Cate Blanchett enrôle Julie Delpy pour écrire Cancer Vixen

Posté par vincy, le 19 août 2013

cate blanchett parfum si armaniCate Blanchett aime les Françaises. Après Isabelle Huppert sur les planches de Sydney où elles ont joué ensemble Les Bonnes, l'actrice australienne, bientôt à l'affiche de Blue Jasmine de Woody Allen, a engagé la scénariste Julie Delpy.

Selon les informations du Film français, Delpy va écrire l'adaptation des mémoires de Marisa Acocella Marchetto, Cancer Vixen. Le projet est en développement depuis mars. Blanchett sera l'actrice principale de ce film qu'elle coproduit avec HBO. Si aux USA, le film sera certainement réservé au petit écran, il devrait trouver le chemin des salles de cinéma à l'étranger. Il devrait être prêt pour 2015.

Cancer and the City : une histoire vraie (titre horriblement traduit) est une BD publiée en France en 2007. Il s'agit du témoignage de l'auteure, illustratrice new yorkaise, dans son combat contre le cancer alors qu'elle ne fréquente que les endroits chics de Manhattan et le monde de la mode. Entre séances de chimiothérapie avec des chaussures "top fashion" et observations sur les blouses des infirmières ressemblent aux robes de Diane von Furstenberg, elle raconte 11 mois de lutte contre un cancer du sein alors qu'elle était sur le point de se marier avec l'homme de sa vie...

Par ailleurs, Blanchett vient de signer avec Armani pour être l'égérie de la campagne de publicité du nouveau parfum Sí (on évoque un cachet de 10 millions de $).

Ce sera la première fois que Julie Delpy écrira une commande. Pour l'instant on ignore si elle réalisera le film. Elle a déjà scénarisé Before Sunset et Before Midnight, 2 Days in Paris et 2 Days in New York, La comtesse et Le Skylab. La française vient d'être élue parmi les 276 nouveaux membres de l'Academy of Motion Pictures Arts & Sciences, qui votent pour les Oscars.

Champs-Elysées film festival 2013 : How to make Audience Selling Stars

Posté par cynthia, le 21 juin 2013

chris colfer struck © champs elysees film festivalC'est sous un soleil de plomb que s'est ouverte la seconde édition du Champs-Elysées Film Festival le 12 juin dernier. Présidé par Olivier Martinez et Julie Gayet, le cru de cette année promettait des grands classiques restaurés et des avants-premières américaines et françaises. Même les plus jeunes pouvaient se délecter devant des dessins-animés légendaires ou découvrir les nouveautés comme Moi, moche et méchant 2. Outre les projections, plusieurs moments forts ont ponctué le festival, retour sur une semaine riche en émotion.

Des stars absentes, des salles pleines

On se serait cru à Cannes avec ces projections toute la journée, ces soirées et ces débats. Hélas n'est pas Cannes qui veut. En effet, beaucoup de célébrités annoncées n'ont pas fait le déplacement.

Pour l'ouverture de cette nouvelle édition, l'acteur, producteur, écrivain et scénariste Chris Colfer (photo © CEFF), devenu l'icône de toute une génération depuis son rôle de Kurt dans la série Glee, est venu présenté son premier film Struck. Adapté de son premier roman, le film était attendu par les fans au point qu'il n'y avait déjà plus de place même que ne commence le festival.

L'équipe du film Grand Central était attendue. Et pourtant à 20h35, ce n'est que sa réalisatrice Rebecca Zlotowski qui fut présente. Pendant ce temps, Halle Berry, invitée d’honneur de la soirée caritative des Toiles Enchantées, illuminait la projection de Nos souvenirs brûlés aux côtés de Gisèle Tsobanian. Fondatrice de l’association, elle était accompagnée de ses marraines, Isabelle Giordano, toute nouvelle directrice d'Unifrance et Géraldine Nakache. Cela compense partiellement l'absence de Léa Seydoux et de Tahar Rahim pour Grand Central.

