Pascal Chaumeil (1961-2015): le réalisateur de l’Arnacoeur est mort

Posté par vincy, le 29 août 2015

Le réalisateur Pascal Chaumeil est mort d'un cancer le 27 août selon un tweet du journaliste Christophe Carrère publié aujourd'hui. Né le 9 février 1961, il avait 54 ans.

Pascal Chaumeil a débuté comme assistant réalisateur à la fin des années 80, notamment aux côtés de Régis Wargnier (Je suis le seigneur du château) puis d'Olivier Assayas (Une nouvelle vie). Il début ensuite une fructueuse collaboration avec Luc Besson (Léon, Jeanne d'Arc, Le Cinquième élément), puis en tournant de nombreux films publicitaires et des épisodes de séries ("Avocats et Associés", "Engrenages", "Fais pas ci Fais pas ça") au début des années 2000.

Entre temps, Pascal Chaumeil a réalisé trois courts métrages au milieu des années 90, dont Peinard, Grand prix au festival de Chamrousse, et Des hommes avec des bas, Grand prix du festival de Cognac.

Mais son univers s'est déployé avec ses trois premiers longs métrages: L'Arnacœur (2010), auquel aucune chaîne de TV française ne croyait, Un plan parfait (2012) et A Long Way Down (2014). Influencé par les comédies américaines et empreint d'un humour souvent décalé, Chaumeil se situait dans la veine des cinéastes français comme Rappeneau et Veber, avec en prétexte la guerre des sexes et les rapports de domination sociale.

L'Arnacœur, avec Romain Duris et Vanessa Paradis, a connu un immense succès avec 3,8 millions de spectateurs en France, près d'un million d'entrées à l'étranger et 5 nominations aux César. Un Plan parfait, avec Dany Boon et Diane Kurger, a séduit 1,2 millions de spectateurs. A Long Way Down (retitré en France Up & Down), inédit et qui fera l'ouverture du Festival du film britannique de Dinard le 30 septembre, avait été projeté en avant-première mondiale au Festival de Berlin en 2014. Cette adaptation de Vous descendez?, un roman de Nick Hornby (Pour un garçon) réunit Pierce Brosnan, Toni Collette, Imogen Poots, Aaron Paul et Rosamund Pike dans une comédie dramatique aussi noire qu'acide autour de quatre personnes qui se retrouvent sur le toit d'un immeuble alors qu'ils souhaitent se suicider.

Pascal Chaumeil finissait actuellement la post-production de son quatrième film, Un petit boulot, avec Romain Duris, Michel Blanc et Alice Belaidi, adapté du roman éponyme d'Iain Levison et scénarisé par Michel Blanc. La sortie est prévue en janvier 2016.

Il avait également été engagé pour réaliser une série TV, "Spy City", dix épisodes d'une heure en anglais, écrit par le romancier William Boyd.

Un remake du film culte Dirty Dancing en piste

Posté par vincy, le 9 août 2011

Dirty Dancing, sorti en 1987, est devenu culte au fil des ans grâce à la musique, la chorégraphie, puis aux multiples clins d'oeil dans des films aussi divers que L'Arnacoeur ou High School Musical 3, sans oublier une saison de télévision pour la série en 88/89, un prequel, Dirty Dancing 2 : Havana Nights en 2004, et un remake bollywoodien (Holiday) en 2006. Dirty Dancing a aussi été décliné en comédie musicale, jouée à Londres de 2004 à 2011 et vue par plus d'un million de spectateurs.

Le premier Dirty Dancing avait emballé la planète avec 215 millions de $ de recettes mondiales (pour un budget très modeste de 5 millions de $), un Oscar de la meilleure chanson (I've had the time of my Life, voir extrait) et le cap du million d'exemplaires en vidéos (à l'époque c'était la première fois) ; au total, avec les DVD, les ventes de vidéos se sont élevées à dix millions d'exemplaires. Et que dire de la Bande Originale du Film qui  fut l'un des disques les plus vendus de la décennie et avait squatté 18 semaines la première place du Top des albums aux USA (l'album fut écoulé à 42 millions d'exemplaires dans le monde). Le deuxième film, en revanche, avait été un four, avec seulement 28 millions de $ au box office mondial.

