Le Festival de Venise maintient son édition 2020

Posté par vincy, le 25 mai 2020

Le Festival de Venise a confirmé qu'il aurait bien lieu, a annoncé le gouverneur de la Vénitie, contrairement à la Biennale d'architecture qui a décidé de passer son tour cette année. Cate Blanchett est toujours confirmée comme présidente du jury. Le Festival se déroulera du 2 au 12 septembre, comme prévu.

Moins de fréquentation attendue

Cependant, la programmation sera allégée, avec moins de films projetés. La manifestation acte que de nombreux professionnels ne pourront pas venir et que les déplacements internationaux seront toujours entravés. Une plateforme numérique de diffusion de films pourrait ainsi compléter les séances cinématographiques classiques pour les professionnels absents. On estime que seuls 30 à 40% du nombre  de festivaliers habituels seront présents.

L'Italie,  l'un des pays plus touchés par le coronavirus avec près de 33000 morts, doit rouvrir ses frontières le 3 juin, ce qui pourrait au moins permettre aux Européens de venir.

Attendre ou être solidaire

Venise lancera donc le retour du cinéma dans l'après-Covid-19. Certes, sur un mode mineur, mais pas moins symbolique après les annulations de Cannes et Locarno. Le festival assure qu'il conservera sa dimension internationale et déroulera le tapis rouge aux artistes.

Alberto Barbera, directeur du festival, n'aura que l'embarras du choix côté avant-premières et grands noms. Mais une présentation à Venise dépendra aussi de l'attitude des producteurs qui, habituellement, visent une sortie au second semestre pour les palmarès de fin d'année.

Dans un contexte où les cinémas ne sont pas encore rouvertes partout, où le box office mondial est à son plus bas, et où les jauges dans les salles sont contraintes par les mesures sanitaires et limitent les entrées, certains producteurs voudront attendre l'année prochaine pour montrer leur film.

D'autres voudront au contraire, par solidarité, relancer l'industrie en s'offrant cette première vitrine de la saison.

Cannes, Karlovy-Vary, San Sebastian

Venise va devoir gérer le nombre de sièges vides, la distanciation sociale des photographes, la sécurité des invités, le surnombre de films proposés aux comités de sélections, des conférences de presse en mode virtuel, etc...

Et le festival a les yeux rivés sur Cannes: l'éventuel succès du marché du film en mode 2.0 fin juin sera la premier vrai test de la santé du secteur. Ensuite, avec son label Cannes 2020, le festival français va sans doute vouloir, par solidarité, s'intégrer à la programmation de Venise. Sans compter que certains films cannois n'iront pas à Venise, soit parce qu'ils seront présentés ailleurs avant, soit parce qu'ils préfèrent patienter jusqu'à Berlin ou Cannes en 2021.

A la fin de l'été, des festivals comme Angoulême et Deauville, en France, devraient se maintenir, tout comme San Sebastian en Espagne. e montrer leur film, officiellement annulé, a décidé de présenter 16 films - dont Babyteeth, Procima, Luxor et Ema -  dans 80 villes de la République Tchèque durant 9 jours début juillet.

Venise va être un laboratoire passionnant pour les organisateurs de festivals et le premier indice pour connaître l'état du cinéma mondial après cette crise sanitaire et économique.

Tout cela en espérant que le virus se soit calmé d'ici là un peu partout dans le monde. Et que les spectateurs retrouvent le chemin des salles

Un film français dans la sélection du Prix Lux

Posté par vincy, le 6 juillet 2019

Le prix Lux 2019 du Parlement européen a dévoilé sa première sélection le 30 juin au 54e Festival de Karlovy Vary.

Un film français, et quatre coprod françaises ont été retenues. Globalement, ce sont plutôt des films engagés, à forte connotation politique ou sociale qui ont été retenus.
Le prix Lux mention du public, attribué par le public européen, a été décerné à Woman at War de Benedikt Erlingsson, prix Lux 2018.