Les fans de Jonathan Rhys-Meyers furent également émoustillés avec sa venue pour l'avant-première de Belle du seigneur de Glenio Bonder.  Il était accompagné de Natalia Vodianova. Grosse déception, par contre, le lendemain (pour la gente masculine) avec l'avant-première du touchant et sulfureux Juliette de Pierre Godeau avec l'absence très remarquée d'Astrid Bergès-Frisbey. Néanmoins, on pouvait se consoler le même jour avec la Master-class passionnante donnée par Cédric Klapish. Ou dialoguer avec Julie Delpy venue promouvoir Before Midnight. Le cinéma français n'a pas hésité à rencontrer le public, à quelques jours ou semaines de la sortie de leurs films, de Nathalie Baye à Jamel Debbouze.

Malgré ce petit flot de stars, la célébrité la plus attendue sur l'avenue fut sans nul doute l'héroïne de Mes meilleures amies, Kristen Wiig pour le film de clôture, Imogène. Le tapis rouge fut inondé dès 9h du matin par les fans, belle façon de clôturer le festival : griller au soleil en attendant son actrice favorite.

Peu importe si, finalement, toutes les vedettes américaines n'étaient pas au rendez-vous : les salles étaient pleines, et la passion du cinéma intacte. C'est ce qu'il faut retenir de cette deuxième édition ambitieuse du Champs-Elysées Film Festival.

Au total ce sont 18 000 spectateurs qui se sont déplacées dans les salles des Champs Elysées.

Le palmarès

Trois Prix du Public ont été remis lors de la cérémonie de clôture qui s’est déroulée mardi soir au Publicis Cinéma. Le premier prix a été décerné au documentaire How to Make Money Selling Drugs de Matthew Cooke, avec Woody Harrelson, Susan Sarandon, 50 Cents et Eminem. Ce document choc est alimenté par une série d'interviews avec des stars, des dealers et même des employés de prison sur le marché de la drogue et ses lourdes conséquences. Le film avait été présenté au festival de Toronto l'an dernier.

Le second prix du public revient au court-métrage américain Penny Dreadful de Shane Atkinson, de la Columbia University School of the Arts. Quant au troisième prix il revient au français Simon Lelouch pour son court-métrage Nous sommes tous des êtres penchés.

Le prix du jury étudiant, dont le but est de faire connaître les grands classiques du cinéma aux jeunes adultes, a été attribué au célèbre Un, deux et trois de Billy Wilder. Ce film de 1961, avec James Cagney, est une comédie délirante sur un cadre de Coca Cola perdu dans Berlin Ouest, avec en toile de fond la guerre froide.

Berlin récompense le singulier Richard Linklater

Posté par vincy, le 12 février 2013

En pleines festivités, la Berlinale 2013 a remis hier soir une Berlinale Camera surprise à Richard Linklater. Le réalisateur américain rejoint ainsi Isabella Rossellini et Rosa von Praunheim dans le palmarès de ce 63e Festival de Berlin.

La Berlinale Camera récompense des personnalités du cinéma ou des institutions auxquelles le Festival se sent particulièrement redevable en exprimant ses remerciements.

Richard Linklater avait reçu l'Ours d'argent pour Before Sunrise en 1995 ; la suite, Before Sunset, avait également été présentée à Berlin en 2004. Il revient cette année, hors compétition, avec un troisième volet, Before Midnight, qui a enchanté les festivaliers par son rythme effréné et ses dialogues à la fois justes et pleins d'humour. Le cinéaste a reçu son prix en marge de la projection officielle. Cette trilogie, qui a la particularité d'avoir été écrite par le réalisateur et ses deux comédiens principaux, Ethan Hawke et Julie Delpy, suit l'histoire d'amour tumultueuse d'une Française et d'un Américain sur une période de presque vingt ans.

Linklater, texan de 53 ans refusant de migrer à Hollywood, est incontestablement l'un des réalisateurs les plus intrigants du cinéma américain de ces trente dernières années. Par des scénarios singuliers et une mise en scène variant selon les sujets, il a séduit public et critique avec des films comme le culte Dazed and Confused (1993), le film animé Waking Life (2001), le déjanté Rock Academy (2003), le fabuleux et inégal Fast Food Nation (2006, sélectionné en compétition à Cannes) ou encore l'expérimental film animé A Scanner Darkly (2006). D'autres films, en revanche, ont manqué leur cible et n'ont pas convaincus (Me and Orson Welles, The Newton Boys, Tape...).

