Le jury et le public de Saint-Jean-de-Luz succombent au charme d’A peine j’ouvre les yeux

Posté par vincy, le 11 octobre 2015

A peine j’ouvre les yeux de Leila Bouzid a remporté trois prix - meilleur film, meilleure actrice (Baya Medhaffer) et prix du public - au festival international du film de Saint-Jean de Luz qui s'est achevé samedi 10 octobre. Le jury présidé par Josiane Balasko et les festivaliers se sont amourachés de ce film franco-tunisien, qui avait récolté le Label Europa cinéma du meilleur film européen et le prix du public dans la section Venice Days du Festival de Venise il y a un mois. Vendredi, le film avait aussi reçu le Bayard d'or du meilleur premier film au Festival du film francophone de Namur. Le film sera en salles le 23 décembre, distribué par Shellac. L'histoire suit Farah, 18 ans, à Tunis, quelque mois avant la Révolution. Elle vient de passer son bac, et sa famille la destine à devenir médecin, mais chanteuse dans un groupe de rock engagé, elle va s'émanciper.

Le Prix du meilleur réalisateur a récompensé Thomas Bidegain pour Les cowboys (déjà prix Michel d'Ornano à Deauville) et Grimur Hakonarson pour Béliers (Prix Un certain regard à Cannes).

Le Prix de la meilleure interprétation masculine est revenu à Tahar Rahim dans Les anarchistes, d'Elie Wajeman.

De son côté le jury jeune a choisi le film espagnol Un otono sin Berlin de Lara Izaguirre.

Saint-Jean-de-Luz 2015, gazon bénit pour les jeunes cinéastes

Posté par vincy, le 6 octobre 2015

Pour la 2e édition du nouveau festival international du film de Saint-Jean-de-Luz (6-10 octobre), c'est Josiane Balasko qui préside le jury. La réalisatrice, scénariste et actrice (qui aura peut-être un jour un César d'honneur pour avoir été l'une des rares femmes à signer des succès au box office français) est entourée d'Olivier Marchal, Manu Payet, Claude Perron, Julia Piaton, du compositeur Alexi Rault, et du producteur Gilles Sacuto.

Le programme comporte plusieurs avant-premières nationales, à commencer par le film d'ouverture, Taulardes, d'Audrey Estrougon avec Sophie Marceau, Marie Denarnaud et Anne Le Ny.

La clôture sera assurée par le film de Christian Carion, En mai fais ce qu'il te plaît, avec August Dhiel, Olivier Gourmet et Mathilde Seigner.

Hors-compétition, le FIF présentera Le nouveau de Rudi Roeberg, récemment récompensé à San Sebastian et qui pourrait être le succès surprise de la fin d'année et Comment c'est loin de et avec Orelsan.

En compétition, la cité basque accueillera 10 films.

A peine j'ouvre les yeux de Leila Bouzid (France) - Label Europa Cinémas à Venise 2015

Béliers de Grimu Hakonarson (Islande) - Prix Un certain regard à Cannes 2015

Je suis un soldat de Laurent Larivière (France) - présenté à Un certain regard à Cannes 2015

Je vous souhaite d'être follement aimée d'Ounie Lecomt (France)

La terre et l'ombre de César Augusto Acevedo (Colombie) - Caméra d'or au Festival de Cannes 2015

Les anarchistes d'Elie Wajeman (France) - présenté à la Semaine de la Critique à Cannes 2015

Les cowboys de Thomas Bidegain (France) - présenté à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes 2015, Prix Michel d'Ornano à Deauville 2015

Les ogres de Léa Fehner (France)

Nahid d'Ida Panahandeh (Iran) - Prix de l'avenir Un certain regard à Cannes 2015

Un otoño sin Berlin de Lara Izagirre (Espagne) - présenté au Festival de San Sebastian 2015

Cannes 2015 : retrouvailles avec Swann Arlaud

Posté par kristofy, le 15 mai 2015

swann arlaudCher Swann,

Vous êtes déjà venu à la Semaine de la Critique en 2011, le jeune acteur insaisissable que vous semblez être était alors au générique du court-métrage Alexis Ivanovitch vous êtes mon héros de l’acteur Guillaume Gouix passé derrière la caméra. Cannes ne vous connaît pas vraiment, le cinéma français commence à vous reconnaître même si Pierre Niney accapare la lumière. Pourtant depuis quelques années vous avez participé à de nombreux films, où votre singularité s’impose : Les Âmes grises de Yves Angelo, Le Temps des porte-plumes de Daniel Duval, Les Aristos de Charlotte de Turckheim, Le Dernier vol de Karim Dridi, La Rafle de Roselyne Bosch, Les Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec de Luc Besson, Les Émotifs anonymes de Jean-Pierre Améris …