Les trois finalistes seront annoncés à la conférence de presse des Giornate degli Autori à Rome le 23 juillet. Le lauréat sera proclamé le 27 novembre.

  • Kler de Wojciech Smarzowski (Pologne)
  • Cold Case Hammarskjöld de Mads Brügger (Danemark, Norvège, Suède, Belgique)
  • Dieu existe, son nom est Petrunya de Teona Strugar Mitevska (Macédoine du Nord, Belgique, Slovénie, Croatie, France)
  • Her Job de Nikos Labôt (Grèce, France, Serbie)
  • Honeyland de Tamara Kotevska et Ljubomir Stefanov (Macédoine du Nord)
  • Les invisibles de Louis-Julien Petit (France)
  • Ray & Liz de Richard Billingham (Royaume Uni)
  • System Crasher de Nora Fingscheidt (Allemagne)
  • L'homme qui a surpris tout le monde de Natasha Merkulova et Aleksey Chupov (Russie, Estonie, France)
  • El reino de Rodrigo Sorogoyen (Espagne, France)

81 films dans la course pour l’Oscar du meilleur film en langue étrangère

Posté par vincy, le 9 octobre 2015

oscars81 pays (deux de moins que l'an dernier) sont en course pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère.
Pour la première fois, le Paraguay présente un film.
La Chine a changé de candidat. Initialement ce devait être Le dernier Loup de Jean-Jacques Annaud.
Peu de grands pays sont absents. Le Nigéria a annoncé qu'il n'avait pas de candidat correspondant aux critères qualitatifs "pour gagner". L'Ukraine a un souci administratif et a demandé un délai pour soumettre leur candidat.

La 88e cérémonie des Oscars aura lieu le 28 février 2016. Les nominations seront annoncées le 14 janvier.

Voici la liste complète fournie par l'Académie.

Afrique

Afrique du sud: Thina Sobabili: The Two of Us, d'Ernest Nkosi (premier film)
Algérie: Crépuscule des ombres, de Mohamed Lakhdar Hamina
Côte d'Ivoire: Run, de Philippe Lacôte (Un certain regard 2014)
Ethiopie: Lamb, d'Yared Zeleke (Un certain regard 2015)
Maroc: Aida, de Driss Mrini

Amériques

Argentine: El Clan, de Pablo Trapero (Ours d'argent de la mise en scène, Venise 2015)
Brésil: Une seconde mère, d'Anna Muylaert (Prix du public section Panorama Berlin 2015, Prix spécial du jury Sundance 2015)
Canada: Félix et Meira, de Maxime Giroux (Toronto 2014, San Sebastian 2014)
Chili: El Club, de Pablo Larraín (Grand prix du jury Berlin 2015)
Colombie: L'étreinte du Serpent, de Ciro Guerra (Prix CICAE, Semaine de la critique 2015)
Costa Rica: Presos (Imprisoned), d'Esteban Ramírez
Guatemala: Ixcanul, de Jayro Bustamante (Prix Alfred Bauer Berlin 2015)
Mexico: 600 Miles, de Gabriel Ripstein (Prix du meilleur premier film Berlin 2015)
Paraguay: El tiempo nublado (Cloudy Times), d'Arami Ullón (documentaire)
Pérou: NN, d'Héctor Gálvez
République Dominicaine: Les dollars des sables, de Laura Amelia Guzmán, Israel Cárdenas
Uruguay: Una noche sin luna (A Moonless Night), de Germán Tejeira (Meilleur film étranger Zurich 2014)
Venezuela: Dauna. Lo que lleva el río (Gone with the River), de Mario Crespo

