Des séries Star Wars, Marvel et Pixar pour vendre la plateforme Disney +

Posté par vincy, le 11 novembre 2018

Disney lancera fin 2019 sa plateforme de streaming Disney+. Ce nouveau venu dans l'univers déjà chargé du streaming (Amazon, Netflix, Apple, etc...) va devoir convaincre qu'il est plus intéressant que les autres. Car les portefeuilles ne sont pas extensibles. Difficile pour un foyer de s'abonner à plus de deux services de streaming. Or, avec les plateformes nationales (en France celle de Canal + et celle à venir Salto), le marché se sature tout seul...

Mais Disney a de bons arguments. Disney + sera la marque familiale du groupe en SVàD, fédérant ainsi les contenus estampillés Disney, Star Wars, Marvel, Pixar et National Geographic (que Disney récupère en fusionnant avec la Fox). Cela comprendra aussi bien du contenu des catalogues de ces marques que des créations liées à ces labels.

Dès le début 2019, le groupe lancera la production d'une série tirée du long métrage Rogue One: A Star Wars Story. Dans ce prequel, le comédien Diego Luna reprendra son personnage de Cassian Andor. Une autre série issue de l'univers Star Wars, The Mandalorian, sera réalisée par Jon Favreau. La série aura pour héros un guerrier solitaire, un Mandalorien, appartenant à un clan de combattants ancestral (Boba Fett et Jango Fett portent une armure mandalorienne, et se déroulera entre les Épisodes VI et VII.

Loki, le frère de Thor chez Marvel, aura sa série. Tom Hiddleston reprendra son rôle (même s'il est officiellement décédé dans le dernier Avengers). Idem pour les héros Pixar de  Monstres et Cie qui auront le droit à leur série animée, après deux longs métrages, en 2001 et 2013.

Disney lance les versions en prises de vues réelles de trois classiques animés

Posté par vincy, le 14 octobre 2016

Les 101 Dalmatiens, Alice au pays des merveilles, Maléfique, Cendrillon, Le Livre de la jungle, et bientôt La Belle et la Bête, Dumbo, Pinocchio et Winnie l'Ourson: Disney continue d'adapter ses classiques animés en films avec prises de vues réelles.

En moins de deux semaines, ce sont trois projets qui ont été confirmés.

Mulan tout d'abord. Le casting d'une actrice chinoise est en cours. Le film sortira le 2 novembre 2018, vingt ans après le dessin animé. Avec Mulan, Disney compte faire de grosses recettes en Chine, nouvel eldorado du box office. Le scénario sera écrit par Rick Jaffa et Amanda Silver, les auteurs de Jurassic World. Reste à engager un réalisateur. Mulan, version animée, avait récolté plus de 300 millions de $ dans le monde.

Le Roi Lion ensuite. Le 3e plus gros succès de l'histoire du studio et la comédie musicale la plus vue dans le monde va donc connaître une nouvelle vie avec une version que Disney promet très réaliste grâce aux images de synthèse (oxymore?). Jon Favreau (Le Livre de la jungle) réalisera ce film qui n'a pas encore de date de sortie. Le scénariste Jeff Nathanson (Catch me if you Can et le prochain Pirates des Caraïbes) vient d'être engagé. Une chose est sûre, Disney promet que les versions d'Elton John et Tim Rice seront intégrées au scénario. La BOF du film animé avait récolté deux Oscars, deux Grammy et reste la plus vendue dans le monde (15 millions d'exemplaires) parmi les musiques de films animés.

Enfin la version "live-action" d'Aladdin a désormais son réalisateur. Guy Ritchie (Sherlock Holmes) a été enrôlé cette semaine. Le scénario sera écrit par John August (Big Fish). Avec 500M$ de recettes dans le monde, le film animé de 1992 avait été le champion du box office cette année-là et avait gagné deux Oscars l'année suivante. Pas encore de date de sortie pour ce projet.

Deauville way of life, jour 3: la journée de la faim

Posté par cynthia, le 8 septembre 2014

chefTroisième jour sur Deauville, encore une fois une pléiade de stars a envahi la ville ensoleillée. Enfin, stars, stars... c'est pas la Croisette non plus. La plupart des célébrités ont déserté ce 40e festival du film américain. C'est bien notre veine, ça! Bon autant se consoler avec une boule de glace à 5 euros (oui il ne faut pas être pauvre à Deauville) et des films talentueux.

