Alice Guy et Louis Feuillade en vedettes sur La Cinetek

Posté par vincy, le 10 juillet 2020

Le Cinetek propose dans sa rubrique Trésors cachés accueille la Gaumont et deux de ses pionniers, Alice Guy et Louis Feuillade, pour deux programmes de court-métrages en exclusivité VàD.

11 films de la période française d'Alice Guy, dont La fée aux choux (1896), premier film fantastique de l'histoire du 7e art et première fiction Gaumont, et 4 films de Louis Feuillade sont à découvrir. Lobster Films s’est joint à cette opération en enrichissant sa propre rubrique de 7 films rares de la période américaine d’Alice Guy.

Alice Guy, secrétaire de Léon Gaumont, a été la première femme réalisatrice au monde. Directrice du service fiction, elle fera entrer Louis Feuillade dans la maison, avant de s'exiler aux USA. Feuillade coréalise d'ailleurs un film avec la cinéaste en 1906, avant qu'elle ne parte à Hollywood. Il devient ensuite directeur artistique des studios Gaumont.

7 films pour survivre au confinement (partie 5)

Posté par wyzman, le 4 mai 2020

Pour ne pas sombrer dans l’ennui pendant ce confinement, la rédaction d’Ecran Noir vous propose toutes les semaines une sélection de 7 films disponibles en VOD. L’occasion de redécouvrir des pépites oubliées ou de prendre de belles claques !

Buried de Rodrigo Cortes (Netflix)

Claustrophobes s’abstenir. Dans le genre confinement, c’est un peu la séquence de Kill Bill (Uma Thurman six pieds sous terre) puissance long métrage. Ryan Reynolds est coincé entre quatre planches et ça sent le sapin. Manuel de survie pour les nuls (et sans prise de kung fu salvatrice), le film nous rassure presque sur notre situation actuelle. Entre quatre murs, c’est quand même plus respirable.

Battle Royale de Kinji Fukasaku (Universciné)

En cette période de confinement on rêve tous de se retrouver sur une île avec ses amis, au Japon ça va tourner au cauchemar pour une classe de lycéens. Ils s'y retrouvent confinés avec des zones interdites qui changent selon le moment, un collier explosif autour du cou menace de vous arracher la tête si vous ne suivez pas les règles : tuer ou être tué, en moins de trois jours il ne devra rester qu'un dernier survivant.

Conversation secrète de Francis Ford Coppola (La Cinetek)

On pense de plus en plus à géolocaliser les personnes infectées par le Covid-19. Et ainsi surveiller tous leurs déplacements. Dans ce thriller psychologique troublant, avec un Gene Hackman aussi paranoïaque qu’obsessionnel, on comprend vite à quel point l’intrusion dans la vie privée est source d’emmerdes, quand ça ne mène pas tout simplement à la folie.

La planète sauvage de René Laloux (Arte Boutique)

L'univers visuel de Roland Topor prend vie dans cette adaptation libre du roman Oms en série de Stefan Wul qui raconte comment une espèce d'humanoïdes bleus aux yeux rouges mesurant douze mètres de haut pourchasse et extermine une autre espèce, les Oms, perçus au mieux comme des animaux de compagnie, au pire comme des créatures nuisibles. Avec ce premier long métrage tantôt onirique, tantôt cauchemardesque, René Laloux nous tend un miroir souvent dérangeant, et nous interroge sur nos propres pratiques face aux espèces que nous ne jugeons pas aussi évoluées que nous.

Nausicaä de la vallée du vent de Hayao Miyazaki (Netflix)

Dans un futur post-apocalyptique, les survivants sont menacés par une forêt toxique qui ne cesse de s'étendre. Mais Nausicaä, capable de communiquer avec tous les êtres vivants, comprend peu à peu que seule l'harmonie entre les espèces pourra sauver l'humanité. Et si le confinement était l'occasion de revoir tous les films de Miyazaki ? En commençant par ce grand conte environnementaliste moins connu que Mon voisin Totoro, ou le Voyage de Chihiro, mais pourtant tout aussi poétique et puissant.

The Blind Side de John Lee Hancock (Netflix)

Confinés ou pas, rien ne nous empêche de rêver. Basé sur l’histoire vraie d’un adolescent Noir pauvre qui finit par être adopté par une famille blanche et aisée qui lui donne les clés pour sortir du diplômé du lycée et se lancer dans une carrière sportive, The Blind Side vaut pour les interactions particulièrement émouvantes de Sandra Bullock et Quinton Aaron, les deux stars du film.