Son récent Bernie (2012), avec Jack Black, Shirley MacLaine et Matthew McConaughey, a été un joli succès surprise dans la catégorie art et essai aux USA, recevant quelques prix fin 2012 ; il a, notamment, été sélectionné parmi les 10 films de l'année du National Board of Review.

Il vient également de produire et réaliser la série TV Up to Speed. Et prépare actuellement Boyhood, avec Patricia Arquette et Ethan Hawke.

Julie Delpy recherche Woody Allen désespérément

Posté par vincy, le 16 août 2012

En voyant Two Days in New York, on aurait pu s'en douter : il y a du Woody Allen dans Julie Delpy.

Dans un entretien à The Hollywood Reporter, la réalisatrice-scénariste-actrice a avoué qu'elle voulait Allen dans le rôle principal d'un de ses prochains films, Virgo Rising.

Elle confesse qu'elle a écrit Two Days in New York en espérant que Woody la remarque. Mais pas pour jouer dans l'un de ses films. Pour qu'il joue dans un de ses films à elle.

Et ce pourrait être Virgo Rising. Une comédie déjà écrite mais qu'elle n'est pas encore sûre de tourner. "Peut-être que c'est mauvais" dit-elle. "Je ne sais même pas si j'oserai lui offrir le rôle" ajoute-t-elle en parlant de Woody Allen. "Pour l'instant je dois continuer de travailler sur le script. A l'heure actuelle, il est un peu bordélique".

Si elle surpasse ses craintes et que le projet se concrétise, elle voudra jouer sa partenaire à l'écran.

Pour l'instant Delpy pourrait retrouver Ethan Hawke sous l'oeil de Richard Linklater dans la suite de Before Sunset.

Elle prépare également un autre film, en tant que réalisatrice, The Right Profile, sur le leader des Clash, Joe Strummer.

Sundance 2012 : une France en 3D avec Delpy, Donzelli et Dupieux

Posté par vincy, le 19 janvier 2012

Sur les 117 films présentés cette année au Festival de Sundance, qui débute ce soir, trois sont français. Un seul est en compétition, ce qui est en soi exceptionnel. Le Festival a en effet sélectionné WRONG, le nouveau film de Quentin Dupieux (alias Mr. Ozio), à qui l'on doit déjà Steak et Rubber. WRONG est l'histoire de Dolph, qui recherche son chien perdu et fait des rencontres hasardeuses où il risque de perdre son esprit et son identité. Le film met en vedette Jack Plotnick, Eric Judor, Alexis Dziena et William Fichtner. C'est une avant-première mondiale.

Autre avant-première mais nord-américaine, celle de La guerre est déclarée. Le film de Valérie Donzelli, qui était en lice pour les Oscars mais a été recalé, a déjà remporté plusieurs prix depuis sa longue ovation en ouverture de la Semaine de la critique à Cannes : Meilleur film, actrice et acteur au Festival de Gijon, Grand prix à celui de Cabourg, prix du jury, prix du public et prix des blogueurs à Paris Cinéma.

Enfin, l'un des événements prestigieux du Festival sera l'avant)première mondiale de 2 Days in New York, la suite de 2 Days in Paris. Quelques mois après Le Skylab, la réalisatrice-scénariste-actrice Julie Delpy prolonge ses angoisses existentielles, familiales et amoureuses en changeant de partenaire masculin. Adam Goldberg est remplacé par Chris Rock. Une comédie annoncée comme explosive où les tempéraments sont mis à rude épreuve. Le premier film avait remporté un joli succès aux USA, en Australie et dans plusieurs pays européens.

