Un nouvel Elephant Man par Kornél Mundruczo

Posté par vincy, le 10 novembre 2019

Kornél Mundruczó va réaliser un film sur Elephant Man. Le tournage débutera en juin 2020. Le cinéaste hongrois, Prix de la critique internationale à Cannes pour Delta et Prix Un certain regard pour White God, racontera la vie de Joseph Merrick, aka Elephant Man, qui a déjà fait l'objet d'un film, en 1980, de David Lynch (produit par Mel Brooks, huit fois nommé aux Oscars, lauréat du César du meilleur film étranger), et d'une pièce, récemment remontée sur les planches new yorkaises (avec Bradley Cooper) et parisiennes (avec Béatrice Dalle et Joey Starr).

A la manière de La Belle et la Bête, le scénario se focalisera sur l'histoire d'amour malheureuse de Joseph, homme défiguré, et d'une jeune femme qui est assignée à le soigner, dans une résidence où il a été logé pour les dernières semaines de son existence. Le cinéaste renoue ainsi avec le fantastique ( La lune de Jupiter en compétition à Cannes en 2017, Tender son - The Frankenstein Project en 2010).

Kornél Mundruczó a été cherché des producteurs anglo-saxons pour ce film: Straight Up Films (Jane got a Gun) et Phoenix Films (Shutter Island, Black Swan).

Récemment, il avait été confirmé pour réalisé Pieces of a Woman, avec Vanessa Kirby et Shia LaBeouf, dont le tournage n'a toujours pas été calé.

Cannes 70 : quinze réalisateurs passés par la Cinéfondation

Posté par MpM, le 25 mars 2017

70 ans, 70 textes, 70 instantanés comme autant de fragments épars, sans chronologie mais pas au hasard, pour fêter les noces de platine des cinéphiles du monde entier avec le Festival de Cannes. En partenariat avec le site Critique-Film, nous lançons le compte à rebours : pendant les 70 jours précédant la 70e édition, nous nous replongeons quotidiennement dans ses 69 premières années.

Aujourd'hui, J-54. Et pour retrouver la totalité de la série, c'est par .

Depuis presque 20 ans, la Cinéfondation du Festival de Cannes révèle, aide et accompagne de jeunes cinéastes venus du monde entier (voire notre article d'hier). Certains d'entre eux sont devenus des "habitués" presque incontournables sur la Croisette et dans les grands festivals internationaux, d'autres ont encore beaucoup à prouver. Tous apportent un regard personnel et singulier qui offre de nouvelles perspectives au cinéma mondial. La preuve par quinze, avec quinze cinéastes issus de l'un ou l'autre des programmes de la Cinéfondation dont on suit (et suivra à l'avenir) le parcours avec beaucoup d'attentes, et d'espoir.

Ciro Guerra (Né en 1981, Colombie)
Après plusieurs courts métrages, Ciro Guerra réalise son premier long en vidéo noir et blanc en 2004 (La Sombra del caminante). Trois ans plus tard, il est sélectionné par l'atelier de la Cinéfondation avec son projet Los Viajes del viento (Les Voyages du vent). Le film, présenté à Un certain regard lors du Festival de Cannes 2009, révèle aux yeux du monde ce jeune cinéaste formaliste et enchanteur.

Il sera de retour sur la Croisette en 2015 avec L'Etreinte du serpent, romanesque road movie en pirogue qui repart avec le prix CICAE de la Quinzaine des Réalisateurs puis vaut à Ciro Guerra une nomination à l'Oscar du meilleur film étranger. On peut aisément imaginer que son histoire d'amour avec Cannes ne s'arrêtera pas là.

Jessica Hausner (née en 1972, Autriche)
En 1996, Jessica Hausner se fait remarquer avec son court métrage Flora primé à Locarno. Trois ans plus tard, son moyen métrage Inter-view (portrait d'êtres décalés et solitaires) a les honneurs de la Cinéfondation d'où il repart avec une mention spéciale. La jeune réalisatrice affirme son ambition de "décrire le déséquilibre et l'arbitraire", obsession que l'on retrouve dans son premier long métrage, Lovely Rita, sélectionné à Un certain regard en 2001.

