Cannes 2016: Asghar Farhadi en compétition (et autres ajouts séduisants dans la sélection)

Posté par redaction, le 22 avril 2016

Pour ce 69e Festival de Cannes, ils sont désormais 21 en compétition pour la Palme d'or, avec le retour du cinéaste iranien Asghar Farhadi, qui est parvenu à terminé son film The Salesman, dans les temps.

Dans la section Un certain regard, c'est le britannique David Mackenzie (My Name Is Hallam Foe, Les poings contre les murs) avec Hell or High Water qui s'insère dans la liste, ce qui amènera, au passage Chris Pine, Ben Foster et Jeff Bridges sur les marches. Le Festival précise par ailleurs que le film égyptien de Mohamed Diab, Eshtebak (Cash) fera l'ouverture d'UCR.

En séances spéciales, le prix Goncourt Jonathan Littell fera l'événement avec un documentaire tourné au Congo, Wrong Elements. L'acteur Grégoire Leprince-Ringuet présentera son premier long-métrage, La forêt de quinconces, et le vétéran Karim Dridi, avec Chouf, son premier film en sept ans, s'ajoutent au programme.

Enfin, en séance de minuit, un nouveau film apparaît avec le thriller Blood Father de Jean-François Richet, avec Mel Gibson et Diego Luna. Hot, forcément.

Deux prix Goncourt derrière la caméra

Posté par vincy, le 17 août 2014

prix goncourtDeux prix Goncourt s'apprêtent à tourner un film dans les prochains mois.

Pour Jonathan Littell, ce sera une première fois. Prix Goncourt en 2006 pour son épais roman Les bienveillantes, le romancier se lance dans un long métrage documentaire, L'ennemi invisible. Le film sera une enquête sur les exactions commises en Ouganda, aux confins de la jungle impénétrable du Congo et de la Centrafrique, entre la fin des années 80 et 2006. Le tournage est prévu pour décembre, produit par Veilleur de Nuit production et distribué par Le Pacte. Il a obtenu l'avance sur recettes.

Atiq Rahimi, prix Goncourt 2008 pour Syngué sabour. Pierre de patience, qu'il a lui même transposé au cinéma en 2013, ce sera son troisième long métrage (il avait aussi réalisé Terres et Cendres d'après son propre roman en 2004). Cette fois-ci, il réalisera un film dont il n'est pas l'auteur. Avec Jean-Claude Carrière, avec qui il avait déjà scénarisé Syngué Sabour, ils adaptent la nouvelle indienne Kabuliwala de Rabindranath Tagore, Prix Nobel de littérature en 1913. L'histoire a déjà été portée sur grand écran, en 1957 par Tapan Sinha, en 1961 par Hemen Gupta et en 1993 par Siddique-Lal. Le film sera une version moderne, en anglais, hindi et persan, tourné pà Calcultta. Le Pacte, là encore, distribuera le long métrage de cette co-production franc-allemano-italienne.