Cannes 2019: les 15 films à ne pas manquer

Posté par redaction, le 30 mai 2019

Voici 15 films projetés au Festival de Cannes que nous vous recommandons fortement. 15 rendez)vous cinématographiques aussi éclectiques qu'incontournables. Certains sont en salles ou s'apprêtent à débarquer dans les cinéma. Pour d'autres, il faudra attendre. En attendant, vous pouvez découvrir les films cannois lors des reprises:
- Un Certain regard: jusqu’au 4 juin, le réseau de salles d’art et d’essai « Ecrans de Paris » – l’Arlequin (6e), l’Escurial (13e), le Majestic Bastille (11e), le Majestic Passy (16e) et le Reflet Médicis (5e)
- La Quinzaine des Réalisateurs: à Paris, au Forum des images, du 30 mai au 9 juin ; à Marseille, le cinéma Alhambra du 28 mai au 9 juin ; à Bruxelles, à la Cinematek, du 1er au 7 juillet.
- La Semaine de la Critique: à la Cinémathèque française, les 10 courts et 10 longs-métrages du 5 au 12 juin.

Douleur et Gloire de Pedro Almodovar (Pathé - 17 mai 2019)
Depuis Volver, Pedro Almodovar n'avait plus conquis unanimement le public et les critiques. Hormis La Piel que Habito, il semblait ne plus pouvoir se renouveler formellement. Avec cette autofiction, le cinéaste espagnol transcende son cinéma pour l'amener vers une épopée de l'intime d'un homme vieillissant tout autant que l'immerger dans un portrait crépusculaire de l'artiste. Antonio Banderas incarne ainsi son mentor, en trouvant là le plus grand rôle de sa carrière. En offrant un cinéma généreux autour d'un récit mélancolique, Almodovar parvient surtout à réconcilier le passé et le présent pour surmonter le noir et tendre vers la lumière.

Parasite de Bong Joon-ho (Les Bookmakers / The Jokers - 5 juin 2019)
Première Palme d'or sud-coréenne, le film de Bong Joon-ho fait écho à la Palme japonaise de l'an dernier, Une affaire de famille de Hirokazu Kore-eda. Tous deux filment une population exclue, survivant dans la misère en captant des miettes de la prospérité libérale. Mais ici, le cinéaste en fait un film de genre, le "Home Invasion", où la redistribution des richesses va finir en carnage. Une lutte des classes intense et violente, où le mépris des uns se mêle aux envies des autres. On en ressort enthousiasmé, jubilant d'avoir vécu un "roller-coster" divertissant et intelligent, imprévisible et irrésistible.

Être vivant et le savoir d'Alain Cavalier (Pathé - 5 juin 2019)
Un écran de cinéma pour conjurer la mort, quelle plus belle idée pourrait-on trouver ? Alain Cavalier rend hommage à son amie Emmanuèle Bernheim à travers des extraits de son journal filmé, des passages de son journal écrit, des réflexions en voix-off et des mises en scène de statues, de pigeons et de courges parfois en décomposition. Il convoque en filigrane le film qu'ils n'auront jamais pu faire ensemble, et sa propre mort, qui flotte sur le film comme une présence familière.

Le Daim de Quentin Dupieux (Diaphana - 19 juin 2019)
Pour son huitième long-métrage, Quentin Dupieux s’intéresse à la folie d’un homme (Jean Dujardin) qui plaque tout et décide sur un coup de tête et un coup de cœur de s’acheter le blouson 100% daim de ses rêves. Sur son passage, il croise la route de Denise (Adèle Haenel), une barmaid aussi barrée que lui. Un quiproquos va les amener à travailler ensemble, sans se douter que l'aliénation n'est pas loin.Ensemble, ils donnent lieu à la comédie existentielle la plus loufoque de l’année.

Give Me Liberty de Kirill Mikhanovsky (Wild Bunch - 24 juillet 2019)
Grâce à un héros complètement dépassé (un jeune conducteur de bus pour personnes handicapées), Kirill Mikhanovsky se lance dans un portrait-charge de l’administration Trump qui ne soutient pas davantage les minorités que les gouvernements précédents. Drôle, touchant et cacophonique, Give Me Liberty est le grand film choral et social dont nous avons besoin.