Elle reviendra quatre fois par la suite : deux fois en sélection officielle (toujours à Un Certain regard) avec Hotel (2004) et Amour fou (2014) et deux fois en tant que membre du jury : de la Cinéfondation et des courts métrages en 2011 et du Certain regard en 2016. En parallèle, elle travaille sur les projets des autres au sein de la maison de production Coop 99 qu'elle a fondée avec d'autres talents autrichiens.

Juho Kuosmanen (né en 1979, Finlande)
Fort de deux sélections par la Cinéfondation et d'une à Un certain regard, Juho Kuosmanen peut s'enorgueillir d'un sans faute, puisque chacun de ses passages sur la croisette lui a valu un prix. En 2008, il remporte le 3e prix de la Cinéfondation avec son court métrage Signalisation des routes (Kestomerkitsijät) puis remet le couvert deux ans plus tard avec Taulukauppiaat qui remporte le premier prix de la Cinéfondation.

De retour en 2016 avec son premier long métrage, le cinéaste finlandais séduit le jury d'Un certain regard présidé par Marthe Keller et repart avec le Prix principal de la section. Dans un noir et blanc classieux, Olli Mäki raconte un épisode célèbre de l'histoire de la boxe finlandaise. Biopic qui ne dit pas son nom, il joue sur le décalage du personnage et des situations pour dresser un portrait mi-mélancolique, mi-humoristique qui flirte avec le feel good movie. Aki Kaurismaki ayant annoncé dernièrement sa volonté de mettre un terme à sa carrière de réalisateur, on peut se consoler en se disant que la relève est d'une certaine façon assurée.

Nadine Labaki (née en 1974, Liban)
A la résidence de la Cinéfondation (9e session en 2004-2005), Nadine Labaki, par ailleurs actrice et productrice d'émission, prépare son premier long-métrage, Les voleuses. Finalement réalisé en 2006, sous le titre Caramel, il sera sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs en 2007, et deviendra le plus grand succès international du cinéma libanais.

En 2011, la fable douce amère Et maintenant on va où est présentée à Un certain regard. La réalisatrice participe ensuite au film collectif Rio, I love you (2014) avant de s'éloigner quelque peu des plateaux de tournage. En 2016, elle réapparaissait d'ailleurs sur la liste d'opposition Beirut Madinati (Beyrouth ma ville) lors des élections municipales.

Joachim Lafosse (né en 1975, Belgique)
Après un passage à Locarno avec Tribu, à Angers avec Ça rend heureux et à Venise avec Nue propriété, Joachim Lafosse est sélectionné à l'atelier de la Cinéfondation en 2005. Il y accompagne Elève libre, oeuvre majeure dans sa filmographie, qui sera présenté à la Quinzaine des Réalisateurs en 2008.

Il reviendra en 2012 avec A perdre la raison (Prix d'interprétation féminine Un Certain Regard Ex-aequo) et en 2016 avec L'Economie du couple (Quinzaine des Réalisateurs). Les chevaliers blancs, sélectionnés à San Sebastian en 2015, lui vaut quant à lui la coquille d'argent du meilleur réalisateur en 2015. On est impatient de le retrouver sur la Croisette, en lice pour la Palme d'or.

Nadav Lapid (né en 1975, Israël)
Nadav Lapid fait partie des rares cinéastes à avoir été sélectionné deux fois à la Cinéfondation : d'abord en 2004 pour le film collectif Proyect gvul, puis en 2006 avec son film de fin d'études La Copine d'Emile. L'année suivante, il développe son premier long métrage Le policier dans le cadre de la résidence de la Cinéfondation avant d'être choisi pour l'atelier 2008. Le film sera récompensé d'un Prix spécial du jury à Locarno en 2011.