Asie

Afghanistan: Utopia, d'Hassan Nazer
Bangladesh: Jalal’s Story, d'Abu Shahed Emon (Pusan 2014)
Cambodge: The Last Reel, de Sotho Kulikar (Tokyo 2014)
Chine: Go Away Mr. Tumor, de Han Yan
Corée du sud: Sado (The Throne) de Lee Joon-ik
Hong Kong: Po Feng (To the Fore), de Dante Lam
Inde: Court de Chaitanya Tamhane (Prix Luigi de Laurentis du premier film, Prix Orizzonti du meilleur film, Venise 2014)
Irak: Memories on Stone, de Shawkat Amin Korki (Meilleur film arabe Abu Dhabi 2014)
Iran: Muhammad: The Messenger of God, de Majid Majidi
Israel: Baba Joon, d'Yuval Delshad (5 "Oscars" israéliens, dont meilleur film, Toronto 2015)
Japon: Hyakuen no koi (100 Yen Love), de Masaharu Take (Tokyo 2014)
Jordanie: Theeb, de Naji Abu Nowar (Prix FIPRESCI Abu Dhabi 2014, Meilleur réalisateur Orizzonti Venise 2014)
Kazakhstan: Stranger, d'Ermek Tursunov (Toronto 2015)
Kirghizistan: Sutak (Heavenly Nomadic), de Mirlan Abdykalykov (Karlovy Vary 2015)
Liban: Void, de Naji Bechara, Jad Beyrouthy, Zeina Makki, Tarek Korkomaz, Christelle Ighniades, Maria Abdel Karim, Salim Haber
Malaisie: Men Who Save the World, de Liew Seng Tat (Locarno 2014)
Nepal: Talakjung vs Tulke, de Basnet Nischal
Pakistan: Moor, de Jami (Pusan 2015)
Palestine: Les 18 fugitives, d'Amer Shomali, Paul Cowan (documentaire animé, Meilleur film documentaire arabe Abu Dhabi 2014)
Philippines: Heneral Luna, de Jerrold Tarog
Singapour: 7 Letters, de Royston Tan, Kelvin Tong, Eric Khoo, Jack Neo, Tan Pin Pin, Boo Junfeng, K. Rajagopal (Pusan 2015)
Taiwan: The Assassin, d'Hou Hsiao-hsien (Prix de la mise en scène Cannes 2015)
Thaïlande: How to Win at Checkers (Every Time), de Josh Kim (premier film)
Turquie: Sivas, de Kaan Müjdeci (Prix spécial du jury, Venise 2014)
Vietnam: Jackpot, de Dustin Nguyen