Cannes n'est pas un territoire totalement inconnu pour vous: Belle Épine de Rebecca Zlotowski (qui était aussi à Cannes à La Semaine de la Critique), L'autre monde de Gilles Marchand (qui était hors-compétion en sélection officielle), Michael Kohlhaas d'Arnaud des Pallières (en compétition officielle).

Cette année, on va vous voir dans deux films durant le Festival présentés à la Semaine de la Critique : d’abord dans le film d’ouverture Les anarchistes de Elie Wajeman avec Tahar Rahim, Adèle Exarchopoulos, et Guillaume Gouix (que vous retrouvez encore), puis quelques jours après dans Ni le ciel ni la terre de Clément Cogitore avec Jérémie Renier, Kevin Azaïs et Finnegan Oldfield (révélé par le court Ce n'est pas un film de cow-boys, déjà à La Semaine de la Critique en 2012)

Un film en particulier parmi ceux que vous avez tourné aurait mérité d’être beaucoup plus vu : Crawl de Hervé Lasgouttes où d’ailleurs vous avez le premier rôle, remarqué au Festival de Venise en 2012. Et on espère que Les anarchistes et Ni le ciel ni la terre révéleront votre talent au public et réveilleront le flair des producteurs.

Cannes 2015: la Semaine de la Critique dévoile sa 54e sélection

Posté par redaction, le 20 avril 2015

La veille de la Quinzaine des réalisateurs, la 54e Semaine de la Critique dégaine ses munitions pour le prochain Festival de Cannes.

Charles Tesson, Délégué Général de la Semaine de la Critique, commente la sélection 2015, commente le choix final: "Avec treize pays représentés et une majorité de premières œuvres [9 sur les 11 longs métrages, ndlr], la Semaine confirme sa mission : révéler les nouveaux auteurs et explorer les nouvelles expressions cinématographiques mondiales. Une édition valorisant également le dynamisme d’un jeune cinéma français porté par la nouvelle garde des comédiens les plus prometteurs." Parmi eux, on notera le premier long du comédien Louis Garrel et une forte présence américaine (nord et sud).

Le 14 mai, la Semaine s'ouvrira avec Les Anarchistes comme nous le tweetions jeudi dernier. Et le 22 mai, elle se clôturera avec La vie en grand.

Hors-compétition
Les Anarchistes d’Elie Wajeman, 2e film, film d'ouverture. Avec Adèle Exarchopoulos et Tahar Rahim
Les deux amis de Louis Garrel, 1er film. Avec Louis Garrel, Vincent Macaigne et Golshifteh Farahani.
Coin Locker Girl de Han Jun-hee (Corée du sud), 1er film
La Vie en grand (ex-Adama) de Mathieu Vadepied, 1er film, film de clôture

Compétition
Sleeping Giant d’Andrew Cividino (Canada), 1er film
Paulina de Santiago Mitre (Argentine), 2e film
Mediterranea de Jonas Carpignano (Etats-Unis), 1er film
Krisha de Trey Edwards Shults (Etats-Unis), 1er film
Ni le ciel, ni la terre de Clément Cogitore, 1er film. Avec Jérémie Renier et Kévin Azaïs.
Dégradé d’Arab et Tarzan Nasser (Palestine), 1er film. Avec Hiam Abbass
La tierra y la sombra (La Terre et l’Ombre) de César Augusto Acevedo (Colombie), 1er film

Compétition (Courts et Moyens métrages)
Varicella de Fulvio Risuleo
Command Action de Joao Paulo Miranda
Everything Will Be Ok de Patrick Vollrath
Ramona d’Andrei Cretulescu
Too Cool For School de Kevin Phillips
Love Comes Later de Sonejuhi Sinha
Boys d’Isabella Carbonell
The Fox Exploits The Tiger’s Might de Lucky Kuswandi
Jeunesse des loups-garous de Yann Delattre
La fin du dragon de Marina Diaby