Alors pourquoi un remake? Patrick Swayze est mort (voir actualité du 15 septembre 2009), Jennifer Grey a passé l'âge d'être portée à bout de bras...

L'objectif est de retrouver les fans et d'élargir le public à une nouvelle génération. Dirty Dancing a été cité comme le film le plus regardé par les femmes dans un récent sondage de British's Sky movies. Autant capitaliser sur l'affectif... La BOF devrait être composée de chansons du film de 1987, de classiques des années 60 et de nouvelles créations.

Lionsgate a engagé le réalisateur d'High School Musical, Kenny Ortega, par ailleurs le chorégraphe du film d'origine. Ortega a aussi réalisé This is It. Il devait aussi réaliser le remake de Footloose avant de l'abandonner (voir actualité du 10 novembre 2009).

Les Trophées du Film Français font un triomphe à L’Arnacoeur

Posté par vincy, le 4 février 2011

Trophée de la première oeuvre, Trophée du public TF1, 2e Duo révélation cinéma, 3e film français le plus populaire, L'Arnacoeur a clairement dominé le palmarès des Trophées du Film Français (le magazine des professionnels de la profession). En réunissant 31% des votes pour le Trophée du public, loin devant Les petits mouchoirs (13%), il a su séduire le public (3,8 millions d'entrées) et se rappeler à leurs bons souvenirs. Cette comédie se paie même le luxe de multiples nominations aux César.

Guillaume Canet peut se consoler : 3e pour le Trophée de la personnalité de l'année, Trophée du film français le plus populaire;, 2e pour le Trophée des trophées. Cela compense sa quasi-absence des prochains César.

Trophée de la personnalité de l'année : Laetitia Gonzales et Yaël Fogiel (Les films du poisson), productrices de Tournée et de L'arbre

Trophée des trophées : Harry Potter et les reliques de la mort 1 (5,9 millions de spectateurs)

Trophée du film français : Les petits mouchoirs (5,3 millions de spectateurs)

Trophée de la première oeuvre : L'Arnacoeur (3,8 millions de spectateurs)

Trophée de l'oeuvre européenne : Le voyage extraordinaire de Samy (1,3 million de spectateurs)

Trophée du public TF1 : L'Arnacoeur (31% des 3 000 votes)

Trophée duo cinéma : Des Hommes et des Dieux (Xavier Beauvois réalisateur, Why Not productions)

Trophée duo révélation cinéma : Le nom des gens (Michel Leclerc réalisateur, Karé et Delante Films)

Trophée de l'exploitant : Antoine Cabot, directeur de l'UGC Cité-Ciné Les Halles à Paris (3,16 entrées en 2010, voir aussi actualité du 18 février 2009)

Bilan 2010 – Polanski en tête des films exportés

Posté par vincy, le 24 janvier 2011

Malgré de très belles performances, le cinéma français (qui inclue les coproductions internationales entrées totales dans ce bilan) qui représentent 15% des ) est en recul sur les marchés internationaux. On pourrait se réjouir, malgré tout, que les films "made in France" aient attiré 57,2 millions d'entrées dans le monde (67, 2 millions l'an dernier) et rapporté plus de 330 millions d'euros (20 millions d'euros en moins par rapport à 2009). Cela signifie que près de 130 millions de spectateurs ont vu un film français cette année. Pas si mal, mais encore une fois, la baisse (-17,9% pour les entrées, -6% pour les recettes) est inquiétante. D'autant qu'il y avait quelques poids lourds (Polanski, Besson), des films cités dans différents palmarès locaux, des adaptations de best-sellers internationaux...