Bacurau de Juliano Dornelles et Kleber Mendonça Filho (SBS distribution - 25 septembre 2019)
C'est un peu le village d'Astérix contre l'Empire suprémaciste et ultra)libéral mondialisé. Le film brésilien est un film de genre où rien n'est vraiment attendu, jusqu'au final digne d'un western à l'ancienne. Dans ce proche avenir aussi terrifiant que glaçant - un monde autoritaire aux élus corrompus -, ce safari où de simples citoyens sont les proies, s'amuse à jouer avec nos nerfs tout en livrant un puissant message d'entraide et de solidarité. Il n'y a pas de banquet à la fin mais c'est tout comme.

Atlantique de Mati Diop (Ad Vitam - 2 octobre 2019)
Avec son premier long métrage, Mati Diop propose un singulier récit de l'exil, raconté du point de vue de ceux qui restent. Mêlant observation sociologique, polar et fantastique, la réalisatrice parvient ainsi à donner un visage et une histoire aux milliers de réfugiés qui reposent dans les fonds sous-marins, sans sépulture et sans oraison funèbre. Ce faisant, elle propose une œuvre puissante et ultra-contemporaine qui interroge frontalement la notion de responsabilité collective.

Alice et le maire de Nicolas Pariser (Bac films - 2 octobre 2019)
Avec son second long-métrage, Nicolas Pariser signe un constat cinglant du paysage politique français actuel : le PS est mort par manque d’ambition. Un constat qui lui est permis par le biais du maire socialiste et fictif de Lyon, en proie à une panne d’idées. Il a besoin d’une philosophe à ses côtés pour se rassurer. Une comédie piquante et actuelle portée avec brio par le duo Fabrice Luchini-Anaïs Demoustier.

Chambre 212 de Christophe Honoré (Memento films - 9 octobre 2019)
Avec une fable presque surréaliste à la Blier et une variation sur le couple pris dans le piège de l'individualité et de l'infidélité, Christophe Honoré réussit son film le plus drôle et le plus juste. L'auteur-metteur en scène-cinéaste continu ainsi d'explorer le désir, l'amour et la fuite à travers une femme qui assume l'évolution de ses plaisirs tout en craignant son propre vieillissement. Sous ses airs de marivaudage, le film est avant tout une illustration inspirée des contradictions humaines dans une société conservatrice et hédoniste.

Papicha de Mounia Meddour (Jour2fête - 9 octobre 2019)
Des étudiantes ont des rêves d'avenir dans l'Algérie des années 90, au moment où des intégristes veulent imposer de nouvelles restrictions par la menace. Sans doute à cause d'un contexte lourd, on est sensible à l'énergie vibrante et féministe de cette bande de filles qui résiste et ne se soumettent pas à faire des concessions contre leur liberté. Au premier plan, on découvre la révélation Lyna Khoudri, épatante.

J’ai perdu mon corps de Jeremy Clapin (Rezo films - 6 novembre 2019)
Une main, séparée de son corps, part à sa recherche. Il règne dans le premier long métrage de Jérémy Clapin une mélancolie profonde, faite de souvenirs et de regrets. Le récit ténu oscille ainsi entre les moments suspendus de nostalgie, les tranches de vie simple d'un personnage en quête d'une place dans le monde, et de véritables scènes d'action initiatiques. On est frappé par la précision et la virtuosité de la mise en scène qui offre tout à tour un souffle épique et une justesse absolue dans le registre de l'intime.

Les misérables de Ladj Ly (Le Pacte - 20 novembre 2019)
Ce n'est pas un énième film sur la banlieue, mais plutôt le tableau d'une société en plein chaos. Si tout le film tend vers un final violent et intense que n'aurait pas renié John Carpenter tant il est suffocant, il s'agit avant tout d'une parfaite représentation d'une France éclatée, où les communautés comme les générations sont incapables de s'écouter et a fortiori de se respecter. Ici, rien n'est binaire. Les Misérables est tout autant humain que désespérant. C'est avant tout épatant, puisque nous nous attachons à chacun des protagonistes, peu importe leur camp.