Son long métrage suivant, L'Institutrice, ainsi que son moyen métrage Journal d'un photographe de voyage, seront présentés en séances spéciales lors des éditions 2014 et 2016 de la Semaine de la Critique. Un profil très cannois qui devrait lui permettre de revenir prochainement en Sélection.

Lucrecia Martel (née en 1966, Argentine)
Une fois n'est pas coutume, Lucrecia Martel est une "cinéaste cannoise" découverte... à Berlin. Son premier film, La cienaga, est effectivement en compétition à la Berlinale 2001, où il reçoit le Prix Alfred Bauer. Dès l'année suivante, la cinéaste rejoint la résidence de la Cinéfondation qui lui permet de développer La Niña Santa. Le film sera en compétition à Cannes en 2004.

Lucrecia Martel revient ensuite en 2006 (elle est membre du jury des longs métrages) puis en 2008, avec La femme sans tête. Ses admirateurs espèrent la retrouver sur le tapis rouge cette année, avec son nouvel opus Zama adapté du roman d'Antonio Di Benedetto, mais ils devront renoncer à l'idée d'une sélection en compétition, puisque le film est coproduit par le Président du jury, Pedro Almodovar.

João Paulo Miranda Maria (né en 1982, Brésil)
Si João Paulo Miranda Maria n'en est qu'au tout début de sa carrière, il est indéniable que des fées cannoises se sont penchées sur son berceau. En 2015, il produit et réalise Command action, un court métrage singulier suivant un jeune garçon dans un marché de rue, qui est présenté à la Semaine de la Critique. L'année suivante, son film La Jeune fille qui dansait avec le diable, sur une jeune fille issue d'une famille très religieuse en quête de sa propre forme de salut, est sélectionné en compétition officielle des courts métrages et remporte une mention spéciale du jury.

Enfin, alors qu'il vient d'achever un autre court, Meninas Formicida, qui pourrait à nouveau être invité sur la Croisette, il a rejoint début mars 2017 la résidence de la Cinéfondation pour poursuivre l'écriture de son premier long métrage, Memory house. Difficile dans ces conditions d'imaginer que l'on n'ait pas rapidement de ses nouvelles. En mai 2018 ?

Kornel Mundruczo (né en 1975, Hongrie)
L'histoire entre Cannes et Kornel Mundruczo remonte à 2004, lorsque le court métrage Kis Apokrif n°2 est sélectionné à la Cinéfondation. Le jeune réalisateur hongrois, déjà auréolé d'un Léopard d'argent à Locarno pour son premier long Pleasant day en 2002, reviendra ensuite avec chacun de ses longs métrages. Ce sera d'abord Johanna (Un certain regard, 2005), une version contemporaine et musicale de la Passion de Jeanne d'Arc, puis Delta (Compétition, 2008) qu'il a écrit dans le cadre de la 7e résidence de la Cinéfondation.

Suivront Tender Son - The frankenstein project (Compétition, 2010) et White God (Un certain regard, 2014). Ce dernier lui vaudra d'ailleurs les honneurs (mérités) du Grand Prix Un certain regard. Depuis, on attend avec fébrilité son prochain opus.

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Cannes 2014 : un palmarès bien vu pour Un Certain regard

Posté par vincy, le 23 mai 2014

white god cannes 2014Présidé par Pablo Trapero, le Jury d'Un Certain regard du 67e Festival de Cannes n'a pas récompensé de mise en scène ou une actrice en particulier. Mais le palmarès de cette section ne comporte aucun faux pas. Le Jury se dit "honoré et ravi d’avoir pu visionner pendant 10 jours tant d’excellents films témoignant de la diversité et de la vitalité de la cinématographie mondiale d’aujourd’hui" et se dit "impressionné par la force et l’originalité des œuvres présentées".

De fait, d'Hongrie, de Suède, de France, d'Allemagne ou d'Australie, comédiens amateurs ou véritable aborigène, fiction politique ou exercice de style séduisant autour du couple, les films récompensés sont un condensé d'un cinéma mondial non formaté, tout en étant divertissant et intéressant.