Seul rayon de lumière : les films en langue française représentent pour la première fois en dix ans plus de la moitié des entrées (soit 55,2%).

Des marchés dynamiques et des contre-performances

Les films français ont particulièrement été séduisant en Italie (+142%), aux USA pour les films en français (+36%) - même si dans ces deux pays on est loin des niveaux d'antan - en Russie (+42%), en Espagne (+30%), au Royaume Uni (+79%), aux Pays-Bas (+51%) et au Japon (+25%). Gros bémol en Allemagne (-30%) et en Chine (-43%). Aux USA, la chute des films français, toutes langues confondues, est de 45%, ce qui est imputé à l'énorme succès de Taken en 2009.

Géographiquement, l'Europe occidentale reste la locomotive de l'exportation des films français avec 38,9% des entrées, devant l'Amérique du Nord (27,5%), l'Asie (15%), l'Europe Centrale et Orientale (8,1%), l'Amérique Latine (6,3%), l'Océanie (2,2%) et l'Afrique (2%). Côté pays, les USA demeure toujours le marché leader avec 13,07 millions d'entrées, devant l'Italie, l'Espagne, l'Allemagne, le Japon, la Russie, le Royaume Uni, la Chine et la Belgique.

Polanski, Besson, Perrin affichent de bons chiffres partout dans le monde

3 leaders incontestables ont dominé les entrées en salles à l'international. The Ghost-Writer (6,57 millions d'entrées dans 27 pays), Luc Besson (6,56 millions d'entrées pour From Paris With Love et 3,19 millions d'entrées pour Les aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec) et le documentaire Océans (6,52 millions d'entrées dans seulement 14 territoires).

Loin derrière, on peut souligner les succès de certains films très différents : Le concert (1,8 million), Solomon Kane (1,7 million), Le Petit Nicolas (1,2 million et un total sur deux ans de 2 millions), le documentaire Bébés (1,1 million), Arthur et la vengeance de Malthazard, Un prophète (qui a fait autant en France que dans le monde avec 1,1 million de spectateurs internationaux sur deux ans), L'immortel, Le Hérisson, L'Arnacoeur (750 000 entrées dans le monde), Micmacs à tire-larigot, Des hommes et des Dieux (600 000 entrées dans le monde).

Elle s'appelait Sarah bat un record aux Pays-Bas

On remarque aussi la belle continuité du Ruban Blanc (917 000 entrées, soit 1,46 million de spectateurs en dehors de la France depuis sa Palme d'or). Et surtout la belle performance d'Elle s'appelait Sarah avec 487 000 entrées sur 3 territoires, dont 425 000 fans rien qu'aux Pays-Bas, soit un record historique puisque le film a battu le premier Astérix et Amélie Poulain. Au pays des tulipes, Tatiana de Rosnay, auteure du livre homonyme, est l'écrivain étrangère la plus vendue en librairie.

On peut aussi se féliciter des 420 000 entrées pour Gainsbourg (vie héroïque), des 282 000 entrées pour Copie conforme et du bon débit de la carrière internationale de Potiche avec déjà 320 000 entrées dans 6 pays.

Créer un star-système pérenne et persévérer dans la diversification de l'offre

Le cinéma français est le cinéma européen qui s'exporte le mieux, devant le cinéma espagnol, si l'on excepte le cinéma britannique, souvent aidé par les studios américains. Mais pour conserver sa place, il doit persévérer dans cet équilibre entre productions internationales en langue anglaise et films d'auteurs destinés aux grands festivals. Il est intéressant de voir que la littérature est devenue un vecteur de succès : un best-seller (L'élégance du Hérisson, Elle s'appelait Sarah, Le petit Nicolas) transforme souvent l'essai au cinéma.

