3 raisons d’aller voir « La grande aventure Lego 2″

Posté par vincy, le 20 février 2019

Le pitch: Alors que les habitants de Bricksburg coulent des jours heureux depuis cinq ans, une nouvelle et terrible menace se profile à l'horizon : des envahisseurs Lego Duplo venus des confins de l'espace détruisent tout sur leur passage !
Pour vaincre ces redoutables ennemis et rétablir la paix dans l'univers Lego, Emmet, Lucy, Batman et leurs amis devront explorer des mondes lointains et inconnus. Car, ils comprennent vite que ce qui est en jeu c'est leur survi.! L'Armamangeddon menace de les faire disparaître!

Retour vers le sur-moi. Un succès surprise (et un film jubilatoire) en 2014 a conduit la Warner à multiplier les aventures des Legos.: Lego Batman, le film il y a deux ans, puis, six mois plus tard, Lego Ninjago, le film. De quoi surexploiter le filon et assécher la franchise avant même qu'elle ne commence. Cette suite de la première aventure décide de s'amuser, sans profiter de l'effet de surprise du premier épisode, sur de nouveaux terrains de jeu. Cinq ans plus tard, les héros ont grandi, à l'exception d'Emmett, ce gilet orange naïf et sensible. Aussi, quand il est confronté à son propre moi dans le futur, viril et sarcastique, La grande aventure Lego 2, n'est plus seulement un film sur la construction de sa relation avec Lucy, ou le sauvetage de ses amis en territoire hostile, mais bien le questionnement sur le modèle d'adulte que l'on suit, les reniements que nous sommes prêts à faire, la capacité à conserver son vrai moi tout en développant comme il faut son ego. La grande aventure Lego 2 a ce mérite: déconstruire le héros hollywoodien de blockbuster, en préférant le gentil au grand cœur Emmett au beau mâle sans cœur Rex.

"J'étais enfin apprécié" (Green Lantern)

Etude de genres. On ne change pas une formule qui gagne. Les influences et références sont dans quasiment chacun des plans de cette épopée dans la galaxie des Duplo. De Mad Max : Fury Road à Retour vers le futur, des dinos de Jurassic Park à Star Wars,dDe Terminator à Alien, de la SF aux vampires, tout y passe, même la comédie musicale (en dose un peu trop importante, avouons-le, mais cette "pop" participe au cauchemar) et le Magicien d'Oz. On croise même Bruce Willis (époque Die Hard), Marie Curie et Ruth Bader Ginsburg. Il faut vendre ces briques qui peuvent tout faire: des machines à la Transformers comme des mashups de culture populaire, entre un monde post-apocalyptique et celui plus girlie. DC Comics (d'Aquaman à Green Lantern) a quand même la belle part du gâteau (notamment parce que Batman conserve un rôle central et aussi parce que "Marvel ne répond pas à nos appels"). Dans ce film, les Lego (et les Duplo) veulent prouver qu'ils sont unisexes, un jeu fédérateur idéal pour les garçons et les filles, pour les pré-ados comme pour les plus jeunes.

"On vient de la planète Duplo et on vient pour vous détruire!"

Une affaire de famille. Car, à l'instar d'Emmett, les deux joueurs de Lego doivent grandir et chercher ce qu'ils veulent être. Un grand frère ne veut pas jouer avec sa petit sœur. Lui réalise des imbrications évaluées, des mondes fantastiques. Rejetée par son aîné, la gamine invente un univers parallèle très (trop) coloré, peuplé de Lego volés et domptés. Ce qui est en jeu se situe non plus au sous-sol de la maison mais dans la chambre de la gamine. A se disputer tout le temps, les deux enfants sont menacés par les représailles maternelles: en cas de mésentente et de guéguerres, tous les jouets iront dans des boîtes, à jamais. Cela rappelle Toy Story; la péremption des jeux d'enfance. Les Lego et Duplo ont peur qu'on les oublie, victimes d'un conflit qui les dépasse. Cette trame (en prises de vues réelles), qui se concentre en quelques scènes, n'est pas inutile. D'une part il flatte la capacité d'imaginer à partir de jouets physiques (une brique dans le pieds est une souffrance réelle). D'autre part, il rend rationnel ce délire de briques en plastique. Le scénario est classique, le pitch simple. C'est l'aspect sérieux d'un film qui se moque de tout, sauf de la famille, qu'elle soit humaine ou en plastique.