Los pasos dobles, Coquillage d’or d’un Festival de San Sebastian en mutation

Posté par vincy, le 24 septembre 2011

Los Pasos Dobles, film espagnol du jeune Isaki Lacuesta (Los Condenados, prix Fipresic à San Sebastian en 2009) a reçu le Coquillage d'or, la récompense la plus importante, du 59 e Festival international de Saint Sébastien (Pays Basque). Ce film qui a été qualifié d'hermétique par la critique, n'avait pas fait l'unanimité. Mais le jury présidé par l'actrice américaine France McDormand en a décidé autrement. Dans ce jury, on note la présence du réalisateur et scénariste mexicain Guillermo Arriaga, du réalisateur et scénariste basque Alex de la Iglesia, du réalisateur et scénariste norvégien Bent Hamer, de la comédienne chinoise Bai Ling, de la directrice de la photographie française Sophie Maintigneux et de la comédienne britannique Sophie Okonedo. Los Pasos Dobles (photo) suit le parcours du peintre Miquel Barcelo à la recherche de l'artiste français François Augiéras (voir sa biographie sur wikipédia).

Le favori des festivaliers, Kiseki, du Japonais Hirokazu Kore-eda, a été récompensé par un prix du scénario. Le film est le premier à évoquer le tsunami qui a entraîné le séisme et la catastrophe nucléaire de Fukushima, survenus en mars dernier.

Julie Delpy et son Skylab, étude de moeurs familiale lors d'un week-end d'été en 1979, a reçu le Prix spécial du jury.

Filippos Tsitos confirme le dynamisme du cinéma grec (même si c'est en Allemagne qu'il a fait l'essentiel de sa carrière) en remportant le prix du meilleur réalisateur avec Adikos kosmos. L'acteur principal, Antonis Kafetzopoulos a été choisi comme meilleur acteur (prix qu'il avait reçu à Locarno pour un autre film de Tsitos, L'académie de Platon, en 2009).

Le prix de la meilleure actrice est revenu quant à lui à la comédienne espagnole Maria Leon (connue surtout par les télépsectateurs espagnols) pour son rôle dans La voz dormida, de Benito Zambrano, où elle incarne une jeune femme aidant sa soeur prisonnière sous l'ère franquiste.

Sans oublier le prix honorifique Donostia pour l'ensemble de sa carrière à la comédienne et productrice Glenn Close.

Le Festival s'est déroulé dans une atmosphère de crise : réductions budgétaires, moins d'invitations, une couverture médiatique plus faible... C'était aussi le premier festival sous la responsabilité de José Luis Rebordinos. Il a déjà amené quelques changements : intégration des commentaires sur Facebook et Twitter sur un grand écran de la principale salle du Festval, dévoilement du palmarès durant la cérémonie de clôture et non pas avant, une nouvelle sélection "La gastronomie et le cinéma".

Ouvert avec Intruders, de Juan Carlos Fresnadillo (avec Clive Owen) et fermé avec Intouchables d'Olivier Nakache et Eric Toledano (avec François Cluzet et Omar Sy), la compétition accueillait Mathieu Dermy, Terence Davies, Arturo Ripstein, Wang Xiaoshuai, Joao Canijo, Sarah Polley ou encore Enrique Urbizu... Un hommage à Jacques Demy avait été rendu au travers d'une rétrospective et de la venue d'Agnès Varda..

Le CNC a un nouveau Président, la Commission de l’avance sur recettes aussi

Posté par vincy, le 15 décembre 2010

Véronique Cayla, Présidente du CNC, a procédé à l'un de ses derniers actes (il restera les voeux fin janvier) de son mandat, qui s'achèvera en mars, quand elle remplacera Jérôme Clément à la tête d'ARTE.

Elle a nommé l'éditeur Paul Otchakovsky-Laurens (P.O.L.), ancien président de la SCELF (Société Civile des Editeurs de Langue Française), qui initia le Marché des droits (audiovisuels et littéraires) au salon du livre de Paris, à la présidence de la commission d’avance sur recettes pour une durée d’un an à compter du 1er janvier 2011. Il succède ainsi à Florence Malraux, nommée depuis juillet 2009.

La commission d’avance sur recettes est composée de trois collèges siégeant séparément, de trois vice-présidents et de 25 membres titulaires. Le président est commun aux trois collèges.

