Le Printemps du cinéma bat son record, de justesse

Posté par vincy, le 25 mars 2010

La 11e édition du Printemps du cinéma (21/23 mars) a attiré environ 2,8 millions de spectateurs, bénéficiant nortemment à des leaders du box office comme La Rafle et Shutter Island, et surtout à L'Arnacoeur, qui s'octroie un démarrage de blockbuster. Cela représente une hausse de 1% par rapport à l'an dernier, qui était l'édition record depuis sa création en 2000. 2010 sera donc le nouveau chiffre de référence.

Exposition « Filmer les camps »: l’Histoire capturée par le 7ème art.

Posté par Benjamin, le 28 février 2010

samuel fullerDu 10 mars au 31 août prochain, le Mémorial de la Shoah propose une exposition intitulée « Filmer les camps ». Une exposition qui se focalisera notamment sur les travaux, sur les images de trois grands cinéastes américains, George Stevens (réalisateur des comédies musicales avec Fred Astaire et Ginger Rogers), Samuel Fuller (réalisateur de polars nerveux et sociétales, en photo) et John Ford qu’il est inutile de présenter. Trois hommes qui ont porté leurs caméras sur les différents théâtres d’opération de la Seconde Guerre mondiale : l’Afrique du Nord, le débarquement de Normandie, la bataille du Midway (où John Ford perdit son œil) et bien entendu, les camps de travail et de concentration (ceux de Dachau et de Falkenau notamment).

Cette exposition, bien qu’elle porte sur une période de l’Histoire tristement célèbre, est une occasion de s’interroger sur le rôle du cinéma dans l’Histoire et sur l’importance de l’Histoire dans notre société. Un débat, une réflexion qui peut être relancée également avec la sortie prochaine de La rafle, film français avec Jean Reno et Gad Elmaleh qui retrace lesépisodes qui ont conduit des français judaïques du stade du Vel’ d’Hiv’ aux camps de concentration, à l’heure où le débat sur l’identité nationale est au cœur de l’actualité. Un film de fiction qui refait « vivre » un tragique évènement de notre Histoire (l’occasion de confronter – si on le désire - le rôle des fictions et des documentaires lorsqu’il s’agit de toucher à l’Histoire, tout en écartant les films comme 10 000 d’Emmerich qui place les pyramides en 10 000 av. J.C…)

Que peut alors apporter le cinéma à l’Histoire ? Quel pouvoir ont ces images qu’ils nous livrent ? A-t-il un rôle à jouer dans l’Histoire ?

Il ne faut pas perdre de vue que ces images témoignent également d’une évolution majeure. En effet, avec la Seconde Guerre mondiale, ce sont avec les soldats de nombreuses caméras qui débarquent sur les différents lieux du conflit et qui suivent les combats au plus près du danger. Certes, la télévision n’est pas encore là pour reléguer massivement les images aux citoyens comme ce sera le cas avec le Vietnam, mais c’est ici le cinéma qui se pose en acteur du conflit avec des hommes qui risquent leur vie pour capturer des images précieuses. Des images d’autant plus importantes que la Seconde Guerre mondiale est un véritable cap dans l’Histoire de l’humanité où l’horreur a atteint un pic relégué par les témoignages des survivants et des images qui mettent devant le fait accompli les plus sceptiques.

Une exposition, un rendez-vous donc qui semble incontournable au Mémorial de la Shoah parce que ces images (pour la plupart inédites !) témoignent d’un pan unique de notre Histoire. Des films qui maintiennent intact la mémoire qui est certainement notre bien le plus précieux pour avancer…

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Site internet et informations sur le Mémorial de la Shoah

17 rue Geoffroy l’Asnier, 75004 Paris
FILMER LES CAMPS, JOHN FORD, SAMUEL FULLER, GEORGE STEVENS
De Hollywood à Nuremberg, exposition du 10 mars au 31 août 2010

Venise 2009 : Sylvie Testud fait sa rentrée, avec un couac

Posté par vincy, le 5 septembre 2009

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Sylvie Testud est l'une des comédiennes que l'on verra le plus dont les prochains mois. Cette "rentrée" commençait par la présentation en compétition officielle à Venise du film Lourdes (le nom de la ville pieuse, pas de la fille de Madonna), de Jessica Hausner. Mais Venise n'est pas encore au point en projection numérique puisque la première projection de presse a pris une heure de retard. Pour une fois le couac n'était pas socio-politique (l'ouverture avait subit les aléas de manifestations contre la politique gouvernementale et les critiques vis-à-vis du film choisi, financé par Berlusconi).

Le projecteur numérique de la salle Perla a refusé de démarrer. Et comme les esprits s'échauffent vite dans les grands festivals, surtout chez les Latins, il a fallu l'intervention de Marco Müller, le directeur de la Mostra. Lourdes, qui raconte l'histoire d'une femme paralysée et miraculée lors d'un voyage de pèlerinage, a donc été présenté devant une salle à moitié vide. Le film rassemble aussi Léa Seydoux et Bruno Todeschini.

Après Venise, Testud sera sur les planches du Théâtre Edouard-VII à Paris, dans "Sentiments provisoires", avec Pierre Arditi et François Berléand.

Sur les écrans, Sylvie Testud sera à l'affiche de Mumu les petites pattes (avec Marielle et de Caunes), Rose et Nina, Je m'appelle hmmm..., premier film d'Agnès B., Gamines, d'après le roman de la comédienne, et surtout Lucky Luke, en Calamity Jane. Elle vient de tourner La Rafle, de Roselyne Bosch.