Boyhood triomphe auprès des critiques de New York

Posté par vincy, le 1 décembre 2014

Non content d'être parmi les favoris des Independent Spirit Awards, Boyhood de Richard Linklater, prix de la mise en scène au dernier Festival de Berlin, a glané un laurier supplémentaire dans la course aux prix.

Le New York Film Critics Circle l'a choisi comme meilleur film de l'année. Mais les critiques de New York lui ont ajouté deux autres prix avec la réalisation et le second rôle féminin.

Notons que Marion Cotillard est consacrée meilleure actrice et que Timothy Spall, prix d'interprétation à Cannes, reçoit encore cet honneur dans la Grosse pomme.

Enfin que ce soit pour Linklater, Spall, Cotillard et Anderson sont honorés pour la première fois par les critiques new yorkais.

Le palmarès
Meilleur film: Boyhood
Meilleur réalisateur: Richard Linklater (Boyhood)
Meilleure actrice: Marion Cotillard (The Immigrant, Deux jours Une nuit)
Meilleur acteur: Timothy Spall (Mr. Turner)
Meilleure image: Darius Khondji (The Immigrant)
Meilleur scénario: The Grand Budapest Hotel
Meilleur second-rôle féminin: Patricia Arquette (Boyhood)
Meilleur second-rôle masculin: J.K. Simmons (Whiplash)
Meilleur documentaire: Citizenfour
Meilleur film en langue étrangère: Ida
Meilleur film d'animation: The Lego Movie
Meilleur premier film: The Babadook
Prix spécial: Adrienne Mancia (mécène)

Warner Bros mise sur Harry Potter et les Légo

Posté par redaction, le 17 octobre 2014

Warner Bros ne met pas tous ses oeufs dans le même panier. Outre les superhéros de DC Comics (10 films entre 2016 et 2020), le studio a décidé de miser sur deux autres franchises: Harry Potter et Lego.

On savait déjà que David Yates allait réaliser Les Animaux fantastiques (lire notre actualité), premier "spin-off" de la saga Harry Potter, avec des créatures magiques et des personnages inspirés de l'univers du sorcier. Sortie en salle prévue en 2016. Mais J.K. Rowling, l'auteure de la saga, et Warner ont confirmé qu'ils travaillaient sur deux autres films, l'un qui sera en salles en 2018 et l'autre en 2020. Le casting devrait être bientôt annoncé. La trilogie se déroule à New York plus de 70 ans avant la naissance d'Harry Potter et suit les aventures de Newt Scamander, né en 1897, ancien étudiant de Poudlard avant de rejoindre le Ministère de la Magie où il a officié dans le Département de contrôle et de régulation des créatures magiques.

Autre succès au box office qui va être exploité sous forme de franchise: les Légo. Trois nouveaux films sont déjà prévus. La suite de Légo, la grande aventure sortira au cinéma en 2018. Pour les deux autres projets, qui sortiront en 2016 et 2017, la Warner a décidé de piocher dans les boîtes Légo en prenant pour l'un la série Batman et pour l'autre la série Ninjago.

Reste l'hypothèse étonnement non évoquée d'un crossover Harry Potter/Légo pour les années 2020.

Warner Bros rassemble des talents dans l’animation : 3 films déjà prévus d’ici 2016.

Posté par vincy, le 7 janvier 2013

Warner Bros se lance à son tour dans une vaste offensive du côté de l’animation. Le studio historique de Bugs Bunny, Titi et Grosminet, Bip Bip et le coyote et autres Looney Tunes a décidé de ne pas laisser ce marché juteux entre les mains de ses concurrents. La Fox a repris les droits de distribution de DreamWorks. Disney, allié à Pixar, reste le Maître du genre. Sony réussit à engranger des recettes malgré un « line up » assez « light ». Universal cartonne assez bien. Et Paramount, privé de DreamWorks, se prépare à nourrir les écrans avec ses propres productions.

Warner Bros a donc créé un consortium pour imaginer une série de films d’animation « ambitieux et variés, selon les termes de Jeff Robinov, président du groupe.

L’objectif est de sortir un film « haut de gamme » par an sous le label Warner Bros Pictures. Le consortium rassemble John Requa et Glenn Ficarra (Comme chiens et chats), Nicholas Stoller (Les Muppets, le retour), Phil Lord et Chris Miller (Tempête de boulettes géantes) et Jared Stern (M. Popper et ses pingouins). Sans contrat d’exclusivité, ils pourront travailler individuellement et collectivement.