The Lighthouse de Robert Eggers (Prime Video)

Qui aurait pu prévoir que caster Willem Dafoe et Robert Pattinson dans les rôles de deux gardiens de phares d’une île mystérieuse et reculée de Nouvelle-Angleterre dans les années 1890 donnerait naissance au meilleur film de l’an dernier ? Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, The Lighthouse est une expérience sensorielle sans pareille. Promis, vous n’en sortirez pas indemnes.

Tunnel de Kim Seong-hun (France.tv)

Il y a eu un effondrement de roches sur votre voiture en passant sous le tunnel d'une montagne. Là où vous êtes bloqué c'est hors d'accès pour une arrivée des secours rapides, votre téléphone devient inutile, combien de temps il serait possible de survivre ? Pendant ce temps les autorités improvisent pour gérer la situation, c'est à dire surtout essayer de se valoriser dans les médias alors qu'on est incompétent pour prendre en charge cette crise, plus les jours passent et plus il y a risques de mort... Toute similitude avec un gouvernement bien connu serait-elle fortuite ?

7 films pour survivre au confinement (partie 4)

Posté par wyzman, le 27 avril 2020

Pour ne pas sombrer dans l’ennui pendant ce confinement, la rédaction d’Ecran Noir vous propose toutes les semaines une sélection de 7 films disponibles en VOD. L’occasion de redécouvrir des pépites oubliées ou de prendre de belles claques !

Forrest Gump de Robert Zemeckis (Netflix)

Atteint du coronavirus et contributeur VIP du futur vaccin, Tom Hanks est devenu malgré lui l’un des visages phares de la crise sanitaire que nous vivons actuellement. Dans Forrest Gump, portrait anormalement comique des Etats-Unis de la deuxième moitié du 20ème siècle, l’acteur désormais âgé de 63 ans se donne à fond quitte à nous faire fondre. Un must-see !

Love, Rosie de Christian Ditter (Netflix)

Rencontrés à l’âge de 5 ans, Rosie et Alex sont les meilleurs amis du monde. Mais au moment où leurs études doivent les emmener loin, un moment d’égarement et des non-dits vont bouleverser toute leur relation. Un très beau film sur l’amour, le grand, celui qui ne s’éteint jamais.

Monsieur Smith au Sénat de Frank Capra (La Cinetek)

Alors qu’on débat des libertés individuelles, menacées, revoyons ce bijou de la comédie politique américaine avec James Stewart et Jean Arthur. De quoi bien comprendre le poids des lobbys, des médias et retrouver un peu de candeur dans ce monde pourri, entre blasés et hystériques. Garanti sans chloroquine mais de la bonne vitamine.

La chambre interdite de Guy Maddin (Universciné)

Avec La Chambre interdite, Guy Maddin ne nous offre pas une histoire, mais des dizaines, imbriquées les unes dans les autres dans un mélange de cadavre exquis, d'associations d'idées et de variations autour d'un même thème. C'est à la fois follement romanesque, et d'une beauté visuelle à couper le souffle, comme un voyage initiatique dans les recoins les plus reculés de l'histoire du cinéma.

Le monocle rit jaune de Georges Lautner (6play)

Incontournable, quoiqu'injustement méconnue,  voilà une comédie qui parodie avec délice les films d'espionnage à la James Bond. Paul Meurisse est merveilleux en agent spécial sûr de lui qui sème les cadavres dans les rues de Hong Kong et de Macau, tout en multipliant les répliques cultes et les faits d'armes improbables. Peu importent le réalisme et l'intrigue, on se laisse emporter par cette large vague burlesque et irrévérencieuse.

Panic Room de David Fincher (Universciné)

A priori c’était le rêve : une chambre forte dans son appart en cas d’agression. Finalement on comprend que c’est un cauchemar d’être entre quatre murs avec un monde extérieur hostile. Ce thriller virtuose où Jodie Foster s’échappe furtivement sans attestation de son bunker nous interroge finalement sur notre aspiration à être safe dans une vie imprévisible.

The Descent de Neil Marshall (Universciné)

Partir entre copines faire un peu de spéléologie sous terre ça pourrait être sympa sauf quand on y reste coincé, et pour revoir la lumière du jour il faudra se confronter à bien des dangers d'autant plus qu'elles ne seront pas seules à être confinées dans ce gouffre... Si vous avez peur du noir et  si vous être claustrophobe dans l'espace de vos quatre murs vos voisins vont vous entendre hurler.

BONUS : The Hole de Tasai Ming-liang (Universciné)

Une mystérieuse épidémie à Taïwan oblige les habitants à fuir cette pluie contagieuse. Un homme et une femme décident de rester chez eux et communiquent par un trou dans le plafond (ou le plancher, selon). Rien de mieux pour comprendre comment l’homme redevient animal en étant enfermé : la bouffe, le sexe, la slow life, et what else finalement ?