Europe

Albanie: Bota, d'Iris Elezi, Thomas Logoreci (Karlovy Vary 2014)
Allemagne: Le Labyrinthe du silence, de Giulio Ricciarelli (Prix du public Les Arcs 2014)
Autriche: Goodnight Mommy, de Veronika Franz, Severin Fiala (Venise 2014, Grand prix Sitges 2014)
Belgique: Le tout nouveau Testament, de Jaco Van Dormael (Quinzaine des réalisateurs 2015)
Bosnie-Herzegovine: Our Everyday Story, d'Ines Tanovic (Montréal 2015)
Bulgarie: The Judgment, de Stephan Komandarev
Croatie: Soleil de plomb, de Dalibor Matanic (Prix du jury Un certain regard 2015)
Danemark: A War, de Tobias Lindholm (Venise 2015, Zurich 2015)
Espagne: Loreak (Flowers), de Jon Garaño, Jose Mari Goenaga (San Sebastian 2014)
Estonie: 1944, d'Elmo Nüganen (Berlin 2015)
Finlande: The Fencer, de Klaus Härö (Munich 2015)
France: Mustang, de Deniz Gamze Ergüven (lire aussi Pourquoi Mustang est un très bon choix pour les Oscars 2016)
Géorgie: Moira de Levan Tutberidze (San Sebastian 2015)
Grèce: Xenia, de Panos H. Koutras (Un certain regard 2014)
Hongrie: Le fils de Saul, de László Nemes (Grand prix du jury Cannes 2015)
Irlande: Viva, de Paddy Breathnach (Telluride 2015)
Islande: Rams (Béliers), de Grímur Hákonarson (Prix Un certain regard 2015)
Italie: Non essere cattivo (Don’t Be Bad), de Claudio Caligari (7 prix à Venise 2015)
Kosovo: Babai, de Visar Morina (Meilleur réalisateur Karlovy Vary 2015)
Lettonie: Modris, de Juris Kursietis (San Sebastian 2014, Toronto 2014)
Lituanie: Summer, d'Alanté Kavaïté (meilleur réalisation Sundance 2015)
Luxembourg: Baby (A)lone, de Donato Rotunno
Macédoine: Honey Night, d'Ivo Trajkov
Montenegro: You Carry Me, de Ivona Juka (Karlovy Vary 2015)
Norvège: The Wave (La Vague), de Roar Uthaug (Toronto 2015)
Pays-Bas: The Paradise Suite, de Joost van Ginkel (Toronto 2015)
Pologne: 11 Minutes, de Jerzy Skolimowski (Venise 2015)
Portugal: Les 1001 nuits – Volume 2: le désolé, de Miguel Gomes (Quinzaine des réalisateurs 2015, Meilleur film Sydney 2015)
République Tchèque: Home Care, de Slavek Horak (Karlovy Vary 2015)
Royaume Uni: Under Milk Wood, de Kevin Allen (Edimbourg 2015)
Roumanie: Aferim!, de Radu Jude (Meilleur réalisateur Berlin 2015)
Russie: Sunstroke, de Nikita Mikhalkov (Shanghai 2015)
Serbie: Enclave, de Goran Radovanovic (Prix du public Moscou 2015)
Slovaquie: Koza (Goat), d'Ivan Ostrochovský (Berlin 2015)
Slovénie: The Tree, de Sonja Prosenc (Karlovy Vary 2014)
Suède: Un pigeon sur une branche philosophait sur l'existence, de Roy Andersson (Lion d'or Venise 2014)
Suisse: Iraqi Odyssey, de Samir (documentaire, Abu Dhabi 2014, Berlin 2015)

Océanie

Australie: Arrows of the Thunder Dragon, de Greg Sneddon

Timbuktu, Leviathan, Ida et Les nouveaux sauvages en 1/2 finale des Oscars

Posté par vincy, le 19 décembre 2014

9 films sur les 83 présentés ont été retenu en vue des nominations aux Oscars, qui seront révélées le 15 janvier prochain.

La France, la Belgique et le Québec sont déjà éliminés: ni Saint-Laurent, ni Deux jours une nuit, ni Mommy n'ont été retenus. Le Bonello et le Dolan ont été peu vus aux Etats-Unis. Le Dardenne est davantage une suprise sachant que Cotillard est dans les oscarisables.

Autre surprise, Winter Sleep, la Palme d'or n'a pas été sélectionnée non plus. Mais quatre films cannois sont dans la liste, Timbuktu, Leviathan, Les nouveaux sauvages (compétition) et Force majeure (Un certain regard). The Liberator et Ida ont fait leurs avant-premières mondiale à Toronto, Tangerines à Varsovie (Prix du public), Corn Island à Karlovy Vary (où il a récolté le Grand prix) et Accused sort de nulle part.

Autant dire que l'Académie va encore faire l'objet de critiques sur cette catégorie, décidément obsolète et peu représentative de la cinématographie mondiale. Les règles du jeu doivent changer.

Argentine, Les nouveaux sauvages - Damián Szifrón
Estonie, Tangerines - Zaza Urushadze
Géorgie, Corn Island (La terre éphémère) - George Ovashvili
Mauritanie, Timbuktu - Abderrahmane Sissako
Pays-Bas, Accused - Paula van der Oest
Pologne, Ida - Pawel Pawlikowski
Russie, Leviathan - Andrey Zvyagintsev
Suède, Force Majeure (Snow Therapy) - Ruben Östlund
Venezuela, The Liberator - Alberto Arvelo

Bretislav Pojar (1923-2012) : L’ours et les oursons en deuil

Posté par vincy, le 13 octobre 2012

Bretislav Pojar, réalisateur de films d'animations tchèque connu pour ses films de marionnettes, est mort vendredi 12 octobre à Prague, cinq jours après son 89e anniversaire, selon l'agence CTK. Il avait réalisé la séquence du rêve dans L'Ours de Jean-Jacques Annaud.