L’idée est bien de perpétuer l’héritage patrimonial de la Warner. Paradoxalement, cependant, c’est un film issu d’un univers très étranger à la Warner, qui sera le premier à sortir sur les écrans. Lego, de Phil Lord et Chris Miller, portera à l’écran les célèbres jouets de construction. Will Ferrell, Liam Neeson, Morgan Freeman, Elizabeth Banks et Chris Pratt prêteront leur voix aux personnages. Le film sera sur les écrans le 7 février 2014.

Le studio a déjà annoncé quelques projets en développement : Storks, de Nicholas Stoller, sera réalisé par Doug Sweetland (Oscarisé pour son court métrage Presto) ; Smallfoot, de John Requa et Glenn Ficarra s’inspire d’une idée du créateur de Moi, moche et méchant, Sergio Pablos. Ils devraient sortir respectivement en 2015 et 2016.

2014 : un programme déjà très chargé en blockbusters

Posté par vincy, le 2 octobre 2012

Avec la récente confirmation de All You Need is Kill le 14 mars 2014 et de la sortie de The Amazing Spider-Man 2 le 2 mai 2014, le programme des studios hollywoodiens commence à frôler l'embouteillage en 2014.

Sony vient en effet de confirmer la mise en production d'une suite à The Amazing Spider-Man, toujours réalisé par Marc Webb, avec Andrew Garfield et Emma Stone dans les rôles principaux. Le reboot, sorti au débute de l'été, a rapporté 750 millions de $ dans le monde.

Sony a déjà prévu un film d'animation, la suite de Tempête de boulettes géantes (février), The Equalizer, adaptation de la série TV, avec Denzel Washington (avril) et un autre film d'animation, Pixels (mai).

Outre All You Need is Kill, Warner bros a prévu Lego (février), une nouvelle tentative de Godzilla (mai), et surtout la fin de la trilogie du Hobbit (18 juillet).

Autre récente confirmation, le nouveau Steven Spielberg, Robopocalypse (avril), distribué par Disney aux USA. Le studio a déjà en prévision Maleficient, transposition de La Belle au bois dormant avec Angelina Jolie (mars), une suite à Captain America (avril), un film d'animation, The Good Dinosaur (mai), et une nouvelle adaptation Marvel, Guardians of the Galaxy (août).

Forte de son récent accord avec DreamWorks animation, la 20th Century Fox a dopé son agenda : Me and My Shadow (mars), Rio 2 (avril), Dragons 2 (juin) pour l'animation, mais aussi la suite de La Planète des singes (mai) et celle des X-Men (juillet).

Paramount tentera de résister aux quatre géants avec le nouveau film de Darren Arnofsky, Noah (mars), le retour des Teenage Mutant Ninja Turtles (mai), le4e épisode de Transformers (juin).

Pour l'instant, Universal n'a encore rien dévoilé de son calendrier et Lionsgate n'a prévu, à date que la première partie du chapitre final de The Hunger Games, en novembre.

Il reste cependant des créneaux pour des comédies (romantiques ou incorrectes), des films art et essai, des drames. Hollywood a une bonne visibilité jusqu'en mai 2014. Après tout est encore permis. Avec une donnée qui n'est pas anodine : la coupe du monde de football au Brésil et les J.O. d'hiver en Russie vont contraindre les distributeurs à éviter quelques week-ends.

Après les jouets Hasbro, Hollywood s’amuse avec les Legos

Posté par vincy, le 18 août 2009

Transformers et GI Joe, des jouets Hasbro, font de mauvais films mais de très bonnes recettes pour Paramount. Cela donne la douteuse intention qui suit : Warner Bros veut développer un film avec Lego, le fabricant danois de briques encastrables colorées.

Cela se déclinera sous la forme d'une comédie familiale d'action et d'aventures, mélangeant prises de vues réelles et animation. Warner a engagé les producteurs des films à venir, Sherlock Holmes et Tom et Jerry.

Cela fait des années que lego essaye de transformer ses briques en film. seuls les Bionicles avaient eut le droit à une série animée en DVD.

Warner est en terrain connu : Batman et Harry Potter sont des licences lucratives chez Lego. Le cinéma est un vecteur promotionnel très fort et en ces temps de domination du jeu vidéo, Légo comme Mattel ou Hasbro ont besoin de séduire les jeunes générations à travers des films pour qu'ils achètent des jeux. Hot Wheels et Monopoly sont déjà dans les tuyaux des studios.

A quand un film sur les Playmobils?