It must be heaven d'Elia Suleiman (Le Pacte - 4 décembre 2019)
Avec peu de dialogues mais un sens aigüe de l'observation et un génie de la situation, le cinéaste palestinien nous emmène à Paris et à New York pour un état des lieux du monde pas forcément réjouissant. Et pourtant on rit devant ses facéties, sa tête de Droopy impassible, ses petites mésaventures et ce burlesque qui s'invite jamais où on l'attend. Malgré sa légèreté apparente, cet elixir de bonheur, exquis de bout en bout, ne manque pas de profondeur. Manifeste politique, engagé même, la comédie est douce-amère et même festive. Une pépite.

La vie invisible d'Euridice Gusmao de Karim Aïnouz (ARP Sélection - 25 décembre 2019)
Alors que les feuilletons français de début de soirée cartonnent sur le petit écran, rendons aux Brésiliens l'art de la télénovela. Karim Aïnouz la projette sur grand écran avec une belle et grande fresque aussi émouvante que déchirante sur deux sœurs que le destin sépare. Ode à l'émancipation féminine et critique du pouvoir patriarcal, le film traverse une décennie (et un peu plus) pour nous embarquer dans un double récit passionnant. On ressort conquis par les deux actrices et séduit par cette histoire dramatique. Mais loin d'être superficiel et léger, ce mélo est aussi très beau.

And then We Danced (Et puis nous danserons) de Levan Akin (ARP Sélection - date de sortie encore non communiquée)
Dans la lignée de Call Me by Your Name et Moonlight, le film de Levan Akin s’intéresse aux premiers émois amoureux (et sexuels) d’un jeune danseur en quête d’identité. Doublé d’une chronique de la Géorgie toujours aussi peu tolérante - c'est un euphémisme - envers les LGBT, And then We Danced finira sans l’ombre d’un doute au panthéon des films gays.

Cannes 2019 : Le politique et l’absurde s’invitent à la Quinzaine des réalisateurs

Posté par wyzman, le 29 mai 2019

Egalement appelée « la Quinzaine », cette section parallèle du Festival de Cannes créée par la Société des réalisateurs de films a véritablement brillé cette année. Après le traditionnel magnéto sur les réalisateurs qui ont été découverts à la Quinzaine (George Lucas, Ken Loach, Spike Lee, Céline Sciamma, Xavier Dolan), les festivaliers ont cette année pu découvrir les nouvelles réalisations de Bertrand Bonello, Quentin Dupieux, Takashi Miike ou encore Rebecca Zlotowski. Incroyablement riche durant les premiers jours du Festival, la Quinzaine faisait la part belle aux films politiques et aux comédies absurdes cette année.

Le politique entre en jeu

Premier constat de taille, les films de la Quinzaine se font de plus en souvent le reflet de la société dans laquelle nous évoluons. Voilà pourquoi les projets ambitieux et qui dénoncent des vérités ce sont faits récurrents dans la sélection de cette année. Cela commence avec Alice et le Maire, la nouvelle comédie politique de Nicolas Pariser qui suit les mésaventures du maire PS de Lyon. Après avoir montré de quel bois il se chauffait avec Le Grand Jeu, le cinéaste utilise un ton plus léger pour dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas : le Parti socialiste français est mort par manque d’ambition.

L’accession au pouvoir d’Emmanuel Macron a complètement bouleversé le paysage politique français et ce n’est pas On va tout péter de Lech Kowalski qui nous prouvera le contraire. Le film qui retrace la lutte pour leurs emplois d’ouvriers d’une usine GM&S met l’accent sur les promesses non tenues de l’actuel Président et les tensions qui règnent entre la population et les forces de l’ordre. Par le biais de son héros conducteur de minibus pour personnes handicapées, Give Me Liberty de Kirill Mikhanovsky prend le temps de montrer toutes les minorités que le gouvernement américain rechigne à épauler, financièrement et psychologiquement. Avec Oleg, Juri Kursietis pose un regard particulièrement dur sur les réseaux qui exploitent la misère et la détresse des migrants européens. Une oeuvre majeure de la Quinzaine qui pousse le spectateur à s’interroger sur la manière dont il perçoit les étrangers qui l’entourent.