Selon le communiqué du CNC, le premier collège est compétent pour examiner les demandes d’avances avant réalisation présentées pour une première œuvre cinématographique de longue durée d’un réalisateur. Le deuxième collège est compétent pour examiner les demandes d’avances avant réalisation pour des œuvres de réalisateurs ayant réalisé déjà au moins un long métrage. Le troisième collège est compétent pour examiner les demandes d’avances après réalisation. (Liste en fin d'article).

Parmi les nouveaux entrants, on note l'écrivain cinéaste Virginie Despentes, le producteur Charles Gillibert (MK2), les réalisateurs Jean-Paul Salomé et Laetitia Masson, la productrice distributrice Fabienne Vonier ainsi que son confrère Michel Saint-Jean, les actrices Marilou Berry et Julie Delpy.

Le même jour, le Conseil des Ministres a entériné la nomination d'Eric Garandeau pour remplacer Cayla à la Présidence du CNC. Conseiller culture de Nicolas Sarkozy depuis 2008, inspecteur des finances, il est aussi un ancien du CNC où il avait exercé comme directeur financier.

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Au titre du premier collège : Vice-Président : Mme Miléna Poylo
M. Malik Chibane
Mme Florence Colombani
M. Charles Gillibert
M. Yannick Kergoat
Mme Laïla Marrakchi
M. Jean-Bernard Pouy
Mme Régine Vial

Au titre du deuxième collège : Vice-Président : M. Michel Saint-Jean
M. Karim Boukercha
Mme Virginie Despentes
M. Christophe Honoré
Mme Laetitia Masson
M. Jean-Paul Salomé
Mme Fabienne Vonier
M. Ariel Zeitoun

Au titre du troisième collège : Vice-Président : Mme Christine Gozlan
M. Sébastien Beffa
Mme Marilou Berry
M. Emmanuel Burdeau
M. Dante Desarthe
Mme Maïla Doukouré
Mme Alante Kavaïte
Mme Laura Koeppel
M. Eric Lagesse
M. Olivier Lorelle
Mme Anne Wiazemsky
Mme Françoise Widhoff

De nouveaux membres suppléants (en gras dans la liste) font également leur entrée au sein de la commission pour une durée d’un an à compter du 1er janvier 2011 :

Mme Caroline Champetier
M. Olivier Charvet
Mme Emilie Deleuze
Mme Julie Delpy
M. Jérôme Dopffer
Mme Laetitia Fèvre
Mme Marie Genin
Mme Fabienne Godet
M. Olivier Gorce
M. Benoît Graffin
Mme Baya Kasmi
Mme Anna Novion
Mme Claire Paoletti
M. Benoît Quainon
Mme Axelle Ropert
Mme Céline Sciamma

Julie Delpy tourne avec Eric Elmosnino et Aure Atika

Posté par vincy, le 16 juin 2010

Forte des critiques très positives autour de son travail de réalisatrice (Two days in Paris, La comtesse), Julie Delpy s'attaque à son troisième film. Depuis quelques jours, elle tourne Le Skylab en Bretagne. L'histoire se déroule en 1979, où, pour l'anniversaire d'une grand mère, toute une smala familiale se réunit dans une maison bretonne. Cette chronique est vue à travers les yeux d'une gamine de dix ans.

Ma famille sera composée de comédiens venus d'univers différents : Eric Elmosnino (Gainsbourg, vie héroïque), Aure Atika, Noémie Lvovsky, Bernadette Laffont, Albert Delpy (le père de la cinéaste) Sophie Quinton, Vincent Lacoste ou encore Emmanuelle Riva.

Le Festival de Cabourg couronne Air Doll et Ce que je veux de plus

Posté par kristofy, le 14 juin 2010

Swan d’Or des longs-métrages en compétition :Christophe Lambert & Sophie Marceau

- Grand Prix : ex æcquo Air Doll de Hirokazu Kore-eda et Ce que je veux de plus de Silvio Soldini

- Prix du Public : Le nom des gens de Michel Leclerc

- Prix de la Jeunesse 2010 : Yo, También de Álvaro Pastor et Antonio Naharro

- Coup de coeur 2010 : Christophe Lambert (notre photo avec Sophie Marceau) dans La Disparue de Deauville de Sophie Marceau, L'Homme de chevet d'Alain Monne et White Material de Claire Denis.