Après une mise en bouche plutôt sanglante avec le Cold in July de Jim Mickle, c'est le Monsieur touche à tout, Jon Favreau qui nous a offert le plat de résistance avec Chef. Dans ce film, qu'il réalise, il incarne un chef de restaurant très talentueux qui après une mésaventure sur Twitter se retrouve contraint de se réinventer en cuisine. À ses côtés, nous retrouvons Scarlett Johansson, brune pour l'occasion, qui incarne encore une nouvelle fois la femme objet par excellence (à croire que la subtile tête blonde de La jeune fille à la perle est morte et enterrée). Elle met l'eau à la bouche de ces messieurs et de ces dames avec des décolletés plongeant, des robes moule fesses et surtout avec ses mimiques faciales qui font croire qu'elle est constamment en train d'avoir un orgasme. Elle peut se lécher les babines devant les plats de Jon Favreau, on le fait aussi (d'ailleurs n'allez pas voir le film si vous êtes au régime ou en état de jeûne ce sera un supplice), mais tout de même Scarlett il y a des limites!

D'ailleurs, Scarlett, très chère Scarlett, j'hésite à t'envoyer une lettre car plus tu joues plus tu me désoles. Avant c'était ton naturel et ton talent (parce que je t'assure tu en as) que tu mettais en avant. Mais depuis quelques temps, c'est ta plastique (certes vertigineuse) qui domine le reste. Il n'y a qu'à voir ta pub Sodastream pour comprendre qu'on a définitivement perdu celle qui refusait d'être cataloguée à cause de son physique de rêve. En robe sexy, tu suces une paille avec délectation (on vous épargne l'analogie qui vient immédiatement à l'esprit) en nous disant qu'un verre de Sodastream, ça détend! Okay... et puis non, pas okay! Franchement la fille qui boit un verre toute seule chez elle en tenue de soirée et de manière suggestive qu'elle me contacte tout de suite, il va falloir que je la rencontre!

À part Scarlett Johansex, nous retrouvons dans ce film un autre pote de Jon Favreau, Robert Downey JR, fidèle à lui-même, sexy (sans tenue moule fesses en plus) et exceptionnel même dans un petit rôle. En ce qui concerne le film, Jon mérite 3 étoiles... j'aurais pu mettre 4 mais il mérite une punition parce qu'à cause de lui et de ses gros plans perpétuels sur la nourriture, j'ai vidé mon frigo en rentrant... Et comment je vais marcher avec grâce sur le tapis rouge de Deauville moi maintenant? Et bien nous verrons ça demain soir pour le prochain film de KRIIIIIIIISTEEEEEEEN, comme l'appellent les fans de la saga Twilight, j'ai nommé Camp X-Ray où l'actrice (mono-expression) incarne un soldat de l'armée américaine.

Je ne sais pas pour vous mais moi j'ai hâte de remettre le couvert !

Alejandro Gonzalez Inarritu pour réaliser Le livre de la jungle?

Posté par vincy, le 5 décembre 2013

Après Alfonso Cuaron pour Harry Potter, Warner Bros a dans l'idée d'embaucher son ami et confrère mexicain Alejandro Gonzalez Inarritu pour réaliser une nouvelle version du Livre de la jungle. Ce gros budget produit par Steve Kloves (scénariste de la franchise Harry Potter) et écrit par Callie Kloves sera un film en prises de vues réelles, adapté du légendaire roman de Rudyard Kipling.

Selon Variety, c'est Inarritu qui s'est dit intéressé par le projet. Le studio a donc engagé les pourparlers.

Mais avant que tout cela ne se fasse, un autre problème va surgir assez rapidement puisque Disney a, de son côté, commencé à discuter avec Jon Favreau pour qu'il réalise ... Le Livre de la jungle.

Après la guerre des Blanche Neige l'an dernier, voici celle des Mowgli. Selon les médias professionnels américains, la version Warner devrait s'adresser davantage aux ados et aux adultes tandis que celle de Disney devrait viser avant tout un public familial.
Le Livre de la jungle a déjà inspiré de nombreux films et téléfilms parmi lesquels le dessin animé de Disney (1967), l'un des plus gros succès historiques du studio, mais aussi la version "kitsch" de Zoltan Korda avec le jeune Sabu (1942).

En attendant Alejandro Gonzalez Inarritu vient de terminer le tournage de Birdman, avec Michael Keaton, Emma Stone, Edward Norton, Naomi Watts et Zach Galifianakis. Son dernier long métrage, Biutiful, remonte à 2010.