De son côté, Halte rassure avec son univers dystopique et apocalyptique. Si l’on en croit Lav Diaz, le pire peut encore être évité à condition que populations et politiques prennent conscience dès maintenant de leurs responsabilités. Qu’il s’agisse de l’environnement, du partage des richesses ou de la sécurité, de vrais débats doivent avoir lieu. Car ce sont ces mêmes débats qui viennent bouleverser le quotidien des héros de The Orphanage, le musical historique qui montre comment l’Afghanistan est devenu un état islamique dans la violence.

La relève de la comédie absurde

Dans un ton plus léger, on notera que les cinéastes français ont repris le pouvoir à la Quinzaine en faisant rire le public. Si les années précédentes ont été marquées par Un beau soleil intérieur de Claire Denis, En liberté ! De Pierre Salvadori et Le Monde est à toi de Romain Gavras, le cru 2019 est loin d’avoir démérité. Projeté en ouverture, Le Daim de Quentin Dupieux n’a laissé personne indifférent. Porté par le duo Jean Dujardin-Adèle Haenel, le film qui raconte le grand projet qu’un homme de 44 ans a avec sa blouson 100% daim a fait mourir de rire les spectateurs. Dialogues proches du ridicule et twist de haute volée ont fait de ce film un incontournable.

A l’instar d’Yves de Benoit Forgeard ! Le film qui traite de la complicité entre un rappeur raté et un réfrigérateur intelligent a marqué les esprits par ses productions musicales et les réparties hilarantes dudit réfrigérateur. Malgré un scénario en creux, le film est assuré de faire un carton au box-office. Ce que l’on souhaite également à Perdrix. Le film d’Erwan Le Duc joue avec des situations absurdes (mais comiques) pour démontrer qu’il n’y a pas d’âge pour tomber amoureux et être heureux. Bien moins réussi, Por El Dinero d’Alejo Moguillansky aussi enchaîne les situations cocasses et frôle le ridicule de très près. Tour à tour, ces films ont permis aux festivaliers de s’évader et de rire entre deux drames.

Des femmes fortes en formation

Ne pas évoquer les femmes de la Quinzaine serait une grave erreur. Moins manipulatrices que les hommes des films sélectionnés cette année, elles ont réussi à reprendre le pouvoir de manière bien plus subtile. Dans Zombi Child de Bertrand Bonello et de Sick, Sick, Sick d’Alice Furtado, des adolescentes en proie à un chagrin amoureux se tournent vers le vaudou haïtien. Preuve s’il en fallait une que les héroïnes d’aujourd’hui n’ont peur de rien et sont prêtes à tout pour ceux qu’elles aiment. Qu’elles soient issues de bonne famille ou particulièrement introverties, ces femmes ont beaucoup de caractère et ne sont pas les seules.

Dans Une Fille facile, Rebecca Zlotowski propose une confrontation culturelle très attendue dans laquelle l’ancienne escort-girl Zahia Dehar dévoile les codes de la séduction à sa cousine fictive incarnée par la débutante Mina Farid. Entre révélations et manipulations, les deux femmes tentent de garder la tête hors de l’eau. Un peu comme Mona, la dominatrice SM de Dogs Don’t Wear Pants. Le film de J.-P. Valkeapää qui s’intéresse au deuil particulièrement morbide d’un cardiologue a permis une révélation, celle de l’actrice Krista Kosonen.

Enfin, dans un autre registre, Andreas Horvath modernise le mythe de la femme aventurière avec Lillian. Son presque-biopic d’une femme qui décide de traverser les Etats-Unis pour rentrer en Russie est un vrai mélange de road movie et de survival movie. Enfin, impossible de mentionner The Staggering Girl. L'oeuvre la moins aboutie de Luca Guadagnino nous offre à voir une Julianne Moore en proie à des souvenirs particulièrement porteurs de sens qui la mènent jusqu'à la résidence familiale en Italie. Un film énigmatique signé Valentino.