- Coup de foudre 2010 : Benoît Delépine et Gustave Kervern pour Mammuth

Swan d’Or 2010 :

- Meilleure comédie romantique : L'arnacoeur de Pascal Chaumeil.

- Meilleure réalisatrice : Julie Delpy pour La comtesse.

- Meilleur acteur : Eric Elmosnino (notre photo, avec Dinara Droukarova) pour Gainsbourg (vie héroïque).

- Meilleure actrice : Marina Hands (notre photo, avec Guillaume Galienne) pour Ensemble, nous allons vivre une très très grande histoire d'amour.

- Révélation masculine : Vincent Rottiers pour Qu'un seul tienne et les autres suivront.

- Révélation féminine : Leila Bekhti pour Tout ce qui brille.

Eric Elmosnino, Dinara Droukarova, Marina Hands, Guillaume Galienne

Section Courts Métrages 2010

- Meilleur Réalisateur : Amal Kateb pour On ne mourra pas

- Meilleure Actrice  : Yelle pour Une pute et un poussin de Clément Michel

- Meilleur Acteur  :  Joseph Malerba pour Le Cygne de Emma Perret

Crédit photos : Christophe Maulavé

Glamour et paillettes : qui croisera-t-on à Berlin ?

Posté par MpM, le 3 février 2009

clive owen naomi wattsLe rêve de tout festival, c’est probablement le doublé réussi par la Mostra de Venise en août dernier : s’offrir en même temps Brad Pitt et George Clooney sur le tapis rouge. Mais ce n’est pas mal non plus de créer l’événement quotidiennement en proposant une ronde continuelle de vedettes et de célébrités. De ce côté-là, le pari risque de s’avérer fructueux pour la 59e Berlinale qui pourrait voir défiler du 5 au 15 février prochains Naomi Watts et Clive Owen (L’enquête de Tom Tykwer, en ouverture), Sean Penn et Gus van Sant (Milk, cité dans huit catégories aux Oscar), Kate Winslet (The reader de Stephen Daldry), Gael García Bernal et Michelle Williams (pour Mammoth de Lukas Moodysson), Zhang Ziyi (Forever Enthralled de Chen Kaige), Keanu Reeves, Julianne Moore et Robin Wright Penn (The Private Lives Of Pippa Lee de Rebecca Miller), on en passe et pas des moindres.

Le glamour français ne devrait pas être en reste, puisque La journée de la jupe de Jean-Paul Lilienfeld, qui compte Isabelle Adjani dans son casting, est présenté en section Panorama. Kate winslet La présence de la star dans les rues de Berlin pourrait faire considérablement grimper la température… On attend également Julie Delpy qui présente The countess, son nouveau film, Chiara Mastroianni et Agathe Bonitzer réunies par Sophie Fillières dans Un chat, un chat ou encore Roschdy Zem qui joue, aux côtés de Brenda Blethyn (Secrets et mensonges), dans le dernier Rachid Bouchareb, London river.

Enfin sont assurés d’être là Tilda Swinton (dite : "Madame la Présidente du Jury") qui aux côtés notamment du cinéaste Wayne Wang et de la réalisatrice Isabelle Coixet aura la lourde tâche de décerner l’Ours d’or, Arta Dobroshi, l’impressionnante Lorna du Silence de Lorna (jury des courts métrages), Maurice Jarre, qui recevra un ours d’or d’honneur venant couronner toute sa carrière et Claude Chabrol récompensé par la "Berlinale camera" (prix décerné à une personnalité ou une institution auquel le festival est particulièrement attaché) en même temps que le producteur allemand Günter Rohrbach.

Certes, tout cela réjouit avant tout les journalistes, que la célébrité attire en masse (on se souvient de la quasi émeute lors de la présence de Madonna ou encore le duo Natalie Portmann / Scarlett Johansson l’an dernier), mais également le public berlinois qui a la possibilité d’assister aux différentes projections et même de rencontrer certaines équipes de film. Un festival d’envergure internationale qui pense aux simples spectateurs de proximité, ce n’est pas si courant ! Pendant dix jours, c’est certain, Berlin va être la capitale du cinéma, du glamour mais aussi de la cinéphilie.