PRIX UN CERTAIN REGARD : White God de Kornél Mundruczó (qui avait reçu le prix de la Critique internationale pour Delta en en 2008 alors qu'il était en compétition).

PRIX DU JURY : Force majeure (Turist) de Ruben Östlund.

PRIX SPECIAL DU CERTAIN REGARD : Le sel de la terre de Wim Wenders et Juliano Ribeiro Salgado.

PRIX D’ENSEMBLE : Party Girl de Marie Amachoukeli, Claire Burger et Samuel Theis (un premier film).

PRIX DU MEILLEUR ACTEUR : David Gulpilil pour Le pays de Charlie (Charlie's Country) de Rolf de Heer

Cannes 2014 : six films rejoignent la sélection officielle, dont ceux d’André Téchiné et Tony Gatlif

Posté par MpM, le 2 mai 2014

cannes2014C'est désormais devenu une tradition : la sélection officielle du 67e Festival de Cannes s'est enrichie cette semaine de six nouveaux titres répartis entre séances spéciales, Un Certain Regard et hors compétition. Pas de concurrent supplémentaire dans la course à la Palme d'or, donc, mais des cinéastes qu'on image flattés de faire malgré tout partie de l'aventure.

Parmi eux, deux habitués du Festival : André Téchiné (6 sélections rien qu'en compétition officielle et un prix de mise en scène en 1985 pour Rendez-vous) dont ce sera le grand retour sur la Croisette depuis 2003 (Les égarés) et Tony Gatlif (prix de la mise en scène en 2004 pour Exils) qui n'était pas venu depuis 2006 (Transylvania).

Le premier présente hors compétition L'homme qui aimait trop, inspiré de l'affaire Agnès Le Roux, avec notamment Catherine Deneuve, Adèle Haenel et Guillaume Canet tandis que le second propose en séance spéciale Géronimo avec Céline Sallette et Raphaël Personnaz. Un troisième Français fait également partie de la liste : Laurent Bécue-Renard, pour son documentaire Of men and War (Séance spéciale).

Deux autres films bénéficieront de l'une des ces fameuses "séances spéciales" dont le nombre est ainsi porté à 10 : The Owners du réalisateur kazakh Adilkhan Yerzanov (Realtors) et El Ardor de l'Argentin Pablo Fendrik (L'assaillant et La sangre brota, tous deux sélectionnés à la Semaine de la Critique en 2007 et 2008) avec Gael Garcia Bernal.

Enfin, la section Un Certain Regard accueille Feher Isten du Hongrois Kornel Mundruczo qui eut les honneurs de la compétition officielle en 2008 (Delta ) et 2010 (Un garçon fragile - le projet Frankenstein).

De quoi ajouter un peu de stress et de dilemmes aux festivaliers cannois qui devront essayer de caler ces nouveaux films dans leur emploi du temps déjà surchargé... On ne peut d'ailleurs s'empêcher de s'interroger sur  cette surenchère de films qui touche chaque année les grands festivals internationaux. Comme si, pour être une manifestation de premier plan, il fallait proposer le plus de films possibles, dans une logique plus quantitative que qualitative, et surtout avec le risque que certains passent relativement inaperçus au milieu des "incontournables" de la compétition et des stars internationales.

Quoi qu'il en soit, un ou plusieurs nouveaux films pourraient encore être ajoutés : on attend notamment toujours le titre du film de clôture.

Le complément de sélection

L'homme qui aimait trop d'André Téchiné (Hors Compétition)
Of men and War de Laurent Bécue-Renard (Séance spéciale)
El Ardor de l'Argentin Pablo Fendrik (Séance spéciale)
Géronimo de Tony Gatlif (Séance spéciale)
The Owners d'Adilkhan Yerzanov (Séance spéciale)
Feher Isten du Hongrois Kornel Mundruczo (Un Certain Regard)

Festival L’Europe autour de l’Europe : des images du Vieux monde…

Posté par Claire Fayau, le 7 mars 2011

Festival de film d’auteur et d’art de la Grande Europe, "L’Europe autour de l’Europe" présente les films des années soixante et contemporains sur lesquels repose le prestige des cinématographies nationales des pays de l’Europe du Sud et de l’Est, de l’Europe Centrale et de l’Europe Occidentale. La thématique cette sixième édition tourne autour de « Héros – Antihéros ».

