisait penser à une pièce montée! On l'aurait bien mangée toute crue la Naomi tant elle est jolie...mais tout de même le festival de Cannes ce n'est pas la réunion des meilleurs pâtissiers du monde, mais celui du septième art.