Né le 7 octobre 1923 à Susice, il entre au studio d'animation tchèque "Bratri v Triku" dirigé par le marionnettiste, cinéaste, illustrateur et peintre Jiri Trnka (1912-1969).

Il commence à réaliser ses propres films au début des années 50 avec Une chaumière en pain d’épices. Un verre de trop en 1954 reçoit une mention au Festival de Cannes, où il sera également récompensé en 1972 (meilleur court métrage pour Balablok) et en 1979 (prix du jury du court métrage pour Bum).

Auparavant il avait remporté le grand prix à Annecy en 1960 avec Le Lion et la Chanson. Berlin lui avait également décerné le prix du meilleur court métrage pour Pyschocratie en 1969.

Bretislav Pojar avait fait une incursion dans le long métrage avec Les Aventures dans la baie d’or (1955). Ses plus grands succès restent le cycle des Oursons (en France, les courts ont été compilés sous le titre de Monsieur et Monsieur).

Il a longtemps travaillé au Canada avant de revenir dans son pays. Auteur de 70 films d'animation, il a reçu à Karlovy-Vary en 2007 un Globe de cristal pour sa contribution artistique exceptionnelle au cinéma mondial.

European Film Awards 2012 : la sélection de Berlin l’emporte d’un cheveu sur celle de Cannes

Posté par vincy, le 11 septembre 2012

12 films en provenance de la Berlinale, 11 arrivant de la Croisette, 6 de la Mostra de l'an dernier, auxquels il faut ajouter 10 films sélectionnés dans l'un des grands festivals européens (mention spéciale cette année à Karlovy Vary)... Sur les 47 films sélectionnés cette année pour concourir aux European Film Awards, les 3/4 proviennent de ces festivals, véritables pépinières à prix.

Parmi les "listés", notons la présence de Polanski, Haneke, Mungiu et Loach qui ont déjà remporté le prix du meilleur film aux EFA. Avec seulement trois films français en lice, difficile d'imaginer que Le fabuleux destin d'Amélie Poulain, seul film hexagonal à avoir gagné le prix du meilleur film depuis 1988, aura un successeur tricolore. Intouchables devrait, cependant, assez logiquement, remporté le prix du public.

Géographiquement, l'Europe du sud est à la peine. Si aucun pays ne domine (26 réalisateurs de nationalités différentes sont représentés, 31 pays producteurs), seuls l'Espagne et le Royaume-Uni en placent trois chacun. Le bloc germanophone (5), la Scandinavie (5), l'Europe centrale et de l'Est (12, 14 si on compte la Russie)) dominent largement le reste de l'Europe (la méditerranée dans son ensemble, incluant Israël et la Turquie) résiste un peu avec 10 films). Ainsi des cinématographies comme l'Italie sont quasiment absentes.

On pourra toujours arguer que la moitié des films retenus sont des coproductions européennes. Il est d'ailleurs intéressant de noter que les capitaux français ont financé 15 films sur 47. Mais, le financement allemand est tout aussi rayonnant (ce qui explique également la domination du festival de Berlin cette année dans cette liste) avec, également 15 films.

Pour le prix du public, les internautes européens peuvent voter en ligne pour les films suivants : The Artist, Barbara, Indian Palace, César doit mourir, Hasta la Vista, Headhunters, In Darkness, Intouchables, La dame de fer, La taupe Des Saumons dans le désert et Shame.

Les nominations seront annoncées le 3 novembre à Séville (Espagne). Les prix seront remis le 1er décembre Malte.

Liste complète des films sélectionnés pour les nominations.