Le Festival aura lieu, à Paris, au cinéma L’Entrepôt du 15 au 24 mars puis à la Filmothèque du Quartier Latin, au cinéma V4, au cinéma 104 à Pantin et dans différents Centres Culturels et musées jusqu’au 15 avril 2011.  Une édition parallèle se déroulera en Normandie.

Plus de 60 films seront présentés et les cinémas norvégien, danois, slovaque, suisse et hongrois seront à l'honneur.

Ce sera aussi l'occasion de découvrir l'inédit Womb, film hongrois de 2010, sélectionné  par les festivals de  Locarno et Toronto, avec Eva Green. C'est l'histoire de Rebecca et Thomas, des amoureux d’enfance séparés par la vie qui se retrouvent lorsqu’ils sont étudiants pour une idylle fulgurante brisée par la mort de Thomas dans un accident de voiture. Incapable d’accepter ce coup du sort, Rebecca se bat pour le cloner et le porter en elle. Un nouveau Thomas naît et Rebecca pense que tout pourrait recommencer, mais rien ne se passe comme prévu.

Parmi les films déjà connus, il y aura Tender Son - The Frankenstein Project du hongrois Kornel Mundruczo, en compétition à Cannes l'an dernier, primé à Séville et Sarajevo et Comment j'ai passé cet été du Russe Alekseï Popogrebski, primé à Berlin en 2010 (double prix d'interprétation) et à Londres.

Une rétrospective Images du vieux monde, du tchèque Dusan Hanak, permettra de découvrir une oeuvre documentaire rare qui met en scène des paysans slovaques.

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Site officiel : L'Europe autour de l'Europe 2011.

Cannes migre en Roumanie

Posté par vincy, le 19 octobre 2010

L'initiative mérite d'être soulignée. Le Festival de Cannes et le cinéaste Cristian Mungiu, Palme d'or 2007 pour Quatre mois, Trois semaines et Deux jours, ont organisé conjointement à Bucarest, capitale de la Roumanie, une semaine autour du Festival de Cannes 2010 et des longs métrages "historiques" qui ont été sélectionnés sur la Croisette. Nous vous invitons à relire notre chronique lors du Festival 2009 sur le cinéma roumain présent à Cannes, depuis les années 50.

"Les Films de Cannes à Bucarest" a commencé vendredi et se terminera jeudi soir. Au programme Quatre mois, trois semaines et deux jours évidemment mais aussi  le prix Un certain regard 2005, La mort de monsieur Lazarescu (Cristi Puiu), Hiver en flammes (Mircea Muresan), prix de la première oeuvre en 1966, La Forêt des pendus (Liviu Ciulei), prix de la mise en scène en 1965. Les cinéphiles pourront aussi voir Les dimanches de permission, Une larme de jeune fille, Le chêne, Des animaux malades, Un été inoubliable et Télégrammes. Ces films là sont accessibles gratuitement.

Les spectateurs roumains découvriront aussi la Palme d'Or 2010, Oncle Boonmee qui se souvient de ses vies antérieures du Thaïlandais Apichatpong Weerasethakul, le Grand prix du jury, Des Hommes et de dieux de Xavier Beauvois, Grand Prix du Jury et le prix de la mise en scène,  Tournée de Mathieu Amalric.

Le délégué général du Festival de Cannes, Thierry Frémaux, animera une masterclass mardi tandis que les metteurs en scène Gaspar Noé (France), Sergei Loznitsa (Ukraine) et Kornel Mundruczo (Hongrie)  débattront avec les spectateurs, en plus de la projection de leurs films récemment sélectionnés.