Cannes 2013 : les télex du marché (1) : Besson, Downey Jr, Pacino, Annaud…

Posté par vincy, le 17 mai 2013

- Des sirènes chez les dauphins. Luc Besson et Christophe Lambert produiront Sea at War, d'après un scénario écrit par Besson. EuropaCorp négocie avec Louis Leterrier pour la réalisation de ce projet.

- Face à Bradley Cooper et Omar Sy. Finalement il y aura deux films au titre éponyme Chef. Premier lancé dans la course, celui écrit et réalisé par Jon Favreau aura un casting alléchant : Robert Downey Jr, Scarlett Johansson, Sofia Vergara, John Leguizamo et Bobby Cannavale. Iron Man retrouve donc sa Veuve noire pour un tournage qui débute en juillet.

- Rare. Al Pacino a accepté d'interpréter un homme excentrique qui veut réparer une erreur du passé dans Manglehorn, de David Gordon Green. Depuis 5 ans, l'acteur n'a tourné que deux films.

- Publicité sur les murs du Majestic. On nous annonce le prochain Jean-Jacques Annaud, Wolf Totem, adapté d'un best-seller chinois de Jiang Rong. Le tournage (en mandarin) de ce film (en 3D) avec des acteurs chinois et mongoliens vient de commencer.

John Carter : un monstre de 250 millions de $ qui a mis 80 ans à naître

Posté par vincy, le 6 mars 2012

John Carter a 100 ans. Le personnage a été créé par le père de Tarzan, Edgar Rice Burroughs (1875-1950), à l'occasion du Cycle de Mars (11 tomes). Pour la première fois, un héros était envoyé dans l'Espace. Mélange de fantastique et de science-fiction, la série littéraire a évidemment inspiré tous les cinéastes du genre, de Georges Lucas à David Lynch en passant par James Cameron.

Il aura donc fallu attendre 100 ans pour voir ce héros sur grand écran. Un temps incroyablement long.

Disney espère pourtant en faire une franchise, même si les experts hollywoodiens craignent un crash à la Watchmen. Le studio, aidé par les équipes de Pixar, a confié la réalisation à un surdoué du dessin animé pour enfants, Andrew Stanton (Wall-E, Le Monde de Nemo) comme Paramount avait laissé Brad Bird (Les indestructibles) revisiter Mission : Impossible.

Les deux studios ont d'ailleurs en commun d'avoir voulu faire John Carter. Car depuis 80 ans, Hollywood cherche à adapter la saga martienne, malgré un engouement de moins en moins important pour elle. Le Cycle de Mars n'a jamais été un best-seller. Il s'agit plutôt d'une série culte avec ses quelques fans. Pourtant Disney voulait y rester fidèle.

En 1931, Bob Clampett essaie de passer des Looney Tunes à une première version, animée, de John Carter. 20 ans plus tard, c'est Ray Harryhausen (Jason et les Argonautes) qui veut produire une première version cinématographique. Disney acquiert les droits des livres et dans les années 80, elle propose à John McTiernan de réaliser une première adaptation, avec Tom Cruise dans le rôle principal. Mais le studio ne parvient pas à aboutir le projet. Paramount obtient alors les droits et propose dans les années 2000 à plusieurs réalisateurs (dont Robert Rodriguez et Jon Favreau) de s'y atteler. Avec un budget prévisionnel de 100 millions de $, le studio hésite et abandonne. Finalement Disney récupère les droits et lance la machine, enfin. Le tournage débute en 2010.

Un marketing défaillant qui met en péril la franchise possible

Le studio mise gros. Le film a coûté 250 millions de $ à produire. Et on y rajoute 100 millions de $ de frais de marketing d'après Variety. Selon les premières estimations, le box office de son week-end de sortie en Amérique du nord, vendredi prochain, serait de 25 à 30 millions $. Ce qui n'est pas assez pour ce genre de films. Au mieux, il finirait aux alentours de 100 millions de $... D'où la stratégie de le sortir simultanément sur 51 territoires, pour frapper fort dès les premiers jours. Seuls le Japon et la Chine seront épargnés par ce déferlement.

Disney s'apprête donc à perdre de l'argent. Mais quelques erreurs de promotion n'ont pas arrangé les choses. John Carter of Mars est devenu depuis quelques mois John Carter, qui ne signifie rien au public et le rend difficile à vendre. D'autant que ce titre oublie l'importance du rôle féminin, et donc le public potentiel des femmes, que le premier livre mentionne (Une princesse de Mars). Autre erreur : le studio a préféré ne pas montrer des extraits du film ou un teaser lors du très médiatisé Comic Con, réservant la primeur au congrès de Disney, D23. Depuis janvier, le marketing a donc décidé de mettre les bouchées doubles : Superbowl, compte Twitter pour le réalisateur, conférence TED sur le numérique, interviews promotionnelles en rafales. Les critiques sur les réseaux sociaux ne sont pas si mauvaises mais le buzz reste négatif.