Berlin 2012
A Royal Affair de Nikolaj Arcel (Danemark) - Prix du meilleur scénario, prix d'interprétation masculine
Avalon de Axel Petersén (Suède)
Barbara de Christian Petzold (Allemagne) - Prix de la mise en scène
César doit mourir de Paolo et Vittorio Taviani (Italie) - Ours d'or
Diaz : Don't Clean up this Blood de Daniele Vicari (Italie/Roumanie/France)
Juste le vent de Bence Fliegauf (Hongrie/Allemagne/France) - Grand prix du jury
L'enfant d'en haut d'Ursula Meier (Suisse/France) - prix du jury
La parade de Sr?jan Dragojevi? (Serbie) - Prix du public Panorama
La taupe de Tomas Alfredson (France/Royaume-Uni/Allemagne)
Little Bird de Boudewijn Koole (Pays-Bas)
Tabou de Miguel Gomes (Portugal/Allemagne/Brésil/France) - Prix Alfred Bauer
The Woman who Brushed off her Tears de Teona Strugar Mitevska (EYR Macédonie/Belgique/Slovénie/Allemagne)

Cannes 2011
Il était une fois en Anatolie de Nuri Bilge Ceylan (Turquie) - Grand prix du jury

Cannes 2012
A perdre la raison de Joachim Lafosse (Belgique/France/Suisse/Luxembourg) - Prix d'interprétation Un certain regard
Amour de Michael Haneke (Autriche/France/Allemagne) - Palme d'or
Au-delà des collines de Cristian Mungiu (Roumanie/France/Belgique) - Grand prix du jury
Dans la brume de Sergei Loznitsa (Allemagne/Russie/Lettonie/ Pays-Bas/Biélorussie)
De rouille et d'os de Jacques Audiard (France)
Djeca d'Aida Begic (Bosnie Herzégovine/Allemagne/France/Turquie) - Mention spéciale Un certain regard
La chasse de Thomas Vinterberg (Danemark) - Prix d'interprétation masculine
La part des anges de Ken Loach (Royaume-Uni/France/Italie) - Prix du jury
Paradis : Love d'Ulrich Seidl (Autriche/Allemagne/France)
Sueno Y Silencio de Jaime Rosales (Espagne/France)

Karlovy Vary 2012
Come as You Are de Geoffrey Enthoven (Belgique) - Prix du public
Gypsy de Martin Šulík (République Tchèque/Slovaquie) - Prix spécial du jury
Mort d'un home dans les Balkans de Miroslav Mom?ilovi? (Serbie)
Poupata de Zden?k Jiráský (République tchèque)

Locarno 2011
Policeman de Nadav Lapid (Israël)

Moscou 2012
Naked Harbour de Aku Louhimies (Finlande)
Sneakers de Ivan Vladimirov et Valery Yordanov (Bulgarie) - Mention spéciale du jury
The Door de István Szabó (Hongrie/Allemagne)

San Sebastian 2011
Adikos Kosmos de Filippos Tsitos (Grèce) - Prix de la mise en scène, prix d'interprétation masculine
The Sleeping Voice de Benito Zambrano (Espagne) - Prix d'interprétation féminine

Venise 2011
Alps de Yorgos Lanthimos (Grèce) - Prix du meilleur scénario
Carnage de Roman Polanski (France/Allemagne/Pologne/Espagne) - Lionceau d'or
Faust d'Alexander Sokurov (Russie) - Lion d'or
Io Sono Li d'Andrea Segre (Italie)
Shame de Steve McQueen (Royaume-Uni) - Prix d'interprétation masculine
The Exchange d'Eran Kolirin (Israël/Allemagne)

Autres films
Combat Girls de David Wnendt (Allemagne)
Grupo 7 d'Alberto Rodriguez (Espagne)
In Darkness d'Agnieska Holland (Allemagne/Pologne/Canada)
Intouchables d'Olivier Nakache et Eric Tolédano (France)
Iron Sky de Timo Vuorensola (Finlande/Allemagne/Australie)
Once Upon a Time There Lived a Simple Woman de Andrey Smirnov (Russie)
Rose de Wojciech Smarzowski (Pologne)
Une éducation norvégienne de Jens Lien (Norvège)

Huppert, les Pirates et Robin des bois…

Posté par vincy, le 8 août 2009

Au Festival de cinéma de Lima (Rencontre latino-américaine du cinéma), hommage à Isabelle Huppert. Elle n'en finit plus de faire le tour du monde. Mais à Lima, l'actrice a rejoint le choeur des comédiens ayant une position ambivalente sur le piratage.