Cannes 2019 : La star du jour… Jean Dujardin

Posté par wyzman, le 15 mai 2019

Représentant le plus emblématique de l’humour français, Jean Dujardin est à 46 ans une figure majeure du cinéma hexagonal. Pourtant, sa carrière est loin d’être truffée de montées des marches. A vrai dire, l’acteur que l’on a découvert dans la sitcom Un gars, une fille n’a vraiment marqué le Festival qu’à deux reprises.

Et c’était en 2011. Cette année-là, il assure la voix-off du documentaire Belmondo, itinéraire… diffusé à Cannes Classics avant de surprendre critiques et public dans The Artist de Michel Hazanavicius. Le film lui vaut surtout un Prix d’interprétation masculine à Cannes, première étape de sa consécration avant un César et un Oscar du meilleur acteur qu'il remportera l'année suivante.

Cette année, Jean Dujardin présente Le Daim de Quentin Dupieux en ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs, aux côtés d’Adèle Haenel. En attendant son retour en agent OSS 117.

Cannes 2019 : La star du festival… Adèle Haenel

Posté par wyzman, le 13 mai 2019

A tout juste 30 ans, Adèle Haenel pourrait bien se diriger vers une carrière à la Isabelle Huppert. En effet, l'actrice est, depuis sa participation à son deuxième long métrage, une habituée de la Croisette.

Si en 2007, elle présentait Naissance des Pieuvres de Céline Sciamma dans la section Un certain regard, c'est bien en sélection officielle qu’elle a débarqué en 2011 avec L’Apollonide – Souvenirs de la maison close de Bertrand bonello.

Depuis, on l’a vue dans L’Homme qu’on aimait trop d’André Téchiné (2014, hors compétition), La Fille inconnue des frères Dardenne (2016, sélection officielle) et 120 Battements par minute de Robin Campillo (2017, sélection officielle). Et quand elle ne fait pas la montée des marches, elle s’offre les sections parallèles. On l’a ainsi vue à la Quinzaine des réalisateurs avec Après le sud (2011), En ville (2011), Les Combattants (2014) et En liberté (2018) ; du côté d’Un certain regard avec Confession d’un enfant du siècle (2012) et Trois mondes (2012) et à la Semaine de la critique avec Suzanne (2013).

Cette année, Adèle Haenel est à l’affiche de trois films : Portrait de la jeune fille en jeu de Céline Sciamma (sélection officielle - compétition), Le Daim de Quentin Dupieux (Quinzaine des Réalisateurs) et Les héros ne meurent jamais d'Aude-Léa Rapin (Semaine de la Critique). Un brelan d'as.

Cannes 2019: Le Daim de Quentin Dupieux ouvrira la Quinzaine

Posté par vincy, le 4 avril 2019

le daim dujardin

Le Daim, le nouveau film de Quentin Dupieux, ouvrira la Quinzaine des réalisateurs le 15 mai à Cannes. Le film sortira le 19 juin, distribué par Diaphana.

"Georges, 44 ans, et son blouson, 100% daim, ont un projet." On en saura pas plus. Le film réunit Jean Dujardin et Adèle Haenel.

Il s'agit du 7e long métrage de Quentin Dupieux, également scénariste, directeur de la photographie, monteur et compositeur de musique électronique, reconnu internationalement sous le pseudonyme de Mr. Oizo.

C'est la première fois depuis The Artist en 2011 que Jean Dujardin retourne sur la Croisette. Il avait alors remporté le prix d'interprétation masculine, quelques mois avant d'empocher un Oscar.
Pour Adèle Haenel, c'est désormais un rendez-vous plus habituel. Elle avait accompagné En liberté! l'an dernier, déjà à la Quinzaine, mais aussi 120 battements par minute, La fille inconnue et L'apollonide en compétition, L'homme qu'on aimait trop hors compétition, Naissance des pieuvres et Confession d'un enfant du siècle à Un certain regard, Les combattants et En ville à la Quinzaine, Suzanne à la Semaine de la Critique. L'actrice pourrait être présente avec un autre film cette année, Portrait de jeune fille en feu de Céline Sciamma.

Quentin Dupieux a déjà présenté à Cannes Rubber (Semaine de la Critique) en 2010.