Cependant, Disney, Stanton et son scénariste Michael Chabon travaillent déjà sur une suite. Il faut juste que le film fasse mieux que 250 millions de $ dans le monde. Sinon, le fiasco sera lourd financièrement à gérer.

Cannes 2010 : Qui est Doug Liman ?

Posté par vincy, le 20 mai 2010

doug limanIl est devenu l'un des spécialistes du film d'action, d'espion, des thrillers à neurones, avec une bonne dose de glamour. Doug Liman a cette année les honneurs de la compétition cannoise avec Fair Game, qui réunit Naomi Watts et Sean Penn.

Mais reconnaissons-lui un véritable sens du montage, du découpage, de la mise en scène de plans complexes, sans renier la psychologie des personnages, ni même l'humour parfois.

Ce grand gaillard new yorkais de 45 ans reçoit là son plus grand honneur. Jamais cité aux Oscars, il est avant tout un réalisateur adoré des studios pour ses succès au box office.

Son premier film, Getting In, est déjà un mélange de comédie, de romance et de thriller. Mais c'est Swingers, en 1996,qui le fait connaître. Il envoie le scénario de cette comédie dramatique écrite par le comique Jon Favreau (réalisateur d'Iron Man et sa suite). Hollywood est enthousiaste mais quand il s'impose comme réalisateur, les studios refusent de prendre le risque. Du coup, il le réalise avec 200 000 $, le casting de son choix et le film rapporte 20 fois ce qu'il a coûté. Le National Board of Review l'honore d'une mention spéciale et le public MTV le sacre meilleur cinéaste. Trois ans plus tard, avec Go, il affirme son style énergique. Il reçoit une fois de plus une reconnaissance spéciale du National Board of Review, et une citation de meilleur réalisateur aux Independant Spirit Awards. Le film rapporte là encore trois fois son budget. De quoi se faire remarquer.

On lui propose alors d'adapter un best-seller mélangeant noirceur et action, espionnage et complot. La narration est complexe. La star est Matt Damon. La mémoire dans la peau récolte 190 millions de $. Il produira  les deux suites. Sa carrière est lancée. Il a eu le flair de transformer le genre, avec un univers ultra-réaliste, des cascades cadrées différemment (sa poursuite de voiture restera inégalée jusqu'à celle de Paul Greengrass dans la suite), une tension qui renvoie James Bond aux films de super-héros peu crédibles.

Il reçoit alors le scénario de Mr & Mrs Smith. Rassemble Brad Pitt et Angelina Jolie, créant ainsi le couple au cinéma comme dans la vie. Le film engrange 400 millions de $. La force du thriller est surtout d'être une parabole d'un couple qui essaie de sauver sa relation. Liman est désormais l'un des réalisateurs les plus demandés par Hollywood.

Il s'amuse alors avec Jumper, son film le plus inégal, ou prévisible. Il tâte la science fiction, apprend les effets spéciaux les plus sophistiqués. Et l'entreprise s'avère malgré tout rentable. Fair Game l'oriente cependant vers un film plus politique. En attendant son retour au pur divertissement avec Les Trois mousquetaires, revu et corrigé par ses soins.

Mission G : un film pas du tout cochon…

Posté par Claire Fayau, le 13 octobre 2009

gforce.jpg«- Tous les enfants aiment les cochons d’Inde »

L'histoire : Le gouvernement a mis au point un programme classé secret défense qui forme des animaux à devenir de parfaits espions. Armés des tous derniers gadgets de haute technologie, des cochons d'Inde hyper entraînés découvrent que le destin du monde est entre leurs pattes. La Mission-G est constituée de Darwin, le chef d'équipe, déterminé à remplir sa mission coûte que coûte, Blaster, expert en armement et amateur de tout ce qui est extrême, et Juarez, une pro des arts martiaux sexy. L'équipe compte aussi une mouche experte en reconnaissance, Mooch, et une taupe, Speckles, spécialiste en informatique.