Après Cannes, elle avait été l'invitée vedette d'un festival culturel à Beijing (Pékin) en Chine. Elle inaugurait l'exposition "La femme aux portraits", une centaine de clichés d'elle réalisés par les plus grands photographes. Elle avait aussi confié sond ésir de tourner avec un cinéaste chinois, elle qui est moins connue là -bas que Marceau, Binoche et Deneuve. C'était son premier séjour en Chine depuis 17 ans. La cinémathèque de Pékin organisait aussi une rétrospective des films de l'actrice, présentée par le cinéaste Wang Xiaoshuai, et le Festival International du Film de Shanghai lui a remis un prix récompensant sa carrière.

Une escale, début juillet, au Festival de Karlovy Vary où on l'honorait d'un prix spécial, un Globe de Cristal, et où elle participait à la rétrospective de Patrice Chéreau. Et puis l'Amérique du Sud où elle déclare que la piraterie "c'est comme Robin des Bois qui vole pour les pauvres". "La même chose se passe en Chine", qu'en Amérique latine, a ajouté Isabelle Huppert : "au cours d'un récent voyage dans ce pays j'ai constaté que La pianiste y était connu et avait donc été vu bien qu'il ne soit jamais sorti dans les salles chinoises." Sans donner sa position personnelle sur le sujet, on voit bien que ce qui est considéré comme du piratage est aussi, dans certains cas, un véritable outil de démocratisation culturelle et de combat contre l'hégémonisme ((hollywoodien) ou l'obscurantisme.

Chéreau abandonne son Napoléon en rase campagne

Posté par vincy, le 6 juillet 2009

Invité d'honneur du Festival du film de Karlovy Vary (Rép. Tchèque), le cinéaste Patrice Chéreau a confirmé qu'il "laissait tomber" son projet autour de Napoléon. Le monstre de Longwood était en gestation depuis sept ans, et devait se tourner l'an dernier. Mais, avec un budget de 22 millions d'euros, malgré la présence d'Al Pacino dans le rôle de l'Empereur et la langue anglaise pour faciliter l'exportation, le réalisateur n'a jamais trouvé le financement.

Au printemps, Pacino avait accepté une offre, assez similaire (voir actualité du 11 avril), où Napoléon devient complice d'une jeune fille chez qui il est hébergé à son arrivée à Sainte-Hélène. Une manière d'enterrer définitivement le projet de Chéreau.

Après quatre ans d'absence derrière la caméra, le cinéaste est actuellement en post-production de son prochain film, Persécution, avec Charlotte Gainsbourg et Romain Duris. Il devrait sortir le 2 décembre prochain et pourrait être en sélection au prochain festival de Venise.

Karlovy Vary prime le Danois Henrik Ruben Genz

Posté par vincy, le 13 juillet 2008

Le plus grand festival de cinéma d’Europe de l’Est, Karlovy Vary, en République Tchèque, a récompensé le film danois Terriblement heureux, de Henrik Ruben Genz. Il a par ailleurs reçu le prix de la critique et le prix du jury oecuménique. Ce dernier a déjà été nommé à l’Oscar du meilleur court métrage en 2000. Ces précédents longs métrages ont souvent été primés dans différents festivals. A surveiller, donc.
Autres « prix cristal » : Le photographe (Nan Trivenu Achnas, Indonésie), prix spécial du jury ; Aleksei Uchitel (Captif, Russie), meilleur réalisateur ; Jiri Madl et Martha Issova (Chouettes nocturnes, République Tchèque), prix d’interprétations ; 12 (Nikita Mikhalkov, Russie), prix du public.
Cette 43e édition a réuni près de 145 000 spectateurs.