Alors qu'Unifrance, l'organisme chargé de la promotion du cinéma français dans le monde, va changer de Président, les enjeux et défis ne manquent pas dans un monde cinéphile en mutation : le cinéma français doit moins dépendre des gros marchés occidentaux et continuer d'offrir un panel varié alliant du thriller à l'animation en passant par la comédie romantique, tout en continuant à miser sur ses vedettes internationales ou son patrimoine universel.

2010 – Acteurs : Leonardo DiCaprio et Romain Duris

Posté par vincy, le 1 janvier 2011

Chacun a leur façon, ils ont atteint un cap. D'abord au box office, où ils ont brillé avec leurs films. Mais surtout, l'un en sélectionnant minutieusement des cinéastes ambitieux et l'autre en s'autorisant à sortir de sa famille d'auteurs, ils nous ont procuré un immense plaisir de spectateur.

Leonardo DiCaprio a cumulé 1,1 milliard de $ de recettes dans le monde (record annuel) avec un thriller poisseux de Martin Scorsese (pour qui il est devenu un nouveau De Niro) et un film métaphysique haletant de Christopher Nolan. Que ce soit dans Shutter Island ou Inception, il excelle dans l'intensité psychologique comme dans une action plus banale, dans la folie de ses personnages comme dans l'univers baroque des deux réalisateurs. Il nous fait croire à une intégrité trompeuse, et enlève le masque pour mieux faire rejaillir ce qui le motive : montrer que la vérité est ailleurs. À lui seul, il porte le flambeau de son métier. Un acte de simulation qui nous renvoie à nos cauchemars, ou à nos rêves.

Romain Duris est aussi le champion du nombre d'entrées, en France. Une comédie romantique, un film à suspens et un dessin animé en ont fait la tête d'affiche incontournable (et grand public) de l'année. Loin de ses fidélités passées, il a surtout amorcé son virage vers des rôles plus adultes. En se frottant à des genres et des histoires inhabituelles, il a pris sa part de risque, tout en voulant partager sa volonté de séduire. La profession ne l'estimait pas "bankable" pour être le Dom Juan de L'Arnacoeur? Pourtant, il nous y enchante, entre deux pas de Dirty Dancing et une porte qui claque à la Feydeau. Dans L'Homme qui voulait vivre sa vie, il prolonge son motto "klapischien" où la liberté prime sur tout. Le regard perdu, mais précis, il a foi en l'avenir. Prince (Disneyien dans Raiponce) hexagonal du 7e Art, Duris confirme qu'il est là pour durer.

Loin d'être des sexe-symboles épilés et musclés, les deux hommes, virils et vulnérables, sont les allégories parfaites de la masculinité contemporaine : à la fois objets de fantasme et mecs ayant les pieds sur terre.

Le Festival de Cabourg couronne Air Doll et Ce que je veux de plus

Posté par kristofy, le 14 juin 2010

Swan d’Or des longs-métrages en compétition :Christophe Lambert & Sophie Marceau

- Grand Prix : ex æcquo Air Doll de Hirokazu Kore-eda et Ce que je veux de plus de Silvio Soldini

- Prix du Public : Le nom des gens de Michel Leclerc

- Prix de la Jeunesse 2010 : Yo, También de Álvaro Pastor et Antonio Naharro

- Coup de coeur 2010 : Christophe Lambert (notre photo avec Sophie Marceau) dans La Disparue de Deauville de Sophie Marceau, L'Homme de chevet d'Alain Monne et White Material de Claire Denis.

- Coup de foudre 2010 : Benoît Delépine et Gustave Kervern pour Mammuth

Swan d’Or 2010 :

- Meilleure comédie romantique : L'arnacoeur de Pascal Chaumeil.

- Meilleure réalisatrice : Julie Delpy pour La comtesse.

- Meilleur acteur : Eric Elmosnino (notre photo, avec Dinara Droukarova) pour Gainsbourg (vie héroïque).