Notre avis : Mission G , un titre qui fait penser à un film érotique. Point de sexe pour cette « G-Force ». Donc, Mission G, c’est l’histoire de petites bébêtes pas si bêtes, super-entrainées qui veulent sauver le monde. Soit dit en passant,  l’armée US aurait déjà tenté de former des animaux( dauphins, cafards,  etc .) dans un but d’espionnage ... De plus, Gerboise bleue était le nom de  la première arme nucléaire française ... Le réalisme s'arrête là.

Admettons donc que des animaux puissent parler, réfléchir et  sauver le  monde. Comme le dit le leader de la bande à propos de sa mission, « Mon optimisme  est inversement proportionnel à ma taille. » Et la bêtise  et le ridicule de ce film inversement proportionnels aux effets spéciaux de ce film ?

C’est du Disney  moderne, pas trop gnangnan, même si on subit le couplet sur l’Amitié et « comment-trouver-sa –famille- de -cœur -quand –on- est- orphelin » . Un film sympathique pour les  moins de 10 ans. Il manque un scénario pluri-dimensionnel pour que le point G soit plus transGenérationnel.

Rourke profite quand même de sa nomination à l’Oscar

Posté par vincy, le 14 mars 2009

Mickey Rourke est reparti sans la statuette, mais il n'aura pas tout perdu. Il vient d'achever un film, il en tourne un autre. Et il s'est engagé sur ... trois projets! Le plus important est sans aucun doute sa participation à Iron Man 2. Cela restait suspendu à l'accord salarial entre Marvel et l'acteur. Avant sa nominations à l'Oscar, Marvel lui avait proposé un maigre 250 000 $. Désormais la facture s'est alourdie. Marvel n'avait pas d'autres choix. Robert Downey Jr a insisté pour qu'il soit son partenaire ; le scénariste Justin Theroux et le réalisateur Jon Favreau l'ont déjà rencontré pour développer son personnage de Whiplash et Crimson Dynamo. Rourke rejoint ainsi Scarlett Johansson du côté des méchants du deuxième opus.

On retrouvera boentôt Rourke dans The Informers, avec Kim Basinger et Billy Bob Thornton. Il tourne actuellement 13, le remake du film français, avec Jason Statham. Ensuite, il jouera avec Vincent Cassel dans Eleven minutes et avec Sylvester Stallone dans The Expandables. On l'attend aussi dans Sin City 2.

Tout… sauf en famille : tout…sauf ça!

Posté par Morgane, le 29 décembre 2008

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« - Il dit qu’il te fera un gros bisou quand il te verra maman »

Synopsis : Jusque-là, Brad et Kate avaient toujours réussi à éviter de passer Noël dans leur famille en s'enfuyant vers des contrées exotiques pour des vacances paradisiaques. Mais pour cette année, c'est raté. Rien ne leur sera épargné, et ce dès l'aéroport avec tous les vols annulés. Entre les humiliations, les secrets que chacun avait soigneusement réussi à cacher à l'autre, les rancoeurs et les situations impossibles, le couple va vivre une journée qui risque d'être la dernière de leur relation...                       

Ce qu’on en pense : Pour son premier long métrage, Seth Gordon nous offre une comédie un peu fade à l’occasion des fêtes de Noël qui sont à l’honneur du film.

Le film se déroule sur les pas de Brad (le grand Vince Vaughn) et Kate (la minuscule Reese Witherspoon), jeune couple (très) dynamique de San Francisco, qui ont décidé de jouir de la vie et de ne rien laisser entraver leur bonheur, que ce soit leurs familles (quatre parents divorcés), d’éventuels futurs enfants ou bien encore un mariage contraignant. Afin donc d’éviter les conventionnels repas de Noël en famille, ils décident de s’envoler en amoureux, comme chaque année, pour les îles Fidji. Malheureusement, un concours de circonstances fait qu’ils se voient dans l’obligation de rendre visites à leurs quatre parents tous plus caricaturaux les uns que les autres. L’un est un véritable beauf, l’autre est une authentique hippie, la troisième une grenouille de bénitier et le dernier est lui…classique.

La journée s’éternise (on dirait que les jours là-bas contiennent légèrement plus que 24h) sautant de foyer en foyer et les esprits se remuent. Le rejet de la famille et d’une progéniture n’est plus si catégorique et l’horloge biologique de Kate se met en marche (quoi de plus normal en une journée).

Le film parti sur un pied comique se fait bien vite moralisateur et se prend peu à peu trop au sérieux. On aurait certainement préféré que le réalisateur s’en tienne à son couple cynique sans le transformer forcément. On aurait voulu un peu plus de… surprise.