- Meilleure actrice : Marina Hands (notre photo, avec Guillaume Galienne) pour Ensemble, nous allons vivre une très très grande histoire d'amour.

- Révélation masculine : Vincent Rottiers pour Qu'un seul tienne et les autres suivront.

- Révélation féminine : Leila Bekhti pour Tout ce qui brille.

Eric Elmosnino, Dinara Droukarova, Marina Hands, Guillaume Galienne

Section Courts Métrages 2010

- Meilleur Réalisateur : Amal Kateb pour On ne mourra pas

- Meilleure Actrice  : Yelle pour Une pute et un poussin de Clément Michel

- Meilleur Acteur  :  Joseph Malerba pour Le Cygne de Emma Perret

Crédit photos : Christophe Maulavé

Cannes 2010 : Duris et Paradis profitent du succès de L’Arnacoeur

Posté par vincy, le 19 mai 2010

Après les 3,5 millions d'entrées de L'Arnacoeur, les projets ont afflué auprès de ses deux vedettes. Romain Duris refera équipe avec le réalisateur de la comédie romantique, Pascal Chaumeil. Vivre c'est mieux que mourir sera doté d'un budget deux fois plus gros (16 millions d'euros) et s'aventurera dans la comédie d'espionnage. Il s'agit de l'histoire d'un concierge d'hôtel qui vole un des clients sans savoir qu'il est filmé. Pour se cacher de la police, il se planque dans la chambre d'un producteur hollywoodien qui le prend par mégarde pour un réalisateur. Le concierge invente alors un pitch  sur un agent de la CIA en mission en Russie. Le film se déroule entre Paris et Moscou et se tournera à partir du printemps 2011.

Vanessa Paradis, de son côté, sera entre Montréal et Paris pour son nouveau projet. Elle sera en effet l'héroïne de Café de Flore, le nouveau film de Jean-Marc Vallée (C.R.A.Z.Y.).

Le Printemps du cinéma bat son record, de justesse

Posté par vincy, le 25 mars 2010

La 11e édition du Printemps du cinéma (21/23 mars) a attiré environ 2,8 millions de spectateurs, bénéficiant nortemment à des leaders du box office comme La Rafle et Shutter Island, et surtout à L'Arnacoeur, qui s'octroie un démarrage de blockbuster. Cela représente une hausse de 1% par rapport à l'an dernier, qui était l'édition record depuis sa création en 2000. 2010 sera donc le nouveau chiffre de référence.

Depp et Paradis enfin réunis à l’écran ? (!)

Posté par vincy, le 26 février 2010

johnny depp vanessa paradisPour les Américains, ça n'a pas beaucoup d'importance. Who is Vanessa Paradis? Pourtant c'est de source hollywoodienne  que la nouvelle a été confirmée.  Johnny Depp l'a confirmé lors de l'avant-première londonnienne du film de Tim Burton, Alice au pays des merveilles auprès du magazine People.  Pour la première fois le couple (à la ville) va jouer ensemble. Il y a bien eu une tentative (L'homme qui a tué Don Quichotte, de Terry Gilliam, avorté) et un clip vidéo ("Que fait la vie?", "L'incendie", réalisés par le mari avec sa muse devant la caméra). Mais jamais de film ensemble.

My American Lover sera l'histoire de la romancière, philosophe, féministe et épouse de Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, et de son amant, l'auteur américain Nelson Algren. Respectivement joués par Vanessa et Johnny.

"Nous allons jouer ensemble dans My American Lover, un film en préparation où Vanessa va jouer la féministe française Simone de Beauvoir, et moi son amant, l’Américain Nelson Agren, qui est un vrai macho !", a confié la star.

12 ans après le début de leur relation, ils vont donc interpréter ce couple officieux. Et on n'en sait pas plus... Ni des dates de tournages, ni du réalisateur, ni même du scénariste.

Paradis sera aussi à l'affiche en mars dans L'Arnacoeur.